J'adore cette fic !
Moi aussi
Peto cela fais 1h20 chez moi que nous ne sommes plus me 21 Avril 2012.....
Tiens ? Un autre personnage à l'orthographe aussi maitrisée que moi ? ( je crois avoir fais des efforts depui, enfin, j'éspère )
^ T'as fais une faute !
Oui, tu as fais beaucoup d'efforts depuiS
L'organisation de l'Examen Blanc n°6 m'a pris plus de temps que prévu, désolé.
Allez, je m'attelle tout de suite à la relecture finale et je poste juste après.
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Par la rémige du Pygargue !
T'en met du temps pour mettre ton nouveau chapitre et j'en ai rien a faire que tu es eu ton examen blanc alors ne me dis pas que tu te n'es pas tournés les pouces :p
Désolé du double post mais tu as interêt de relire vite et de la poster vite sinon je vais être très sévère alors relis bien ok sinon ATENTION Ce n'est pas digne d'un grand FICiste j'èspère que je ne ferais pas les mêmes erreurs que toi
... que dois-je penser de ces messages, yoshi ?
Chapitre 78 : Ambassade
Résumé : Ike et Ganondorf sont à Eagleland, où se font soigner Petoline et Aeon ; le commandant X3 et le Général discutent ; Drygan se prépare à rentrer dans un "Duel sanglant" ; Lucas, Ethan et Alex se baignent tranquillement : pour compléter le tableau, Onyx et Falco atterrissent à Smashbros.
20h40, QG de la Police Subspatiale.
Dans le bureau du Général se trouvaient deux personnages. Le premier, un colosse aux cheveux flamboyants, attendait avec politesse une réaction de son interlocuteur. Le second, un loup gris aux habits sobres, semblait littéralement absorbé dans ses pensées. Ces deux individus n'étaient autres que le Général lui-même, et le commandant X3. Quant à l'entretien, il avait pour objet un sujet récemment mis à l'ordre du jour : la planète Eagleland.
Le silence avait pris ses droits dans la pièce. Le temps semblait avoir momentanément suspendu son vol, tant tout était calme. Aucun écho extérieur ne parvenait aux oreilles des protagonistes.
« Maintenant que cette parenthèse est fermée, nous pouvons revenir à notre thème initial, réengagea soudainement l'hercule. X3, vous avez dit qu'Eagleland recelait de bons combattants. Maintenant, j'attends que vous approfondissiez ce point de vue. »
Le commandant resta songeur. Il était encore sous le coup de l'annonce du niveau de puissance de Drygan. 10000... quatre fois la sienne, lui qui n'était pourtant pas mauvais...
Au bout de quelques secondes de mutisme, il se ressaisit.
« Oui. Mais outre la qualité de ses guerriers, Eagleland possède de nombreux talents, notamment dans les domaines artistiques et dans la médecine. Bridgess, par exemple, possède une plume d'une qualité exceptionnelle, j'ai eu l'honneur de lire un jour une de ses œuvres et...
- Épargnez-moi la partie art.
- Comme vous le souhaitez. Si je vous Kirbyfana, Al de son vrai nom, ça vous évoque quelque chose ?
- Pour sûr. Cet enfant sauvage qui avait été recueilli par un de nos renégats en cavale ? J'ai ouï dire qu'il combinait des activités de chasseur de primes et de doctorat. Il excellerait dans le secteur médical, d'après mes sources.
- En effet. C'est un Newcomer confirmé. Sinon... je vous passe les dons d'architecte de Petoline, les talents de draconologue de Nachi, la force herculéenne de Ray...
- Oui, mais cela ne me dit toujours pas s'ils sont à vos yeux dignes de confiance ou non. »
Le canidé se renfrogna. Il détestait qu'on lui fasse remarquer qu'il répondait à côté de la plaque. Si son interlocuteur n'avait pas été son supérieur, il lui aurait sûrement répondu de façon quelque peu abrupte que s'il citait les dons des habitants de la planète, c'était sûrement pour donner un peu d'importance à cet astre trop oublié. Mais il se ravisa rapidement et resta courtois.
« A l'époque où Bridgess est venue réclamer Eagleland, j'avais eu des soupçons. Mais à la réflexion... depuis le jour où nous leur avons octroyé leur planète, jamais ils n'ont bafoué une seule fois les accords que nous avons rédigés ensemble. Là-dessus, ils sont irréprochables.
- Peut-être, mais imaginons qu'ils aient un quelconque plan sur le long terme, qu'ils mettront à exécution dans un, deux, voire dix ans ? Dans ce cas, ils ont tout intérêt à nous amadouer. Je rajoute qu'ils ont mis bien longtemps à trouver Goldtown... et le jour où nous la trouvons enfin, Drygan passe par le plus grand des hasards dans le coin. Vous ne trouvez pas ça suspect ? »
Si, le commandait trouvait ça suspect. Très suspect, même. Ces arguments étaient en train de le déséquilibrer. Mais malgré tout ce que pourrait dire le Général, il était intimement convaincu que les habitants d'Eagleland ne pouvaient être mauvais. Et quand bien même ils le seraient, qu'est-ce qu'ils pourraient bien faire à la Police Subspatiale ?
« Votre argument ne me convainc pas plus que ça, se contenta d'objecter le canidé.
- Tout cela me paraît bien gros pour être une simple coïncidence, relança l'humain, mais après réflexion, ce n'est en effet pas une preuve irréfutable. Je joue donc ma dernière carte : depuis l'anéantissement de Goldtown, Eagleland n'a plus donné une seule nouvelle. »
Silence.
« Ce que vous interprétez comme ? s'enquit le loup.
- Je vois deux explications à ça, explicita le géant. Soit Bridgess a un empêchement temporaire qui l'empêche de répondre et les Eaglelandais sont de gentils petits enfants sages, soit le carnage de Goldtown a bouleversé leurs plans et il ne sert plus à rien pour eux de continuer à jouer les agneaux innocents. »
Deuxième pause. Tension qui monte d'un cran.
« Vous marquez un point, concéda le commandant, décontenancé. Que faire, alors ? Je ne vois qu'une solution : puisque nous n'avons plus de nouvelles, il faut envoyer une ambassade sur Eagleland. Nous pourrons ainsi tirer l'affaire au clair. Qu'en pensez-vous ? »
Le Général regarda le canidé, un demi-sourire fiché sur le visage. Son œil brilla.
« Cela va légèrement compromettre la relation de confiance établie entre ici et Eagleland... si relation il y a. Mais votre idée me plaît, je la mets à exécution dès ce soir. De plus, je viens avec l'ambassade. »
Le cœur du commandant manqua un battement. C'était trop d'un coup, là. Ce soir ? Et avec le Général ? Mais... que... c'était précipiter les choses, enfin ! Il n'allait pas pouvoir prévenir l'administration et tous les services affiliés en si peu de temps !
« Mais enfin, ce n'est pas raisonnable ! s'écria le carnivore en un aboiement indigné. Que va faire la Police Subspatiale, quand vous ne serez pas là ? Qui allez-vous emmener, dans cette ambassade ? Et pourquoi ce soir ? Reportez le départ à demain, au moins !
- Craindriez-vous pour votre sommeil ? le taquina l'homme.
- Là n'est pas le problème, je peux rester éveillé trois jours d'affilée, vous le savez aussi bien que moi !
- Bref. Pour répondre à vos questions... la Police Subspatiale peut bien se gérer un peu sans moi. Quant à l'effectif présent, j'ai pensé à trois diplomates, un pilote, dix soldats d'élite, et, si vous le souhaitez, vous-même. Nous partons dans un quart d'heure. »
C'était trop pour X3 qui manqua de défaillir. Un quart d'heure ? Il ne pouvait pas tomber plus bas, là ! En imaginant que les Eaglelandais soient de leur côté, qu'allaient-ils penser en voyant débarquer à l'improviste quinze personnes venues vérifier s'ils étaient bien "gentils" ? Et d'un autre... si les Eaglelandais se révèlent être de dangereux criminels, qu'est-ce que ces mêmes quinze personnes pouvaient faire face à un royaume au nombreux combattants réputés ?
« Je viens avec vous, lança vivement le canidé. Je veux pouvoir intervenir en cas de besoin. Quant au moyen de transport... vous avez parlé de pilote, j'en déduis que nous partons en Arwing, n'est-ce pas ?
- Élémentaire, mon cher Watson. Je vous prie de m'excuser un instant, je passe un appel et je suis de nouveau à vous. »
Le Général recula sa chaise en arrière dans un grincement métallique, puis tira la poignée du tiroir de son bureau. Il en sortit un interphone, qu'il posa devant lui, et appuya sur une des touches.
« Service des Arwings ? Oui, ici le Général. Préparez-moi un appareil, je pars pour Eagleland dans quinze minutes. »
Le commandant resta sur sa chaise, digérant avec difficulté les chocs qu'il venait d'encaisser. Les plans de dernière minute étaient ce qui l'énervait le plus. Mais face à son supérieur, mieux valait ne pas protester.
« Parfait. Pouvez-vous me passer le Secrétariat ? Je vous remercie... oui, secrétariat ? Ici le Général. Dépêchez dans mon bureau trois diplomates spécialisés et dix soldats d'élite. Motif : affaire urgente à Eagleland. Je répète : trois diplomates, dix soldats d'élite, pour affaire urgente à Eagleland. Terminé. »
Le colosse raccrocha, puis regarda le commandant dans les yeux. Quelque chose dans son air indiquait qu'il n'avait pas l'attention d'achever cet entretien si vite.
« Vous vous souvenez peut-être de ce que j'avais dit en début de séance : j'ai deux sujets à traiter avec vous. Je vous explique. Juste avant de vous voir, j'ai interrogé un Eaglelandais qui voulait rejoindre nos rangs, du nom de Aaumond. Il s'est révélé particulièrement intéressant sur un point : Mat06.
- Qu'a-t-il dit ?
- Le criminel en question était le maître de son meilleur ami. Car oui, Mat06 a séjourné un certain temps à Eagleland. Et pour revenir à notre Eaglelandais... à l'entendre, on pourrait croire que ce criminel est innocent. Je cite... »
Le Général sortit du tiroir un carnet noir. Il l'ouvrit délicatement et lut à haute voix :
« "C'était un homme loyal, qui faisait toujours passer ses amis avant lui"... "Ce crime ne lui ressemble pas"... et aussi "A l'heure qu'il est, vous êtes sûrement en train de pourchasser un innocent".
- Et alors ? Il est très facile de mentir. Il joue sûrement l'avocat du diable.
- Ce qui m'étonne, c'est qu'il a spontanément insisté sur les zones d'ombre du crime, alors qu'il n'avait pas entendu parler de l'affaire avant que je ne l'informe. En particulier sur l'absence apparente de mobile. Bien. Des questions ?
- Non.
- Parfait. Je vous conseille d'aller préparer quelques affaires pour le voyage. Rendez-vous à 20h55 dernier carat dans le hangar des Arwings pour l'embarquement. Vous pouvez disposer. »
X3 obtempéra sans rien dire. Il avait tout de même un mauvais pressentiment. Pourtant, en voyant le bon côté des choses, cela l'empêchait de tourner en rond dans son bureau en attendant que ses soldats sortent de l'infirmerie. D'un autre, débarquer à l'improviste sur une planète éloignée ne l'enchantait guère.
Le commandant marcha jusqu'à la porte, qu'il ouvrit d'un geste sec. Avant de refermer, il demanda :
« Combien de temps estimez-vous passer sur Eagleland ? »
Le Général le regarda avec malice.
« Une demie-heure au minimum. Ensuite, tout dépend des Eaglelandais. Peut-être ce voyage ne sera-t-il qu'un aller simple... »
* * *
Loin de là, dans une petite rue. Sale. Miteuse. Délimitée sur les côtés par des grandes maisons de bois et de pierre, tenant à grand-peine sur leurs fondations. L'étendue céleste était cachée par un amoncellement de nuages grisâtres. Mais ça, Drygan n'en voyait rien. Tout ce qu'il pouvait observer, c'étaient ces passants aux visages édentés et aux crânes dégarnis, habillés pour la plupart de loques et de haillons. La première expression qui vint à l'esprit du garçonnet pour les désigner fut "tas de déchets". La simple sensation de se sentir regardé par eux comme une bête de foire aurait été un prétexte suffisant pour les massacrer. Toutefois, encore sous le choc des paroles qu'il méditait un instant auparavant, il se ravisa et garda son air froid et distant. Quelque chose l'intriguait : pourquoi répétaient-ils en boucle cette expression ? "Duel sanglant, Duel sanglant"... ça ne voulait pas dire grand-chose. Était-ce une coutume locale ? Il devait en avoir le cœur net.
D'un balayage oculaire, il repéra un homme vêtu d'un costard-cravate rapiécé mais encore présentable. Il avait les yeux à demi voilés par une paire de lunettes salies par la poussière. Le garçonnet s'en approcha et cria pour se faire entendre au milieu du tumulte de la foule.
« Qu'est-ce qui se passe, monsieur ?! Ça veut dire quoi, Duel sanglant ?!
- Tu ne sais pas ?! Tu dois être un voyageur ! Je vais t'expliquer vite fait ! Ici, quand on met à terre quelqu'un, que ce soit volontaire ou non, on engage ce qu'on appelle couramment un Duel sanglant ! Un règlement de comptes, si tu préfères ! C'est tout bête : le premier qui meurt ou qui s'incline à plat ventre contre le sol devant son adversaire a perdu ! Dans le second cas, le gagnant peut faire du vaincu son esclave pour la vie !
- Mais pourquoi il y autant de monde ?!
- D'une part pour délimiter le terrain, d'une autre parce que ça en amuse certains de voir les gens se battre comme des chiffonniers ! Maintenant, si j'étais toi, je regarderais derrière moi ! »
Ce dernier conseil évita au garçon un lâche étranglement par derrière. D'un mouvement rapide, il passa dans le dos de son adversaire, à quelques pas de lui. Peuh. On n'allait pas tuer le grand Drygan avec une méthode aussi couarde.
Qu'allait-il faire, maintenant ? Trois possibilités s'offraient à lui : tuer ce pauvre humain qui n'avait rien demandé, le forcer à se prosterner pour abréger le combat ou fuir ce combat ridicule. Il aimait bien la dernière solution, mais puisqu'un combat lui était si aimablement proposé, comment refuser ?
Son adversaire, jusque-là resté sous le coup de la surprise, se tourna vers lui. Son visage était entièrement dissimulé par un capuchon. Le même habit recouvrait tout son corps, ruinant toute tentative d'identification. La difficulté avec ce genre de personnage, c'est qu'il bénéficie de l'effet de surprise. Tout ce que l'enfant savait de lui, pour l'instant, c'était qu'il avait des mains humaines. Maigre déduction.
L'inconnu fusa sur le criminel, la position de ses manches présageant un coup de poing direct. Celui-ci eut beau partir à la vitesse de l'éclair, il suffit à Drygan de tendre sa paume ouverte en avant pour l'arrêter. Le souffle de la foule se suspendit un instant. L'incessante répétition de "Duel sanglant" s'effaça, au profit un instant plus tard de cris et de flots paroles incompréhensibles. Le criminel jeta un regard froid aux spectateurs, comme s'il leur intimait de se taire. Ils ne comprirent manifestement pas le message. Presque tous s'étaient mis à imiter de leurs mains des uppercuts, des directs et autres mouvements guerriers, alors qu'ils ne s'étaient sûrement jamais battus de leur vie. Les imbéciles... Drygan n'allait pas pouvoir supporter très longtemps ce bruyant orchestre.
Sa vision périphérique l'informa que son ennemi lançait son deuxième poing sur lui. D'instinct, il réitéra sa parade. Puis, pour éviter un coup de genou adverse, il poussa son opposant en arrière. Celui-ci chuta violemment contre les pavés malpropres. Des éclats de rire traversèrent l'assistance. Drygan soupira, non seulement attristé par les piètres capacités de son rival désigné, mais aussi par la réaction de ses pouilleux. Cela les amusait donc à ce point ? Ils ne valaient guère plus que des insectes. Puisque c'était ainsi, il allait achever tout de suite son adversaire, puis s'occuper de leurs cas. Ses pulsions meurtrières se réveillaient.
Le jeune homme leva le bras en l'air, prêt à invoquer une lance de glace. Tout à coup, quelque chose le stoppa dans son geste. La capuche de l'inconnu s'était renversée. Son propriétaire la replaça bien vite à sa position d'origine, mais le mal était fait : Drygan avait eu le temps d'apercevoir le faciès de l'individu. Un visage fin... et féminin.
« T'es une fille ? » demanda le garçon, surpris.
Il n'obtint pas de réponse. Soit l'individu l'ignorait volontairement, soit il n'avait pas parlé assez fort pour percer le brouhaha ambiant.
« T'es une fille ? » répéta-t-il un peu plus fort.
Cette fois, l'inconnue consentit à émettre une réponse. Elle se releva péniblement, puis sortit un objet de sous sa cape. Un poignard.
« Crève... »
Une clameur s'éleva dans l'assistance. A la vue de l'arme blanche, le cercle s'élargit, sûrement dans la crainte d'un coup perdu. Prenant un solide appui contre le sol, la guerrière encapuchonnée s'élança avec puissance sur le garçonnet, la lame en avant.
...
La lame tomba au sol dans un tintement métallique. Les respirations s'étaient suspendues. La cape qui cachait la combattante gisait au sol, s'agitant mollement sous l'effet de la brise qui venait de se lever. Drygan l'avait retirée à sa propriétaire, révélant à tous une jeune fille d'une dizaine d'années. Celle-ci, ainsi privée de son apparat, semblait à présent tétanisée par les regards qui la dévisageaient avec impolitesse.
Le silence de l'assemblée se prolongea une poignée de secondes, jusqu'à ce qu'un spectateur retrouve ses esprits plus vite que les autres.
« C'est la fille du roi ! Qu'est-ce qu'elle fout là ?
- On s'en cogne, on la capture et on demande une rançon ! »
Une huée enthousiasmée suivit ces paroles. Dans une foultitude de cris barbares, les spectateurs se ruèrent sur la jeune adolescente. Mais alors qu'ils s'apprêtaient à l'attraper de toutes parts, une barrière de glace géante jaillit du sol. Surprise et apeurée, la foule se regarda, interloquée. Certains tentèrent d'escalader l'édifice, mais se heurtèrent bien vite à la constitution glissante et froide du matériau.
« C'est quoi ce bordel ? jura un clochard.
- C'est de la glace ! Comment la princesse a-t-elle créé cette merde ? » pestiféra un autre.
Alors que les spectateurs avilis par l'idée d'une rançon cherchaient par tous les moyens de passer ou de détruire l'obstacle, celui-ci se volatilisa comme par magie. Hélas pour eux, la princesse s'était évaporée en même temps que la glace...
...
Drygan était loin de ces abrutis, maintenant. Tant mieux, il n'aurait pas enduré plus longtemps les cris de cette bande de merdeux. Ses nerfs étaient à vif, mais il arrivait encore à faire preuve de retenue. La princesse dans les bras, il bondissait au-dessus des rues, prenant appui sur les hauts toits du bourg. Qu'est-ce qui lui avait pris de la sauver, d'ailleurs ? Venait-il de faire preuve de pitié pour cette fille qui allait se faire attraper puis revendre comme une bête de foire ?
Au bout d'une centaine de mètres de course sur les toits, il décida de faire une pause. Il déposa avec une courtoisie qui ne lui ressemblait pas la princesse sur les tuiles. Loin des curieux, il avait enfin un peu de temps pour l'examiner en détail. Ce qui ressortait en premier d'elle, c'était sa silhouette : elle était très fine, haute sur ses jambes effilées. Elle faisait un peu fille modèle, pourrie-gâtée sur les bords, qui réclame tout et qui l'obtient tout de suite. Ses cheveux châtains parfaitement rangés sur le côté puis rabattus derrière elle en queue de cheval accentuaient le côté enfant sage. Sous son visage d'une finesse et d'une délicatesse impressionnantes se trouvaient trois colliers de perles brillantes. Son habillement tranchait totalement avec le reste : un débardeur bleu que la sueur lui collait au corps, une jupe longue qui s'arrêtait au niveau de ses genoux, de grands gants moulants qui couvraient ses bras des coudes aux mains et, pour finir, de grosses bottes de cuir tout sauf féminines.
Quand elle fut relevée, la première chose qu'elle fit fut d'empoigner Drygan par le col et le secouer d'avant en arrière.
« Mon poignard ! Mon poignard ! vagit-elle. Retourne le chercher, sinon je t'étrangle ! »
Le garçonnet se laissa faire, silencieux. Étrangement, il se fichait de ce que pouvait raconter cette fille. Il y avait quelque chose chez elle qui lui faisait ressentir une sensation nouvelle : ses yeux. Malgré la colère qui déferlait dans cette furie et qui lui enlaidissait son visage, il leur trouvait quelque chose de magique. Ces formes en amande, ces iris à mi-chemin entre le gris perle et le turquoise, ces cils délicats qui les couvraient. Il n'avait pas encore appris de mot pour ce sentiment inédit.
« C'est un poignard avec un manche en ébène incrusté sur la garde de joyaux ! Sa lame est en acier renforcé ! Il vaut au bas mot un troupeau de vaches !
- Relax, tu veux ? rétorqua l'enfant d'un ton sans appel. T'as vraiment envie de retourner là-bas et de te faire capturer par le premier clochard venu pour te faire vendre comme un animal ? De toutes façons, il doit déjà y avoir un heureux chanceux pour avoir ramassé ce poignard et l'avoir troqué contre une vie d'éleveur de vaches. »
La princesse toisa le pince-sans-rire, estomaquée. Qui était cet arrogant pour la tutoyer et lui parler ainsi ? N'avait-il jamais appris les bonnes manières ? Jamais encore on ne lui avait parlé ainsi.
« Eh bien dans ce cas, on va continuer ce duel à mains nues ! cracha la jeune fille.
- Oh non, elle veut remettre ça... soupira le garçon, excédé.
- Tu m'as humiliée en public ! Si tu penses t'en tirer sain et sauf, tu te fourres le doigt dans l'œil jusqu'au coude !
- Bon, écoute. Il me semble qu'il y a une autre façon de régler les choses. En se prosternant, on admet sa défaite et on est esclave à vie du vainqueur. J'ai bon ?
- Je préfèrerais me donner la mort plutôt que de m'incliner devant toi !
- Dans ce cas... »
La princesse écarquilla légèrement les yeux sous l'effet de la surprise. Non. Il n'allait tout de même pas...
Si. Drygan avait fléchi les genoux, posé ses deux mains sur le sol et baissé la tête.
Il s'était prosterné devant elle.
Hé, Papitoline, t'en as pas fait un peu trop ?
Sinon, j'ai eu du mal à m'imaginer les scènes.
Ah.
Moi, en faire trop ? Mais pas du tout, enfin !
Tu veux dire, pour la longueur ? Si c'est ça, non, j'ai déjà fait des chapitres plus longs...
"a force herculéenne de Ray"
De quel Ray tu parles Péto ?
désolé du double post
"Si, le commandait trouvait ça suspect" >> commandant
et je faire partit de l'histoire moi aussi
TOUT DE SUITE
Si tu me mets dans ton histoire alors appelle moi Cobra
Honte sur moi pour le coup du commandait... crucifiez-moi .
Je parle du Ray Rayan, le Ray fondateur de La Plume de l'Aigle, Mister-Ray, le seul et l'unique.
Pour l'histoire, les personnages sont déjà au complet, je ne voudrais pas surcharger...
Ceci dit, si une place se libère, je peux t'intégrer. :3
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Par la rémige du Pygargue !
Cool chapitre
La sweet
C'est moi ou tu t'es un peu ramoli ? Bref, c'est pas grave, n'empêche que je dis sweet !
Je t'avais bien dit de bien te relire mais je ne suis pas severe donc estime toi heureux
J'ai beaucoup aimé .
Je peux pas critiquer les fails, honnêtement...
Un peu ramolli ? Mais dans quel sens, enfin ?
Dans le sens de la parution des chapitres, c'est plutôt normal, le topic a plus d'un an et 79 chapitres sont sortis, j'ai plus la même payshe qu'au début .
Et pour ne rien arranger, j'ai une nouvelle à écrire pour un concours...
Mais oui Yosh', mais oui...
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Par la rémige du Pygargue !