fic: Anna
j'espère que cette fic sera mieux que l'autre vu que j'ai essayer de l'améliorer et surtout de mettre un prologue plus long. Donc voilà:
Prologue:
Le soir tombait, c'était un dimanche ou plus précisément un décembre, dans l'année 2046.
C'était une ville, sans nom ou plutôt écrit sur un panneau délaissé, illisible; un simple bienvenue, signé maladroitement était le plus visible. Un soir d'hiver, où les flocons tombaient en spirale et paraissaient flotter un moment avant de s'écraser doucement sur le sol. Les rues de cette petite ville étaient vides, il régnait pourtant un calme presque magique, avec un silence certes calme mais inquiétant. Aucune lumière n'était allumée, presque tout le monde dormait. Presque. Dans une maison comme les autres, une petite lumière était restée allumée. Dans la petite pièce baignée de luminosité une personne écrivait. À sa gauche, un réveil signalait 3H23.
Concentrée, dans ce mutisme absolu on pouvait entendre les petits tapotements sur le clavier de la machine. Ce n’était pourtant pas une débutante, car le petit bruit était régulier et rapide. On avait l’impression qu’il ne s’arrêterait jamais. La jeune femme avait les yeux rivés sur l’écran, et déchiffrait les mots ou ; plus exactement ses mots. Des phrases, qui étaient variés, et sûr ; des lignes qui s’accordaient agréablement ensemble dans une parfaite harmonie.
Pourtant, dans cette banale maison, la jeune femme n’écrivait pas une histoire. Elle n’écrivait pas la vie d’une jolie héroïne avec de la magie et des méchants qu’on vainquait toujours grâce au courage. Non, elle écrivait quelque chose d’horrible, de politique et de dangereux. Le récit le prouvait il était écrit quelque chose de terrifiant mais de bloqué avec des milliers de mots de passe avant d’y accéder. Mais cette jeune femme ne dénonçait pas sur un petit papier, l’injustice qui se passait, elle avait déjà passée à l’action en faisant une chose secrète et surtout très dangereuse. Elle avait une enfant - une fille de treize ans - et elle savait qu’on pourrait l’utiliser contre elle et lui faire du mal. Mais elle n’avait pas pu s’empêcher car cette femme était assoiffée de liberté. Et elle savait surtout en ce moment qu’elle pouvait mourir, mais elle faisait durer le temps pour sa fille. Elle savait aussi qu’elle allait faire un énorme sacrifice. Maintenant, on pouvait comprendre ses mains qui étaient plus pâles que sa peau, le tremblement de ses mains et sa respiration saccadée. Malgré tout son courage une chose détestable lui arrivait: elle avait peur. Soudain un grand « boum » interrompit sa réflexion. Elle sursauta. Une perle de sueur descendit le long de sa tempe.
- Hé, descendez on sait que vous êtes la et ouvrer la porte ou on la défonce !
La jeune femme attrapa un pistolet qu’elle cacha soigneusement dans sa poche.
- Maman, qu’est ce que tu fais ?
La « maman » se retourna. Une jeune fille se tenait sur le seuil des escaliers ses beaux yeux bruns écarquillés en signe d’incompréhension. Avait elle vue le pistolet ? Non. Elle avait les yeux rivés sur la porte, où les menaces continuaient.
- Vas t’en et vas te coucher Anna!
- Mais…
- Tout de suite !
Ce fut trop tard. La porte céda à la force de leurs armes. Ils étaient armés. Ils n’étaient donc pas si stupides. Ils savaient qu’elle était dangereuse.
- Venez avec nous !
Lorsqu’ils virent la jeune fille ils braquèrent l’arme sur elle.
- Plus un pas ! Sinon vous pouvez dire adieu à votre fille !
Ho non ! Murmura intérieurement la jeune femme. Et avant qu’on l’en empêche elle braqua son arme sur sa tempe
- Je t’aime chérie, plus que tout au monde. Prend bien soin de toi.
Son visage était serein. Soulagée de faire enfin face à son destin. Mais l’amour maternel se lisait dans ses yeux.
- Maman ! Hurla la jeune fille. Qu’est ce que tu f…
Le coup de feu l’interrompit.
La jeune fille poussa un cri du plus profond d’elle, déchirant. Elle ne pouvait plus s’arrêter. Plus rien n’avait d’importance. Les hommes se regardèrent. Ils avaient ratés leur mission et les renforts allaient arriver assez mécontents. Pourtant dans leur regard se lisait pour la première fois de la pitié. C’était la première fois qu’ils voyaient quelqu’un mourir et qui possédait une enfant. Ils prirent alors quelque chose de très lourd et la tournèrent en direction de petite fille. Qui le reçut de plein fouet. Elle s’écroula. Ils la portèrent et quittèrent cette étrange ville. Ils la posèrent bien plus loin et l’abandonnèrent à son sort.
Un jour plus tard (mais toujours prologue) :
Boum, boum, boum… Le même son qui résonne dans ma tête. Des battements de cœur. Mon souffle aussi qui soulève mon ventre et le rabaisse. Ma respiration. Il n’y a que ça que j’entends. Il fait tout noir. J’ouvre les yeux. Malgré la nuit, le reflet de la lune et la lueur des lampadaires me fait mal aux pupilles. Je cligne des yeux et mes paupières se lèvent et s’abaissent. Tout me paraît au ralentit. Pourtant, quel étrange rêve ! Est ce que c’est un songe ou un fragment de ma vie ? À vrai dire je n’en sais rien. Je ne sais même pas où je suis. Je suis allongée à même le sol. Malgré ma robe noire et ma veste également noire - je suppose - je frissonne. Surtout au niveau de mes épaules découvertes. J’essaye de me redresser et une douleur me traverse tout mon corps comme des aiguilles. Comment ne l’ai je pas sentie suivie ? Je retombe péniblement sur le sol. Quelque chose d’humide coule sur mes joues. Je m’arrache une autre sensation d’aiguilles sur mon bras pour tendre la main sur ma joue droite. Ce sont des larmes. Des larmes de douleurs. Je me concentre et sent un autre liquide chaud cette fois sur la partie droite de mon corps. Je frisonne et comprend cette fois que c’est du sang. Je déteste ce mot. Surtout la signification. J’ai l’impression d’avoir le cerveau embué et qui m’empêche de réfléchir mais qui me laisse penser au fur et à mesure. Une voiture si j’en reconnaît le bruit du moteur m’éclabousse. Elle s’arrête soudainement et un chauffeur de taxi - à voir ses vêtements - s’écrit alors :
- Houlàlà ! Qu’est ce que tu fais là toute seule et si tard ! Il doit être au moins 6h00 du mat’ ! Tu as vu comment tu saignes !
Ha, oui. Je sens désormais mieux la petite mare que je croyais être une flaque d’eau. Je me mords tout de même les lèvres pour ne pas lui dire qu’effectivement je n’est pas fait une petite somme et de me suis ouvert un peu partout à coup de couteau. Il me soulève et me transporte dans son taxi.
- Viens on vas voir un médecin pour soigner tout ça et apprend on appelle tes parents. Je craque. Et je m’écris je ne sais avec quelle force c’est peut être ça la colère ?
- JE NE PENSE PAS QUE SI J’AVAIS DES PARENTS ILS ME LAISSERAIENT DEHORS EN ROBE À MOITIÉ MORTE ALLONGÉE PAR TERRE ! JE NE SAIS MÊME PLUS QUI JE SUIS ! ALORS JE VEUX BIEN QUE VOUS M’EMENEZ CHEZ UN MÉDECIN MAIS FERMEZ LÀ !
Pourquoi suis je tellement en colère ? Ma voix se radoucit aussitôt :
- Sinon merci beaucoup…
Je ne le vois pas mais je peux deviner qu’il sourit.
- Ma fille elle est pareille, souvent en colère mais au fond très gentille.
C’est à mon tour de sourire.
Un peu plus loin :
Dans un bureau des hommes sont debout l’air nerveux. Le patron tape du poing sur la table et s’écrit alors ::
- Retrouvez là vous avez compris ! Et cette fois ramenez là moi!
Les deux hommes sort de la salle. Ils prennent une mitrailleuse chacun. En sortant de la rue ils l’aperçoivent.
- Bingo ! Murmurent - ils. La jeune fille est là. Ils sortent leurs mitrailleuses.
Je me tourne sur le côté faiblement. Des hommes armés de mitrailleuse semblent nous viser. Ils tirent. Le bruit est assourdissant. La voiture explose. Une balle me transperce l'épaule. Je sens ma dernière heure arriver. Je vois cependant le chauffeur les yeux ouverts ainsi que la bouche dans une expression de terreur. Il est en train de mourir. Des larmes coulent sur mon visage. Tandis que le bruit continue et je sens de plus en plus de balles me transpercer l’épaule mais sans m’atteindre le cœur. Ils ne veulent donc pas me tuer. Je me hisse jusqu’au chauffeur et lui murmure alors :
- Et votre fille vous l’abandonnez ? Ne vous laissez pas mourir !
Il me sourit.
- Je crois quelle attendra un peu…
Bon dieu, qu’est ce que je leurs est faits à cela ! Je ne sais même pas qui je suis ! Pourquoi me tirent ils dessus ?
Qu’a donc fait cette fille pour qui lui arrive tant de malheurs ? Vous le saurez en lisant la suite !!!
Enfin si c'est pas nul bien sûr!