//De :Déserteur Locklear //
//A : La Resistance//
//Objet : Opération « Retour au Bercail »//
//Clé cryptage : ADC-345//
-Tir de barrage ! Tir de barrage !
-Quoi ? Je ne vous entends pas Chef !
-Faites-moi un putain de tir de barrage sur ce bâtiment !
Le soldat me fit signe qu’il avait compris, il fit signe aux autres, une bonne centaine de balles vinrent cribler la façade de l’épicerie où s’étaient retranchés quelques Covenants lourdement armés, les vitres encore intactes furent pulvérisées et plusieurs Grunts succombèrent.
Je dégoupillai une grenade et la lançai dans le magasin, une déflagration énorme se produisit, il devait y avoir du gaz ou de l’essence là dedans…
Des lambeaux de chairs Grunts tapissaient le sol et une atroce odeur de chairs carbonisées flottait dans l’air, j’enlevai mon casque, mes hommes firent de même, nous nous essayâmes ensuite sur des débris et commencèrent à manger.
Nous avions rencontrés cette compagnie de Grunts d’élites il y avait plusieurs heures et nous les avions discrètement suivis sur plusieurs kilomètres, notre faible nombre nous obligeant à nous cacher.
J’avais quitté le Qg de Marseille quelques jours plus tôt et emmené avec moi les 30 soldats en qui j’avais le plus confiance, je pensais avoir découvert quelque chose qui justifiait ma désertion. Le genre de truc qui pourrait vachement aider contre ces petits salopiaux venus d’ailleurs.
Nous avions volés deux Pélicans, un char Scorpion et un Warthog de transport.
Les véhicules nous attendaient avec les 19 autres hommes encore en vie dans un hangar désaffecté plusieurs pâtés d’immeubles plus loin.
Nous avions perdu le vingtième lors d’une embuscade la veille,des Grunts et des Jackals nous avaient repérés et avaient tentés de nous prendre à revers,sans le numéro 14,nous avions donnés un numéro à chaque soldat pour plus de simplicité,nous y serions tous passés.
En plus d’avoir repéré l’ennemi, il avait eu le réflexe de nous crier de nous arrêter, il avait vu les mines que les Covies avaient disposées sur la route.Mais,en criant pour nous avertir les snipers avaient concentrés leurs tirs sur lui,ce qui nous avais permis de les repérer.
Nous nous étions recueillis, avions priés et avions enterrés sa dépouille avant de continuer notre route vers Berlin.
Nous nous rendions effectivement à Berlin, plus précisément à l’ouest de Berlin, sur la place Richard Wagner, au croisement de richard Wagner Straat et de Otto Suhr Allee.
Pendant la seconde guerre mondiale les nazis y avaient une base secrète, la base de la section paranormale des SS, cette même section qui avait fait des fouilles dans les Pyramides, y cherchant un quelconque artefact magique, ou Forerunner… Le secteur où se trouvaient les Pyramides étaient un des lieux que les Covies s’étaient empressés de conquérir.
Cela plus l’attaque de New Mombasa (Lieu où d’après certaines légendes les survivants de l’Atlantide auraient échoués) m’avait fais songer à un éventuel lien entre toutes ces légendes et les Forerunners.
Nous ne pouvions malheureusement pas nous servir trop souvent de nos Pélicans, sous peine d’être repérés par la Résistance ou les covenants, qui nous réserveraient tous les deux le même sort, la mort. De plus il fallait neutraliser la DCA covenant, une véritable plaie, en 6 jours nous avions détruits 12 batteries AA, un record.
Notre petit commando se rapprochait de Berlin à toute vitesse, nous n’étions plus qu’à quelques minutes de vol, pour une fois nous étions dans les Pélicans :
-Soldat 15 à 01 vous me recevez ?
-Affirmatif, répondis-je, combien de temps encore ?
-45 secondes, les pilotes nous déposent directement sur la place.
Je sautai à terre et me mis à chercher un ennemi du regard, l’arme à la main heureusement cet ennemi n’existait pas. Un homme sortit un ordinateur de poche et le dirigea vers un bâtiment ancien, des années 1930 :
-C’est là. Dit-il
Je me dirigeai vers la porte, une simple porte de bois, et la défonçai d’un violent coup de pied, le plâtre du mur fut arraché par le choc.
-Où ?
-En bas chef !
Une porte d’aspect blindé conduisait à la cave, nous plaçâmes du C5 sur les charnières. La porte sauta puis nous descendîmes rapidement à la cave en file indienne. Des placards blindés étaient appuyés aux murs, mes hommes savaient quoi faire. Nous avions emmenés des caisses blindées avec nous, nous vidâmes le contenu des placards pour en remplir les caisses que nous fîmes passées à la chaîne jusqu’à un des Pélicans.
Le char Scorpion avait été déployé sur la place et 5 hommes montaient le guet en haut, nous nous vérifions que nous n’avions rien oubliés.
Une communication me parvint :
-Heu…, chef je pense que vous devriez venir voir ça.
Nous remontâmes tous sur la place.
Plusieurs Shadows chargés de troupes étaient en approche,eux aussi en voulaient à ces notes.
-On se tire, tout de suite ! Criais-je.
Nous sautâmes tous dans les Pélicans, 14 hommes restaient sur la place.
-Qu’est ce que vous foutez bordel ?! demandias-je. On se tire vite !
- On vient pas, on va les retenir !
-Je n’abandonnerai pas un seul de vous ici !
-Ne jouez pas à ça chef, tirez-vous ces informations sont vitales,retournez à Marseille !
Je fis signe au pilote de décoller, à contre–cœur.
Nous filâmes en rase-mottes jusqu’à avoir quittés la ville, 1 heure plus tard nous nous posâmes dans un hangar du QG.
J’espérais que ces sacrifices serviraient à quelque chose.
//Fin de Transmission//