Vraiment pas mal du tout cette partie.
Quand un scénario confine au génie
Comme nous l´avons vu plus avant, le contexte politique de MGS 3 est forcément propice à la mise en place d´une histoire travaillée, profonde et qui porte à réflexion, à l´image de ce qui avait été réalisé avec l´exceptionnel Metal Gear Solid 2. Mais une fois encore, Kojima nous montre un talent certain pour incorporer des personnages hauts en couleur qui viennent se greffer naturellement au récit. Ceci est d´ailleurs paradoxal car chaque personnage semble issu d´un film ou d´un roman mais s´impose malgré tout dans une histoire très réaliste qui n´oublie aucun détail d´ordre technique ou historique. Chaque protagoniste a sa place dans l´intrigue et si certains membres de l´unité Cobra, aussi intéressants soient-ils, sont uniquement là pour apporter au joueur sa dose d´action, d´autres en revanche sont plus travaillés et cachent en eux une part de mystère, souvent révélatrice d´un malaise profond.
Pourtant le pitch de départ est assez conventionnel. Tout débute en 1962. Pour mettre un terme à la crise des missiles de Cuba, un accord (pure invention de Kojima) est mis en place entre l´Union Soviétique et les Etats-Unis. C´est ainsi qu´un scientifique russe du nom de Nikolai Stepanovich Sokolov, qui s´est enfui de l´URSS, est renvoyé à sa mère patrie qui va l´utiliser pour travailler secrètement sur une arme terrifiante. Deux ans plus tard, la CIA, consciente du danger, dépêche un agent de l´unité d´élite FOX pour capturer à nouveau Sokolov avant que ce dernier ne mette la touche finale à son terrible projet qui ferait entrer le monde dans une nouvelle ère de terreur. Le 24 août 1964, l´agent au nom de code de Naked Snake est envoyé dans le sud de la Russie pour mener à bien sa mission.
Si l´intrigue est simple en apparence, Metal Gear Solid 3 : Snake Eater est avant toute chose une pièce maîtresse de la saga. Je ne vous apprendrai rien en vous disant que nous allons enfin avoir le plaisir de diriger le père spirituel (et génétique) de Solid Snake, qui sera confronté à The Boss, son mentor avec qui il entretient des rapports qui dépassent la simple notion de respect. On touche ici un point sensible qui fait que MGS 3 est aussi une histoire où se mêlent de grands sentiments comme l´amour, le dévouement, la haine, le doute, la souffrance, la peur.
Ceci m´amène d´ailleurs à penser qu´à l´instar des autres épisodes de la saga, l´approche de MGS 3 peut se faire de plusieurs manières. Premièrement, vous pourrez faire abstraction des scènes cinématiques et apprécier le jeu dans sa forme la plus basique, à savoir un "simple" jeu d´action/infiltration. Ensuite, vous pourrez vivre l´aventure tout en savourant les recherches faites par l´équipe de Konami pour coller au mieux avec les événements qui se déroulèrent durant les années 60 décrits plus avant. Enfin, vous aurez l´occasion de parcourir le jeu tout en découvrant les origines du projet Les Enfants Terribles, celles des Patriotes ou de vous immiscer dans la peau de Naked Snake, le futur Big Boss. Bien entendu, il va de soi que les trois approches pourront facilement fusionner pour donner au soft une dimension quasi-mythique faite de séquences d´action magistralement mises en scène, de cut-scenes dynamiques et d´un scénario captivant.
Mais ne nous voilons pas la face, MGS 3 ne pourra être apprécié dans sa pleine mesure que si vous avez eu la chance de toucher aux anciens épisodes ou du moins aux deux derniers opus en date. Si vous êtes de ceux-là, je ne puis que vous rassurer en vous disant que chaque seconde du jeu sera un pur enchantement. Comment ne pas succomber devant les choix cornéliens que Snake devra faire envers sa patrie, envers The Boss ? Comment ne pas éprouver une excitation intense en découvrant un Ocelot à peine sorti de la puberté ? Comment ne pas être exalté en recevant au fur et à mesure qu´on avance des renseignements sur toute la conspiration qui mènera aux événements relatés dans les futurs Metal Gear ? N´ayons pas peur des mots, le scénario de MGS 3, s´il reste moins complexe que celui de MGS 2, n´en est pas moins parfait. Les personnages sont charismatiques, l´histoire installe confortablement de très nombreuses cinématiques qui vous renseigneront sur la psychologie des intervenants, l´intrigue est passionnante et la balance entre les phases de jeu et les cut-scenes est plus équilibrée.
L´aspect qui m´a également beaucoup plu est l´absence totale de manichéisme. Certes Volgin fait un peu figure d´exception en tant que fou dangereux, qui plus est assez caricatural, mais tous les autres personnages font ce qu´ils croient devoir faire, soit pour leur patrie, soit pour leur idéal, soit pour leur leader. On pourra me rétorquer que les membres de l´unité Cobra comptent quelques beaux spécimens de psychopathes mais ces derniers croient en la vision, utopique ou non, de The Boss et sont par là-même convaincus du bien fondé de leurs actions en entravant la progression de Snake. En parlant de ce dernier, il est aussi agréable de constater qu´il n´a en rien le profil du parfait super-héros. Notre lascar est un militaire surentraîné, il bénéficiera de nombreux gadgets high-tech et d´armes diverses mais cela ne l´empêchera pas d´être malmené d´un bout à l´autre du jeu. Ceci en fait un homme plus proche de nous, plus réaliste, et l´identification est plus aisée, toute proportion mise à part bien entendu.
En somme à moins d´avoir une dent contre tout cet aspect cinématographique, vous ne devriez avoir rien à redire au sujet du scénario qui est à mes yeux un des plus intéressants qu´il m´a été donné de voir depuis que j´ai touché à mon premier jeu vidéo, rien que ça !
salu les couches tard desole de tapper lincruste. eskil ya kelkin ki est habitué a ebay? jai une petite kestion a poser. merci
T´es marrant toi ...
ouai pk?
en fait kan ya marqué achat immediat c ke le vendeur le vend au prix indiké ou kil est en cours de vente.
Vas demander là :
~~> https://www.jeuxvideo.comom/forums/0-51-0-3-0-1-0-0.htm
ouai mai si tu le sai tu me rep en 2 mot au moins. jsui sur ebay paske je cherche mgs 2 substance alors ca a 1 lien avec metal gear nan? c bien le forum de metal gear?
Je n´achétes pas de Jeux sur ebay ou quoi que ce soit....
doremon Quand il y a achat immédiat, c´est que le vendeur vend son article au prix indiqué.
6 ème partie : Une mise en scène touchée par le doigt de Dieu
Reprenant la mise en scène des deux premiers Metal Gear Solid, Snake Eater va encore plus loin en puisant à la source de très nombreux films pour un résultat qui est au final parfaitement homogène. Cette fois, on laisse tomber la mise en scène survoltée de Kitamura "Versus" Ryuhei (Metal Gear Solid : The Twin Snakes) pour quelque chose de plus posé mais tout aussi spectaculaire. Ceci n´est nullement incompatible puisque ce sont les cadrages et les ralentis qui prennent le pas sur les actions elles-mêmes, qui restent malgré tout hallucinantes. Mais pourtant, on voit bien que ce ne sont pas les scènes les plus dynamiques qui procurent le plus de sensations. J´en veux pour preuve cette fameuse séquence où, après le combat contre The End, vous devez grimper à une échelle qui vous mènera au sommet d´un conduit. A peine avez-vous entamé votre ascension que le thème d´intro du jeu (chanté a capela) viendra vous accompagner durant votre petite grimpette longue de plus de deux minutes. La chanson prend alors une dimension religieuse, la voix de Cynthia Harrell étant seulement bercée par le bruit du vent s´engouffrant dans le conduit. D´une beauté à couper le souffle !
En parallèle, Kojima n´hésite pas à piocher dans tous les meilleurs James Bond ou dans des films comme Predator ou Le Fugitif afin d´élever sa mise en scène à son point culminant, celle-ci atteignant son paroxysme lors de l´affrontement final entre The Boss et Snake. De même, la fin du jeu vous réservera quelques surprises de taille, aussi bien en termes d´interaction que de plaisir visuel.
On note aussi quelques petites astuces très rigolotes et plutôt sympathiques comme la possibilité de zoomer et dézoomer durant certaines cinématiques, ce qui est loin d´être monnaie courante. Mais la trouvaille la plus géniale tient au fait que le joueur pourra appuyer sur la touche R1 durant plusieurs cinématiques. Cette action vous fera basculer en vue subjective, et vous proposera de voir par les yeux de Snake. De plus, vous pourrez également regarder où bon vous semble, jusqu´à ce que la narration reprenne les rennes en choisissant à nouveau les cadrages. Cette possibilité est beaucoup plus qu´un gadget et vous sera profitable à plusieurs égards. Premièrement, vous aurez l´occasion de vivre plusieurs passages très intenses dans la peau de Snake, comme la descente en parachute au début du jeu, qui sera tout aussi impressionnante en vue subjective ou par le biais de la mise en scène d´origine. Ensuite, le fait de pouvoir regarder librement vous permettra de dénicher plusieurs clins d´oeil de Kojima, comme par exemple une certaine maquette de Metal Gear Ray posée sur une étagère que vous pourrez apercevoir lors d´une conversation. Enfin, vous pourrez aussi obtenir des astuces, à l´image de cette conversation avec The Boss où un intervenant vous montrera une pancarte en arrière-plan où seront inscrits des chiffres qu´il vous faudra très vite noter. D´autres surprises vous attendront également mais je ne puis vous en parler dans ces lignes au risque de trop en révéler.
Le choix des angles de vue est aussi très étudié et s´adapte parfaitement aux situations. Le combat entre Ocelot et Snake est un parfait exemple de ce constat. Très western dans l´âme, rien n´est oublié, des charbons de Russie à la tension qui monte progressivement par l´échange de regards mis en exergue par un écran scindé en deux où les visages des deux pistoleros se font face.
Ce qui est étonnant c´est qu´on a beau savoir de quoi Kojima est capable, rien n´y fait, on ne peut qu´être surpris par les choix audacieux de la mise en scène qui auraient pu être ridicules ou déplacés si le tout n´avait pas été aussi maîtrisé. Que dire de plus si ce n´est qu´à l´instar du scénario, la mise en scène ne souffre d´aucun défaut et qu´hormis Hideo-san, on se demande bien qui pourra le détrôner et nous faire ressentir coup sur coup de l´excitation, de l´émerveillement ou une profonde tristesse. D´ailleurs les larmes risquent de vous monter aux yeux en assistant à la fin du jeu, tant le message véhiculé par la réalisation est poignant. Rendons aussi grâce au parfait équilibre entre la musique et les images d´une rare beauté, la simplicité d´un geste étant pareille à la splendeur diffuse et pourtant pénétrante de la lumière qui inonde à ce moment l´écran comme pour nous dire que nous venons de rêver... Et justement, si Snake Eater n´était en fin de compte qu´un rêve éveillé pour nous autres, joueurs et cinéphiles ?!
Mais c´est quoi le site ?
Je finis d´abord c´est encore long
bon à demain
Bah donnes le site ça sera plus pratique.
Bonne nuit.
Salut tout le monde sa va ?
Y´a pu personne ?
Mouarf si toujours là salut à toi.
Nan y´a plus personne lol, bon ba bisous bonne nuit tout le monde.