Coucou Papy ! Tu entends quoi par : la vie du forum ??
Ouais mais là va faloir me donner des cours du soir, parce que je sens que sa va pas être du gateau Ne vous moquez pas de moi, c'est quoi le topic de modération ?
sweet
Hé ! Papy Peto veut s'incruster dans la conversation ! :vieux:
Quoique, bizarre... il ne veut pas que je crée de discussion à plus d'une personne... étrange...
Tant pis, Peto-sensei ne participera pas à la discussion...
Bonjour à tous ! Demain c'est la rentrée pour moi ! Donc le chapitre 4 sera peut etre apres demain ou je sais pas ... Sa dépendra de mon emploi du temps !
Te presse pas, l'important est que le chapitre soit bon.
Ce chapitre je l'avais deja écrit avant donc je vous l'envoie tout de suite ! J'espère que vous aimerez !!
Chapitre 4 :
Grâce aux livraisons que lui confiait Nook, Mélodie commençait à connaitre tout le monde : Ben le rhinocéros sportif, Blanche la louve gracieuse, Carla l’énergique petite lapine, Dimitri le coq gourmand, Angus le taureau au fort caractère, Melba la sympathique koala, et j’en passe … Elle put enfin visiter sa maison deux jours après son arrivée : Une charmant petite maison à deux étages, la chambre à coucher au niveau supérieur, et au niveau inférieur, la jeune fille en ferait son salon ; Nook l’avait gentiment agrémenté d’une bougié posée sur une boîte en carton et d’un poste de radio. Karen, de son côté, voyait d’un mauvais œil la maison qui avait poussé devant chez elle. Elle détestait les voisins ; pour elle, ça ne faisait que faire du bruit et quand on en faisait, ça venait dire de baisser le volume ! C’est pour cela qu’elle était exaspérée de voir une fillette de son âge venir toquer à la porte avec un bouquet de fleurs :
- B’jour, l’accueillit Karen, t’es qui ? Tu veux quoi ?
- Bonjour, répondit poliment Mélodie, enchantée je me nomme Mélodie, et j’ai bientôt 14 ans, je…
- Oh, entre … la coupa la jeune fille, bougonne, je m’appelle Karen ! Mais j’ai un rendez-vous super urgent, j’dois aller vois ma grand-mère ! Il faut que j’me prépare avant ! Bye !
La riche fillette poussa littéralement Mélodie dehors et s’enferma à double tour, ferma les volets et tira les rideaux, et monta réfléchir dans sa chambre :
« Je n’ai jamais eu d’amies, pensa-t-elle, et maintenant qu’il en a une qui se présente à ma porte, je ne sais pas ce qu’il faut faire ! »
Mais Mélodie, bien décidée à se faire une amie chercha de son côté le meilleur moyen de l’avoir au cœur. Elle n’avait jamais eu d’amis à Ploucville, c’était chacun pour sa peau et pas de pitié pour les plus faibles.
« Mais ici … tout est différent » Se rassura la jeune fille, dans sa petite maison de bois. Elle veilla jusqu’à tard dans la nuit pour trouver une idée et la mettre à exécution. Mélodie alla vérifier l’heure à la pendule de la mairie : « 22h30. C’est OK ! se dit-elle. Tom ferme à 23 h. »
Puis elle couru au petit magasin de Nook et lui acheta 3 lots de 4 cartes : Un lot joyaux, un lot irisé, et un lot bains. Elle retourna vite chez elle en slalomant entre les moustiques et s’allongea par terre, faute de meubles. Elle avait échangé ses haillons contre de jolis T-shirts colorés, mais elle n’avait pas trouvé le temps de meubler sa maison ! Puis écrivit une lettre :
«Peut-être l’as-tu oublié, je m’appelle Mélodie, c’est la seule chose de jolie que mes parents m’ont donnée. J’ai 13 ans. J’habitais avec mes parents à Ploucville, mais je détestais cette vie et j’ai décidé de la recommencer ici ! »
Elle griffonna au dos : « Pour Karen » Et couru la mettre entre les mains de la désagréable Elisabec. Heureusement que sa mère lui avait enseigné le peu qu’elle avait appris à l’école, sinon, elle n’aurait pas pu mettre son plan à exécution !
Puis, au fil des jours, Mélodie continua d’écrire des lettres à sa voisine, lui racontant son histoire, et chaque jour, elle vérifiait sa boîte aux lettres pour voir si la destinataire de ces lettres lui avait répondu. Mais la pauvre fillette n’avait jamais de courrier et commençait à désespérer.
Mais Mélodie avait tort de baisser les bras si vite car Karen gardait précieusement ses lettres dans son coffre à trésors, sous son lit, et commençait à s’attacher à cette petite qui voulait désespérément une amie. La riche voisine se coucha avec cette question dans la tête : « Qu’est ce que c’est vraiment l’amitié ? »
Le lendemain, la fillette sortit de sa villa car elle avait maintenant prit l’habitude de regarder son courrier tous les matins. Or, ce jour là, elle trouva sa boîte aux lettres vide. Elle fut très déçue, car malgré elle, elle commençait à s’attacher à sa voisine. Karen prit donc la belle initiative d’aller toquer à la porte de Mélodie :
- Bonjour ! s’exclama la riche héritière, Je… Tu… Ne voudrais pas… aller écouter Kéké, samedi soir au Perchoir ? J’ai deux places ! On … pourrait faire plus ample connaissance, autour d’un café ?
- Qui est … ce Kéké ?
- Ah, tu ne connais pas Kéké ? C’est un chanteur assez connu, il fait de la trop bonne musique !
-D’accord, je veux bien venir !
Les deux filles comptaient les jours et ce rendez vous chamboulait complètement Mélodie, elle faisait des erreurs dans ses livraisons, oubliait de poster les messages au panneau d’affichage … La veille du concert, son patron lui déclara :
- Demain, tu ne viendras pas travailler …
- Excusez moi, Monsieur Nook, je fais tellement d’erreurs ces temps ci … Je comprends que …
-Mais non, petite nouille ! T’as vraiment rien compris ! Je ne te mets pas à la porte, bon, il est vrai que tu as fait beaucoup d’erreurs, ces derniers jours, mais je n’ai jamais vu une employée autant acharnée ! Non, je voulais juste agrandir le magasin ! Cela prendra une journée environ, alors repose toi bien car tu auras encore plus de boulot !
Soulagée, la petite employée alla se coucher, en s’imaginant à quoi pouvait bien ressembler ce fameux Kéké…
Le lendemain matin, elle se fit réveiller par la sonnette de sa maison. Il était à peine 9 heures, c’était son jour de congé et elle ne pouvait pas dormir ? Encore toute ensommeillée, elle ouvrit la porte de sa petite maison et se trouva nez à nez avec … sa voisine !
- Karen ? Qu’est ce que vous faites là ?
- On peut se tutoyer quand même, non ? Allez, viens chez moi, on va se préparer ! L’entraina sa voisine.
- Se préparer ?
- Eh, tu n’as pas oublié ? Ce soir, tu m’as promis de m’accompagner au concert de Kéké ! S’il te plaiiiiit, laisse moi te faire belle ! Faut marquer le coup, pour l’occasion !
- Mais, protesta-t-elle, je suis en pyjama, je …
- J’ai des tonnes de fringues, je t’en prêterai !! Allez, zou, chez moi !
OK, bon chapitre ! J'ai à peine vu deux petites fautes d'inattention qui ne méritent même pas d'être corrigées !
Sweet.
sweet
Et voici le chapitre 5 !!
Chapitre 5 :
-J’ai l’air d’un clown, non ? Se plaignit Mélodie en se regardant dans le miroir.
-Arrête, c’est normal, c’est la première fois que tu te maquilles, tu ne pourras plus t’en passer ensuite ! Lui répondit la jeune fille blonde. Bon, il est 15 h on …
-Quoi ? Déjà 15 heures ? On à passé tout ce temps à ce préparer, c’est … c’est …
- Incroyable ? Dramatique ? Mais non ne t’inquiète pas ! On pourrait discuter un peu, en attendant !
- Hum, si tu veux. Je peux te poser une question ? La première fois que je suis allée me présenter, tu m’as carrément fichue à la porte … Mais maintenant tu es tellement sympa avec moi …
- Eh bien, tu sais, je n’ai jamais vraiment eu d’amis… J’ai un caractère de cochon parce que mes parents ne sont jamais là, donc personne ne me voulait comme copine … Ou alors, on se moquait toujours de moi sous prétexte que j’étais trop riche, fifille à son Papa …
Quelques larmes roulèrent sur les joues de Karen, mais elle continua :
Quand tu es allée me rendre visite je ne savais plus quoi faire, tu comprends, personne ne m’avait adressé la parole si gentiment depuis plusieurs mois … A part mes parents, au téléphone … Tes lettres étaient si gentilles … Je me suis dit : « Enfin une personne qui me comprend ! » Puis je n’ai plus vu de lettre un matin, et je suis partie sans réfléchir chez toi …
- Tu sais, lui répondit son amie, je n’ai jamais eu d’amis non plus à Ploucville. On restait entre familles car on était trop pauvres pour en héberger d’autres … Mais maintenant qu’on est là, on devrait plutôt se réjouir, non ?
- Tu as raison ! Bon, ça te dit une partie de Wii ?
- Waouh ! Vas-y, fais moi découvrir cette merveille !
Les deux amies s’amusèrent jusqu'à 20 heures, l’heure où le concert débutait. Mélodie se laissait guider par son amie qui courait en lui criant :
-Allez, accélère, on aura jamais une bonne place !
- Je fais ce que je peux ! C’est toi qui devrais ralentir !
Les deux fillettes entrèrent en trombe dans le musée, ignorant la morale de Thibou. Mélodie ne put contempler le bâtiment car Karen lui promit en la traînant au sous-sol :
-Demain, je te le promets, on ira visiter le musée ensemble, mais là, il faut se dépêcher !!!
La jeune fille se laissa faire en riant de l’angoisse de sa riche voisine puis se tut en découvrant le café.
- Ici, c’est le Perchoir, et voilà Robusto, le maître des lieux, dit la jeune fille blonde en désignant un pigeon habillé d’un tablier qui avait tout l’air d’être ennuyé par l’ambiance festive qui émanait du public. Et voilà Kékééééééééé !!!! Avait-t-elle continué en criant et en montrant du doigt un mignon petit chien blanc aux gros sourcils armé d’une belle guitare.
Les spectateurs se retournèrent vers les nouvelles venues quand ils entendirent la voix haut perchée de Karen. Un murmure de mécontentement envahit alors le café. On pouvait entendre :
« Oh non pas elle ! » ou encore : « Cette petite mal élevée va encore tout gâcher ! »
On avait placé des chaises devant la petite scène où était placé le chanteur tant attendu, et derrière lui on pouvait distinguer un petit piano. Derrière son comptoir, Robusto essuyait vigoureusement une tasse pendant que Ben et Dimitri plaisantaient derrière une tasse de café en attendant le début du concert. Notre nouvelle habitante était tellement occupée par l’observation de cette petite salle de spectacle de fortune qu’elle ne remarqua même pas que son amie s’était déjà placée au deuxième rang. Elle s’empressa de la rejoindre et sut que quelque chose clochait. Toute son excitation était retombée et elle attendait, le visage triste. En l’observant bien, Mélodie fut peinée de constater qu’elle était au bord des larmes et la réconforta :
- Allez, ça fait longtemps que tu attends ce moment, non ? Tu ne va pas te laisser aller juste pour ces petites remarques débiles ! Tant pis pour le musée ! Demain, c’est moi qui organise l’activité !
Mais Karen ne retrouva pas le sourire. Soudain, Kéké prit la parole :
- Bonjour tout le monde ! Merci d’être venus si nombreux à mon concert ! Voulez vous que je vous chante un petit air en particulier ?
- Ouais ! Moi, moi, m’sieur Kéké ! Commença Melba. Pouvez-vous me jouer « Dj Kéké » ?
- Bien sûr ma petite demoiselle !
La chanson commença, mais Karen était toujours aussi peinée, et son Mélodie commençait à se faire du souci. Elle réfléchit puis se souvint que de ce que son amie lui avait déclaré en s’habillant : « Moi, ma chanson préférée de Kéké c’est « Ragtime Kéké » ! S’il veut bien, je lui demanderai de me la jouer ! »
Dès que le chien se tut, la jeune fille, prête à tout pour réconforter sa nouvelle amie, se leva et devança tout le monde en déclarant :
- Chantez nous « Ragtime Kéké », s’il vous plait, monsieur !
-Héhé, répondit l’intéressé, c’est toi qui décide ma mignonne !
A ces mots, la riche fillette leva la tête d’un air interrogateur, puis la tourna vers son amie qui lui sourit malicieusement en retour. Elle vit avec bonheur son sourire progresser sur ses joues, jusqu’à que son amie se mette à se dandiner sur sa chaise.
Quelques petits airs plus tard, les deux jeunes filles quittèrent le musée avec la tête pleine de musique, et se quittèrent sur ces mots :
- Tu vois, ne te laisse pas impressionner par seulement des mots, je ne te connais pas beaucoup, mais au moins, je sais qu’il en faut plus pour t’achever ! Et n’oublie pas, demain, je viens te chercher à 10 heures, alors sois là ! Réclama Mélodie.
- Compte sur moi, et bonne nuit ! Lui répondit sa voisine.
Au petit matin, le joli réveil rose de Karen lui imposa de se réveiller brutalement. La jeune fille se leva de son confortable lit cœur pour s’installer devant sa coiffeuse assortie. Dès qu’elle fut habillée, elle descendit prendre son petit déjeuner. Au moment où elle débarrassait, sa gentille amie vint toquer à sa porte :
- Alors, tu es prête pour mon activité mystère ? Tu n’as pas le droit de refuser, aujourd’hui c’est moi qui décide, et c’est pour ton bien !
- Oh, puis zut, la vaisselle attendra ! T’inquiète, Mélodie, j’arrive !
Après avoir fermé sa porte, la fillette blonde demanda :
-Bon, tu veux bien me dire ce que tu a derrière la tête ? J’en ai marre d’attendre !
- Je vais tout te dire, mais pour l’instant, on va chez Nook !
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Pour le concert, j’ai un peu inventé mais j’espère que vous ne m’en voudrez pas ! En plus, j’ai déjà menti car normalement, il n’y a pas de places à réserver pour le concert de Kéké ! Je l’avoue, réellement, Ragtime Kéké est une chanson que j’adore !
C'est magnifique....incroyable
C'est vraiment trop bien
Pour ta dernière remarque... mais tu fais ce que tu veux, c'est ta fic quand même !
Bon, chapitre très bon, comme d'habitude. Pas trop le temps de critiquer, moi aussi j'ai une fiction à servir à mes lecteurs, je fonce la recopier !
Suite ! /
sweet
Bonjour tout le mode !!! Alors, l'école sa se passe bien ?
Bon j'arrete de hors-sujetter et je vous dit que vu que c'est le week end, vous aurez probablement ma sweet taaaant attendue dimanche ! Bye bye mes fans ! (Je suis memebre du site de : jenemelapetepas.com )
Tu es memebre de ce site ?
Moi je suis sur vivel'écriture.com, c'est bien mieux !
[/hs]
J'adore ta fic !
Chapitre 6 :
Les deux amies entrèrent en trombe dans le magasin sans même faire attention à la devanture fraîchement rénovée, mais elle furent surprises et émerveillées quand elle s’aperçurent que la petite cabane de bois n’était plus et avait laissé place à un magasin plus moderne, plus
« supermarché ». Le nombre de meubles, de papiers peints et tapis à vendre avait quelque peu augmenté. Mélodie s’exclama :
- Waouh ! C’est trop classe ! C’est toi qui as tout rénové, No…
La jeune employée baissa la tête vers son patron, qui la regardait avec un air étrange :
- Mélodie, n’aurais-tu pas oublié quelque chose ?
L’intéressée grimaça et lâcha un :
- Oups …
- Oui, oups, je croule sous les commandes, et toi, tu te prends un second jour de congé, hm ?
En effet, derrière le raton laveur, on pavait voir une dizaine de cartons empilés attendant … d’être livrés.
- Désolée, vous savez, j’étais complètement chamboulée … j’ai complètement oublié que je devais revenir travailler !
- Bon, écoute, je sais que tu t’es trouvée une nouvelle amie, et que tu passes maintenant beaucoup de temps avec elle. Aujourd’hui, je m’attendais à ce que tu viennes travailler, c’est pourquoi je me suis levé plus tard ! Ah, pour tout te dire, ça fait du bien une petite grasse matinée ! Ecoute, je ne sais pas, pêche, chasse les insectes, ramasse les coquillages, tu pourras revenir me revendre tout ce que tu veux. Je ne veux pas gâcher votre amitié avec mon travail, alors essaye de te procurer de l’argent d’un autre moyen, sinon je crois que je vais faire faillite, hm ?
- … d’accord. Vous avez raison, votre moyen de se procurer des clochettes est beaucoup plus sympathique que travailler ! Mais bon, c’est quand même assez abrupt votre façon de licencier les gens … Enfin, bref, passons ! J’étais venu acheter quelques choses …
Karen, qui était jusque là restée en retrait d’un air gêné, intervint :
- Hem hem, tu ne m’avais pas dit, Mélodie, que tu m’expliquerais ce qu’on était censées faire ici ?
- Ah, oui ! Désolée ! Eh bien, je pense que tu sais que tu est assez mal vue des habitants …
- … Oui … Mais où veux tu en venir ?
- Eh bien, on va choisir et acheter toute les deux un cadeau qui ferait plaisir à chaque habitant, histoire de prouver que tu n’es pas un petite radine mal élevée !
- D’accord, je comprends mieux maintenant … Bon, tu m’as dit que je n’avais pas le choix … Alors allons-y !
Les deux fillettes firent leurs emplettes, l’une le sourire aux lèvres, l’autre faisant semblant de bouder, mais on devinait qu’elle état quand même réjouie du plan de son amie. Leurs achats terminés, elles se rendirent vers la maisonnette la plus proche. Le hasard fit qu’elles toquèrent à la porte de Ben. En les apercevant, ce dernier leur ferma directement la porte au nez, mais la petite blonde était résolue à mettre son plan à exécution, et coinça son pied sur le pas de la porte de façon a ce que son voisin ne puisse la refermer. En soupirant, le rhinocéros leur ouvrit la porte, et leur demanda d’un ton abrupt :
- Qu’est-ce que vous voulez, encore ?
Et c’est de cette façon qu’elles distribuèrent leurs cadeaux aux habitants. Bien sur, les demoiselles étaient plus polies, car elles invitaient à contrecœur les deux amies à prendre le thé, mais à la vue de leurs présents, les moues hypocrites s’effaçaient et faisaient place à de gentils et vrais sourires, au plus grand bonheur de tous. La rumeur disant que la riche fillette était une vraie peste n’était plus, et l’on discutait maintenant de l’étonnant changement qui n’aurait pas pu se faire sans l’aide de la petite Mélodie.
Karen avait donc regagné la confiance de ses voisins et leur envoyait parfois des cadeaux avec un petit mot par pure gentillesse, et leurs destinataires en faisaient de même. Lors d’un samedi pluvieux, la riche fillette se rendit à la mairie pour y déposer son colis, et salua Opélie en le lui tendant :
- Bonjour ! Je peux te confier ceci ? J’aimerais qu’on le livre demain pour Clara.
- Tiens, bonjour Karen ! Oui, ne t’inquiète pas, Antoine s’en chargera, ce sera livré en temps et en heure … Attend-moi là, je vais juste le poser avec les autres …
En attendant, la jeune fille remarqua le journal posé sur le comptoir, le prit, le déplia, et porta ses mains à sa bouche en lisant le titre. Elle courut dehors en s’emparant du journal en même temps. Elle ne déplia même pas son parapluie malgré les trombes d’eau qui tombaient. Opélie, revenue au guichet, fut surprise de ne plus voir personne devant elle. Le Pélican haussa les épaules et se dit pour elle-même :
- Ah, toujours pressés, les jeunes d’aujourd’hui …
Mais effectivement, il y avait une urgence. La petite blonde, maintenant trempée, tambourina comme une folle à la porte de son amie, qui lui ouvrit sans se presser :
- Eh, qu’as-tu à toquer comme ça ? J’étais en train de me faire un bon petit plat, et j’ai failli tout renverser tellement j’ai été surprise …
- Regarde ça ! Fit Karen d’une voix étranglée en lui montrant la première page du journal.
Mélodie le saisit, et aussitôt, les larmes lui montèrent aux yeux …
C'est....c'est....c'est....super bien
J'en reste s'en voix
J'ai bien aimé.
Je ne sais pas ce que tu as fait pour le coup du "supermarché" qui revient à la ligne, ni pour un petit "tu es" quelque part, mais le texte est très bon et l'histoire avance. Sweet de politesse. /