J'y ai pensé oui.
"Pour Halo 2 c'était pareil, ça spéculait sévère et au final on étais tous à côté de la plaque"
Sauf moi, j'avais dis, répété, encore et encore, que l'arche était pas sur Terre.
Et on m'a envoyé chier A REPETITION sur le topic dédié.
Quelle douce victoire ...
Moi, capturer le MC? Voyons, vous me pensez capable d une telle chose?
Don't feed the troll.
captain, elle est ou la suite?
Peut-être a-t-il repris les cours ?
Depuis quand on fait passer sa vraie vie avant moi?
Depuis que Silvermo a posté.
CAPTAIN TES OU!!!!
On a perdu le capitaine !
Silvermo l'a enlevé.
Je propose de le ligoter et de le torturer avec l'odeur d'une assiette de frites pleines jusqu'à ce qu'il avoue.
00H21, 21 AVRIL 2593 (CALENDRIER MILITAIRE) / EMPIRE COVENANT, SYSTÈME URS, PLANETE SANGHELIOS (MONDE D’ORIGINE DES ELITES)
La marche d’infiltration dura plusieurs heures à travers les forêts d’épineux ; rien que de très banal. Ils franchirent un mur d’enceinte avec aisance et avancèrent en ligne, à un intervalle de trente mètres entre les binômes. Ils progressaient désormais à pas de loup, attentifs à leur environnement ; la brume s’était levée sur le sommet, chose commune en cette période hivernale, ce qui donnait un aspect fantomatique à la forêt qui les entourait. Soudain, Demon aperçut une patrouille. Bien évidemment.
Trois sentinelles Elites déambulaient entre les arbres avec un animal du cru, une sorte de gros molosse extraterrestre, à une distance de cinquante mètres. En silence, lui et son binôme Marco se tapirent dans les fourrés, tâchant de s’enfoncer le plus possible dans les feuilles mortes. Ils attendirent.
Les Elites discutaient en se rapprochant d’eux. Marco envoya un voyant rouge au reste de l’équipe : contact. Planquez-vous.
Il se mit alors en position de tir. Une autre patrouille de deux Elites fut bientôt visible plus loin sur la gauche.
-Qu’est-ce que t’en dis ? Interrogea son binôme.
Avec l’épaisse couche d‘humus meuble qui recouvrait le sol, il était trop facile de les repérer grâce aux larges traces de pas qu’ils laissaient derrière eux. De plus, mieux valait ne laisser personne derrière leur formation.
-On les descend.
Il aligna un Elite dans ses organes de visée et s’entraîna un instant à passer d’une tête à l’autre. Les extraterrestre ne portaient pas leurs armures habituelles ; elles semblaient plus anciennes, plus décoratives.
-Tu crois qu’ils ont des boucliers d’énergie ? Chuchota Marco.
-Dans le doute, rafales de trois.
Leurs armes émirent un cliquetis.
-Je prend les trois à droite, occupe-toi de ceux de gauche.
-A trois. Un… Deux…
Les coups de fusil étouffés par les suppresseurs de son sifflèrent. Les cinq extraterrestres furent au tapis avant de se rendre compte de quoi que ce soit ; le molosse commença à grogner lorsqu’il reçut une gélule à son tour. Le voyant du binôme passa au vert : problème réglé. On continue.
Ils prirent quelques instants pour camoufler un minimum les corps dans des buissons. Ils comptaient utiliser le relief sur le flanc de la cible comme base d’assaut. Ils gravirent une pente légère en réduisant les intervalles, et se couchèrent à l’arrivée au sommet. Ils parcoururent les derniers mètres en rampant. Le binôme Pat-Grunt signala des sentinelles au sommet ; l’ordre d’élimination fut donné dans la foulée. Les Spartans regardèrent les Elites aller et venir, rampant tout doucement dans un fourré derrière eux et se mettant accroupis ; ils bondirent en même temps et plongèrent leurs poignards dans le cœur des extraterrestres, tirant ensuite les corps dans le bois. La ligne entière rampa alors sur la crête.
La forteresse s’étendait sous leurs yeux, toute proche ; ils étaient à une centaine de mètres à peine. Des véhicules et des Elites étaient stationnés à l’intérieur. Le capitaine activa l’agrandissement de son ATH et inspecta les environs ; il reconnut les différents bâtiments qu’ils avaient repérés sur la carte et demanda aux différentes équipes si ils avaient pu identifier leurs objectifs ; ils confirmèrent.
Le château était vertical, mais peu étendu. Ils étaient dans le domaine à proprement parler, et aucune enceinte ne venait leur barrer la route ; celle-ci était visible sur leur côté gauche, où un large portal métallique gravé marquait l’entrée du domaine. En revanche, un Spectre inoccupé pourrait poser problème à la moindre alerte, et deux Elites maniaient les tourelles de deux Shadows postés dans la cour devant le bâtiment. Des sentinelles patrouillaient sur tout le pourtour.
Le bâtiment en lui-même ne présentait pas d’étage et faisait penser à une cathédrale. Il était en forme de croix, les branches étaient recouvertes d’un toit rappelant les pagodes asiatiques et étaient criblées de vitraux à la gloire de l’occupant et de sa famille, qui dégageaient une lumière douce. Le cœur du bâtiment était une tour circulaire entourée de colonnades et de grands vitraux irradiant une lumière vacillante; la volonté d’illuminer cet endroit par les vitraux était évidente, et la haute tour ne devait être qu’une seule et même pièce. Leur cible devait s’y trouver.
Parmi les arbres, les Spartans prirent leur visée. Quatre d’entre eux étaient équipés de fusils à lunette S2 AM qu’ils avaient équipés de cache-flammes et de munitions subsoniques ; ils perdaient de la puissance de feu, mais des tirs à la tête ne feraient aucune différence. Ils se partagèrent les cibles, s’entraînèrent à passer rapidement entre elles, puis leurs voyants passèrent au vert. Le capitaine vérifia d’un coup d’œil que l’équipe choc était en place. Ils hochèrent la tête dans sa direction.
Le voyant du capitaine passa au vert.
-Tip ! Tip ! Tip !
Les fusils à lunette entrèrent en action, se concentrant sur les cibles présentes dans la cour. Les Elites maniant les tourelles des Shadows se couchèrent sans un bruit sur leurs pupitres de contrôle, puis les sentinelles au sol furent balayées. Un Elite appuyé contre un mur vit deux de ses camarades en train de discuter s’effondrer soudain sur le sol, leurs têtes arrachées ; il écarquilla les yeux mais subit alors le même sort. Onze cibles maculèrent les dalles de la cour de litres de sang, leurs cadavres éclairés par les projecteurs de surveillance qu’ils ne maniaient plus. Les tireurs d’élite restèrent en position pour surveiller le périmètre.
Pendant ce temps, les cinq hommes de l’équipe d’assaut avaient neutralisé les sentinelles présentes autour du bâtiment et accouraient sur le bâtiment. Demon, Marco et le capitaine rejoignirent la tour centrale et enfoncèrent des grappins dans le canon de leurs fusils, qu’ils lancèrent autour des colonnades. Ils se hissèrent alors jusqu’aux vitraux.
Pat et Flame se dirigèrent vers la haute porte d’entrée métallique, enjambant les cadavres des sentinelles de la cour. Ils se placèrent de part et d’autre de la lourde entrée, armes prêtes, puis l’enfoncèrent, pénétrant dans une large et haute antichambre au sol de laquelle se déroulait un tapis rouge brodé d’or. Quatre gardes Elites en armures antiques grises attendaient là, hallebardes en main, surpris de voir les Spartans débouler ; ils furent éliminés en quelques instants par des tirs bien placés au silencieux. Ils passèrent sur leurs cadavres et se positionnèrent derrière les portes suivantes, richement décorées, qui menaient directement à la pièce centrale.
Ils envoyèrent leurs voyants de confirmation. Le capitaine le leur rendit.
Les cinq Spartans surgirent dans la même seconde dans la tour, Demon, Marco et le capitaine défonçant les vitraux pour une chute libre de dix mètres tandis que Pat et Flame enfonçaient les portes d’entrée. Les trois Spartans arrivant du toit se réceptionnèrent, armes pointées, au milieu des éclats de verre qui tombaient dans toute la pièce. Ils prirent leurs cibles ; six Elites étaient disposés en cercle sur le pourtour de la pièce. Marco pointa son fusil sur un Elite ; mais l’extraterrestre était déjà sur lui et fit voler son arme d’un coup de hallebarde. Marco lui plongea dessus, l’entraînant à terre ; au corps à corps, il ne pouvait pas utiliser son arme imposante. Le Spartan lui asséna un coup dans les gencives, le sonnant alors qu’il lui plantait son couteau de combat en plein cœur, entre les plaques de sa vieille armure.
Demon fut attaqué par deux guerriers ; il relâcha son fusil sur sa sangle et dégaina son fusil à pompe raccourci, qu’il portait à la place d’un pistolet sur sa cuisse droite. Il déchargea deux chevrotines dans les gencives de l’extraterrestre, cyclant son arme en un éclair. L’Elite ne réclama pas son reste. Le second alien l’attaqua par la gauche, brandissant sa hallebarde à énergie au-dessus de sa tête ; Demon dégaina son magnum M6C de sa main gauche et vida le chargeur entier de son arme dans le visage de l’Elite en moins de deux secondes. Son corps se balança, lâcha sa hallebarde, et s’effondra au sol sans sa tête.
Flame se retrouva face à deux guerriers ; il relâcha son fusil silencieux et sortit l’énorme lance-flammes qu’il transportait toujours dans son dos. Le canon de l’arme émit une lumière menaçante, et de l’hésitation se lut sur le visage des extraterrestres. Flame n’en eut aucune et déchaîna l’enfer sur eux. Les flammes de dix mètres de long balayèrent les deux créatures, faisant éclater leurs boucliers d’énergie comme des bulles de savon, liquéfiant la chair et rongeant les os, noircissant les bas-reliefs creusés dans le mur de pierre derrière eux et incendiant les oriflammes de guerre familiales.
Pat prit pour cible le dernier, vidant la moitié de son chargeur au milieu de sa cible alors que celle-ci lui courait dessus, puis lui bondissant dessus et le repoussant d’un coup de pied en plein plexus solaire pour l’achever en l’arrosant à bout portant.
Il n’y avait plus de cible en vue. Les Spartans rechargèrent leurs armes en s’approchant du centre de la pièce, où se trouvait tout l’objet de leur visite.
Sur un trône richement illuminé se trouvait assise une vieille créature rabougrie, réveillée brutalement au milieu de sa nuit. Elle portait une armure richement ornementée et drapée de pourpre et d’or. Amaigrie, affaiblie avec l’âge, elle pouvait à peine bouger. Le capitaine se planta devant elle.
-On dirais bien que vous avez réussi le pari fou de devenir encore plus fripé avec l’âge… Commandant Suprême Rgan ’Jar Silvermee.
Le capitaine retira son casque, qui émit un sifflement en se décompressant. La créature ouvrit les yeux en grand.
-Vous ! Mais combien de temps vivent donc ces saletés d’humains ! Fit le vieil Elite.
-Je pensais vous trouver en meilleure forme, commandant.
-Je ne suis plus commandant, mais Kaidon. Je dirige l’Etat de Silverm, celui de mes ancêtres. Mais vous êtes indignes d’entendre mon rang. Si vous êtes revenu me hanter pour ce que j’ai fait à votre monde, faites votre basse besogne, les Dieux auront ma revanche.
-Il ne s’agit pas de ça. En fait, j’ai besoin de votre aide.
Le vieil Elite manqua de s’étouffer.
-Mon aide ? Après ce que vous avez fait à mes hommes ? Après ce que vous venez de faire à mes gardes, encore aujourd’hui ! Maudits soient les Prophètes, si ils n’avaient pas pris de force le commandement de ma flotte, j’aurais ravagé votre monde insignifiant !
-C’est pas gagné, murmura Pat à Captain.
-Commandant, fit Marco en s’approchant, la situation a changé. Le Parasite est libéré, les Brutes sont aux portes de Sanghelios… Si nous ne nous entraidons pas, rien qu’une fois, nous disparaîtrons tous, à commencer par votre planète.
Le vieil Elite ricana de plus belle.
-Vous pensez que les Sangheili ont besoin de votre aide, misérables humains ? Notre histoire s’est toujours écrite dans le sang. Nous nous relèveront de cette crise renforcés, comme toujours, jusqu’à ce que nous soyons seuls et victorieux parmi les étoiles !
-Réfléchissez un peu, dit le capitaine. Les Covenants gagnent en puissance chaque jour. Après vous avoir balayés, ils en termineront avec nous. Il est dans notre intérêt de vous aider, aujourd’hui, ici et maintenant.
-Laisse tomber, cap’taine, fit Demon en s’avançant. Commandant de machin-chose, je crois qu’il y a quelque chose que vous n’avez pas bien saisi. Si nous sommes sur cette planète… C’est que nous ne sommes pas seuls.
Le capitaine et Marco se regardèrent. Demon était reparti.
-Nous avons une flotte de six cents vaisseaux dans le sous-espace, prêts à balayer votre monde.
Le vieux commandant de flotte ne sembla pas impressionné le moins du monde.
-Ainsi, continua Demon, qu’une bombe NOVA prête à être lancée.
Cette fois, l’Elite écarquilla les yeux. Il se fâcha.
-Lâches ! Vermines ! Nous bombarder, nous anéantir sans combattre ! Vous êtes bien de…
Tandis qu’il poursuivait ses obscénités, Demon se tourna vers les autres.
-Il se souvient encore de ce qui est arrivé à leur flotte et à leur grand héros Wattinree à Joyous Exultation, dit-il avec un sourire.
-… sales insectes, espèce de rats !
-Peut-être, reprit Pat lorsqu’il fut calmé, mais si vous refusez l’alliance, nous serons contraints d’anéantir votre planète.
Il se rapprocha ensuite de l’Elite et lui souffla à l’oreille :
-Comme vous avez voulu faire pour la nôtre. Juste retour des choses.
Puis Pat se recula, laissant le vieil extraterrestre glacé jusqu’à l’os.
-Qu’est-ce que vous voulez ? Fit-il.
-Le Démon, dit le capitaine.
-LE Démon ? Celui que vous appelez SPARTAN-117 ?
Le capitaine hocha la tête.
-C’est votre condition ? Tout cela pour un seul homme ?
-C’est notre force, fit Marco. Les humains n’abandonnent jamais les leurs.
Silvermee semblait désemparé.
-Pas étonnant que j’aie eu autant de mal, dit-il. Avec un caractère pareil ! Vous êtes résolus, je veux bien l’admettre ! Résolus, mais stupides, et impurs ! Je ne sais pas où se trouve le Démon.
-Te fous pas trop de notre gueule, intervint Flame. On sait qu’il a été fait prisonnier par des Elites restés hostiles aux humains, il y a de ça trente ans.
-C’est de l’histoire ancienne ! Les Brutes ont mis la main sur le monde où il était tenu captif il y a des milliers de lunes. Lorsque nous avons récupéré la planète, ils l’ont emporté avec eux. Impossible de le retrouver. A moins que…
-Oui ? Fit le capitaine.
-A moins que vous ne mettiez la main sur un guerrier qui se trouvait sur place à ce moment-là. Je sais qui y étais. Il était sous mes ordres. Un officier très respecté de nos SpecOps, notre équivalent bien supérieur de vos ODST…
Le capitaine eut très peur de savoir de qui le vieil Elite parlait. Il l’avait lui-même affronté sur Terre. Le chef des SpecOps de la Divine Blade ? Merde, ça ne pouvait être que lui…
-Oh non, pas Zuka ‘Zamamee !
C'est pas l'Arbiter le Kaidon de Sangheilos ?
Sinon excellent récit, comme toujours !
J'étais pas au courant de ce livret bonus de H:R.
Encore cette vieille fripouille de Zuka 'Zamamee.
Excellent récit, comme d'habitude.
Rvd Un livret très très détaillé d'ailleurs. Une vraie mine d'informations si tu veux tout savoir.
http://www.youtube.com/watch?v=pFS4zYWxzNA&feature=related
J'ai écouté ça en lisant. C'était juste dantesque comme ambiance.
Encore un super récit, mais si on m'avait dit qu'on allait revoir ce vieux Silvermee, j'aurais pris mon scalpel...
"-Oh non, pas Zuka ‘Zamamee !"
Merci les gars je continuerais donc.
Grunt ça y es on va pouvoir bosser sur la mise en scène et envoyer tout ça à Peter Jackson !
J'veux être interprété par Ed Harris
Je vais vous faire pendre par les entrailles, et exposer votre dépouille, misérables chiens galeux d humains. Comment osez vous faire du chantage avec le noble Silvermee!!!!
Et moi je veux être interprété par Gary Oldman. Quoi, comment ça je n'ai pas de rôle dans cette histoire ?
Captain est parti tourner un film...