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The Legend of Zelda : Twilight Princess

Sujet : Fic: L'Anneau de l'Hermite
Malade13
Niveau 7
07 mai 2006 à 00:36:59

Un nouvel admirateur!!!
Sinon, il va y avoir scene coquine, mais avec censure, bien sur. Mais je promet pas de gouzi-gouzi, :rouge:

yoshi-en-string
Niveau 6
07 mai 2006 à 12:39:50

:bave:

YannAx
Niveau 6
07 mai 2006 à 20:05:08

censure? rooohhh pas drole :p

GPC
Niveau 9
08 mai 2006 à 01:10:48

moi je veux tous les détails xD

Malade13
Niveau 7
08 mai 2006 à 03:26:32

non, rien d´énorme, la, Link se laissera pas faire, c qu´un gros trouillard :lol:

YannAx
Niveau 6
08 mai 2006 à 13:48:31

pffff il est nul link :(

Malade13
Niveau 7
09 mai 2006 à 00:33:02

Tiens, j´ai eu une idée: Fête annuelle du village Cocoric=Alcool=fins saoul=Skrilf, bourré, mange une des cocottes sacrées=se fait virer du village :oui:

Malade13
Niveau 7
10 mai 2006 à 03:17:03

MODE SPOIL/PUB ON!

Le retour du tigre!
Les sentiments de JAne dévoilés!
Exploitation de kokiri dans les caves du chateau!
Scoop: L´homme du Happy Mask a des implants capilaire! (aucun lien avec ma fic)

MODE SPOIL/PUB OFF

Alors la suite est plus bas....

plus bas....

ICI!

Chapitre 21 : La Fête du Temps et l’enlèvement

Tout en marchant en avant, Skrilf perçut quelques paroles provenant de l’auberge :
-Il ne vous reste que deux chambres, vous dites?
-Ouais, deux lits par chambre, en plus d’une petite table pour manger et d’un miroir, répondit l’aubergiste à Link.
-Eh bien, d’accord, je les prends.
Le lézard, se retournant pour informer la princesse de Fhevyut de la situation, vit bien que son moral était à la baisse. Ils avaient beau ne pas être humains, les Lizalfos pouvaient ressentir autant d’émotions qu’eux, sinon même plus. Il décida donc d’intervenir discrètement. Il se rapprocha de Jane, qui marchait d’un pas lent vers l’auberge.
-Rha… je parie qu’on va m’assigner encore la même chambre que Link. Je ne me plains pas de sa compagnie, seulement que l’odeur des humains commence sérieusement à me rendre dingue. J’espère que je pourrais avoir ma propre chambre, cette fois.
-Ah… et bien, espérons… espérons…
Skrilf, surpris de son air las, relança l’offensive.
-Dis, je viens d’avoir une idée!
Lorsque Jane releva la tête, le reptile cru y déceler une petite lueur suppliante a peine visible. Mais il avait ce genre de détail ne lui échappait pas.
-Et c’est quoi, cette idée? lui demanda-t-elle.
-Tu pourrais me laisser ta chambre.
-Mais, nous n’avons qu’à en prendre une troisième.
-Justement, je viens d’entendre qu’il ne reste que deux chambres, et de toute façon, nous n’aurions pas eu les moyens de la payer.
-Oui, nous aurions eu les moyens. Mais il n’y en a plus, alors tant pis pour la troisième chambre.
Un court silence suivit.
-Mais dis-moi, où je vais dormir, si tu prends ma chambres?
-Ben, avec Link, évidemment.
Son visage, bien que caché par son turban, vira au rouge.
-Bon, alors c’est d’accord?
Comme elle ne répondit pas, il confirma à sa place.
-J’en conclu donc que c’est oui.
Et il s’empressa d’aller s’installer dans sa nouvelle chambre, laissant Jane, en qui une sorte de joie nerveuse montait.
« Le destin est soit avec moi, soit il se moque de moi. » pensa-t-elle.

***

-Vous, les kokiri, vous vous y connaissez, en construction de navire, non?
-Pas le moins du monde, monsieur, répliqua Tiko. Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais nous habitons dans une forêt, pas sur une île au milieu d’un lac.
-Vous ne faites même pas de petite maquettes de navire pour les faire flotter sur vos petits ruisseaux?
-Puisque mon ami vous le dis. Nous ne nous adonnons pas à ce genre d’idiotie, à notre âge.
-Et bien je suis déçu… mais vous apprendrez vite! Dans la cabane, là, il y a des outils. Tentez d’analyser les possibilités de réparations, ensuite nous en reparlerons. Je vais aller vendre un peu de potion à mes hommes, en attendant, vous pouvez manger le plat de pommes que j’ai déposé sur le pont arrière du navire.
-Quel genre de pomme? questionna Kef.
-D’excellentes pommes royales cueillies par la princesse et moi même. Cueillir des pommes est rabaissant, je vous l’accorde, mais il est fort agréable d’être en la compagnie de la ravissante Zelda. Je reviendrai demain matin.
Il laissa seuls les kokiri dans le sombre port souterrain. Chaque bouchée des pommes rappelait à Kef sa dernière escapade désastreuse avec Huorj.

***

Lorsque les quelques effets personnels des voyageurs furent dans les chambres, l’aubergiste les informa que c’était dans la soirée que ce déroulerais la Fête du Temps. Dans l’histoire d’Hyrule, et plus particulièrement dans le folklore du village Cocorico, le temps jouait un rôle important. C’est pour ça que les poules et les coqs, dont le chant représentait l’aube, étaient un symboles au sein de ce village et que chaque année, on célébrait une fête voué au Temps en général. La boisson et la nourriture était gratuite, des jeux et des danses étaient organisés. Même le cimetière était animé, car on croyait à la résurrection des morts pendant cette fête.

Skrilf, entre deux bouchées, se découvrait des talents de danseur. Au début, les villageois étaient craintifs face à ce représentant de leurs ennemis, mais, ouverts d’esprit, ils le considérèrent bientôt comme un des leurs. Sa nouvelle armure argentée projetait des éclats de lumières un peu partout, reflétant la lueur des lanternes accrochées dehors au rythme de la danse.

Plus loin, Jane regardait Link qui s’amusait lui aussi, tout content d’avoir retrouvé un village familier. Elle aurait aimé qu’il l’invite à danser, même par simple galanterie, mais il ne l’avait pas fait. Elle se consolait en buvant de grands verres de vin. Elle participa aussi au concours de tire à l’arc. Après trois verres de vins, elle atteignait toujours sa cible. Après cinq verres, elle déviait légèrement, mais lorsqu’elle aperçut Link du coin de l’œil, se servant lui aussi du vin, sa flèche alla percuter la cible d’un autre concurrent, cassant au passage sa propre flèche qui allait se ficher près du centre. Elle s’excusa pour ce petit incident fâcheux et alla reprendre un verre avant de se diriger d’un pas chancelant vers l’auberge.

Link, ayant remarqué que Jane allait déjà se coucher, l’accompagna afin qu’elle ne fasse aucune gaffe due à l’excès d’alcool.
-Tu as trop bu, je crois.
-C’est p’tet… hips!… parc’que le vin de Fhevyut est moins f…hips!…fort, j’ai du en pren…hips… en prendre un peu trop. Mais juste un peu!
-Mais oui, mais oui. Viens, étends toi sur ton lit.
-Mais je ne veux pas… hips!… veux pas dorm… hips!…dormir.
Il l’étendit sur sa couche et lui remonta la couverture sur les épaules. Il s’étala ensuite sur sa couche sans en défaire les draps, dos à la princesse de Fhevyut. Quelques minutes passèrent, il ferma les yeux. Somnolant, il se retourna. Quelques autres minutes s’écoulèrent, puis il sentit que l’air lui manquait. Pourtant, malgré sa respiration difficile, une sensation agréable s’empara de lui. Lorsqu’il se tira avec efforts de son demi-sommeil pour voir la cause de cette sensation, il tomba nez à nez avec Jane qui l’embrassait langoureusement, sa poitrine collée contre la sienne, ses bras légers entourant sa nuque. Ses cheveux comparables à de la soie lui effleuraient le visage. Quand il prit conscience de la situation, il la repoussa vivement. Elle chuta lourdement sur le sol, et le temps qu’elle se rende elle aussi compte de son acte insensé, la porte claquait déjà dans un bruit assourdissant. Elle se hissa honteusement sur son lit, se recroquevilla et commença à sangloter doucement, puis avec un peu plus d’ardeur. Cette blessure de l’âme, cette humiliation, ne saurait guérir qu’avec le temps, avec beaucoup de temps. Elle se surprit à croire que cela avait un lien avec la Fête du Temps, qui n’avait pas été bénéfique pour tout le monde.
« Le destin se moque de moi… » soupira-t-elle pour elle même avant de pleurer de nouveau

Skrilf, sous la fenêtre, étendu dans un tas de pailles, trop faible pour monter les marches de l’auberge, écoutait le chant de sa tristesse. Il était probablement la cause de cette tristesse, mais il calma sa conscience en se disant que dans tout malheur, il y avait un, bien que souvent infime, bonheur.

***

Vokof conversait souvent avec Eltrof sur la rive du lac. En méditant près de l’oasis, il sentit que la conscience du chat ayant fusionné avec lui refaisait surface. Elle lui avait fait comprendre en pensées qu’elle l’aiderait en cas de besoin. Elle lui fit aussi savoir qu’elle ne contrôlait pas le corps de l’ancien soldat, mais partageait le même cerveau, et donc qu’il devrait s’habituer à sa présence. Ils avaient réussi, après quelques heures consécutive d’efforts collectifs, à établir une fenêtre de communication sur l’onde pure. Le vieux mage, devant le bassin des fées, pouvait voir et entendre l’homme-tigre, et vice-versa. Eltrof s’assura que l’équilibre mental de Vokof restait stable et qu’il acceptait le changement. Car s’il devait se poser des questions existentielles le menant à la folie, il mettrait des vies en danger. Lui et l’esprit de son chat consacrèrent ainsi plusieurs jours à la rééducation de la créature. À l’aide de ses griffes, il avait abattu plusieurs palmiers de l’oasis pour se construire une petite demeure en face d’un plan de roseaux, sur la rive Sud du lac. Des panneaux coulissants faisaient office de porte, donnants sur une petite galerie de bois lisse. Ses talents de menuisier était considérable, malgré le fait qu’il n’ai jamais touché un autre outil que sa lance et ses couverts auparavant. Maintenant, il ne se servait pratiquement que de ses serres. Il avait conservé les parties cassés de son javelot (maintenant réparés, les deux bouts serrés par des cordages) en mémoire de ses voyages et son existence passée. Le nombre de pêcheur avait décru depuis son installation, mais il ne s’en souciait guère. Il rendait occasionnellement visite au roi, mais seulement lorsque ce dernier le conviait à sa table. Il ne voulait pas déranger un homme si important. Le petit prince Lewis, lui, venait le voir régulièrement avec son oncle, Sirus. Il exhibait fièrement l’armure noire de Skrilf, tout joyeux. Il trouvait fantastique d’avoir comme meilleur ami un homme-tigre. Car, c’était la triste vérité, aucun des jeunes plébéiens n’osait s’amuser avec lui. Ils ne voulait surtout pas être tenu responsable si le prince se blessait. Il était le seul successeur au trône, sa sœur aîné ayant refusé ce titre pour pouvoir voyager, être libre. Elle avait suivit une procédure d’exception afin de ne pas subir les séquelles et handicaps qu’engendrait les nobles titre.

C’est un de ces jours où le petit gamin vint avec son oncle que la tragédie arriva. Vokof tentait tant bien que mal d’inculquer quelques notions de sagesses à l’enfant, mais il était bien trop turbulent pour comprendre quoique ce soit. Il fallait bien que jeunesse passe, il n’avait tout de même que six ans. Mais le jour de ses dix ans, il en avait été convenu ainsi, il serait officiellement placé sous la tutelle de l’homme-tigre. L’oncle dégustait un plat de riz dans la modeste cabane de la créature et Lewis apprenait à prendre le poisson avec une canne à pêche lorsque le fauve dressa les oreilles. Il avait perçut un bruissement provenant de la petite jungle qui s’étendait vers le Nord. Il s’immergea dans le lac, qui faisait un peu moins d’un kilomètre de diamètre, et entama une traversée silencieuse à la nage. De l’autre côté, il s’accroupit sur le sable et rampa parmi les herbes. Sirus, ayant compris que quelque chose n’allait pas, cessa de manger et fit signe au petit prince de regagner la cabane. Mais le garçon était bien trop occuper à rire en agitant sa canne dans tout les sens pour le remarquer. Vokof se tourna vers l’arrière et fit comprendre à Sirus d’un geste de main de ne pas bouger. C’est à ce moment que la lame lui entailla sournoisement l’épaule droite. Il rugit de douleur, alertant Lewis. Mais ce dernier réagit trop tard : une puissante main d’Yrnikal se saisit de lui.

Sirus s’était lancé vers le monstre sortit du plan de roseau, mais ses courtes pattes ne lui permirent pas de le rattraper, car il courait le long de la rive pour rejoindre la jungle. Ils étaient deux. L’un avait asséné le coup de traître à Vokof, l’autre avait surgit de l’eau et avait kidnappé le prince. Le frère du roi, très émotif, s’évanouit.

Les cris stridents du gamin tirèrent le fauve de sa douloureuse léthargie, le forçant à se relever et à poursuivre les deux Yrnikaux. Ils sautaient d’arbre en arbre, courait entre les buissons épineux, se faufilaient habilement dans les gros troncs creux. L’homme-tigre courait vite, mais ces obstacles le ralentissait énormément. Ils débouchèrent enfin à l’extrémité Nord de la forêt. Vokof effectua un bond prodigieux et plaqua au sol l’Yrnikal qui l’avait blessé. Il lui arracha la tête d’un sourd claquement de mâchoire. Il se releva et constata avec désespoir que le kidnappeur s’était embarqué sur un grossier radeau avec une poignée de ses semblables. Il n’avait jamais été au courant de l’existence de la rivière qui traversait la jungle. Certes, il avait remarqué que le lac poursuivait son chemin parmi la végétation, mais il n’aurait pas cru qu’il débouche de l’autre côté, et encore moins qu’il s’étende jusqu’à l’horizon. Il aurait voulu tirer sur le lit de la rivière pour ramener le prince tellement il était bouleversé. Son sang coulait de plus en plus et il décida de rentrer rapidement avant que son état n’empire. Il les pourchasserait plus tard. Mais il devait d’abord constituer une armée pour assurer ses arrières. Il jeta un dernier coup d’œil vers l’embarcation qui accélérait avec le courant. Il était trop tard pour le rattraper.

YannAx
Niveau 6
10 mai 2006 à 13:32:18

snif, pauvre prince... pauvre jane... pauvre Yrnikaux aussi, il risque de passer un mauvais quart d´heure eux ^^ comme d´hab, on attend la suite ^^
ps : essaie d´utiliser d´autre mot que ´il´, dans le dernier paragraphe il y a ´il´ et ´ils´, desfois c´est dur de suivre, toujours très bien si non

Malade13
Niveau 7
10 mai 2006 à 14:21:37

Mouaich, c´est pas fameux, la pronominalisation de mon dernier paragraphe. Mais je suis assez fier du reste, j´ai hâte au commentaire d´Eli´... et aussi de Linkalink si elle revient :snif:

GPC
Niveau 9
10 mai 2006 à 19:18:16

lol l´armure de skrilf fait boule a facette
pourquoi link a rejeté Jane
il aurait dû en profiter ^^

Malade13
Niveau 7
10 mai 2006 à 23:06:19

Il aurait pas la conscience tranquille ^^

Malade13
Niveau 7
11 mai 2006 à 21:46:42

Vous avez pas remarqué qu´il y avait un nouveau chapitre? COMMENTAIRE PLEASE! :ange:

Haldrik
Niveau 29
12 mai 2006 à 11:15:05

Hum très intéressant tout ça :)
L´histoire avance lentement, ça permet de s´attacher aux personnalités des personnages ainsi qu´aux petits événements du quotidien, ça renforce l´immersion :ok:

Malade13
Niveau 7
12 mai 2006 à 12:13:50

correction: petits évenements annuels, la Fête du Temps est pas quotidienne... et retrouver une fille dans ton lit non plus, qui de plus, est une princesse du désert. :-)))

Haldrik
Niveau 29
12 mai 2006 à 12:46:08

Ah mais pardon, retrouver une fille dans mon lit est quotidien pour moi ( bon c´est pas vraiment des princesses du désert ) :oui:
Et puis la Fête du Temps est un événement annuel donc qui se reproduit dans le temps, je n´ai pas été clair dans mon dernier post :ok:
Bon c´est quand la suite ? lol :-)

Malade13
Niveau 7
12 mai 2006 à 13:02:42

bientôt, bientôt.

benmojo
Niveau 5
12 mai 2006 à 17:10:42

j´espère, j´espère ^^

[Iorek]
Niveau 3
12 mai 2006 à 18:18:06

ca te dirai de faire un petit commentaire sur le dernier chapitre, en passant? :-)

GPC
Niveau 9
14 mai 2006 à 16:49:19

:up:

Sujet : Fic: L'Anneau de l'Hermite
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