Alors, ça vient ?
Je sais pas, ça va être un peu short pour écrire ce week-end, mais je vais faire mon possible !
Non, mais je trouve que ça fait un peu long. Quand on compare a mon chapitre tout les 2-3 jours... On poireaute depuis plusieurs années
Un peu de musique !
http://www.youtube.com/watch?v=RTlzA48yjlg&list=PL72927A828A4B3DF2
Prochain chapitre dans quelques jours, il me manque moins d'une page et c'est bon !
13 pages Word, ça devrait vous contenter je pense !
c'est tout
Cette rapidité légendaire
Tykaty, je peux encore faire mourir ton personnage et faire monter Lilian comme général à ta place !
Bon, il est enfin fini, je vais manger, je me relis et je le poste !
Et le compte était bon, il fait pile 13 pages Word !
J'ai commencé à l'écrire il y a seulement 3 semaines, alors c'est super quand on y réfléchit !
Diantre !
Moi, j'écris plus en 1 semaine quand je suis inspiré Et met plutôt mon personnage si j'en ais un, il sera plus classe qu'un... humain ! Brr...
Bon, voilà enfin la sweet, après deux mois d'attente !
Chapitre 50 : Le mage et le mentor
Lorsque Tykaty se réveilla, dans ses appartements privés spécialement installés pour lui au Q.G, il éprouva tout d’abord un sentiment de perplexité. Son cerveau avait enregistré tellement d’information la journée précédente qu’il mit du temps à démêler le vrai et l’imaginaire. Mais cet état assez passif pouvait facilement s’expliquer : il avait fait un rêve très étrange cette nuit-là.
Il se trouvait sur un champ de bataille, un terrain aride et sec où ses troupes affrontaient sans relâche une véritable armée de guerriers mystérieux. Tous couverts d’un épais manteau noir, ils se battaient à l’aide d’armes diverses telles que des dagues ou de longues épées. Étrangement, ces combattants, qui n’avaient pas vraiment l’allure de soldats, de par leur manque de protections, lui rappelaient désagréablement l’assassin qu’il avait lui-même débusqué et tué il y a quelques années. Malgré une infériorité numérique qui paraissait flagrante, les hommes vêtus de capes paraissaient prendre l’avantage sur leurs adversaires. Leur chef, qui observait toute la bataille du haut d’une petite colline, se mordait les lèvres à la vue de cette boucherie. Il sentait monter en lui une poussée d’adrénaline, qui lui dictait d’aller se défouler en tranchant quelque uns de ces tueurs.
Alors qu’il s’apprêtait à plonger dans la mêlée, une créature étrange s’était dressée devant lui. Ressemblant à un lézard géant, il toisait le général, pourtant doté d’une carrure de colosse, d’au moins deux têtes. Ses écailles jaunes étaient striées de rayures de couleur bleu azur sur l’ensemble de ces membres. D’une voix grave et profonde, il avait tenu les propos suivants à Tykaty :
« Ne laisse pas la rage et la rancœur te distraire de ton véritable but. La colère constitue le chemin qui mène vers la souffrance et le désespoir. »
Ce monologue très court s’acheva par une explosion de lumière qui semblait émaner du corps de la créature reptilienne. Mais ce ne fut pas la seule chose à prendre fin, car cela avait également signé l’interruption violente de ce songe. Mais bizarrement, le général ne s’était pas pour autant réveillé en sursaut, comme si cette douce lumière blanche avait été un message paisible envoyé à son corps pour l’intimer de s’éveiller dans la plus grande sérénité.
Après s’être levé de son lit, Tykaty entreprit de se préparer. Comme tous les matins, il ne manqua pas de prendre sa douche ainsi que de s’habiller, mais aujourd’hui était un jour particulier : il partait en mission spéciale, avec Xiliax pour seul compagnon. Il dut alors faire ses préparatifs pour cette expédition : Des vivres, des armes, de quoi faire du feu, ainsi qu’une ribambelle d’outils très utiles en milieu inhospitalier, comme un canif ou des balises de repérage.
Une fois que tout son attirail fut prêt, bien rangé au fond d’un sac à dos, il alla immédiatement prévenir son commandant en chef, par le biais de son ordinateur. Une fois le message vocal envoyé, il ne lui restait plus qu’à attendre.
Après seulement quelques minutes de patience, son ami arriva, une expression détendue sur tout son visage, et les mains dans les poches. Vêtu simplement d’un tee-shirt et d’un jean, il ne portait aucun sac, aucun bagage laissant supposer son expédition prochaine. À vrai dire, il faisait plus penser à un touriste qu’à un officier ou un aventurier, ce que ne manqua pas de lui faire remarquer son supérieur :
« Pouvez-vous m’expliquer à quoi rime cette tenue ? Je vous rappelle tout de même nous partons sur une île où la jungle est omniprésente.
- C’est incroyable ! maugréa Xiliax. J’ai même pas le droit à un simple bonjour pour commencer la journée ! À la place, je me retrouve agressé dès le matin par un général qu’à l’air de mauvais poil encore une fois !
- Bonjour, cher allumé de première ! Maintenant, auriez-vous l’obligeance de me répondre ?
- Qu’est-ce que cette base deviendrait sans ton amabilité ? Mais bon, allons droit au but, car je sens que tu vas t’énerver pour toute la matinée. En fait, je me suis dit que comme la jungle est un milieu tropical, il allait faire une chaleur étouffante. Je suis déjà aller faire un tour dans une serre et crois-moi, il fait pas frais ! Pour une fois que je prends une initiative intelligente, tu ne vas pas trouver quelque chose à redire j’espère ?
- À par le fait que l’humidité risque de vous enrhumer et de diminuer vos facultés cérébrales qui ne sont déjà pas très élevées, je n’ai rien à redire, en effet.
- N’importe quoi ! Je suis le second guerrier de cette organisation tout de même ! Ce n’est pas une simple forêt un peu trempée qui va avoir raison de ma santé ! rétorqua-t-il en bombant le torse.
- On verra bien ça, ricana Tykaty. Par contre, où sont vos bagages ? Vous n’allez tout de même pas me dire que vous voulez partir sans provisions ni matériel pour prouver votre résistance à la faim et au froid ?
- Bien sûr que non ! Jamais je pourrais partir plus de deux heures sans quelques canettes de Sprite pour me donner du tonus ! J’ai déjà tout chargé dans notre jet, on part quand tu veux.
- Et bien nous allons pouvoir appareiller sur le champ. Les lieutenants ont-ils bien été prévenus ?
- Bien sûr ! Par contre, j’ai oublié de te dire quelque chose : Goldario s’est cassé le bras en glissant dans sa salle de bain hier soir. C’est pas croyable d’arriver à se briser quelque chose dans une situation aussi clichée !
- Si j’étais vous je m’abstiendrais de commentaires, car vous n’êtes sûrement pas le dernier à qui une telle chose pourrait arriver. Il n’est donc pas venu ce matin ?
- Non, mais ne t’inquiétes pas ! Intelligent et réactif comme je suis, j’ai immédiatement trouvé un remplaçant pour combler la place vacante de lieutenant.
- Et qui avez-vous choisi ?
- La nouvelle recrue arrivée il y a un mois, celui qui se prénomme Parandar. Il n’a pas encore atteint le niveau de Samdab ou de Lantobom, mais il dégage un certain potentiel. Si je lui donnais quelque cours, je suis certain qu’il arriverait très vite à un niveau à peu près potable.
- En tout cas ce qui est sûr, c’est qu’il ne pourrait jamais surpasser votre sens aigu de la modestie, ironisa le général. Bon, l’heure du départ est arrivée. Vous ne voulez vraiment pas enfiler une veste ou un manteau avant de partir ?
- Oh que non ! Je déteste les grandes chaleurs. Je préfère de loin le froid, sentir le vent glacé sur ma peau m’est presque agréable.
- C’est sans doute pour cette raison que vous sortez couverts de trois épaisseurs les jours de canicule. »
Le dialogue s’acheva sur un rire espiègle de Xiliax. Après que Tykaty se soit enfin levé de son fauteuil, les deux compagnons partirent ensemble dans l’ascenseur qui les attendait au bout du couloir. Celui-ci les emmena jusqu’au sous-sol, qui menait à la rame de la navette qui servait à tous les agents de l’UDP. Camil, déjà prévenu par son général, leur avait ouvert la porte géante dès leur arrivée. Après avoir salué son commandant et échangé quelques plaisanteries avec lui, ils allèrent se placer près de l’embarcadère, où ils attendirent patiemment leur véhicule.
Il se passa quelques minutes avant que les deux agents aperçurent enfin la navette couleur azur, le vaisseau souterrain réservé aux membres de l’UDP. Une fois montés à l’intérieur, Xiliax réengagea le dialogue, tout en sortant une lime à ongle de sa poche :
« Au fait, tu avais promis de m’expliquer ce que nous ferons une fois sur Silmarion. Maintenant que nous sommes bien au calme et isolés des autres, tu pourrais avoir l’obligeance d’éclairer ma lanterne ?
- Bien sûr, répondit Tykaty. Mais tout d’abord, il faut m’assurer que vous maîtrisez bien les bases de l’histoire. Je suppose que je n’ai pas besoin de vous parler des Grandes Guerres ?
- Ce n’est pas pour rien que j’ai rempli en personne toute les bases de données de l’agence qui traitaient de ce sujet ! répliqua-t-il sèchement en s’affaissant complètement sur les sièges. Tu pourras dire tout ce que tu veux sur moi, jamais tu ne pourras surpasser mes connaissances en matière d’Histoire.
Armé de sa lime, il commença à l’utiliser en frottant les bouts de ses doigts dessus. Complètement avachi sur les banquettes, allant même jusqu’à y poser ses chaussures, il faisait penser à un paresseux qui s’usait passivement les griffes.
- Voilà qui me facilite grandement la tâche. Vous êtes donc au courant de tout ce qui est su officiellement sur cette époque.
- Officiellement ? Pourquoi « officiellement » ?
- Pour la simple et bonne raison que Notre très cher Falcon m’a appris une multitude de choses intéressantes à ce sujet. Des choses que mêmes les historiens les plus réputés ne soupçonnaient même pas. Par exemple, saviez-vous que c’est durant cette période que Bellum a fait son apparition ?
- J’aurais difficilement pu le deviner tout seul. Mais en quoi cela nous avancera-t-il ?
- En rien, pour l’instant. Cette information ne vaut en effet pas grand-chose à elle seule, mais je vais vous révéler un autre renseignement, assez précieux celui-ci. Figurez-vous que ce monstre, qui a énormément joué dans les carnages ayant eu lieu, n’est nul autre que le légendaire Spectro.
Le commandant lâcha brusquement son outil, qui alla s’écraser sur le sol avec un mince bruit à peine audible.
- Spectro ? répéta-t-il. Mais comment est-ce possible. Si l’on en croit tous les témoignages de l’époque, cet homme n’avait jamais fait le mal de sa vie ! Il est même raconté qu’il possédait des pouvoirs extraordinaires. Il se rendait chez les malades, et les guérissaient en à peine quelques instants ! Lorsqu’il combattait, il était si rapide et si fort qu’aucun de ses adversaires n’avait le temps de l’atteindre ! Comment une personne pareille a-t-elle pu se changer en une créature aussi effroyable ?
- Les écrits anciens contiennent effectivement la sagesse des temps d’avant, mais il n’est pas toujours bon de les croire au pied de la lettre. Il faut parfois prendre du recul pour découvrir la vérité. Mais passons, je pense que vous aurez fait le lien entre lui et notre destination à présent.
- « Silmarion, l’île où est né l’un des plus grand mystère que cette planète est connue. Autrefois accueillante et prospère, elle est aujourd’hui inhabitable, par la stérilité de ses sols. ». J’ai trouvé cette phrase dans un livre lorsque j’ai cherché à me documenter sur l’endroit où nous nous rendons. En effet, c’est là-bas que notre homme a vu le jour. Je suppose que tu espères trouver des indices et prouver qu’il a été rongé par le mal et s’est changé en cette créature. « Bellum », c’est bien cela ?
- J’en suis déjà presque certain, mais une preuve supplémentaire ne serait pas de trop, effectivement. Mais ce n’est pas tant pour lui que j’ai décidé d’entreprendre cette expédition. Figurez- qu’il ne fut pas la seule célébrité à avoir vécu sur ces terres : Un autre homme avait décidé d’y élire domicile. Un mage extrêmement puissant lui aussi, si l’on en croit vos chères sources de documentation. Il aurait été capable d’agir sur la nature et la géographie elle-même. Vous me connaissez, je ne suis pas du genre à croire à ces légendes farfelues. En revanche, je suis parfaitement convaincu qu’il a bel et bien existé. Et ce qui m’intéresse beaucoup chez lui, ce sont tous les documents qu’il a écrits sur son époque. Essayez donc de deviner de qui je parle.
- A tout hasard, ne serait-ce pas Mori ? tenta Xiliax, un sourire en coin sur les lèvres.
- Vous êtes effectivement très doué sur tout ce qui touche de près ou de loin aux Grandes Guerres. Mon objectif est donc celui-ci : explorer Silmarion de fond en comble pour retrouver des indices que Mori aurait pu laisser. Avec toutes les recherches que j’ai faites, je sais à présent qu’il a longtemps lutté contre Bellum. Tous les textes de sa main que nous avons retrouvés nous ont permis de faire d’immenses avancées dans nos recherches. Cet individu, encore aujourd’hui, se révèle être un véritable précurseur ! Il a écrit des livres sur absolument tous les sujets. Les Mathématiques, L’Astronomie, La Philosophie ou encore l’Histoire. Dans la plupart de ses essais, il parlait de notions ou de points de vue jamais abordés auparavant ! Ses réflexions sur l’Univers nous ont permis de d’établir des lois de la physique totalement inédites ! Ses témoignages nous ont permis de retracer plus fidèlement encore la chronologie du passé. Mais leur énorme richesse et leur qualité jamais égalée n’est pas le seul point commun entre eux : figurez-vous que pour les retrouver, les aventuriers qui ont mis la main dessus ont du braver d’innombrables dangers, ou explorer des territoires encore inconnus. La plupart d’entre eux ne sont d’ailleurs pas revenus de leur voyage. Avec tous ces éléments, j’en suis parvenu à la conclusion qu’il a caché une de ses œuvres sur l’île dont il est originaire. La soudaine dégradation de ce lieu, la transformation de Spectro, la disparition de Mori, que personne n’a réussi à expliquer. D’une manière ou d’une autre, je suis convaincu que tout est lié. S’il a jamais transcrit à l’écrit tous les secrets qu’il avait percés au sujet de Bellum, nous ne pourrons trouver ce document qu’à Silmarion, j’en suis persuadé !
- Ça, on peut dire que c’est du monologue ! lâcha Xiliax en simulant une perte de connaissance.
- C’est tout ce que vous avez à dire en guise de commentaire ? se fâcha Tykaty.
- T’énerves pas, j’ai bien tout enregistré ! Et pour te répondre franchement, je dois t’avouer que ton hypothèse n’est pas mauvaise en soi, mais il y a quand même de nombreuses incohérences. S’il y a vraiment quelque chose de caché sur Silmarion, comment se fait-il que personne n’y ait jamais rien trouvé ? Si Mori avait véritablement connaissance de ces secrets, pourquoi ne les a-t-il confiés à personne ? Et surtout, pourquoi n’aurait-il pas affronté Bellum lui-même, s’il savait véritablement comment le vaincre ?
- Vous l’avez dit vous-même, tout cela ne sont que de simples idées. Vos questions ne manquent pas d’intérêts, je dois bien vous le reconnaître. Mais n’oubliez pas que nous ne savons presque rien sur notre mage. Malgré tous les manuscrits précieux qu’il nous a laissés, personne n’a encore pu mettre la main sur une quelconque autobiographie, ce qui est bien dommage. Mais le seul moyen d’être sûr que rien n’est dissimulé là-bas, c’est d’aller le vérifier par nous-mêmes. »
Comme par hasard, la phrase de Tykaty se termina à l’instant précis où leur navette s’arrêta. Leur voyage à travers les voies sombres achevé, les deux amis descendirent du véhicule, pour se retrouver dans une pièce gigantesque : faisant penser à un garage, elle était toutefois bien plus vaste. L’ensemble avait une forme de dôme, et donnait l’impression d’avoir un rayon de plus de cinq cent mètres, en longueur comme en hauteur. Un vent frais mais chargé de gaz circulait inlassablement dans la salle, où trônaient en lignes bien ordonnées plusieurs sortes d’engins volants de toutes sortes. Des hélicoptères privés jusqu’aux avions touristiques, en passant par les mini jets, vraisemblablement prévus pour des courses, tout y était ! De couleur bleue marine, les murs étaient toutefois décorés de voûtes de métal noir qui semblaient jouer un rôle principalement esthétique. Le titanesque entrepôt était un parfait témoignage de la puissance technologique, financière et militaire de l’UDP.
Le général, accompagné de son bras droit, parcouru une longue distance, en observant les machines avec une certaine fierté, comme s’il avait conçu toute cette artillerie lui-même.
Ils s’arrêtèrent finalement devant un petit vaisseau, sans doute un des plus réduits du lot. Contenant seulement deux sièges, il paraissait étonnamment diminué tant en matière de vitesse que d’armement. Toutefois, la suite des événements allait prouver le contraire.
Les compagnons s’installèrent à l’intérieur, où Tykaty prit naturellement la place du conducteur, et posa ses affaires juste à ses pieds. L’espace du vaisseau était donc maintenant occupé dans sa quasi-intégralité. Une fois qu’ils eurent tous deux bouclés leur ceinture de sécurité, il demanda à Xiliax :
« Êtes-vous prêt pour le grand départ ? Si vous avez le cœur un peu sensible, j’espère que vous avez pensé à prendre une bassine !
- Continues donc à faire de l’esprit ! On verra bien qui sera le plus secoué à l’atterrissage ! » rétorqua-t-il sur un ton de défi.
Répondant d’un simple sourire, le directeur de l’agence, de son bras mécanique, appuya sur quelques boutons du tableau de commande. Alors que le jet s’avançait de quelques mètres, pour aller se positionner vers le centre inoccupé de la salle. Pendant ce temps-là, le toit colossal s’ouvrait : son centre se scindait en six triangles de tailles égales qui semblaient se rabattre vers l’intérieur. Lorsque la voie fut enfin dégagée, deux moteurs verticaux s’enclenchèrent sous le vaisseau, l’envoyant lentement vers le ciel. Ce dernier était maintenant parfaitement visible : le soleil ne s’étant pas encore complètement levé, la douce lumière orangée de l’aurore colorait encore l’atmosphère, tel le jus d’une orange qui aromatisait un simple verre d’eau.
Lorsque le véhicule contenant les deux officiers fut bien à l’extérieur, le toit se referma de la même façon qu’il s’était ouvert. À présent, on pouvait facilement constater que le hangar était en fait souterrain, et que l’ouverture donnait à seulement quelques mètres au-dessus de la surface. Situé sur un terrain aride, où aucune végétation n’était visible à l’horizon, l’endroit avait sûrement été choisi en raison de sa localisation insolite, décourageant ceux qui auraient tenté de s’introduire dans le Q.G par cette issue.
« C’est parti ! » dit finalement Tykaty.
Les mains sur le volant, il appuya vivement sur l’accélérateur. Le vaisseau démarra brusquement, et disparut vers l’horizon en à peine quelques secondes.
***
Alors que deux agents partaient en mission par la voie des airs, deux individus se promenaient allègrement dans une grande forêt luxuriante, où rien ne semblait vouloir venir troubler la paix formidable qui trônait en ces lieux.
Assez petite, l’île où se trouvaient les deux antagonistes étaient pratiquement recouverte d’arbres en son intégralité. Seule exception, le pic d’une montagne, qui semblait émerger des vertes cimes tel un récif fendant les flots. Un climat serein régnait en quasi-permanence sur les lieux : la pluie, les orages où les tempêtes y étaient extrêmement rares. Toute la nature semblait d’ailleurs d’accorder parfaitement avec cet îlot utopique : La végétation étaient autant fascinante à l’œil que d’un point de vue scientifique. De nombreuses espèces uniques vivaient ici, tant animales que végétales, mais aucun chercheur n’avait eu la possibilité de les étudier. Car oui, cette île aurait pu représenter un nouvel Eden, si seulement elle n’était pas inaccessible…
Personne ne connaissait son existence, à part son unique locataire, et les quelques invités qu’ils recevaient parfois. Il était impossible d’y accéder par voie maritime ou aérienne, car étrangement, de violentes tempêtes frappaient systématiquement tout véhicule avant qu’il puisse ne serait-ce qu’entrevoir les berges de cet endroit. Y aller à la nage était tout simplement impensable, étant donné son éloignement avec toute civilisation. Il y eu bien sûr dans l’histoire quelques naufragés humains, ou d’autres être intelligents qui arrivèrent ici par hasard, mais le destin voulut que ceux-ci soit mystérieusement retrouvés dans leur patrie d’origine, frappés d’une violente amnésie. D’autres repartirent aussi vite qu’ils étaient venus, sans que l’envie ne leur en prenne de raconter leur aventure à quiconque. Tous ces éléments faisaient de ce paradis terrestre plus qu’un mythe, une simple rumeur à laquelle les gens sensés n’accordaient pas la moindre importance.
En dessous de cette immensité de verdure, seule chose qu’on pouvait dire sur elle en l’observant depuis les cieux, se promenaient Sammy, qui arrivait à se mouvoir tant bien que mal malgré ses nombreux handicaps, ainsi que Max, celui qui depuis peu, était son soigneur, hôte et mentor. Bien que la présence de cet homme lui apportait un réconfort certain dans tout son être, chaque pas était pour le renard une douleur de plus à supporter pour ses os brisés. Malgré un bâton qui lui avait été offert par son nouveau maître, il éprouvait de plus en plus de difficultés à avancer, si bien qu’il finit par demander :
« Sommes-nous bientôt arriver ? Mes fractures me font de plus en plus souffrir. Je ne sais pas si je pourrais continuer à ce rythme encore longtemps.
Max, quelques mètres devant son élève, s’arrêta et fit volte-face pour pointer ses yeux vers lui.
- Je me doute que ta situation ne doit pas être des plus agréables, mais tout cela est également une étape de ton entraînement, répondit-il. Si tu veux vraiment devenir plus puissant, il te sera nécessaire de savoir faire fi de tes blessures pour avancer encore et encore, sans jamais te plaindre. Je sais à quoi tu penses : je serais un maître tyrannique, impitoyable, je t’imposerais des exercices d’une intensité invraisemblable, je ne tiendrais jamais compte de tes pleurs ni de tes demandes. Mais tu n’as pas à t’en faire, je ne demanderais jamais de toi des choses que tu ne peux obtenir qu’en détériorant ton corps et ta santé. Saches qu’en tant qu’éducateur, j’ai une grande philosophie : après l’effort vint systématiquement le réconfort. Et si tu veux connaître ce dernier, la seule solution est de me suivre sans protester. Je te garantis qu’une fois arrivé à destination, tu ne regretteras rien de cette épreuve. »
L’espace d’un instant, Sammy fut tenté de répondre, mais il se rendit compte qu’il n’avait en effet pas de raisons de gémir comme il venait de le faire. Décidemment, cet humain l’intriguait de plus en plus : à chaque fois qu’il donnait un conseil ou un ordre, sa raison l’intimait de l’écouter, et de réagir comme il le souhaitait. Il mourrait d’envie de le noyer sous un déluge de questions qui lui brûlaient les lèvres, mais sa conscience lui dictait de ne pas chercher à en savoir trop pour le moment. Était-ce encore une suggestion que cet étrange humain arrivait à lui transmettre sans ouvrir les lèvres ? Simplement avec l’énergie qu’il dégageait ? Nul ne le savait…
Le renard grisé continua donc de progresser sur les pas de son guide, qui le menait vers un endroit lui étant inconnu. D’ailleurs, il ne savait absolument rien sur l’île où ils se trouvaient : son nom, sa géographie, si elle était habitée…Tous ces éléments lui étaient voilés, et une fois de plus, son cœur lui suggérait de ne pas questionner Max à ce sujet pour le moment.
Le trajet se poursuivit donc pendant plusieurs dizaines de minutes, sans que Sammy ne fasse de nouveau un commentaire sur ses muscles et os endoloris. Alors qu’il commençait à défaillir, sa vue à se brouiller, ses jambes à se plier à chaque pas, il aperçut ce qu’il pensait être une clairière, qui émanait une douce lumière transparente. Quelques mètres après, il eut la confirmation à son hypothèse : l’endroit n’était effectivement qu’un espace vierge dans la forêt, dont la majeure partie était occupée par un lac dont la pureté ne semblait avoir aucun égal sur Terre. Rien que le fait de la regarder était pour Sammy une source inépuisable de satisfaction, telle celle que ressent un peuple de nomades à la vue d’un oasis. Ses yeux s’exorbitaient, son rythme cardiaque s’accélérait, un large sourire fendait son visage, et toute douleur semblait s’évaporer à jamais. Alors qu’il lâchait son bâton pour aller piquer une tête dans cette eau bienfaitrice, il fut interpellé par Max :
« Cemel Num, la source de la vie.
Une fois de plus, ces simples paroles eurent un effet instantané, et immobilisèrent leur victime tel un éclair lui tombant droit dessus. Sammy se retourna alors pour finir d’écouter son maître, qui avait réussi à le captiver avec seulement quelques mots.
- On prétend que les anciens Dieux ont jadis puisé dans leur réserve de nectar, leur boisson privée, pour implanter cette petite étendue sur cette planète. Son goût serait inégalable, sa limpidité imperturbable, et ses propriétés curatives bien supérieure à n’importe quel remède. La légende raconte qu’elle a jadis ressuscité un être divin en personne, alors que celui-ci était aux portes même de la mort. Bien sûr, il y a sans doute une part de fantasmes et de rêves là-dedans, mais pourquoi n’irais-tu pas plonger dedans, histoire de vérifier le niveau de véracité dans cette histoire ? »
D’un geste de la main, il incita son disciple à reprendre son élan interrompu. Il ne lui en fallu pas plus pour repartir en courant et venir s’écraser à la surface du lac, tel un avion endommagé venant heurter le sol. Mais à la différence de l’avion, Sammy ne ressentit que du bienfait de ce plongeon : dès sa pénétration dans le liquide vitale, les premiers effets se firent ressentir : Ses plaies se refermèrent, sa fatigue s’envola, les résidus de ses douleurs disparurent à jamais. Et bien qu’il ne puisse le voir ou le ressentir, ses fractures et tous les autres dommages internes qu’il avait subis se réparèrent en l’espace de quelques secondes. Bien qu’il n’eut plus rien à soigner, il resta encore dans l’eau pendant quelques minutes, à patauger comme un enfant, à faire des longueurs pour fêter sa vitalité revenue. La joie qu’il éprouvait en cet instant était beaucoup trop riche pour la décrire avec de simples mots. Son maître ne lui avait pas menti : à présent, il en vint à vouloir se blesser de nouveau pour ressentir encore une fois cette sensation de résurrection.
Cependant, il est bien connu que même les meilleures choses ont une fin. Après une longue période de baignade, le renard se vit rappeler à la terre ferme par son mentor, qui le regardait depuis un moment avec un air paternel sur le visage :
« Allez, tu t’es assez amusé pour aujourd’hui. Maintenant, il va falloir passer aux choses sérieuses. L’entraînement nous attend ! »
Pour la première fois depuis ce matin, il éprouva de la réticence à répondre aux appels de Max : la sensation qu’il éprouvait était tellement agréable qu’il aurait aimé transporter toute cette eau avec lui pour en bénéficier quand bon lui semblerait. Toutefois, il ne résista pas bien longtemps, et après quelques rappels rieurs, il se décida enfin à sortir. Après s’être secoué pour enlever tout le liquide absorbé par ses poils, il poussa un profond soupir d’allégresse, et déclara :
« Je suis prêt ! Demandez-moi de soulever un arbre ou d’affronter un ours à mains nues, je le ferrais ! Je me sens assez en forme pour mettre un éléphant à terre !
- Avant d’en arriver là il faudra que tu développes un peu ces brindilles qui te servent de bras ! » le piqua amicalement son maître.
Sammy n’éprouva aucune colère ou tristesse à cette remarque. D’une part, il savait très bien que ce qu’il avait dit était vrai, et qu’une de ses priorités allait être de se muscler intensivement. Mais actuellement, le monde entier aurait pu lui cracher dessus qu’il n’aurait pas réagi : La jouissance qu’il éprouvait était telle qu’il désirait la propager dans le monde entier, prêcher la joie et la bonne entente à chacun de ses pas. Les deux individus reprirent leur route, sans qu’aucune plainte ne vienne les interrompre.
Pendant ce trajet, l’ancien blessé en profita pour admirer plus profondément l’extraordinaire paysage qui les entourait, chose que ses handicaps ne lui avaient pas laisser le loisir de faire. Les nombreux arbres qui bordaient le sentier de terre où ils avançaient semblaient vieux de plusieurs millénaires. Leur écorce épaisse, leurs feuilles abondantes et vertes comme les écailles resplendissantes d’un dragon majestueux, les gros fruits juteux qui pendaient aux branches d’une partie d’entre eux. Tout indiquait en eux la prospérité offerte par Dame Nature. Les cimes laissaient passer un espace tout juste suffisant pour que le soleil les éclaire de sa lumière ancestrale, qui gorgeait leur peau de chaleur bienfaitrice. Pour couronner le tout, plusieurs dizaines de papillons multicolores voletaient gracieusement dans l’air qui les entourait, et de temps en temps, venaient se poser sur leur tête, sans aucune crainte. Pendant cette contemplation paradisiaque, il en vint même à oublier Bellum, son arme disparue, ainsi que tous ses amis blessés, sa seule préoccupation étant de nourrir ses yeux avec cette abondance et cette richesse naturelle. Combien de temps sa passa-t-il ainsi ? Dix minutes ? Une heure ? La matinée toute entière ? Il n’aurait su le dire. Toutefois, il eut l’impression que cela faisait seulement cinq minutes qu’ils marchaient lorsqu’ils arrivèrent à leur nouvelle destination : Le flanc d’une gigantesque montagne.
Très rocheuse, elle semblait être le seul endroit dépourvu d’arbres ou d’autres végétaux en tout genre. Mais cela ne l’empêchait pas d’être aussi magnifique que la forêt à ses pieds. Les roches qui la composaient étaient d’un gris très clair, frôlant l’argenté, ce qui donnait un parfait accord avec la pureté du reste de l’île. Bien que son sommet fût discernable du sol, elle donnait l’impression d’être absolument gigantesque, et de régner sur cet écosystème protégé tel un roi sur un trône d’or. Décidemment, tout sur cette île semblait venir tout droit du royaume des Dieux. La forêt, ce mont d’argent, en passant par le lac magique où il s’était baigné un peu plus tôt.
« Impressionnant, n’est-ce pas ? fit Max, mettant ainsi fin à la rêverie de son élève.
- Oui, répondit l’intéressé, sans pour autant mettre fin à sa fixation. Ici, tout est magique ! Mais je crois que la chose la plus fascinante du lot, c’est vous-même.
Le mentor éclata de rire à cette remarque. Il dut se maîtriser avant de répliquer :
- C’est gentil de me flatter à ce point, mais tu sais, qu’est-ce qu’un seul homme face à toutes les merveilles peuplant cette utopie.
Sammy, tourna furtivement les yeux, et ils partagèrent ensemble un sourire niais et malicieux, signe qu’une grande complicité était déjà en train de d’installer entre eux.
- Mais si tu me trouves extraordinaire, revois tes opinions, car tu n’as encore rien vu de mes capacités.
Ce fut seulement à ce moment que l’élève remarqua un fourreau impressionnant attaché à la ceinture de Max. Une garde d’or incrustée d’émeraudes en dépassait, signalant une arme d’exception avant même qu’elle ne soit dégainée.
- Tu connais déjà certains de mes talents cachés, comme le soin, et je suppose que tu as compris le charme que je peux exercer avec ma simple voix.
Alors que son disciple affichait une mine gênée, il posa la main sur son épée, et serra fortement la poignée.
- Je vais maintenant te dévoiler mes pouvoirs en tant qu’escrimeur. Vois-tu le gros rocher installé là-haut ?
Il pointa du doigt une très grosse pierre ronde incrustée contre les parois de la montagne. Elle semblait instable, et le moindre coup de vent semblait être capable de la déloger. Située à une vingtaine de mètres de hauteur, elle se trouvait dans un coin difficile à escalader, où même un singe aurait eu du mal à accéder. Sammy acquiesça d’un hochement de tête, les yeux pointés vers l’objectif que lui avait fixé son maître.
- Il faudrait la déloger, enchaîna celui-ci. Mal placée comme elle est, elle serait capable de déclencher un éboulement.
- Oui, mais comment voulez-vous qu’on s’y prenne ? On ne peut l’atteindre d’ici, la paroi est trop escarpée.
- Qui te dit qu’il faut gravir ce mur de roche ? Je n’ai nul besoin de le faire pour atteindre cette boule géante. »
Sammy pointa un regard sarcastique vers son mentor, qui semblait s’échauffer les muscles. Fléchissant d’abord les jambes, il s’appuyait tantôt sur une, tantôt sur l’autre.
Après cela, il sortit son épée, dévoilant ainsi une arme fantastique. Longue d’un demi mètre, la lame de couleur cristal émanait un rayonnement semblant tout droit venir du soleil. L’espace d’un instant, où il ne fut pas obliger de se cacher les yeux de ses bras, le jeune renard crut deviner que ce sabre était fait de diamant, qui reflétait le rayonnement solaire tel un prisme géant. Tel un aimant, elle formait une sorte d’attraction mystique qui incitait à la regarder, malgré l’éclat difficilement supportable pour des yeux fragiles. Une fois prêt, Max passa à l’action : il prit appui sur ses membres inférieurs, et bondit vers le haut. Mais dans cette situation, « bondir », n’était pas le terme exact. En l’occurrence, il s’était véritablement propulsé à presque vingt mètres de hauteur, de façon à se trouver précisément devant sa cible. D’un puissant coup de pied circulaire, il catapulta celle-ci sur sa gauche. Ensuite, en réagissant au quart de tour, il resauta dans les airs, et trancha plusieurs fois la roche volante. Les mouvements qu’il effectuait étaient si rapides qu’on aurait aisément pu le confondre avec une balle rebondissante percutant à l’infini les murs d’une cage invisible. Mais étrangement, jamais l’escrimeur ne loupait son but : à chaque coup, la pierre était divisée encore plus, de telle sorte qu’après plusieurs dizaines d’impacts, elle n’était plus réduite qu’à l’état de gravats. Une fois sa besogne accomplie, le sabreur retombât comme une flèche vers le sol, où il atterrit sans difficulté, tel un félin. Cependant, tout n’était pas fini : les restes rocheux étaient encore là, et la gravité les attirait eux aussi vers la terre, et avec eux subsistait le risque de les recevoir sur le crâne. Le maître d’épée, en tendant son arme vers l’arrière, effectua une époustouflante attaque rotative alors que les caillasses allaient les percuter. Ceux-ci, comme stoppés par une violente bourrasque, se stoppèrent net, avant, de venir s’abattre pitoyablement sur le mou humus venant de la forêt. Les quelques morceaux venus percuter leur tête rebondirent dessus sans leur faire grand mal, bien que Sammy eut prit la précaution de se protéger de ses bras.
Ce dernier, une fois l’opération achevée, rouvrit ses yeux, qui se retrouvèrent immédiatement écarquillés. Bouche bée, l’apprenti fixa l’être qui venait d’accomplir ce véritable exploit, un air benêt sur l’ensemble du visage. L’intéressé, qui était la proie du regard admiratif de son élève, lui dit d’un ton faussement hautain :
« Après cette petite démonstration, tu te poses peut-être quelques questions sur moi. Tu peux y aller, demandes-moi ce que tu veux, et je répondrais avec plaisir. »
C’était bien sa veine. Pour une fois qu’il était certain de pouvoir assouvir tous ses questionnements, le renard n’arrivait plus à prononcer le moindre mot. Les phrases restaient bloquées dans sa gorge et ne voulaient pas en sortir.
Décidemment, avec un mentor pareil, il n’était pas au bout de ses surprises. Il n’allait certainement pas s’ennuyer tous les jours.
A suivre…
En dehors de la longueur, je pense que ce chapitre sera mon chef d'oeuvre !
Descriptions, émotions, dialogue, actions, ou encore tout ce qui concerne l'orthographe ou les répétitions, j'ai vraiment essayé de tout optimiser au maximum !
J'ai aussi fait attention à plus aérer le texte, comme me l'a fait remarquer Lento, et j'ai aussi mit un point d'honneur à mettre en abondance les fameuses couleurs de Sam' !
50 chapitres...tout cela en presque 3 ans, mes débuts me paraissent si loin à présent !
Cette aventure, je la dois à vous tous, si vous n'aviez pas été là pour m'encourager, je pense que j'aurais laissé tomber il y a longtemps !
Même pour ceux qui ne lisent plus à présent, je les remercie !
Petite dédi spéciale à Sammy, qui bien qu'absent maintenant, ma montrer que ma fic lui manquait lorsque je l'avait arrêté !
Peut-être trouver-vous que le rythme baisse, et que je ne ressens plus la même passion que jadis, mais ne vous en faîtes pas !
Même si cela doit me prendre 3 autres années, je finirais cette fic, quoi qu'il arrive !
Maintenant, je vais vous laisser commenter le 50ème chapitre, qui je pense, sera un de mes meilleur, si ce n'est LE meilleur !
Un mâle Thragonien ! Sisi, là :
"Ressemblant à un lézard géant, il toisait le général, pourtant doté d’une carrure de colosse, d’au moins deux têtes"
Comme je suis heureux ! Même si s'en ais pas un, et qu'il apparait dans un rêve qu'on dirait tirer de la guerre des clans , mais ça, c'est secondaire.
"Le titanesque entrepôt était un parfait témoignage de la puissance technologique, financière et militaire de l’UDP."
Désolé, mais je peut pas m'empêcher de penser a l'UNITY a chaque fois que quelqu'un parle de trucs hypersophistiqué de défense du monde
"La jouissance qu’il éprouvait était telle qu’il désirait la propager dans le monde entier"
Et après, c'est moi qu'on regarde pour une malheureuse bosse ?
"l’escrimeur ne loupait son but"
Je me permet maintenant de commencer la forme : Je trouver que le verbe louper fait bizarre, ici, d'un point de vue personnel. J'aurais plutôt mis ratait, ou n'importe quel synonyme.
Ensuite, pour l'aération, c'est gentil de dire que tu as penser a moi ! Mais en fait, bah... En particulier quand ils font leurs tirades énormes dans la base militaire, et bien ça gagnerait a être encore un peu aérer. C'est sûr que ça avances, mais être a 100km et a 25km du ville, c'est pas y être
Après, pour l'ortho et les répétition, rien a dire, c'est bon ! Même si je me rend compte quand dans tout les bouquins, ils mettent souvent le nom d'un perso plusieurs fois en moins d'une dizaine de lignes. Les descriptions sont bien, mais j'ai pas trouvé beaucoup d'émotions. Mais bon, ça, on le met le compte sur mon sadisme mal senti et ma folie schizophrène.
A part la baisse de rythme, bah je n'ai pas grand chose d'autre a dire, parce que c'est bien, mis a part : Go check tes MP, j'ai des trucs a te dire, et c'est très très important !
Ah, aussi ! Moi, en 1 an, j'ai fait 400-500 pages Word
J'ai lu, tout d'abord, GG pour ton 50ème chapitre !
En effet, excellent chapitre. Les descriptions sont vraiment très bien, la narration aussi.
Voilà, c'est vrai que c'est l'un des tes meilleurs chapitres. J'attends la suite avec impatience, tu peux prendre ton temps mais essaye de mettre moins de deux mois.
SWEET !
Bon bah alors tout comme l'on dit Mario et Lento GG. Sinon même remarque et je me permet d'ajouter que tu as écrit liquide vitale et non vital comme il le faut. Sinon j'aime bien le Meracx à la Yoda: "la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance, la souffrance mène au coté obscur de la force" Sinon il y a bien peu à dire je le craint.
C'est pas un Thragonien !
"Et après, c'est moi qu'on regarde pour une malheureuse bosse ?"
Les métaphores, tu connais ?
Figures-toi que ma fic est pas remplie d'animaux en chaleur moi, ils connaissent d'autres moyens pour trouver le bonheur !
Et si tu fais un commentaire sur cette phrase, tu le regretteras, crois-moi !
Pour le verbe "louper", c'est vrai que j'aurais pu faire mieux !
Par contre, je me vois dans l'obligation de te contredire sur les émotions !
Relis le passage avec Sammy, et tu verras que je décrits son admiration toutes les deux lignes !
Pareil pour sa baignade dans la lac, ou pour citer avant, la fierté de Tykaty dans le hangar !
Merci à vous deux Mario et Rob !
Sinon pour le Meracx yoda, c'était pas volontaire, mais mon subconscient a sans doute été influencé sans que je m'en rende compte !
Il manque Lilian, Tykaty et Sam' maintenant !
J'ai pas eu le temps de poster hier
Bon chapitre ? Non
Superbe chapitre ? Non plus
C'est un EXCLLENT chapitre (mais il me semble quand même avoir repéré des fautes mais j'ai pas le temps là
Tu as bien respecté mon personnage il est comme je l'imaginait comme moi mais avec les yeux verts et je t'en remercie.
J'ai ris pour pa chute dans le bain aussi et tykaty qui remballe Xil'
Bon maintenant la sweet sinon je re déclenche une guerre divine
J'ai commencé à lire cet après-midi, je termine quand je peux.
"la fierté de Tykaty"
Ah mais je vois ! En fait, y a que des sous-entendus dans ta Fic ! Vache ! Je te tire mon chapeau, mec. Vraiment
C'est comme avec la jouissance ! Tu nous fais croire que c'est parce qu'il est content, et c'est bien parce qu'il est content ! Mais c'est juste que nous, on ne vois que la surface, alors que la vérité est tapie bien plus profond. Au niveau du calebute, plus précisément Et pour le propager, c'est un travail physique épuisant, qu'il apprendra avec l'aide de son mentor ! Mais c'est génial ! C'est presque poétique ! Vraiment, tu mérite une médaille !
Lento, j'ai vraiment envie de te rentrer dedans des fois !
Tu sais, les fics, c'est pas que des blagues ou histoires salaces, accompagnées de batailles.
La mienne, c'est vraiment une histoire sérieuse avec aucun sous-entendu !
Le seul que j'ai fait, c'est faire un clin d'oeil au fait que GoldMario ne passe plus en blessant son personnage !
Donc si tu pouvais ne point faire de commentaires pareils ça serait sympa !
"Lento, j'ai vraiment envie de te rentrer dedans"
Euh... Je sais que c'était la saint-valentin hier, mais... Non, tu sais mon point de vue sur ce genre de trucs
Et tu sais, tu remarqueras que :
-D'une part, c'est ma marque de fabrique de tout détourné pour y mettre une connotation sexuelle le plus souvent douteuse.
-D'autre part, ça veut dire que j'ai lu ton chapitre avec attention (Bah oui, j'ai lu pour dire ça)
-Et pour terminer, c'est pas dans ta Fic le sous-entendus, mais dans les commentaires. Et je pense que je me rend assez compte de ce que tu met dedans, même si c'est un peu comme Sam : Y a plein de persos, alors je me perd de temps a autre
Donc, pour moi, bah c'est pas si terrible de faire toutes ces remarques vicieuses. ça offre une nouvelle vision du texte qui pourrait en intéresser certains (Pas tous, je le sais bien ) mais dans le pire des cas, on passe a côté sans rien dire. C'est pas comme si je disais QUE ça ! Et puis, tu m'avais tendu une perche