J'ai lu ton texte en entier et franchement je suis pas impressioné si ce n'est par la longueur . J'ai trouvé que ton texte est un réchauffé des cours de philosophie de terminal pourtant je dormais à moitié en cours et j'ai pas réviser pour le bac , c'est pour dire le niveau de ton discours .
Depuis des centaines d'années les « méchants » dans les histoires on été marqué par leur passé . Je sais pas pourquoi ta eux besoin de faire 15 pages sur le stress post-traumatique des Beast avec leur histoire écrit par un gosse de 10 ans .
Tu opposes les réactions qu'on eu les B&B avec Otacon,Naomi et Sunny . Je trouve pluto qu'elle s'oppose à Drebin . C'est d'ailleur qu'à la fin que les histoires des B&B prennent du sens avec celle de Drebin , il leur trouve des excuses alors que lui à réussie à rester normal .
Tu trouves que MGS4 est le MGS avec le moins d'émotions fortes et tu cites la mort de Wolf,Emma et The Boss . Tu vois de l'émotion qu'a travers la mort
Personnellement je trouve qu'on éprouve beaucoup de pitié a voir Solid Snake vieillir tout le long du jeux .
Tu dis que le jeux vidéo n'est pas un art en te basant sur des définitions d'un autre âge . Tout le monde est d'accord pour dire que le 7ème Art ( le cinéma ) est un art , et si Banlieu 13 ultimatum c'est de l'art ( je parle en connaissance de cause )alors tout les jeux sont des œuvres d'art et pas seulement MGS2 , quand on voit Bioshock ou Flower .
A la base Kojima ne devait pas être de la partie et selon moi son MGS4 est surtout un anti-MGS5 , quitte à y mettre des incohérences . Par exemple : je trouve vraiment bizarre que Kojima met Liquid ( je parle du vrai MGS1) soit considéré au yeux de Big Boss comme un idéaliste au même titre que Solidus alors que c'est un débile profond .
Contrairement à toi je ne trouve pas que le Making of soit un élément clé du jeu , ça doit rester juste anecdotique , le mieux c'est quand on fait le jeu la première fois , la où on le comprend le moins , .
Sinon j'ai bien aimé le passage où tu traites d'abruti ceux qui utilise l'Octo-Cam dans l'acte 3 ,pour quelqu'un qui veut pas imposer ça vision des choses
""Depuis des centaines d'années les « méchants » dans les histoires on été marqué par leur passé . Je sais pas pourquoi ta eux besoin de faire 15 pages sur le stress post-traumatique des Beast avec leur histoire écrit par un gosse de 10 ans . ""
==> l'information?
Si toi tu sais assez precisément ce que c'est avec un cours de terminal c'est super.
Mais je ne pense pas que tout le monde est dans ton cas.
""Tu opposes les réactions qu'on eu les B&B avec Otacon,Naomi et Sunny . Je trouve pluto qu'elle s'oppose à Drebin . C'est d'ailleur qu'à la fin que les histoires des B&B prennent du sens avec celle de Drebin , il leur trouve des excuses alors que lui à réussie à rester normal . ""
==> Drebin serait plutot le juste milieu entre les 2 extremes.
Normal? encore faut il que resister à çà soit "normal" justement...
N'est ce pas le fait d'en ressortir + fort ou le fait de s'y enfoncer qui est normal?
Paradoxale comme approche, selon moi bien sur.
""Tu trouves que MGS4 est le MGS avec le moins d'émotions fortes et tu cites la mort de Wolf,Emma et The Boss .""
==> t'es sur d'avoir pris le temps de lire?
C'est une constatation/reproche qui est souvent fait à Mgs4.
Je suis un grand défenseur des émotions dans cet opus justement.
T'as loupé l'essentiel sur ce point en ce qui me concerne.
""pas seulement MGS2 ""
==> écrit il y a bien des années ce passage.
Mais ca tu ne pouvais pas le savoir je te l'accorde.
""A la base Kojima ne devait pas être de la partie""
==> vu ses reactions envers Mgs2 c'etait evident qu'il serait de la partie pour le 1er Mgs next gen.
Encore une fois as tu tout lu?
C'est assez perturbant, non pas que tu sois de l'avis inverse (ca c'est tres bien), mais que tu me cites des interprétations que je ne fais pas dans ce sens...
""Contrairement à toi je ne trouve pas que le Making of soit un élément clé du jeu , ça doit rester juste anecdotique""
==> ???
encore une fois tu lis les mots sans y voir le sens donné.
Le making of m'a été clairement TRES utile pour comprendre un moment de la perception de Kojima.
En rien pour apprécier le jeu en lui même...
Sinon des blagounettes il y en a dans tout l'article et même des très ciblées...
...mais faut pas etre si terre à terre...
Bon jeu
Heu j'ai oublié un truc...
Ce n'est certainement pas fait pour impressionner qui que ce soit...
Et encore moi sur la longueur, 35 pages word avec illustrations, il n'y a rien de si incroyable...
Sur ce, re bon jeu
Mea Culpa , j'ai bien tout lu mais sur un écran 35 page word ça flingue les yeux
Ca doit etre çà
Je rajoute (avant d'aller me coucher ) que si tu as envie (te sens pas obliger ) de nous faire partager ta vision de la saga, de Mgs4 ou de quoique ce soit sur Mgs n'hésite pas.
D'autant + si elle se détache de mon texte pour vraiment te correspondre.
Ma vision d'MGS j'aime pas trop en parler d'une part parce qu'il est beaucoup plus facile de parler en mal de quelque chose qu'en bien .J'adore mgs4 malgré ses innombrables défauts le plaisir éprouvé à le faire (Gameplay et cinématique ) est tellement supérieur aux autres jeux et je voudrais pas faire ma chieuse . D'autre part parce que ce que je pense , j'arrive pas bien à le retranscrire et je le pense qu'à moitié . Mais je vais quand même dire 2 truc et pardonnez moi si ça à déjà été dit .
Je trouve aussi que MGS2 est semblable à MGS4 surtout parce que Kojima à chercher humilier Solid Snake comme il avait humilié Raiden . C'est vrai que dans le 1 et le 3 Solid et Big Boss ont aussi des moments difficiles , ils se font torturer mais il garde toujours beaucoup de Classe ( entre autre parce que Kojima leur a laissé leurs pantalons ) , BB se redresse lui même le bras dans la rivière , ils s'évadent eux même , ils ont une personnalité fortes .
Raiden qu'en à lui se retrouve tout nue lors de la torture et se fait délivrer par Olga , non pas qu'il soit plus faible que Solid et BB mais parce que Kojima la mit dans une position bien plus difficile et humiliante , ainsi tout au long de l'aventure Raiden est un mec qui se fait pisser dessus . Il est efféminé et pourtant il frappe sa copine et il est homophobe , un comble , Kojima a due bien se marrer .
Avec solid Snake rebaptisé Old Snake histoire de dégouter tout ceux qui on eut envi de jouer avec Solid Snake dans le 2 c'est bien fait humilier lui aussi , son passage le plus humiliant est le moment où il fait le scan chez Naomi , elle qui pleur en le voyant torse nue et lui qui peut pas se regarder dans un miroir . On peut aussi noté qu'il se tient souvent le dos ,qu'il tousse souvent , et que Meryl le rabaisse tout le temps . Et il n'a même pas eu droit à son « final moment » héroïque , il est incapable de mettre fin ces jours et de partir dignement , il va vivre encore quelque mois en rampant pour s'accrocher à la vie . Alors qu'il est vieux et va bientôt mourir Solid n'a même pas le statue de vieux sage . Big Boss vient lui parler à la fin comme à un inculte , Solid est juste là pour poser des questions .Un peu comme Raiden à la fin de MGS2 .
Si MGS2 est le premier Fu#k you du jeux video alors cette vrai fin est le second . Beaucoup l'on trouvé inutile et inapproprié . Kojima voulais arrêter MGS avec le 2 . Cette fin était génial , Solid et liquid allaient se jeter sur les patriot et à la fin du texte on apprend qu'ils sont déjà mort , donc c'est fini . Mais bon voilà Konami qui voit $$$$ avec cette licence n'allait pas s'arrêter là , de même avec le 3 qui aurait aussi du être le dernier. Pour s'arrêter il fallait donc offrir aucun possibilité d'avenir , avec cette dernière cinématique il a bouclé la boucle avec de résurrection rocambolesque de Big Boss et de Zéro pour les retuer afin d' être sûr que les équipes qui travailleront sur MGS5 ne fassent pas avancer le schmilblique qui est bien fini avec le 4 . Big Boss d'une part qui est mort dans MG2 en criant ce n'est pas Fini , et Zéro qui à 50 ans dans le 3 il était donc normalement mort dans le 4 , mais pour être sur qu'il n'y aura pas de MGS5 il faut renvoyer 0 back to nothing , parce que l'équipe qui va travailler sur MGS5 qui se déroule en 2020 risque de mettre Zero en méchant à la fin .
De même je trouve que l'explication sur les patriot qui ne font qu'exécuter toujours le même programme est valable pour la licence « they did it again », on retrouve énormément de passage similaire dans les différents MGS , Kojima là fait exprès pour bien nous montrer que c'est juste un Jeux Video où l'on fait tout le temps la même chose où il n'y a plus sa volonté individuelle . Il a créé une Licence MGS qui à la base vient d'un seul homme Kojima qui s'étant et ne peut plus s'arrêter , il n'en est plus le maitre .Tout comme les patriot qui ont trouver l'économie de guerre pour se propager MGS à trouver l'économie du jeuxvideos pour se propager . Le seul maitre de MGS est désormais le pognon et avec cette fin l'équipe de MGS5 est bien emmerdée pour faire une vrai suite .
Hé bien voilà un avis bien + intéressant
(selon moi)
Pas simple de s'exprimer hein?
Par contre je maintiens que Mgs2 ne pouvait pas (dans la tête de Kojima) être le dernier vu qu'il avait affirmé avant la sortie du 2 qu'il ne pouvait pas, au vu des capacités de la Ps2, faire ce qu'il avait imaginé...ce qui, je pense, je poussais inévitablement à faire un Mgs next gen.
(bien sur depuis le discours est identique via la Ps3)
Mon premier texte était une vengeance sournoise contre le pseudo rouge de mgs3 suite à ma théorie sur Ocelot d'il y a bien longtemps auquel tu m'as répondue ( je hais ce smiley , j'ai l'impression d'être pris de haut )
Pas simple de s'exprimer hein?
J'ai jamais été fort en expression et en plus j'ai plus rien rédigé depuis le bac
""Mon premier texte était une vengeance sournoise contre le pseudo rouge de mgs3""
Ok Ok.
Désolé si je t'ai offensé.
Je m'exprime parfois d'une façon qui peut faire croire certains choses mais c'est rarement vraiment malsain.
Sans rancune.
Bonjour à tous.
Premier passage pour moi (sauf oubli) sur le forum de l'épilogue "quadrilogique" (beau néologisme, n'est-il point) d'une saga définitivement majeure. Un quatrième volet dont je ne sais, en dernière analyse, sincèrement pas quoi penser... Le fait de l'avoir terminé 5 fois au moment de sa sortie (dont une avec rang BB ), en autant de jours ou presque, m'autorise certes à penser que j'ai réellement apprécié ce jeu. Oui, bien-sûr, et ce n'est rien de le dire. MGS4 est grandiose. Mais pourquoi me laisse-t-il cet arrière-goût rance et dérangeant...?
Mille et une choses devraient être dites à propos d'une telle œuvre. Dont certaines le sont admirablement ici-même, du reste. Aussi, par exemple, me suis-je empressé d'ajouter ce sujet/chronique/analyse à mes favoris, dans l'optique intéressée de le lire incessamment. Par ailleurs, l'opinion de dnid me semble également tout-à-fait digne d'intérêt (je note tout ça quelque part ^^).
De fait, de plus en plus de fans de la série affrontent l'épreuve de la réflexion. C'est vraiment bien. Le meilleur hommage qui puisse être rendu à papa Kojima, à dire vrai, c'est bien celui-là. Personnellement, je n'en suis pas à ce stade concernant la dernière aventure de Snake, m'étant jusqu'à présent contenté d'une lecture superficielle (ce qui implique déjà, dans le cas d'un MGS, un scénar torché 5 fois, cinématiques incluses, et une lecture impliquée du guide officiel ^^).
En revanche, depuis quelques temps, je travaille sur un écrit consacré au second épisode, décidément insubmersible au point de vue du scénario (comme chacun, je l'espère, en est conscient). Mon projet est simple : tenter de faire à peu près le tour de la question. Vider, extraire, exposer la substance richissime de ce pilier, et poursuivre, ainsi, l'entreprise de quelques-uns. Je ne peux dès lors, au regard du lien de parenté des deux titres, faire l'économie d'une introspection poussée de dernier rejeton de la série. Ça viendra.
En attendant, voici, pour vous, l'avant-propos (lui-même simplement ébauché) de ce projet incertain. Rien de concret à se mettre sous la dent pour le moment, seulement quelques précisions d'ordre formel et méthodologique. Je sais que je n'apporte encore aucune matière de réflexion, ne m'en voulez pas. Commentaires bienvenus, cependant.
<<< Avant-propos
Je pose ici, et me destine du même coup à expliquer par la suite cette proposition, que Metal Gear Solid 2 : Sons Of Liberty fût en son temps, et reste aujourd'hui, d'une importance capitale à l'échelle du jeu vidéo; et qu’il représente un point crucial dans la courbe ascendante que ce média semble suivre vers une reconnaissance plus générale de lui-même comme manifestation possible de l'art et de l'intellect. J'affirme encore que ledit jeu est de cette sorte de choses que l'on présente parfois comme « tournants » ou « ruptures » lorsqu’on les considère pour ce qu'elles représentent pleinement et profondément, dans leur domaine propre. Vecteur d’une attente fiévreuse et exigeante de la part d’une communauté entière de joueurs, objet ludique encensé à juste titre lors de sa parution, mais aussi et surtout construction intellectuelle magistrale, rare au sein du média auquel il appartient, MGS2 a pour spécificité d'avoir su ériger sa propre essence, celle du jeu vidéo, en véritable sujet de réflexion. En effet, enfoui sous un monticule superbe et maîtrisé d'éléments fictifs et scénarisés, le concept même de jeu vidéo, comme authentique objet de la pensée, émerge en lui et se présente à la conscience du joueur, perplexe et abasourdi par la découverte qu'il est lui-même sujet d'examen.
Le présent essai, si cette dénomination lui est toutefois accordée par le lecteur, a trois finalités (ou trois formes) qui se rejoignent et se complètent, et qui toutes concernent la dimension réflexive, proprement intellectuelle (je veux dire par là résultant d'une démarche intellectuelle assumée par l'auteur et expressément voulue par lui), de ce jeu vidéo.
Pré requis indispensable afin de s'engager dans une réflexion de fond en rapport avec le propos de MGS2 : le soin de cerner correctement ce propos; autrement dit, présenter en quelque sorte la matière du jeu, ou de la matière de celui-ci. Tout bonnement s'agira-t-il de relever, exposer et expliquer différents aspects scénaristiques et autres données synoptiques du jeu dans sa globalité. Événements, chronologies, biographies, anecdotes de conception, images, dialogues, ou tout autre élément, ayant ou non trait au scénario du jeu, seront ainsi sélectionnés et triés selon la prépondérance qui est la leur dans le cadre de l'examen présentement avancé. Le souci majeur qui est le mien lors de ce grand « découpage » est bien en effet de prendre le plus solidement possible appui sur l’œuvre analysée, en ayant toujours en tête le risque, de sorte à l'écarter, que peut représenter dans un énoncé théorique l’extrapolation outrancière des idées (ne pouvant aboutir, dans la grande majorité des cas, qu’à quelque forme de spéculation fantaisiste et autre fausses représentations très éloignées du matériau d’origine).
- Analyse : (encore vide)
- Interprétation : (encore vide)
Note : Il me semble d'emblée primordial de préciser qu'aucun résumé factuel (partiel ou exhaustif) ni aucun récapitulatif chronologique relatif à l’histoire du jeu ou de la série dont il provient, ne sera proposé ici. En effet, l'objectif du présent écrit n’est à aucun moment de raconter MGS2. La « substance » scénaristique extraite de l’œuvre, évidemment nécessaire puisqu’au fondement de toute interprétation, se verra ici morcelée, prélevée et partiellement isolée selon, et en fonction du fil de la réflexion. Cependant, il serait inexact de déduire de ce choix méthodique la présomption que l'écrit en question ne s'adresse qu'aux personnes ayant au préalable parcouru, une fois au moins et dans son entier, le jeu dont il est question. Tout au contraire, l’une des ses intentions les plus notables est précisément d’ouvrir le sujet de la réflexion au plus grand nombre, connaisseurs de Metal Gear comme non-initiés à la saga, joueurs avertis comme profanes du jeu vidéo. >>>
J'attends la suite!!!
(qui l'eut cru? ^^)
"l'opinion de dnid me semble également tout-à-fait digne d'intérêt (je note tout ça quelque part ^^)" merci
Ravi de cet enthousiasme. ^^
Bien que ça ne fasse "que" quelques mois que je l'ai effectivement entamée, cette perspective d'explication et d'analyse occupe mon esprit depuis déjà bien des années. Ce que j'ai posté un peu plus haut n'est qu'une amorce d'avant-propos, autant dire rien de plus qu'une introduction tronquée, écrite d'abord pour engager le mouvement. En plus de ça, j'ai rédigé d'autres paragraphes concernant divers aspects (accueil du jeu à sa sortie et perception des joueurs a posteriori par exemple, éléments parmi d'autres qu'il me semble nécessaire de poser et de commenter), mais de manière assez décousue pour le moment.
En fait, l'essentiel du travail fourni jusqu'à présent, c'est le temps récemment passé à "jouer" au jeu lui-même. Je mets le terme "jouer" entre guillemets, puisque les parties ainsi envisagées, loin d'être divertissantes (passionnantes oui, mais pas plaisantes au sens ludique où on l'entend), sont synonymes de progression lente et progressive, voire hachée. En pratique, je progresse de manière extrêmement rigoureuse et méthodique, un stylo à la main et environ 20 pages sous les yeux ^^ (prise de notes suivie et organisée), et je prends soin de ne laisser filer aucun élément à même de servir la réflexion, quitte à revoir une séquence cinématique près d'une dizaine de fois de suite, ou à rejouer le même passage à plusieurs reprises consécutives.
Il est étonnant de constater à quel point ce titre peut, alors que l'on pensait le connaître sur le bout des doigts et en avoir perçu toute la profondeur, finir par révéler systématiquement de nouvelles facettes de sa construction et offrir toujours plus de matière en termes de réflexion...
Vraiment, j'insiste à ce sujet. Ce jeu me fait sincèrement penser à quelque grand ouvrage de la pensée, en ce sens que chaque lecture apporte son lot de découvertes et de révélations, et que les thèmes et autres pistes de réflexion qu'il aborde renvoient immanquablement, mais nous le savions déjà, à des dimensions plus élevées de la culture, telles la politique, la philosophie et la morale.
Dans cette jungle touffue d'informations, à travers ces dizaines de niveaux de lecture, j'ai choisi de baser mon analyse sur ce qui me semble être les deux pôles de réflexion majeurs du jeu (bien que de manière évidente ces deux aspects soient liés, empêchant toute scission conceptuelle entre eux dans ce travail), à savoir :
- D'une part, la notion de transcendance des concepts mêmes de "jeu" et de "joueur" (la mise à distance abstraite et inédite opérée par le titre de sa nature propre, la manipulation qu'il exerce sur le joueur etc.). Ceci passera par un recensement et une étude approfondie des éléments impliqués par ce caractère d'auto-objectivation conceptuelle, que j'ai appelé la dimension méta-ludique de MGS2.
- D'autre part, plus en rapport avec le scénario même du jeu, l'idée de "doublon" scénaristique (symétrie entre MGS1 et 2 en termes de structure et de narration) devra être mise en perspective, ses implications et son importance mises en évidence. Donc un examen attentif de la notion de S3 Plan, ainsi qu'un passage en revue philosophico-idéologique des actions et desseins des Patriotes, suivi enfin d'une interprétation de leur substance symbolique ou représentative.
Un boulot monstrueux, si l'on veut bien faire... Et dans tous les cas, la conclusion me paraît bien lointaine. ^^
Parfait, c'est presque miraculeux en fait.
Conclusion lointaine?
Comme tout projet d'envergure...
...mais une fois le public apaté, celui-ci est en droit de réclamer à être nourri...
...même si ce n'est que des apéritifs
On dirait que j'ai pris sans le savoir l'engagement de mener ce travail à son terme. ^^
Ça demande surtout énormément de temps, comme tu peux t'en douter (tu dois savoir de quoi je parle, au vu de ce que tu as déjà toi-même produit ). Et ma vie est remplie de bien d'autres choses...
Mais c'est un investissement (temps, énergie) que j'ai décidé de faire, et de surcroît un projet auquel je tiens énormément. Je voudrais que les gens (joueurs ou non) comprennent en quoi ce jeu, loin de n'être qu'une suite techniquement et ludiquement éblouissante d'un des plus grands chef-d'œuvre de la PS1, est, en soi, de manière absolue et isolée, primordial à l'échelle du jeu vidéo. Un certain nombre de fans en sont évidemment conscients, mais une énorme majorité de personnes l'ignorent.
En fait, on l'a déjà beaucoup dit. On a également tenté d'expliquer pourquoi (un certain nombre d'écrits portant sur le sujet). Je tente donc la synthèse, peut-être pas définitive, mais la plus exhaustive et intelligible que possible. En y ajoutant, je l'espère, une couche plus personnelle (sur le plan de l'interprétation notamment).
Je poursuis donc, à mon rythme, l'entreprise.
""Un certain nombre de fans en sont évidemment conscients, mais une énorme majorité de personnes l'ignorent. ""
==> j'en ai deja dépensé de l'energie là dessus...
-_-''
la base Kojima ne devait pas être de la partie et selon moi son MGS4 est surtout un anti-MGS5 , quitte à y mettre des incohérences . Par exemple : je trouve vraiment bizarre que Kojima met Liquid ( je parle du vrai MGS1) soit considéré au yeux de Big Boss comme un idéaliste au même titre que Solidus alors que c'est un débile profond .
excuse moi, mais ou est l'incohérence Dre que Liquid était un débile profond relève plus de ta vision globale du personnage...
C'est vrai que j'ai écrit un peu n'importe quoi ^^ C'est pas vra
Oups
c'est pas vraiment une incohérence . Big Boss prétend que lui , Liquid et Solidus se sont batus pour la liberté alors que Liquid avait pour but de tuer BB mais comme il était déjà mort il ne voulait plus que finir sont travail et battre Solid pour se prouver qu'il est le plus fort . D'ailleurs il n'est ( peut-être ) même pas au courant de l'existence des Patriot , si il le savait il l'aurait surement dit à Solid au moment où il lui dit toute la vérité , il était tellement fière de montrer qu'il n'est pas un pion et qu'il sait tout .
C'est vrai que c'est ma vision global c'est normal c'est moi qui parle , Liquid est un débile profond mais c'est le personnage le plus classe de la saga . Un peu comme le Joker