Moi je suis fan des méchants TRO D4RK TRO KLAS.
Pourtant, tu as changé le D89 (cyborg en gros) en Destry parce que tu disais que c'était plus mignon
Death c'est un gothique YPAYR MAYGA TRO DARK. / /
J'ai attaqué mon prochain chapitre et j'ai l'honneur de vous annoncer qu'il sera plus long que les autres, vous verrez pourquoi.
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Par la rémige du Pygargue !
Je suis YPAYR MAYGA ULTRA TRO D4RK, mais je suis pas gothique, pigé, Traveline ?
Quand je vois le numéro de pages, je me sens largué
Bon chapitre quoiqu'un peu court rien avec Onyx et Water
J'ai trouvé marrant ble coup de Semuap = PAUMEs
Peto, c'est ce que je pense oupas se que je pense ???
Raptor, tu peux te reporter à la page 200 pour un récapitulatif clair et rapide.
LDM Ben je sais pas... à proprement parler, tu penses ce que tu penses, non ?
Sweet demain ! / /
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Par la rémige du Pygargue !
Ouais Une sweet demain
Où est ce chapitre, hum ?
"lance une plume d'aigle sur Peto"
J'ai été interrompu pour des raisons personnelles.
Je promets un chapitre pour ce soir, j'ai déjà entamé la copie. /
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Par la rémige du Pygargue !
Excellent...
Gare à toi !
"lance un fer à repasser accompagné de la planche à repasser sur Peto"
... (notez le défilement d'émotions )
Chapitre 66 : Souvenirs
Résumé : Bridgess se bat contre Drygan. Pendant ce temps, Onyx est attaqué alors qu'il ramène un Waterdiver sérieusement blessé à la capitale.
« Lui ? Mais que fait-il si loin du cœur de la forêt ? »
Le dos plaqué contre un frêne à l'écorce brunâtre, Onyx regardait avec appréhension son agresseur. Le balafré avait soudain redoublé d'attention, son trajet ayant des chances d'être fortement compromis par cette apparition malvenue.
Un Loucureuil.
Onyx ne connaissait que trop bien cette créature. A première vue, celle-ci ressemblait à un loup bipède qui mesurerait la taille d'un humain. La ressemblance avec le canidé susmentionné était fondée : deux bras se terminant par de solides griffes, une paire de jambes musclées à souhait, un corps de mammifère noir de jais. Mais en regardant mieux, on s'apercevait que l'animal possédait une queue bien garnie à la manière d'un écureuil, mais proportionnelle à son mètre octante. Le second détail qui le différenciait d'un loup ordinaire était ses deux énormes touffes de poils moins sombres que le reste du corps au niveau d'abord des épaules et des pectoraux mais aussi du bassin, ce qui lui formait une sorte de pagne naturel. On notait également la taille de ses prodigieux abdominaux, sa petite houppette sur le bout du museau, ses crocs légèrement recourbés vers l'arrière et ses griffes d'une longueur de vingtaine de centimètres. Pour finir, il arborait un air froid et un regard cruel.
Parmi toutes les espèces qui peuplaient la forêt du Lycaon, peu étaient aussi agressives et puissantes. Appartenant à l'ordre des canidés, cette catégorie de loups scientifiquement nommée Canis Lupus Sciurus était réputée pour son agilité à toute épreuve et sa queue utilisée comme balancier lui offrant des capacités d'équilibre hors du commun. Onyx avait déjà croisé plusieurs fois cette bestiole, mais jamais en pareille situation.
« Qu'est-ce... qui se... passe ? chuchota Waterdiver dans un souffle.
- Tais-toi, répliqua froidement le balafré. Il ne faut pas qu'il sache où nous sommes, sinon... »
A l'instant où l'adolescent finit sa phrase, la bête tourna sa tête cruelle d'où émanait une évidente envie de meurtre vers l'endroit où se terrait sa proie. En un bond de ses puissants quadriceps, le loup rejoignit l'homme à la cicatrice et lui asséna un coup de griffe horizontal au niveau de l'abdomen. Onyx esquiva d'un saut en arrière, mais l'ongle tranchant vint effleurer la joue de Waterdiver, lui laissant une légère trace rouge. L'animal enchaîna avec une autre attaque du même acabit à laquelle le jeune homme échappa en fléchissant les genoux, les griffes de l'animal frôlant son cuir chevelu et arrachant une mèche de cheveux châtain. La garde du Loucureuil à nu, le guerrier décocha un magistral coup de pied dans la rotule de son ennemi. Celui-ci tomba à terre dans un aboiement indigné.
Profitant de cet instant de répit, Onyx s'enfuit prestement à travers les fourrés et les troncs. S'il réussissait à regagner le palais, le Loucureuil n'oserait plus le suivre. Et pour cause : le point faible de ces bestioles résidait dans leur incapacité à combattre dans des endroits trop à découvert comme une plaine ou même un jardin. Quitter la sylve permettrait donc à lui et à son protégé d'être à l'abri des assauts de l'animal.
Le combattant au nom de gemme continuait son parcours. Les arbres se faisaient de plus en plus espacés, la sortie n'était plus très loin. Soudain, Onyx sentit un souffle chaud lui caresser la nuque. Avant qu'il n'ait pu réagir, il se retrouva sur le flanc à déraper à travers le sous-bois jusqu'à rencontrer le fût d'un hêtre. L'impact lui arracha un cri de douleur.
« Onyx... lâche-moi... supplia Waterdiver.
- Enfoiré de clebs ! cracha le grossier pubère en même temps qu'une salive rougie. Tu vas... »
Sans qu'il s'en soit rendu compte, deux nouveaux Loucureuils venaient de faire leur apparition. Un peu moins grands que le premier, ils n'en arboraient pas moins le même faciès carnassier.
« Mon sang... ils ont... commença l'enfant blond.
- Oui, ils se servent de l'odeur du sang pour nous suivre, se souvint Onyx. Ce n'est pas moi qu'ils veulent, c'est toi...
- Raison... de... plus.... pour me... laisser...
- Raison de plus pour leur casser la gueule, ouais ! »
Le balafré se releva. La testostérone se répandait dans tout son corps, lui procurant une énergie et un courage supplémentaires.
« J'en suis réduit à détruire un peu le paysage. Je sais qu'il est dangereux de jouer avec le feu, mais il n'y a pas trente-six autres solutions pour nous tirer de ce pétrin... »
Onyx inspira. Une très longue inspiration. Des litres d'air entiers vinrent gonfler sa poitrine, arrondissant ses joues et son ventre. Les trois canidés eurent un mouvement d'hésitation, puis reprirent leur lente mais prudente approche. Un souffle enflammé sortit ensuite de la bouche du héros, enflammant la terre de la forêt et dressant une barrière de feu entre lui et ses rivaux. Il retrouva ensuite sa carrure normale.
« Au revoir ! »
Le guerrier repartit dans sa course. Déjà, il pouvait apercevoir une lueur blanche derrière un des arbres, signe que la sortie de ce calvaire était proche. Combien lui restait-il ? Un demi-kilomètre ? Moins ? Toujours fut-il que dix secondes après avoir répandu ses flammes devant les Loucureuils, l'un de ceux-ci l'avait déjà rejoint.
« Quoi ? Comment a-t-il p... »
Un coup de griffe dans le thorax le réduisit au silence. L'attaque traversa le mince plastron qu'il portait et l'envoya sur un talus, Waterdiver toujours cramponné à son comparse. Le temps de dire "Ouf", le même loup l'avait rejoint et préparait déjà un autre assaut. Le canidé s'élança dans les airs, puis entama sa descente sur les deux humains. Onyx tenta de placer ses bras devant lui pour limiter les dégâts, mais le blondinet qu'il transportait lui bloquait involontairement les deux membres.
Dans l'esprit du soldat, tout se déroula alors au ralenti. Chaque action semblait être une éternité. Comme si l'imperturbable cours du temps avait été bloqué par un obstacle inattendu. Comme si le flux temporel n'était que grotesque illusion...
Onyx avait désormais huit ans. Dans une rustique maison de compagne, l'heure était aux réjouissances et aux banquets : Kouadza, le père de l'enfant, fêtait avec panache son demi-siècle, c'est-à-dire ses cinquante ans. Des grands-parents aux lointains cousins en passant par les parrains et les marraines, toute la famille Sinksette avait été conviée. Alcools et boissons diverses coulaient à flot, victuailles et denrées d'apéritif de tous les goûts ne manquaient pas. Dans l'ivresse de la fête, ce fut la première fois qu'il le vit ; enveloppé dans de blanches langes, Waterdiver était porté par une dame au visage caché par un voile de dentelle. Le poupon ne devait avoir que quelques mois, un an tout au plus. Autour de lui batifolaient Bridgess et Petoline, âgés d'une petite demie-douzaine d'années, qui jouaient à chat. Le contraste entre le silence du nourrisson et le vacarme que produisaient les deux enfants avait profondément marqué Onyx.
La surprise de la soirée était une visite nocturne du parc zoologique de la ville, à un kilomètre du faubourg où était située la maison. La famille Sinksette était financièrement très modeste, cette escapade hors de leurs terres était une véritable aubaine pour élargir leur humble culture. Le père, passionné par les animaux dès son plus jeune âge, avait économisé pendant plusieurs mois pour se payer cet aller-retour parmi les merveilles de la nature. Chaque membre de la tribu Sinksette avait également réglé sa part, enfants exceptés. Le voyage entre la maison et le parc dura une dizaine de minutes. La smala arrivée à destination, des recommandations de prudence et de sécurité furent évidemment de mise. Alors que l'astre lunaire chassait le solaire hors de ses contrées, la visite commença. Les invités s'éparpillèrent dans tous les sens admirer les nombreux animaux qui composaient le zoo. Onyx, plus sage, resta avec son paternel, lui-même accompagné de sa femme et de la demoiselle chargée d'encadrer Petoline, Bridgess et Waterdiver. Ensemble, ils visitèrent les serres tropicales, le vivarium et tant d'autres endroits enchanteurs qu'il serait trop long d'énumérer. La troupe était comblée, émerveillée par la créativité de Dame Nature.
Tout dérapa lorsque fut atteinte la zone des canidés.
Un Loucureuil attira l'attention du groupe. Sa tristesse se reflétait à travers les vitres de verre froid de la cage protectrice. Le chagrin du loup pénétra le cœur d'Onyx. Alors que le peloton continuait son chemin, le petit garçon, lui, resta à contempler l'animal. Pourquoi cette bête fantastique était-elle coincée ici, telle une bête de foire, à assouvir la soif de découverte d'une foule de curieux ? Qu'avait-elle fait pour mériter ça ? Onyx resta sourd aux appels de son père qui le sommait de le rejoindre. Perdu dans ses pensées, l'enfant croisa le regard du Loucureuil. Devant la mine abattue de ce dernier, le cœur du garçonnet éclata en morceaux.
La suite se déroula tellement vite que le bambin n'eut pas le temps de réagir. Sans que rien ne se soit passé avant, la vitrine qui séparait les deux individus commença à se dissoudre à partir du point que regardait l'enfant. Le verre liquéfié tombait mollement sur la pierre froide, libérant un espace par lequel le Loucureuil avait possibilité de s'échapper. C'est à ce moment que l'enfant aux cheveux crème sortit en sursaut de sa torpeur. Le canidé bipède, qui venait de remarquer la faille, se leva lentement. Onyx, tétanisé, regardait l'animal s'approcher de lui. La dangereuse bête faisait luire ses griffes couleur platine à la lumière des rares projecteurs. Kouadza, qui avait vu ce qui s'était passé, courut protéger son fils. Il le rattrapa au moment où le Loucureuil finissait de s'engouffrer par le trou. Le père regardait cette montagne de muscles avec crainte et serrait les dents. Le loup toisa le pauvre Kouadza terrifié jusqu'à croiser le blanc de ses yeux. Le regard apeuré qu'affichait le paternel du garçon fut pris comme un défi. Le canidé leva son énorme patte, puis l'abattit en direction de la tête de l'opportun. Le coup rata la cible initiale mais une des griffes vint entailler sérieusement la figure d'Onyx, entre son œil gauche et son nez, pour s'arrêter au niveau de la lèvre supérieure. Ce dernier hurla à s'en faire exploser les poumons sous la puissance de la douleur. Prenant son fils dans ses bras et le serrant contre lui, Kouadza s'enfuit. Le loup, après être resté immobile quelques instants, pivota sur ses talons et se retira, allant gagner un endroit plus accueillant.
Dans l'esprit d'Onyx, l'objet immatériel qui faisait obstacle au cours du temps s'effaçait peu à peu, faisant revenir le jeune homme à la triste réalité. Le Loucureuil allait l'anéantir, cela ne faisait aucun doute. Et avec sa mort s'ensuivrait l'échec de la mission.
« Désolé Falco, je n'ai pas su... »
Une boule vint prendre place dans la gorge du balafré. Une larme sortit de son œil ébène qu'il venait de fermer. Sa vie s'achevait ainsi, dans la forêt du Lycaon...
Un gémissement sourd résonna dans la forêt. Mais c'était loin d'être un cri humain. C'était un cri animal, celui d'un Loucureuil.
Onyx sentit un bras poilu lui tomber dessus. Un membre inerte. L'adolescent ouvrit les yeux. Waterdiver se tenait à quelques mètres de lui, une imposante faux de saphir dans la main. A voir le corps tranché en deux parties au niveau du ventre du Loucureuil, les rôles du protégé et du protecteur s'étaient inversés. Une poignée de secondes plus tard, l'enfant aux cheveux blonds s'effondrait mollement contre l'humus sec du sous-bois. Son artefact disparut. Onyx poussa le buste sanguinolent du Loucureuil qui reposait en paix sur lui et se précipita vers le corps inanimé de son ami.
« Water ! Tu m'entends ? Dis quelque chose ! s'égosilla le combattant, désemparé. T'es avec nous ?
- Fuis, Onyx... tu dois... vivre... toi... »
Les yeux du bambin se fermèrent doucement. Son défenseur, paniqué, colla son oreille à la poitrine de l'enfant. Ses battements de cœur étaient désordonnés et sa respiration faible, mais il vivait encore. Le guerrier à la cicatrice prit le garçon dans ses bras.
« Je n'ai plus le temps de jouer avec vous, lança-t-il d'un ton glacial en s'adressant aux Loucureuils. Adieu ! »
D'un bond leste, Onyx reprit sa course, le cœur encore plus lourd qu'au début du trajet. Mais d'autant plus déterminé à accomplir sa mission. Il avait maintenant une dette envers son ami.
A suivre...
Chapitre spécialement dédié à Waterdiver qui fête ses 14 ans aujourd'hui !
+ Message trop long, code de confirmation :cool
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Par la rémige du Pygargue !
Sur ce, je vais manger et je vous laisse vous délecter de ce chapitre ! Bon appétit !
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Par la rémige du Pygargue !
T'aurais dû passer des lignes au milieu. C'est pas agréable. A part ça, j'ai aimé
Je lis.
...
Mouais, j'ai trouvé que le chapitre était plus dédié à Onyx qu'à Water, mis à part son geste héroïque à la fin...
Sinon génial comme d'hab'
4100 ème post.
+j'ay lu
Ce chapitre et génialissime.
sinon laisse tombé. Je pensais que ce serais mon tour mais nan.
Voilà j'ai rien d'autre à dire.
C'est vrai qu'avec le recul, j'aurais dû espacer davantage. / /
Sinon, je voulais quand même faire un geste pour Water, tout en donnant un effet dramatique au chapitre...
Peut-être une sweet sauvage avant la fin de l'année, restez sur vos gardes tout le monde.
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Par la rémige du Pygargue !
J'apparais quand moi ?