De la science fiction....Holy shit, tout juste mon futur projet
J'ai lu eagle, je commenterai une autre fois, mais je peux juste dire que j'ai beaucoup aimé !
A défaut du 1000, je prends le 1100, ça consolera mon immense peine !
Pfff, tu m'énerves gros con d'Eagle, tu me fais giga rager là.
Mais où est donc passé Pavé César ?
Tout d'abord, c'est une surprise de voir un aussi petit texte puisque j'ai pris l'habitude à ton contact de pouvoir supporter deux posts/chapitre.
Bon alors, parlons du scénario ... ben je dirais que c'est nul. Hé ouais, mais c'est comme ça d'abord ...
Philippe Lucas : ... et pis c'est tout !
Non, franchement, je trouve ça original dans le sens où, à ma connaissance, ça ne s'est pas vu en fiction (en film, là, l'histoire aurait fait un peu noeud-noeud). On se retrouve donc dans un monde envahit par une matière première radioactive surgissant des entrailles de la planète et anéantissant toutes formes de vie se mettant en travers de sa propagation, qui devient ensuite le centre d'intérêt principal entre le GDI, le NOD, et les bizounours ... euh non, eux ils sont morts.
Ben je dois dire que ça me plaît comme fond de tableau. On pourrait peut-être regretter que les humains ne s'en soient pas rendu compte avant. Mais en même temps, c'est ce point là où on peut se répérer nous. On vogue tranquillement dans notre monde, sans se soucier de rien, puis un jour, à force d'en demander trop à la nature ... PAF ! Ca fait des Chocapics !
Par contre, tu nous places de trop dans l'intrigue, et tu en oublies des éléments comme le décor. D'accord, c'est que le début, et c'est une sorte de résumé de la situation mondiale, mais lorsque le garçon est dehors, tu pouvais peut-être décrire ce qu'il voyait, au lieu de ce qu'il faisait. Bon après, ça donne aussi un bon effet c'est vrai, et on s'attend pas à être plongé directement dans le vif du sujet. On reste au second plan en quelque sorte. Mais y a des trucs qui m'ont gênés. Exemple de groupe NOD qui passe devant la maison du petit garçon. Hormis la cape, ils sont tous nus ? Oui je sais, c'est pas vraiment important, mais n'empêche, des nudistes pour une propagande, ça fait pas sérieux
Pour les personnages, j'aime bien l'oncle. Il est autoritaire, protecteur, sage, un homme qui a participé à des guerres, un héros quoi. Mais du coup, le fait de voir en son oncle une image au combien très forte ne peut que s'affaiblir. Sur le coup, on ne s'attend pas à beaucoup, et on peut se laisser imaginer un sacrifice du genre :
<< Fox ! N'abandonne jamais ! Crois en tes instincts !
- Pôpa !
- Je t'aime fiston ... >> *S'écrase comme une merde sur le sol de Venom*
Et oui. Le parternel qui défend son enfant, y a que ça de vrai. Mais pour le gosse, j'aime pas cette connerie.
L'orthographe, bah j'ai rien à dire dessus vu que moi-même je fais des fautes, donc je peux pas vraiment commenter ça. Peut-être des images pour égailler le tout ?
Au final, moi j'aime bien, et si tu veux en faire une fiction, tu as tout mon soutien
Mouais, bof, en fait, ton texte, Eagle.
On dirait un délire d'un mec qui veut faire de la Capoeira et qu'adore C&C... Pis la musique... ouais, mais mère joue des trucs mieux que ça, à elle toute seule...
Désolé, petite vengeance personnelle, mais j'y peux rien, la mère d'Eagle chante mieux que Tarja, bah la mienne est une musicienne hors-pair.
Let's comment !
Bon, alors, déjà, l'idée du Tibérium, je sais qu'elle vient pas de toi, mais je la trouve simplement géniale. La Terre condamnée à rebours et les zones qui deviennent de plus en plus périlleuses à vivre, c'est très bien trouvé. Je comprends que t'aies eu envie d'écrire sur ça .
Sinon, d'habitude t'écris à la troisième personne, et c'est dommage, parce que je remarque qu'à la première je rentre bien plus dans tes texte. Le tout est fluide, on ne se lasse pas une seconde, bref, on sent que tu maîtrises. Cela dit, si on veut titiller, je dirai que ça manque de style personnel. C'est un peu conventionnel.
En tout cas, le tout donne quelque chose de vraiment cool. Ton héros est attachant et l'histoire donne envie de connaître la suite . C'est donc avec une impatience non feinte que je l'attends... la suite .
Raptor, je dirai que la non description du décor est due au point de vu interne qu'adopte le narrateur. Moi même j'use souvent de ce procédé. Me trompe-je ?
Goulou, on dit "me trompé-je"
Désolée, je ne pouvais pas laisser ça comme ça.
Au fait, j'ai oublié de dire que le texte me plaisait, même si au début ça me paraissait compliqué.
Je ne pouvais pas laisser ça comme ça * (j'avais oublié de mettre un smiley , sois pas blessé ).
En même temps j'vois pas l'utilité d'une quelconque description dans ce genre de récit, ou du moins dans ce genre de prologue.
C'est ce que j'ai fait signaler dans mon com
Raptor Je comprends pas ce que tu entends par "dommage que les humains ne s'en soient pas rendu compte avant"
Sinon, les descriptions, ouais j'aurai peut-être du, j'ai oublié. Mais pas dans les détails des costumes, non. La cape et l'arme ça suffit, parce que vu l'attirail qu'ils se portent j'ai pas finit de les décrire...
http://darkhand.cncsaga.com/Black_Hand_C&C4_original.png
Lourdeurs en perspectives si je décrit tout, et c'est pas du tout ce dont j'ai envie.
Quant à la suite du scénario, si tu t'imagines avoir à faire à un scénario bateau avec le doyen vétéran qui se sacrifie... Tu peux te fourrer le doigt dans l'œil, j'en ai finit avec ma période héros, je ne compte pas me lancer dans de folles aventures en cinq chapitres. C'est une nouvelle sur la vie d'un civile dans ce monde dévasté.
Goulou OMG Tu connais Command & Conquer? Et merci pour le commentaire. Ouais, en ce moment je suis en crise stylistique, justement j'écris pour me reformer
Tu signales quand même qu'il y a comme un manque de description, ce qui n'est absolument pas nécessaire dans ce genre de récit. Ce serait vraiment du superflu et ça ne ferait que perdre le lecteur. Une description intéressante serait un paysage dévasté par le Tibérium, qu'on se rende compte un peu de l'aspect apocalyptique du truc, mais comme le héros n'est pas directement confronté au paysage dans le chapitre, apparemment, c'est pas plus gênant.
Ce n'est que mon humble avis.
Boost Disons que oui j'aurai pu décrire un champ de Tibérium à proximité, puisqu'on en trouve à foison dans les zones jaune et qu'il aurait pu y en avoir un à proximité de chez lui, et j'ai oublié. Mais ça ne saurait rester tel quel longtemps, je vais remédier à cela dans le prochain chapitre. Parce que j'ai pas parlé des zones rouges...
Suspense...
C'est aussi ce que je pensais, que tu viendrais à le faire plus tard, donc ça ne m'a pas gêné.
Bon, j'vais me pendre après avoir supprimé tous mes documents Word de mon pc.
Je me co Boost, je vais voir ce qui te donne de telles envie .
Eagle Bah j'ai trouvé que sur le coup ils venaient de se faire prendre de vitesse, alors qu'à côté de ça ils disposent d'une technologie suffisament grande pour prévoir ce genre de catastrophes.
Raptor Non, ils ont mit du temps à comprendre ce qu'était le Tibérium, et à côté de ça le GDI menait sa guerre contre le NOD, ce qui a entravé toute progression.
Et quand tu vois qu'il faut 10 ans pour construire le Viaduc de Millau, nettoyer la planète de quelque chose qui se propage à une vitesse phénoménale, c'est pas facile.
Pavé en Approche
Bon, voici le début d'une nouvelle, créée au départ à l'occasion d'un concours, mais manque de temps j'ai pas pu la finir ^^. Je prends donc toutes mes vacances pour la peaufiner :p .
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I.
Mes doigts s’enfoncèrent violemment sur les touches de ma vieille machine à écrire. Les cliquetis archaïques retentirent dans le salon. C’était une vieille matinée d’automne. Un soleil orangé mêlé à l’incertitude du ciel chargé de nuages filtrait à travers la fenêtre, éclairant mes doigts agiles d’une lueur instable. Les mots s’imprimaient chacun leur tour sur mon antique feuille de papier élimée. Les lettres suivaient le chemin de mon récit.
Un gémissement survint au fond de la pièce. Ma petite fille dormait, et je ne voulais pas la réveiller. Mais je n’avais d’autre choix pour le moment que d’écrire, car rares étaient les moments où mon inspiration me le permettait. Elle avait l’habitude, de toute façon. Elle m’avait dit que ça la berçait, quelques fois.
Au loin, un Oublié hurla, tel un loup qui avait perdu sa meute. Je me pris à sourire, car on ne les avait pas beaucoup entendu ces temps-ci. L’ironie était là, car je les avais oubliés.
J’arrêtai soudainement le ballet de mes doigts, car je venais de penser à une chose. On était le 24. Demain allait avoir lieu la cérémonie. Il valait mieux que je fasse mes quelques emplettes aujourd’hui. Je ne voulais pas me trouver en plein milieu du rite de ces créatures. Ni même au milieu de ces créatures.
Je me levai tranquillement de ma chaise et remis le foulard qui recouvrait ma machine à écrire. Je passai devant le lit où dormait Lyla. Mes lèvres se fendirent affectueusement lorsque je la vis parler dans son sommeil. J’ouvris la lourde porte en bois qui constituait l’entrée et l’air vivifiant de l’avant-midi me donna aussitôt des frissons. A peine eus-je refermé le battant qu’une bourrasque chargée de feuillage multicolore me poussa à avancer. Une feuille striée de rognure vint se déposer sur mes cheveux dorés. Je la chassai d’un coup de tête et continuai tranquillement ma route, accompagné dans ma marche par la bise automnale.
Je levai les yeux au ciel, mains refermées sur l’anse de mon panier, robe se gonflant sous le vent. Les nuages vultueux se tordaient dans la grisaille du paysage. Le soleil parvenait mal à percer de ses rayons la masse obscure des nues. Dans la rue, pas un chat. Le quartier n’était pas très peuplé, et l’heure était encore trop matinale. Un lourd tapis de ramures chargeait les bas côtés de la route, et mes talons se convenaient mal. Aussi avançais-je maladroitement, me frayant un chemin parmi les feuilles sèche et trop mure.
Passé les anciens bâtiments uniformes, augustes portails et façades distinguées, j’arrivai finalement chez le marchand de primeurs. Celui-ci afficha un sourire lorsqu’il me vit arriver, et ses dents défoncées luisirent sous les rayons évasifs du soleil. Son comptoir avait été agencé contre un arbre sirupeux et sinueux, qui faisait de l’ombre aux clients quand il y avait lieu d’y avoir des feuilles.
Arrivée tout prêt, je fis un signe de tête pour saluer. Le vieux vendeur eut un rire gâteux.
_ Vous êtes bien matinal aujourd’hui, dites-moi, Mll Mulvia...
_ Je préfère faire mes courses le matin. Il y a moins de monde, répondis-je gentiment.
Les yeux du vieil homme se plissèrent.
_ Eh oui, fit il en hochant la tête, sa voix se tordant d’irrégularités usées. Il y a aussi la cérémonie, hein ?
_ Oui. Je n’ai pas envie de me retrouver à cours de provision demain.
_ Oui, oui, bien sûr, comme tout le monde, renchérit le marchand en un sourire avisé.
Puis il reprit :
_ Qu’est-ce que ce sera aujourd’hui ?
Je lui passai ma commande et il s’exécuta, mais curieux et bavard qu’il était, il ne put s’empêcher de m’interpeller à nouveau.
_ On dit qu’il n’est pas si dangereux que ça de se retrouver dehors pendant la cérémonie, vous savez ?
Je pinçais les lèvres.
_ Oh, vous savez ce que je pense de tout ça.
Les yeux du vieillard pétillèrent.
_ Tout à fait. Tout le monde pense comme vous. Si le gouvernement a établi des règles, ce n’est pas pour rien, pas vrai ?
Il avait toujours ce ton moqueur lorsqu’il me parlait de ces choses là. C’était un vrai passionné. Je me contentai de sourire et de répondre.
_ Il est normal que l’on évite la confrontation... Ces créatures ne se contrôlent pas à la vue d’une personne.
_ C’est ce qu’on dit, en effet, murmura-t-il goguenard.
J’eus un rire face à son scepticisme. Non pas moqueur, bien sûr. J’aimais ce côté intrigant chez lui.
_ Je vais y aller, monsieur Hervé, fis-je, le panier désormais plein.
_ C’est cela ! Bonne journée !
Un signe de la main, et je m’en allais. Je remarquai que le vent se faisait de plus en plus violent. Les bords de mon chapeau balancèrent mollement. Je m’empressai de le retenir d’une main. Je resserrai ma marche car le froid s’emparait de moi. Je ne m’étais pas préparé à une telle météo, et mes bras nus se couvraient de petits points couleur chair. Devant moi le ciel s’assombrissait encore plus. La lourde obscurité du ciel s’emparait du paysage et retombait sur les imposants bâtiments du quartier. Les feuilles étaient emportés, se complaisaient dans les airs et dans le vent à mon insu.
Mon bras se fatigua soudain à tenir le panier rempli de fruits et légumes. Je le reposai quelque instant pour détendre mes membres. Dans la rue, il n’y avait toujours personne. Etrange, pensais-je, sans trop m’y attarder. Ce fut ce moment là que choisit mon chapeau pour me laisser. La coiffe en paille se détacha de ma chevelure et mon bras qui se tendit ne put le détourner du cours du vent.
Laissant là le panier, certaine que personne n’y toucherait, je me précipitai à sa poursuite. Il se posa sur le sol avant de plier à nouveau sous la bise et de continuer sa route sur les pavés usés. Mes cheveux s’immiscèrent dans mes yeux et s’imbibèrent de l’air froid du paysage, me privant d’une vue correcte. Je continuai cependant ma course, c’était trop bête de perdre un chapeau comme ça. Et, celui-ci, au bout d’une dizaine de mètres, parvenait toujours à me fuir.
C’est là qu’il m’emmena dans une impasse.
L’asphalte humide se froissa sous mes talons aiguisés, alors que devant moi s’immobilisait enfin ma coiffe. Les bords baignaient dans une flaque imbibée de crasse qui constituait les pavés de la sombre ruelle. Ici, aucun vent pour m’enlever à nouveau mon chapeau. Pas de lumière non plus, remarquai-je en levant les yeux au ciel. Un frisson agita soudain mon corps. Il faisait froid par ici. Mes dents se crispèrent. Je scrutai attentivement l’impasse. Fissures défoncées, murs craquelés, saleté dépouillé, qui s’enfonçaient dans l’obscurité. Pavage élimé. Mais rien d’autre de visible.
Je reportai à nouveau mon attention sur le chapeau. Et je faillis laisser échapper un juron. Il n’était plus là. Plus rien dans la petite flaque d’eau. Je n’avais pourtant pas senti de vent, pensai-je en fronçant les sourcils.
_ C’est à vous ?
En sentant la main sur mon épaules, je laissai échapper un cri d’horreur. Je me retournai d’un coup, pour me retrouver face à quelqu’un.
_ N’ayez pas peur, je veux juste vous rendre votre chapeau.
L’homme avait le visage baigné dans les ténèbres. Je souris bêtement en laissant échapper un soupire de soulagement.
_ Ah désolé, je...
Mais je m’arrêtai en plein milieu de ma phrase, car quelque chose clochait.
_ Je... je pensais à autre chose, fis-je, plus brusquement, en fixant avec crainte sa masse sombre qui se profilait dans l’obscurité.
Il me tendit le chapeau.
_ Je vois. Tâchez de le garder plus à sa place la prochaine fois.
_ Oui. Je... j’y vais. Merci.
Je pris brusquement le chapeau et retournai sur mes pas. Il ne me suivit pas. Je fus soulagée de retrouver l’avenue bien éclairée habituelle, bien qu’aujourd’hui le soleil ne soit pas au rendez-vous me dis-je en regardant les masses noires qui tourbillonnaient. Cet inconnu... il n’allait pas. Il avait quelque chose qui pêchait chez lui. Le son de sa voix avait suffit à me rendre méfiante. Je marchai le plus vite possible, et retrouvai enfin mon panier, à l’endroit où je l’avais laissé, recouvert de feuilles et d’autres. Je jetai un regard alerte en arrière, avant de prendre le chemin de la maison.
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Je rappelle qu'il ne faut pas arrêter de commenter Eagle pour autant. Voilà, Eagle, tu me pardonnes ?