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The Legend of Zelda : Twilight Princess

Sujet : Fic: L'Anneau de l'Hermite
Haldrik
Niveau 29
21 février 2006 à 20:47:37

Allez Malade je suis sûr que tu nous prépare une suite très intéressante :-)))
On compte sur toi :ok:

malade12
Niveau 10
21 février 2006 à 23:24:58

Vous savez quoi, si je veux rentrer la guerre dans ce chapitre, il va être tres long, et vu que j,ai promis, ce sera un régal. Mais vers la fin de la semaine prochaine, vraiment désolé :-(

Vegecube
Niveau 10
22 février 2006 à 02:19:14

Tu fais des fics qui ont pour sujet la guerre et apres c´est moi la grosse brute ? :sarcastic:

malade12
Niveau 10
22 février 2006 à 02:50:09

:lol: je suis désolé, t´es une brute psychologiquement parlant. Aller, on a fait la paix, alors ne vient pas briser ça, :lol: tu me fais rire, en plus tu as abandonner ton smiley sadique, lol. Je suis sur que tu aimerais le bout ou le gars se fait trancher le bras...

Vegecube
Niveau 10
22 février 2006 à 17:55:42

Nan ta fic est nulle :)

:d) Mon pseudo est pourrie en noir, ca m´degoute que je peux plus le mettre en bleu ....

malade12
Niveau 10
22 février 2006 à 23:26:10

Pourquoi? ah, ok la barre est plus la... quel merde... ta qu´a devenir modo :gni:

malade12
Niveau 10
24 février 2006 à 03:18:13

:honte: up :honte:

malade12
Niveau 10
25 février 2006 à 15:12:49

Bon, vu que mon 14eme chapitre, un des meilleurs, d´ailleurs, est beaucoup trop long, je vais faire mon long speech ici. Je suis en train de finir mon chapitre, qui doit bien faire 5 pages Word, un exploit. Une guerre, voilà ce qui prend tant de pages. et j´y rajoute des bouts avec Zelda et Kef. Je répète qu´il n´est pas tout à fait terminé, mais je m´attend à de vrai critiques, longue et qui désigne toute mes fautes, mais aussi des compliments (ça ferait pas de tord :sarcastic: )

Donc je vous convie à attendre encore quelques heures avant d´avoir mon chapitre, prenez note que je n´aurais peut-etre pas connection internet cette semaine, ce qui m´empeche de lire vos merveilleux messages. Sur ce, je vous laisse mourrir d´empressmenet de lire mon chapitre qui va faire un grand "Message trop long" non... un grand "BOOM"

Soyez patients,
:malade: :fou: Malade12 :fou: :malade:

malade12
Niveau 10
26 février 2006 à 14:54:14

Chapitre 14 : La bataille de Fhevyut

Pendant sa visite des lieux, Iorek trouva son ami Lizalfos entrain de déguster un cartier de viande dans la chambre qui lui avait été assignée. Il se joignit joyeusement à l’Hylien dans sa balade. Ensemble, ils parcoururent les couloirs bordés de tapisseries. Elles représentaient d’immondes créatures qui tranchait la gorge des commerçant pendant la nuit. Plus loin, un héros les éliminait tous une par une, brandissant une longue lance. Il était évidant que les fresques illustraient un héros vainquant des armées ennemies. Par contre, il était impossible de déterminer si c’était un prodige passé ou une prophétie.
-Ah, je vous cherchais!
Le frère du Roi avançait aussi vite que ses petites jambes le lui permettaient. Enfin arrivé à destination, il s’adossa au mur, haletant et transpirant abondamment.
-Mon frère le roi…huf, m’a demandé de vous faire visiter les yeux. Mon nom est Sirus, c’est moi qui ai dirigé le royaume pendant son absence. Vous êtes Link, le fameux Héros du Temps mais votre ami, lui, qui est-ce?
-Il s’agit de Skrilf, mon ami et plus loyal soldat. Il est de la race des Lizalfos.
-Lizalfos… ce ne sont pas de sanguinaires créatures au services du mal habitant à Hyrule?
Le reptile se sentait bouillir, une bouffé de colère montait en lui. Pour le calmer, Link mit une main sur son épaule.
-En fait, il est le dirigeant de la plus grande armée de Lizalfos. Il est un allié de notre empire, mais on en parle peut. Ils vivent dans leur quartier général, situé au Mont du Péril. Ce sont de puissants mercenaires, très coûteux. Skrilf est ici en tant qu’ambassadeur.
Sirus en resta coi. Une certaine peur se lisait dans ses yeux.
-Et bien, je suis honoré de faire votre connaissance, heu, Skrilf. Si vous voulez bien me suivre, je vais vous expliquer un peu les fresques, tant qu’on y est.
-Qu’est-ce que c’est que cette histoire? Siffla discrètement le lézard.
-Ne t’inquiètes pas, je maîtrise la situation.

Le frère du Roi commença alors à expliquer que les créatures des toiles, les Yrnikaux, assiégeaient Fhevyut depuis des lustres, mais n’avaient jamais réussi à envahir la ville. Le peu de soldats qui défendaient le royaume n’étaient que des archers, et ne pouvaient repousser que de petits groupes d’Yrnikaux. Par chance, il n’y avait jamais eu que de courts raids, souvent la nuit. D’après Sirus, un Yrnikal valait trois hommes. Ils étaient rapides, agiles, mais assez fragiles. Effectivement, une flèche bien placée tuait instantanément les monstres, et une lourde masse suffisait à s’en débarrasser. La prophétie, car il était question d’une prophétie, prédisait qu’un homme viendrai à bout d’une armée entière de ces bêtes et saurait mener sa propre armée contre eux. Ce héros serait couvert de l’or des marchands, reconnaissants de les avoir sauvé.

-À coup sûr, c’est de toi qu’il s’agit, Link, chuchota le Lizalfos à l’oreille de l’intéressé.
-Effectivement, là où le mot « héros » est, il souvent question de moi, soupira Link, mais ne dit pas de sottises, on verra bien.

-D’après les crâneries d’un Yrnikal espiègle défié en ces murs par un soldat, ils habiteraient à l’Est, et ils auraient marché plusieurs semaines avant de parvenir à notre grande ville. Certains se seraient établis dans les parages, redoutant d’attaquer nos fortifications. Ceux-ci réussissent tout de même à éliminer les voyageurs, ce qui nous a forcé à fermer les routes de commerce. S’il décident de dépêcher toutes leur troupes ici, en même temps, nous ne seront pas de tailles à défendre la ville, beaucoup de villageois seront assassiné dans leur sommeil.
-C’est vrai que votre peuple ne semble pas disposé au combat. Sachez que tant que nous sommes ici, nous avons pour mission de protéger votre frère le Roi, ainsi que défendre son royaume. Il est vrai que nous ne sommes pas beaucoup plus nombreux, mais nous lutterons avec vous si ces créatures pointent leurs sales museaux.

Un son de corne se fit entendre, accompagné de bruits de pas rapides dans le couloir. Un homme arriva, essoufflé, et dit, haletant : « Ils…ils sont là, environ neuf… neuf cents individus. »

***

Le grand balcon de marbre s’était doté d’une luxueuse table. De belles plantes vivaces recouvraient les parois de pierre. Quelques majordome allumaient les chandelles et s’affairaient à disposer les couverts. Kermus, lui, attendait la princesse, appuyé sur le garde-fou. Il pensait à sa famille, les autres nobles, qui gouvernaient les terres nordiques sans lui. Le prince aurait tôt fait de rallier Hyrule et ses vastes contrés à ses territoires. La seul personne que le pouvoir n’intéressait pas, c’était sa plus jeune sœur. Elle ressemblait en tout point avec Zelda, sauf qu’elle préférait chasser des ours blancs à broder. Une chose bien inutile, qu’elle disait. Et ce n’était pas faux : confectionner des pièges était bien plus passionnant.

Quelques mètres plus bas, une poignée de joueur de lyre s’installaient. L’arrivé de la princesse perturba ses pensées.
-Bonsoir, prince Kermus.
-Hmm? Zelda, bonsoir. Comment allez-vous?
-Très bien et vous? La pluie torrentielle de ce matin ne vous a pas trop importuné?
-Bien sûr que non. L’eau n’est pas un ennemi digne de ce nom.
-Rien ne peut vous faire plier, vous êtes si endurant.
-Nous devons être endurant pour survivre, dans mes contrés.
Un domestique entra, deux grands plateaux en mains et une bouteille rhum sous le bras. Il commenta les mets en soulevant les cloches d’argent :
-Bœuf du Ranch Lon Lon, lapin chassé ce matin par…
-Par moi, affirma le prince. Le coup du collet fonctionne à tous les coups.
-…et rhum de première qualité.

Le dîner se déroula calmement, les deux nobles parlant de politique et d’autres choses futiles. Ils ne parlèrent pas beaucoup, mais se fixèrent durant tout le repas. Zelda imagina même l’aristocrate avec un bonnet vert. Elle secoua la tête vivement pour chasser cette image ridicule. Kermus demanda au domestique de ramener une autre bouteille, qu’il bu à lui seul. Un peu grisé par l’alcool, il décida de rentrer se coucher. La jeune femme posa sa main sur son épaule. Il se retourna et reçu un baiser sur la joue. Il sourit et se dirigea vers sa chambre, chancelant à la fois à cause de la boisson, mais aussi par ce baiser inattendu.

***

« Héros », c’était encore une autre occasion de se faire valoir et d’être reconnu, qu’on le veuille ou non. L’anonymat n’étant pas une option, Iorek, ou plutôt Link, devrait être exhibé par les chef devant le public en tant que héros, mais c’était plus comme un objet ou un instrument. Mais il se poserait cette question plus tard, il avait une guerre à mener, et à remporter. Il se mit à courir, suivit de Skrilf, vers la meurtrière la plus proche. Une progression de bêtes écailleuses se détachait à l’horizon. Le soleil se couchait, allongeant les ombres des Yrnikaux. Moins de cinquante archers se tenaient près à tirer leurs projectiles meurtriers, qui avaient été enflammés pour l’occasion. Les hommes se tenaient à intervalle régulier sur la muraille qui séparait la ville principale du quartier où pauvres et nomades attendaient la mort. Aucune arme de siège ne semblait avancer dans les rangs ennemis, probablement dû au retardement technologique des créatures. Lui aussi devait agir vite, il se précipita vers le hall.

***

La vieille arbalète fonctionnerait-elle. Kef l’avait fabriquer lui même et elle demeurait une formidable machine à tuer, plus utiliser à la chasse au lapins. Mais le gardien n’était pas un lapin. Il avait déjà pansé ses éraflures, avait enfilé une vieille tunique verte qu’il portait autrefois ainsi que de nouvelle botte. L’ex-kokiri rangea son arbalète dans son dos et sortit de sa cabane poussiéreuse. Il ne lui manquait que son bonnet et il semblait être un kokiri ordinaire. Pourtant, jamais il ne serait accepté par ses anciens amis. Ils parlaient sûrement de lui en mal, si seulement ils parlaient de lui. Kef décida d’aller fureter près du village.

De l’autre côté ce trouvait la piste menant au sanctuaire de l’arbre Mojo. Il ne pourrait jamais traverser tout ce chemin sans se faire voir. Le village était endormi, cela faciliterait la tâche. Mais le danger était présent : Un guetteur se tenait peut-être sur le toit d’une maisonnette, lui aussi armé d’une arbalète. Tout bruit pourrait le mener à sa perte. Il décida de s’immerger dans le petit ruisseau et de le remonter jusqu’au sentier. Un frisson parcouru son échine lorsqu’il fut entièrement submergé. L’eau glacée aurait tôt fait de l’éliminer s’il ne se dépêchait pas. Il nagea sans bruit et parvint à atteindre son objectif, frigorifié. Kef se hissa hors du liquide dans un imperceptible bruit de succion, qui le figea. Un bruit, un seul et il ne serait pas mieux que mort. Juste par une intuition, une intuition stupide, il risquait sa vie défendue si chèrement. Il y était parvenu, il avait traversé, sain et sauf. Le plus dur restait à venir.

***

Des lumières parurent aux fenêtres des cabanes des kokiri. L’intrus avait manqué de subtilité, et il ne s’en tirerait pas aussi facilement. Tiko était fier de son coup, il avait repéré l’individu dans le noir et celui-ci ne s’en doutait pas un instant. Ils devaient le surveiller, car si ses intentions étaient pacifiques, il fallait l’avertir du danger représenté par le gardien. Sinon, il mourrais déchiqueté par l’entité. Tant pis pour lui…

***

Vokof se tenait près du lac de l’oasis lorsqu’il vit l’éclaireur. Une grande créature grise bardée d’écailles, avec de longs membres minces et décharnés, se tenait derrière la végétation. Seul son buste était un peu plus large, en forme de triangle. Son bras gauche était pourvu d’une longue lame semblable à la mâchoire supérieur d’un grand prédateur. Son bras droit, lui, se terminait d’une puissante main qui pouvait plier un palmier en quelques secondes. Il l’avait menacé de sa lance, puis il esquiva un coup de lame, ce qui déstabilisa momentanément l’adversaire. Il avait profité de ce moment de confusion pour se lancer sur la bête. Ils effectuèrent quelques roulades au sol, puis, se relevant, le garde se rendit compte avec effroi qu’il tenait la jambe de la créature dans sa main. De la plaie de s’écoulait pas de sang, seul un tissu musculaire parcheminé pendait mollement autour d’un os fracturé. L’Yrnikal se tordait de douleur sur le sol, et Vokof embrocha son cœur d’un coup vif.

Il était maintenant devant douze Élites prêts à se battre. Ils constituaient le seul corps d’infanterie, et ils devraient se faire couvrir par les archers s’ils ne voulaient pas mourir inutilement. Le garde Mineur ne voyait Link nul part, lui seul aurait pu venir à bout de ces créatures. Il n’avait plus le choix, il devait mener cette bataille inégale seul. Il mourrait en héros.

***

« Finalement, ce ne sera pas moi le héros cette fois-ci, Skrilf avait tord. » Iorek, pendu au lustre de la salle de banquet, regardait le combat qui se déroulait sous lui. Il avait été stupide de se tromper de chemin, de ne pas prendre ses armes et en plus, il avait une flèche plantée dans l’épaule. Six Yrnikaux éclaireurs avait infiltré le château et se faisaient massacrer par un étrange homme en noir. Link avait surgit dans la pièce, l’homme en question avait fait volte-face et lui avait décoché une flèche, puis une des bêtes l’avait envoyé valser au plafond. Maintenant, il ne tenait que par un pied, emberlificoté dans les filaments cristallins du lustre. Le personnage qui lui devait la douleur lancinante dans le bras se contorsionnait pour infliger coups et blessures aux créatures grises. Son cimeterre fendait l’air avec une grâce meurtrière. Un plastron de cuir recouvrait son torse, mais ses bras fins étaient nus. Un turban cachait le visage du combattant. Un pantalon de toile, noire aussi, terminait l’accoutrement du guerrier. Ses mouvements s’enchaînaient agilement, et les coups portés au Yrnikaux étaient si puissant que Iorek avait déjà reçu une tête dans le dos et un bras en plein visage. La bataille fut vite terminée, et, tournant le dos au jeune homme, le mystérieux individu lança son cimeterre par dessus son épaule. Iorek tenta de se protéger, mais la lame décrivit une courbe et coupa l’attache du chandelier suspendu sans toucher le héros. Heurter la table de banquet était plus douloureux. L’autre rattrapa son arme au vol et vint retirer la flèche du blessé. Link réussi à balbutier quelques mots, puis commença à parler avec agitation :
-Qu… qui êtes-vous? Et pourquoi m’avoir tiré cette flèche? J’aimerais qu’on m’explique ce qu’est votre problème! Je viens vous prêter main forte contre ces monstres et vous me balancez une… AÏE!
L’homme versa quelques gouttes d’un liquide rosâtre sur la plaie, arrachant une grimace de douleur au blessé. Il ramassa son arc qui traînait parmi les décombres et s’enfuit en courant. Iorek se demandait quoi faire. Son bras valide était coincé sous une poutre qu’un Yrnikal avait tranchée et l’autre pouvait à peine bouger. D’un coup, il prit son Ocarina et tenta de jouer d’une seule main. Après quelques tentatives infructueuses, il parvint à articuler les notes qui devraient l’aider.

***

Skrilf avait prit une autre direction. Il transportait les armes de son ami et tentait de le retrouver. Il défit plusieurs Yrnikaux, puis le Lizalfos sprinta dans les couloirs. Il arriva dans le hall, où des barricades avaient été montées. Il s’arrêta en haut des marches, observant le décor : Le grand tapis vert était lacéré, preuve qu’un Yrnikal était passé par là. Des tables renversées protégeaient des domestiques qui cachaient des créatures. Celles-ci, au nombre de trois, entrèrent rapidement dans la pièce et se mirent à fouiller discrètement, à l’affût d’un bruit trahissant une proie. Le reptile se cacha derrière une colonne de marbre et saisit Rewju. Il ne savait pas manier l’arc, malheureusement, et il devrait se lancer dans le corps à corps.
Un des monstres s’approcha en reniflant. Il était juste sous lui.
-RHA!
Skrilf lui explosa la taille, le séparant en deux parties inertes. Il couru vers le prochain et se lança sur lui. Les os craquèrent, un bras tomba. Le dernier trancha un bout de queue du Lizalfos, un grand cri de douleur retentit, suivit d’une tête virevoltant dans les airs.

***

Le chat entendit l’appel. Il se mit à courir de plus en plus vite. Les Bois Perdus n’avaient aucun secret pour lui, il bifurqua. Il se retrouva dans l’eau glacial, remonta à la surface. Le félin effectua un bon prodigieux qui le projeta sur une barque de pêche. Sa taille doublait, des rayures commencèrent à apparaître sur son corps. Il mit pattes à terre et accéléra. Le gros chat tuait d’immondes créatures sans même les regarder. Un homme tentait vainement de résister à ces bêtes. Cet homme repoussait la griffe d’un Yrnikal avec sa lance. Le bois de son arme s’effritait à vue d’œil, lui montrant le temps qu’il lui restait à vivre. Le fauve bondit sur l’homme.

malade12
Niveau 10
26 février 2006 à 14:54:46

V´là la suite, c´était trop long, :desole:

***

Vokof transpirait à grosses gouttes. Un monstre tentait de le transpercer de sa lame meurtrière, et tigre sautait sur lui. Il récita une prière silencieuse, ferma les yeux. Une étrange sensation s’empara de son corps. Il ouvrit les yeux à temps pour voir les pattes arrières du gros chat entrer en lui, puis le bout de sa queue. Vokof le sentait en lui, l’éclair orangé ne lui avait pas fait mal, mais il voulait vomir. Ses muscle se tendirent, ses vêtements se tendaient, sa lance cassa. Elle ne cassa pas à cause de la griffe de l’Yrnikal, mais bien à cause des grosses mains poilues du garde Mineur. Il envoya la bête sur les remparts d’un coup de poing et se releva. Vokof sentit sa peau se recouvrir de fourrure rousse, striée de noir. Sa mâchoire tripla de volume, ses pupilles rétrécirent. Il ressemblait davantage à un tigre qu’à un Hylien.

Il arracha troncs d’arbre et fragments de muraille, qu’il lança sur ses ennemies. Il fauchait quatre Yrnikaux d’un coup de patte, il ne devait en rester qu’une centaine. La nuit tirait à sa fin. Elle avait été éclairée par les cadavre en combustion des monstre écailleux. L’homme-tigre ne sentait ni la fatigue, ni la douleur. Le reste des ennemies se trouvait malheureusement déjà dans l’enceinte de la ville. Avec leur puissante main, ils avaient réussi à sauter les murs et à abattre plusieurs archers. Les Élites, qui s’étaient retirés dans la ville, tuèrent quelques dizaines de créatures. Le fauve récupéra son arme et sauta par dessus les remparts. Il éventra les derniers à l’aide du reste de sa lance. L’ennemi était vaincu. Debout sur la muraille, il leva déchira le dernier survivant de ses mains, en signe de triomphe. Les hourra fusèrent de partout, accueillant le soleil levant.

***

Iorek entendait les cris victorieux, dehors. Même s’il était coincé sous une poutre, il savait qu’il était pour quelque chose dans cette victoire, mais il n’avait pas été le héros. Skrilf avait eu tord, mais il n’était pas loin du compte. Il sourit, attendant patiemment quelqu´un pouvant le sortir de là.

***

L’eau du bassin ondula, puis redevint net. Une foule qui applaudissait, qui pleurait de joie, mais aussi les morts. Une guerre s’était bien déroulé là, une guerre gagnée. Eltrof voyait par l’œil de son chat tout ce qui se passait. Link avait usé de son aide au bon moment, pour défendre un bon peuple. Un nouveau pion, plus puissant, veniat de prendre place dans le grand jeu qu’est la vie. Il ingurgita une infusion brunâtre et alla se coucher.

DeathSayan
Niveau 9
28 février 2006 à 21:33:05

Ouais, c´est bien... Mais je trouve qu´il est quand même moins bien que les précédents. Argh, je suis a nouveau en manque...

Haldrik
Niveau 29
28 février 2006 à 21:40:21

Et bien Malade je trouve tout ça très bien :-d
Il y a encore quelques fautes mais elles sont de moins en moins nombreuses alors ça va. :-)

En tous cas voilà un chapitre passionnant avec tous les ingrédients qui font une bonne fic, bravo :ok:

Dark_Revenge
Niveau 9
02 mars 2006 à 22:12:23

Rah ces topics... Ils coulent de plus en plus en vite :-(

UP JE TE DIS !! !

eliwood2
Niveau 7
04 mars 2006 à 09:57:06

Le chapitre est dynamique. La bataille est plutôt bien écrite mais j´ai relevé quelques fautes :
:d) "Mon frère le roi…huf, m’a demandé de vous faire visiter les yeux." ca serait pas les "lieux" plutôt?
:d) "« Ils…ils sont là, environ neuf… neuf cents individus. »" individus c´est pas bizarre pour désigners les Yrnikaux ?
:d) " Elle ressemblait en tout point avec Zelda" "à Zelda" ca serait mieux que "avec Zelda".
:d) "De la plaie de s’écoulait pas de sang" simple faute de frappe, c´est plutot "ne s´écoulait pas de sang."
:d) "Des tables renversées protégeaient des domestiques qui cachaient des créatures." "qui se cachaient des créatures" plutôt.
:d) "Un monstre tentait de le transpercer de sa lame meurtrière, et tigre sautait sur lui." ca serait pas "un tigre" ou "le tigre", non?
:d) et enfin "veniat" mais enfin ca c´est pas grave.

malade12
Niveau 10
04 mars 2006 à 19:28:54

je m´attendait a plus de post, apres ma semaine de vacance :( Bon, eliwood, toute les fautes relevées sont effectivement de vilaine fautes de frappe, j´assume. Merci de bien l´avoir aimé :-)

malade12
Niveau 10
08 mars 2006 à 00:22:01

:up: et aussi, eliwood, veniat il est où? Parce que même avec mon option correcteur, je ne le vois aps.

Haldrik
Niveau 29
08 mars 2006 à 20:53:47

La suite :p)

malade12
Niveau 10
08 mars 2006 à 23:17:02

Bien tôt, je la compose et lle est presuqe terminé. Tout les dénouements de l´apres guerre :-)

malade12
Niveau 10
09 mars 2006 à 01:02:52

Dites, vous croyez que je dois dire Fhevyutiens ou Fhevyutois?

malade12
Niveau 10
09 mars 2006 à 14:20:38

Bon, je n´attend pas, je poste.

Chapitre 15 : Après la guerre

L’arbre sacré se dressait devant lui. Sa dernière visite remontait à plus de 5 ans, lors de la création de sa potion. Si l’écorce était grise tel le marbre, le feuillage était froid tel l’acier. La lumière du jour n’entrait plus depuis longtemps dans la petite clairière. Le seul signe d’activité résidait dans la morne brise qui secouait légèrement le végétal mort. Kef s’avança solennellement vers l’arbre Mojo. Étrangement, l’aire était éclairée, contrairement au village. Le Bourgeon était la source de cette lumière, trônant au sommet des branches. L’ex-kokiri sonda les branches du regard, à la recherche du gardien. Sa rapide investigation fut vaine, mais il était persuadé de la présence d’un danger.

Effectivement, le monstre était bien là, perché sur une branche. Il était passé inaperçu grâce aux plaques solides qui constituaient son corps inhumain. En fait, son véritable corps était un gros œil enflé qui exerçait la télékinésie pour se fabriquer une carapace à l’aide de l’écorce morte. Le gardien pouvait changer de forme comme bon lui semblait, réorganisant les plaques autour de son organe unique. Son seul but consistait à protéger le Bourgeon Mojo, et cela à tout prix. La machine à tuer venait de trouver une nouvelle cible : le petit homme au pied de l’arbre. Bientôt, il ne serait plus de ce monde.

***

Lorsque le brouillard matinal se dissipa totalement, laissant voir distinctement le sauveur de Fhevyut, les applaudissements se turent d’un seul coup. La scission du dernier Yrnikal avait suscité des cris de joie, mais personne n’avait remarqué qu’un homme-tigre se tenait debout sur la muraille. Il était calme et ne semblait pas montrer de signe d’agressivité. Il laissa choire le cadavre qu’il tenait entre ses pattes et s’assit en tailleur sur la muraille.

Vokof possédait peut-être un corps inhumain suite à la fusion avec l’animal, mais son esprit n’en était que plus développé. Il usa de sa diplomatie et de ses connaissances pour prévoir la réaction du peuple : S’il posait des gestes calmes et ne correspondant pas avec l’attitude d’une bête sauvage, ils comprendraient qu’il était des leurs. Il était conscient de sa différence physique et savait très bien qu’elle susciterait la peur chez les gens. Son plan fonctionnait. Le Roi, qui avait dirigé les archers depuis sa tour, avait observé la transformation du garde Mineur et savait qui il était.
-Êtes-vous toujours l’homme que vous étiez? Demanda-t-il prudemment, sa garde personnelle prête à riposter.
-Non, et je ne le serai jamais plus, mais mon esprit est le même, rassurez-vous en, répondit l’autre d’une voix suave qu’il ne se connaissait pas, Je ne désire pas attiser la colère de votre peuple valeureux, mes intentions sont pacifiques. Puis-je me lever?
-Faites, vous le méritez bien.
Et, d’une voix plus forte, il s’adressa à la foule.
-Devant vous se trouve le Héros de la légende, celui qui terrassera les Yrnikaux et qui assurera la prospérité à Fhevyut! Respectez-le, il le mérite! Maintenant, qu’on réouvre les routes commerciales et qu’on empale les têtes ennemies le long de celles-ci!
Cette fois, les clameurs de la foule redoublèrent d’intensité. Vokof avait évité un conflit inutile, mais prévisible. Ainsi, sa nouvelle force physique s’alliait bien avec son intelligence. Il fut entraîné par le Roi vers la salle à manger pour prendre un copieux repas.

***

Skrilf avait été retrouvé dans un fauteuil du hall, bavant de colère. Les domestiques qu’il avait sauvés lui avait bandé la queue, tranchée lors de l’affrontement. Elle repousserait, mais la douleur était immense, et le Lizalfos devait surmonter cette épreuve. En attendant, il faisait ses griffes sur les accoudoirs du fauteuil, crispé par la souffrance. Tout une armée de servantes s’occupait de lui. Les armes de Link reposaient près de lui.

Sirus continuait de dresser une liste des pertes : neuf corps d’Élites avaient été retrouvé, mais seul trois rescapés répondaient à l’appel sur les treize. Beaucoup d’archers furent décimés aussi, mais seul quelques Yrnikaux avaient survécu au carnage et se cachaient, impuissants. Lorsque le frère du Roi trouva le corps de Link, coincé sous une poutre, dans la grande salle à manger, il se précipita sur lui en tentant de le relever.
-HAN! Je ne suis pas assez fort pour soulever cela, nous allons avoir besoin d’aide.
Au même moment, Iorek vit le combattant qui lui avait décoché une flèche dans l’épaule.
-Je crois qu’on va avoir le coup de main désiré.
L’être mystérieux s’approcha et souleva la poutre grâce à ses puissant bras musclés. Étonnement, ils n’étaient pas poilus comme l’aurais été ceux d’un puissant barbare, et plus petits, aussi. Le Héros, honteux d’avoir passé la bataille dans un lustre, puis sous les décombres, sans rien faire, se retira de sous la lourde chose pour que son sauveur le repose.
-Vous êtes très fort, malgré vos petits bras, déclara le jeune homme.
-Elle est effectivement d’une puissance étonnante, dit le Roi en entrant dans la pièce.
-Vous voulez dire que…?
-Et oui, cette formidable escrimeuse est ma fille Jane, princesse et meilleure combattante de Fhevyut!
L’étrange personnage défit son turban, révélant un ravissant visage, parfait. Les long cheveux bruns de la femme lui retombèrent jusqu’aux omoplates.
-Ha… c’est une fille, d’accord… articula Iorek, mal à l’aise.
-Ne vous sentez pas vexé, pouffa le Roi, elle a reçu le meilleur entraînement possible, par un grand maître des arts martiaux, il est normal que ce soit impressionnant de la voir.
-Et ce maître, ne pourrait-il pas former plus de soldats? Vous pourriez ainsi mieux vous défendre et sécuriser vos routes de commerce.
La jeune femme prit la parole :
-Hélas, il a rendu l’âme il y a quelques années, que voulez-vous, il était vieux et faible.
-Et vous, ne pouvez-vous pas entraîner vous même des combattants?
-Je n’ai pas les compétences pour enseigner, je ne connais pas assez de chose. Mon propre entraînement n’était pas terminé lorsqu’il est mort.
-C’est vrai que ça complique les choses… enfin, nous devrons trouver une solution au problème de la défense. Si nous mangions?
-Avant, je dois vous présenter, enfin, vous vous connaissez déjà, le Héros des fresques que Sirus vous a montré. Il s’agit de Vokof.
L’homme-tigre entra, un sourire sur son visage.
-Cet homme a terrassé la majorité de l’armée ennemie, et nous allions justement nous remplir la pense ici, mais je crois que la table n’est pas en mesure d’accueillir les assiettes.
En effet, la table était scindée en deux et plusieurs pattes étaient cassées. Ils se mirent donc tous en route pour aller manger dans le salon privé du Roi.

***

Kef venait de prendre pied sur la première branche lorsque le gardien fondit vers lui. Il se précipita sur une autre branche, évitant une série de griffes qui s’abattait sur lui. Il visa l’œil enflé de la créature, mais son carreau n’atteignit qu’une plaque d’écorce que le monstre ignora. L’ex-kokiri, acculé au tronc, rechargea son arbalète. Le gardien chargea encore, et Kef chuta, ne s’accrochant qu’a une main à la branche. Il vit des torches, en contrebas, qui s’avançaient vers lui. Il prit soudain peur : Soit le gardien le tuerait, soit les kokiri s’occuperaient de lui. Il accota son arme sur la branche salvatrice et tenta de tirer sur la créature. Le projectile se ficha de nouveau sur l’armure magique. La créature s’éloigna un peu, et Kef lâcha prise.

  • BOM*

Il s’affala par terre et fut traîné hors de porté du monstre.
-Qui es-tu, étranger?
-Je suis Kef, ancien kokiri, autrefois chassé de ces bois.
-Kef? C’est moi, ton vieil ami Tiko! Tu aurais pu revenir nous dire bonjour, des fois?
-Mais je croyais que…
-Plus tard, nous devons nous occuper du gardien, reste près a tirer dans son œil.
Tous les kokiri plantèrent leur torche dans le sol et se préparèrent à charger. Le gardien venait de sauter en bas de l’arbre, et il tourna son regard vers Tiko, qui criait.
-ATTAQUEZ!
Tous les kokiri se ruèrent sur le créature, lui arrachant des plaques d’écorce. Les pièces de son armure était rejetées trop loin pour qu’il ait une emprise télékinésique sur eux.
-Écartez vous! Kef, vite, TIRE!
Kef ne se fit pas prier, il tira sur l’œil qui tentait de regagner le feuillage. Lorsqu’il atteignit sa cible, un chuintement survint. L’organe du gardien se vidait de sa matière intérieure, soit un filet vaporeux de ténèbres.
-Tu l’as eu!

Plus tard, dans la hutte du chef, Tiko, ce dernier expliqua à Kef que lors de sa fuite, cinq ans au paravent, ses amis ne voulaient pas qu’il parte sans rien dire, et c’est pour cela qu’ils lui avait crié dessus à la sortie des bois. L’ancien kokiri avait cru tout ce temps que ses proches lui en voulaient pour avoir oser quitter la forêt, tout simplement. Mais en fait, ils lui en voulaient parce qu’il avait fuit. Il constata brusquement à quel point il avait été stupide. En gage d’amitié, Tiko lui offrit le Bourgeon Mojo, car Kef leur avait confier la raison de sa visite.
-Si cette… cette ombre est dangereuse et que ta potion t’a sauvé la vie, je crois bien qu’on peut t’aider à en fabriquer.
-Alors on doit s’y mettre maintenant, je vais avoir besoin de plus d’ingrédient pour en faire plus.

***

« La princesse m’a embrassé, elle m’aime donc vraiment? Peut-être était-elle aussi saoul que moi… » Kermus avait un terrible mal de tête, probablement à cause de l’abus d’alcool de la veille. Il resterait cloué au lit tant qu’il n’aurait pas d’amélioration de son état. Il se surprit à penser que la princesse était vraiment intéressée par lui, ou peut-être était-ce lui qui s’était épris d’amour pour elle? Il chassa ses pensé de sa tête, car il devait se concentrer sur le mariage, qui lui rapporterait plus de terres lors du décès du Roi. Il deviendrait lui même Roi et n’aurais plus à diriger avec sa famille. L’aristocratie commençait à l’ennuyé, car ses décisions étaient sans cesse contestées et la corruption était toujours présente. Bientôt, il serait l’unique dirigeant d’Hyrule, et il inviterais peut-être sa sœur à venir vivre ici. Certes, les ours blancs n’étaient pas légion, ici, mais il y avait sûrement du gros gibier qu’elle pourrait chasser.

Vers midi, il décida de descendre au rez-de-chaussée malgré sa migraine tenace. Il appuya sa main sur le mur pour l’aider à arpenter les couloirs. Soudain, une des pierres sur lesquelles ils s’appuyait s’enfonça dans le mur, et un pan de ce dernier pivota, entraînant le prince de l’autre côté.
-Mais qu’est-ce que… étouffa l’aristocrate, un passage secret?
Un peu de luminosité provenant de l’autre côté éclairait ce qui était apparemment un escalier qui descendait. Après quelques marches, la noirceur la plus totale s’installa. Kermus longea l’unique couloir pendant quelques minutes, puis déboucha dans une vaste salle. Ici, l’absence de courant d’air avait permit aux torches de rester allumées. Le prince se trouvait sur corniche munie d’un escalier menant au niveau inférieur, où l’eau semblait circuler. Le spectacle était éblouissant : Un immense vaisseau reposait sur les eaux d’une rivière souterraine, amarré à plusieurs gros piquets plantés dans la terre meuble. Plus près de l’escalier se trouvait quelques bâtiments, comparable à des cabanes, qui semblaient composer le port. Des provisions avaient moisi un peu partout, mais aucun cadavre ne traînait. Kermus se demandait s’il devait inspecter le bateau ou retourner à la sortit. Il trouva plus sage de rejoindre la princesse. Il jeta tout de même un coup d’œil dans les trous par lesquels l’eau circulait. L’obscurité totale emplissait les accès à la caverne. Il remonta et sortit aisément en appuyant sur la même dalle, heureux de retrouver l’air frais. « Cette découverte est intéressante, je devrais y revenir. » Puis il regagna sa chambre, épuisé.

***

Le riz épicé des Fhevyutiens était divin. D’ailleurs, tous les mets de Fhevyut étaient excellents. Le Roi, son frère, sa fille, l’homme-tigre et Link mangeaient dans le salon privé du souverain, tout en discutant des décisions à prendre pour le royaume.
-Empaler les tête de ces monstre le long des routes fera sûrement peur aux rescapés qui tenteraient d’attaquer les marchands, commenta le Roi.
-Oui, mais si plus de gardes étaient déployés, ce serait encore plus efficace, rajouta Link.
-Avec les archers, dit Vokof d’une voix grave, je pourrais facilement défendre la cité en cas d’attaque.
-Je m’occuperai d’aller avertir les villes avoisinantes que nous réouvrons le commerce, renchérit Jane.
-Et moi, déclara Sirus sur le même ton, je vais reprendre de ce riz, c’est si bon.
Cette remarque provoqua les éclats de rire de toute l’attablé. Lorsqu’ils se furent calmé, un rire persistait. Link scruta ses amis du regard, mais vit leur visage interrogateurs.
-Mais qui donc continue de rire ainsi?
-Oups…
Un Élite, honteux, sortit de sous la table.
-Voilà donc le corps qui avait disparu! S’exclama Sirus, vous êtes là depuis combien de temps?
-Depuis le début de la bataille, je me cache, commença-t-il d’une voix tremblante, je visitais, et la porte s’est refermé. Lorsque j’ai vu les monstre par la fenêtre, je me suis caché sous la table, et je n’en suis plus ressortit. Je n’ai jamais été un bon combattant, se justifia-t-il, mais mon épée était dans la chambre commune qu’on nous avait assigné et…
-Du calme, du calme… je comprend votre détresse, j’aurais fais la même chose si j’avais été privé d’arme, moi aussi, le rassura le Roi. Mais je vois bien que vous n’avez pas l’étoffe d’un guerrier sanguinaire, et on ne peut vous le reprocher.
-Vraiment?
-Bien sûr, ce n’est pas de votre faute. Tenez, mangez, ensuite nous rejoindrons vos frères d’arme encore vivants, à l’étage inférieur.

Arrivé en bas, l’Élite sauta dans les bras des autres guerriers, pleurant de joie.
-Mes frères, vous êtes en vie!
-Alors, nous ne t’avons pas vu combattre, t’es-tu encore caché?
-Euh… un tout petit peu… Cher Roi, voici mes frère, autant par le sang que par la guerre. Ils excellent tous dans un domaine, et en vous écoutant parler, il m’est venu une idée.
-Parle, le pressa le Roi.
-Vous avez apparemment besoin de plus de soldats, donc j’ai pensé qu’à nous quatre, nous pourrions vous faire une armée, ou du moins, de nouveau professeurs. L’aîné est un forgeron aguerri, il est muet depuis la naissance.
Un homme avec une courte barbe noire s’avança et se mit une main sur sa poitrine en guise de salut.
-…Il pourra ainsi fabriquer les armes d’une armée. Lui, il désigna un autre homme du doigt, c’est le meilleur stratège qu’on ai vu, il sait inculquer un savoir faire immense, comme ça, les soldats peuvent se débrouiller sans chef si il y a lieu.
Un autre homme, chauve et imberbe, fit comme son aîné.
-Le dernier est un des meilleurs combattant avec une de nos épées, il pourra former les soldats au combat. Quant à moi, avec mes qualité d’orateur et d’artiste, je peux représenter les troupes lors des discussions importantes… et aider à décorer le palais, si vous avez besoin d’aide.
-Mais c’est merveilleux, n’est-ce pas Sirus? Sirus?
Sirus, qui n’était jamais rassasié, mangeait encore du riz.
-Hmm? Oui oui! C’est une très bonne idée! Ainsi, nous pourrons nous assurer que les routes commerciales seront sécuritaires.

Plus tard, dans sa chambre, Iorek remercia les déesses d’avoir sauvé ces soldats de la mort pour qu’ils créent une armée. Il pourrait ainsi partir de cette ville, soulagé.

Sujet : Fic: L'Anneau de l'Hermite
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