Apparement, tout le monde poste sa fic alors je vais faire de même.
Fiction : Asilium
Chapitre 1 : A la porte de la mort
Thomas avait toujours réussi à donner des raisons à ses retards. Tout d´abord, il avait pretexté le troisième jour de son travail qu´il avait loupé le bus, puis qu´il avait chuté dans la rue un jour de pluie et qu´il avait eu très mal. Dernièrement, il avait affirmé que les pneus de sa voiture s´étaient crevés après être passés sur un hérisson mort.
En réalité, Thomas ne se réveillait jamais à l´heure. Il avait depuis longtemps quitté le monde de la rigueur, et n´était pressé par rien. Il avait toujours rêvé pendant sa jeunesse et son adolescence de vivre une vie non-monotone, incroyablement démentielle et super jolie. Il avait imaginé une foultitudes de scénarios dans lesquels il finissait par découvrir un nouveau monde, où il y´avait toujours de la magie ou des paysages magnifiques. Il est vrai que la vie est étonnement monotone, prévisible, banale, identique de bout en bout. Thomas n´avait jamais accepté celà, et avait toujours un peu d´espoir, que peut-être, un jour, il vivrait quelque chose de fantastique.
Ce jour là, il roulait sur l´avenue centrale de la ville dans laquelle il vivait, et était en retard de déjà une demi-heure. Il n´avait pas encore trouvé d´excuses, mais avait déjà des idées qui germait dans sa tête, sans qu´elles soient encore parfaites. Le soleil était étincelant, ses rayons provoquant des mirages de vagues sur le goudron chaud. Thomas était tranquille, extrêmement bien installé, il aimait ce temps. Arrivant au carrefour N°3 (car dans cette histoire chaque carrefour à un chiffre), il ne s´arrêta pas au feu ! Il était vert. Mais le camion qui transportait des Stabilos Fluos lui, ne s´était pas arrêté non plus, pour lui, le feu était rouge. Un gros Bang, des stabilos partout sur la route et un peu de fumée et de cris plus tard, Thomas mourrait.
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Fiction : Asilium
Chapitre 2 : Dramatique Opera
Gerald avait passé une dure journée, éreinté, il avait décidé de se reposer à son domicile, au troisième étage d´un banal immeuble.
Le soleil dominait les toîts en marbre ou en tuile rouge, et Gerald partait pour un profond sommeil sur son lit. Un léger courant d´air passait dans la pièce, chatouillant ses pieds, il réprimait un rire.
Tout à coup, il se leva. Appeuré, effrayé, il regardait partout, cherchait quelque chose. Un profond malaise s´installait en lui, il savait qu´il devait partir. Il attrapa sa veste, sortit de son appartement sans fermer à clé et descendit à toute vitesse l´escalier de son immeuble. Arrivant dans la rue, il chercha sa direction, pris à droite, bouscula une femme âgée et continua à courir. Alors qu´il commençait à avoir du mal à respirer, il traversa la rue à toute vitesse, évita de peu un bus, se fit bousculer par une voiture mais continua tout de même sa route. Il pris ensuite une petite ruelle sombre, puis une avenue, bordée d´arbres, où les voitures s´entassaient, alors que sur les trottoirs des marchands improvisés essayaient désesperement de vendre leurs produits. Gerald renversa quelques étables, se cogna à une multitude de choses, accélerant sa course, en sueur.
Il arriva alors à une grande place ensoleillée, calme, au bout de laquelle dominait un élegant et immense Opera.
Après avoir traversé la place il rentra à l´intérieur de celui-ci. Le hall était majestueux, avec un très beau carrelage, d´impressionantes baies vitrées, et des palmiers en pot, assez petits. Gerald arriva au niveau de la caisse, personne n´était à l´intérieur, il poussa une porte, arriva dans un couloir aux murs en moquette rouge, éclairé par une lumière tamisée, qui rappelait les couloirs de Cinema. Il arriva devant une grande porte coulissante, qu´il ouvrit et sentit qu´il arrivait près du but. Il était rentré dans une très grande salle d´Opera. Un orchestre était en train de répeter des musiques. Il dévala les rangées de sièges, et à quelques mètres des musiciens sû ce qu´il devait dire.
"Arrêtez ! Arrêtez ! Sortez tous d´ici !" cria-t´il. Les musiciens interloqués ne bougeaient pas. Gerald desesperait. Il sentait que ce n´était qu´une question de secondes. Dans un dernier effort il arriva sur la scène, essouflé, et tenta de dire quelque chose avant de s´effondrer. Au même instant, une balle traversa toute la salle, et atterit dans la poitrine d´un saxophoniste. Le corps pencha doucement, le sang dégoulinant sur le costume du pauvre homme, puis il s´effondra à son tour, provoquant l´effroi de tous les autres. Le chef d´orchestre avait déjà la mail sur son téléphone portable et appelait les urgences. Pendant ce temps-là, les musiciens allaient voir le corps, s´évanouissaient ou courraient en tous sens de peur de recevoir à leur tour une balle. Mais rien n´arriva.
Le chef d´orchestre, après avoir passé le coup de téléphone, s´agenouilla, dépité, et dit alors "Eh merde, on pourra pas faire le concert Mercredi".
Quand Gerald se réveilla, il était dans une ambulance. Il était tranquille, mais choqué. Il venait de comprendre ce qui s´était passé, et sentit que sa vie ne serait plus jamais comme avant.
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Voilà, j´vais maintenant poster chaque chapitre les uns après les autres, pour une meilleure lisibilité.
Bonne lecture.