- Code Fahrenheit
4 jours après l’infection.
L’hélicoptère s’arrêta au dessus de l’hôpital, le bruit de son rotor principal était presque effrayant au milieu du silence de tombe qui planait sur la ville plongée dans la nuit. L’appareil, un NH90, se mit à descendre lentement vers le toit du bâtiment médical, au fur et à mesure de sa descente de la poussière dansait de plus en plus vite sur le toit comme une nuée d’insectes volants. Les roues de l’appareil touchèrent le toit, l’hélicoptère se posa complètement et une porte latérale s’ouvrit. Aussi discrets que des ombres, une quinzaine d’hommes lourdement armés descendirent de l’appareil, ignorant le puissant vent crée par les pâles de l’hélicoptère. Le dernier soldat à descendre ferma la porte latérale d’un geste vif et s’éloigna de l’appareil, il leva son pouce en direction du cockpit et l’hélicoptère décolla doucement, tourna sur lui-même et partit au loin. Il disparut du champ de vision après quelques secondes de vol, laissant sa cargaison seule au milieu d’un enfer.
- Ici Arrow 3, déclara la voix du pilote sur la fréquence radio générale, Ghost 3 est en position.
- Ici Arrow 1, dit une voix féminine, Ghost 1 est aussi en position.
- Ici Arrow 2, Ghost 2 est en place et prêt à intervenir.
- Ici Arrow 4, Cargaison de troupe correctement larguée. J’attends de nouvelles instructions.
- Bien reçu, a tous les Arrow, patrouillez autour de la ville et attendez de nouveaux ordres. A toutes les équipes d’assaut spéciales Ghost, vous avez le feu vert. Code Fahrenheit lancé. Bonne chance. Terminée.
Rapidement, les quinze soldats sur le toit de l’hôpital se mirent en mouvement, le groupe se divisa en deux groupes : Une demi-douzaine soldats allèrent en direction d’un bloc de béton qui abriait la sortie de secours, les autres hommes se mirent en position au bord du toit. Aucun d’eux ne semblait avoir le vertige, peut-être que la vue panoramique de la ville qui s’offrait à eux leur faisait oublier qu’ils se trouvaient tous à plusieurs dizaines de mètres au dessus du sol.
L’un des soldats tira un coup de fusil de calibre 12 sur la poignée de la porte, un autre donna un violent coup de pied dedans et cette dernière céda, laissant apparaitre un escalier de secours en acier désert, d’énormes tâches de sang recouvraient les murs et les marches de l’escalier.
Le groupe pénétra à l’intérieur.
Au même moment, les soldats qui étaient resté sur le toit se jetèrent tous en même dans le vide, dos au sol. Néanmoins, aucun d’entre eux n’alla s’écraser contre le bitume situer en bas, chacun d’entre eux avait un câble en acier qui le retenait fermement. Les dix ombres silencieuses se mirent à descendre en sautant le long du mur, lorsqu’ils arrivèrent juste au dessus des fenêtres du dernier étage ils sortirent leurs armes et les chargèrent, l’un d’entre eux vérifia ses sangles, un autre ajusta son casque, tous attendaient le signal de l’autre équipe.
Un autre coup de feu, un autre coup de pied et une autre porte tomba, le groupe d’assaut pénétra dans le dernier étage de l’hôpital, une odeur de cadavre, de sang et de médicament accompagnait l’obscurité des lieux. Des taches rouge sang coloraient les murs et le sol, presque toutes les portes fermées, une ou deux étaient ouvertes et les autres fracturées. Des lits et des draps blancs étaient renversés, couverts de sang, des armoires fracassées barricadaient une porte de secours au fond du couloir, la porte semblait toujours intactes.
- Tout semble calme ici, déclara le soldat en tête du groupe, restez en stand-by à cet étage.
- Mais bordel, qu’est-ce qui c’est passer ici ? Dit un autre soldat en balayant des yeux le couloir.
- Ce n’est pas le moment de penser, rétorqua le soldat de tête, concentrez vous sur la mission. En avant.
Le groupe se mit en formation cerclée, évitant les mauvaises surprises, et avança doucement le long du couloir en direction des restes d’une porte défoncée. Lorsque l’escouade arriva au niveau de la porte défoncée, le soldat de tête, qui semblait être le chef de l’escouade, leva le poing, le groupe s’arrêta.
- Vous n’avez pas entendu un bruit ? Dit-il aux membres de son équipe.
- Négatif. Rien à signaler. Répondit un des soldats.
Le chef d’escouade sélectionna deux de ses hommes en les pointant du doigt, il pointa ensuite la porte fracassée, les deux soldats se mirent immédiatement en mouvement, armes devant, en direction de la porte. L’un d’eux donna un coup de pied dedans et le binôme entra dans la pièce. Après un moment de silence stressant une voix déclara : « rien à signaler », les deux soldats sortirent de la pièce et rejoignirent le groupe.
- Ok, annonça le chef d’escouade, on va se diviser en trois groupe de deux et fouiller les chambres. Au moindre doute, ouvrez le feu. Le point de rendez-vous se situe-ici, en cas de problème lancez un appel d’alerte et on viendra vous aider. Compris ?
- Oui, chef. Dirent les autres soldats.
- Allons-y.
Rapidement, le groupe se sépara en trois binômes, ils se séparèrent et allèrent explorer l’étage, fouillant le moindre coin, la moindre pièce, le moindre bac de vêtements sales.
Le chef d’escouade donna un coup de pied dans une porte, elle ne céda pas, il en donna un autre, la porte ne s’ouvrait pas, elle semblait être toujours intacte.
- Maverick, dit-il au soldat qui l’accompagnait, une charge sur cette porte.
- Ok. Répondit Maverick en décrochant une charge de sa ceinture. Reculez-vous un peu.
Le chef d’escouade observa Maverick placer la charge au niveau de la poignée de la porte, les deux hommes reculèrent et le soldat appuya sur le détonateur.
La charge explosa, détruisant le verrou de la porte, le nuage de fumée se dissipa et le Sergent donna un troisième coup de pied dans la porte.
Elle tomba, laissant apparaitre un placard à balais vide. Il n’y avait rien d’autre que des balais en plastiques.
- Et une charge pour rien. Déclara Maverick d’un ton amer.
Lorsque les deux hommes se retournèrent pour fouiller une autre chambre, plusieurs événements s’enchainèrent rapidement. Un cri aigu et sonore à glacer le sang sortit de nulle part, des bruits de coups retentirent derrière la porte de secours barricadée au fond du couloir, plusieurs coups de feu accompagnèrent une voix qui déclara : « Ici Cobb, Combat engagée »
Lorsque la porte de secours céda sous les coups d’une masse d’hommes et de femmes déchainées, le chef d’escouade déclara :
- Repli immédiat de toutes les unités au point RDV. Equipe Deux, intervention d’urgence demandée.
La barricade ne tint pas plus de cinq secondes, Maverick ouvrit le feu sur les êtres humains qui fonçaient vers lui et le chef d’escouade, les balles blindées de 5.7mm taillèrent la chair des hommes et des femmes qui tombèrent par dizaine.
Derrière eux une demi-douzaine de vitres se brisa et les dix soldats qui étaient resté en stand-by en dehors du bâtiment pénétrèrent à l’intérieur, pieds et armes devant.
- Ouvrez le feu ! Cria le chef d’escouade. Je pars chercher les autres !
La vague d’infectés attaqua en masse les soldats qui leur tiraient dessus, Maverick recula tout en tirant, derrière lui quelqu’un lança une grenade en direction des humains enragés.
Une explosion retentit derrière le chef d’escouade qui partit le long d’un corridor en direction des autres membres de son équipe, il arriva à un croisement de deux couloir et aperçu deux de ses hommes qui couraient vers lui.
- Chef ! Cria l’un d’eux. Ils se sont tous amener au dernier étage ! Il faut partir d’ici !
- Pas avant d’avoir trouvé Cobb et Fisher, rétorqua le chef d’escouade, venez avec moi.
- A vos ordres.
Les trois hommes se dirigèrent vers le couloir droit, une porte sauta et deux femmes vêtues de blouses blanches couvertes de sang firent irruption. Elles n’eurent pas le temps d’attaquer les trois soldats, une vingtaine de balles déchirèrent leurs crânes, faisant voler des morceaux de chairs rougeâtres et de la cervelle à moitié liquéfiée. Les trois hommes continuèrent leur course, ils passèrent par plusieurs portes fermées, aucune trace d’infectés ou des deux soldats disparus. Lorsqu’ils arrivèrent devant une porte blindée détruite, trois cliquetis sonores retentirent, accompagnés de bruits de pas lents et mesurés et de respiration lente et profonde.
De la porte blindée détruite sortit une vingtaine d’infectés. Parmi eux se trouvaient les deux soldats disparus.
- Feu ! Cria le chef d’escouade.
Les canons crachèrent leurs balles blindées en direction des hommes et des femmes qui fonçaient vers eux, plusieurs d’entre eux tombèrent en arrière sous la force des balles, l’un d’entre eux fit un bon en avant et atterrit contre l’un des soldats en le faisant tomber à terre. L’infecté se déchaina sur sa proie et donna des coups de ses mains sur toutes les parties du corps qu’il pouvait atteindre, le soldat essaya de se libérer mais la force qui le retenait était trop importante.
Le chef d’escouade décrocha un coup de pied en plein sur la tête de l’homme qui retenait le soldat, le crâne explosa dans un jet de sang et de morceaux de cerveau qui alla arroser le visage cagoulé du soldat pris au piège et les bottes du chef d’escouade.
- Eh merde, dit-il en aidant le fantassin à se lever, elles étaient toutes neuves.
- Merci, chef. Lança le soldat dans un souffle.
- Ce n’est pas le moment pour ce genre de choses, répondit le Sergent, on doit partir d’ici ! Ces enfoirés sont trop nombreux !
Les trois soldats repartirent en direction du reste du groupe qui était toujours en plein combat, lorsque ils arrivèrent le chef d’escouade et ses deux compagnons firent accueils par des tirs d’armes, des explosions de grenade et…
- Reculez ! Cria l’un des soldats.
Un jet de liquide enflammé sortit des mains du soldat, ou plutôt du lance-flammes tenu par ses mains, et alla brûler les infectés qui sortaient de la porte de secours comme l’eau d’un robinet ouvert au maximum.
Le son des cris perçants provenant des hommes et des femmes en flammes se propagea dans tous le couloir, les infectés en flammes essayaient vainement de se débarrasser du feu qui rongeait leurs chairs en le frappant.
Mais c’était inutile.
- Brûlez bande d’enfoirés ! Brûlez ! Cria le soldat qui tenait le lance-flammes.
- Il y en a encore qui arrivent, déclara Maverick à l’adresse du Sergent, à ce train là on risque d’être à court de munitions dans pas longtemps.
- Je le sais bien, répondit le chef d’escouade, on va devoir se replier en laissant un cadeau d’adieu à nos amis.
Maverick réfléchit quelques instants et compris ce que voulait dire le chef.
- Vous êtes sur que c’est le seul moyen ? Demanda-t-il.
- Il n’y en a pas d’autres, répondit calmement le Sergent, on ne peut pas rivaliser devant eux, même avec un ou deux lance-flammes et plusieurs centaines de balles perforantes et puis…
Le lance-flammes c’était arrêter de cracher du liquide inflammable, la vague d’infecté avait été entièrement anéantie, le couloir était maintenant remplis d’un nombre incalculable de cadavres déchirer en flammes. La lumière des feux illuminait le couloir, laissant apparaitre plus de détails morbides comme les taches de sang ou des morceaux de membres déchirés.
- …nous avons déjà perdu deux hommes et le tiers de nos munitions. Autant en finir tout de suite. Caporal Phoenix, dit-il en direction d’un de ses hommes, armez la charge thermobarique. Nous partons d’ici.
- Bien chef.
Le soldat pris la charge accrochée à sa ceinture lorsque une autre vague d’infecté sortit par la porte, plus rapides et déchainées que les précédents. Le Caporal Phoenix arma la charge et la posa à ses pieds, l’explosif émit un petit bruit quelques secondes après avoir touché le sol.
- La charge est prête chef.
- Parfait. Sortons de cet enfer maintenant.
c'est dommage d'aileurs
ce qui fait que ben ce sera nul
) (genre le mec qui se la pète de trop). C'est un conseil quoi^^