Voilà voilà, je me lance dans une enième fic.
Ouais je sais, je sais... Je fais trop de fic, gnangnangan . Mais j'étais inspiré .
Bon alors, c'est un fic mi-sérieuse mi-humoristique. Autant vous le dire, ce début est plutôt sérieux. Mais petit à petit ça va aller dans des chose plus drôles (enfin tout est relatif ) jusqu'à peut être finir par un drame.
Enfin on verra ça plus tard, pour l'instant voici le premier chapitre .
Je courais. Cela devait bien faire 2 heures. Un pas après l’autre, inspirer et expirer. Mon cœur me faisait mal à force de tambouriner, et j’avais la nausée. Mes jambes n’avançaient plus que par une extrême volonté. De toute façon, je devais courir. Il le fallait. Ma vie était en jeu.
C’était une nuit étoilé. Si j’avais eu le temps j’aurais pu admirer ce beau ciel d’été. Franchissant la ligne d’horizon, quelques builidng plus haut que d’autres venaient cacher ces petits points de lumière qu’étaient les étoiles. Quelques chose de rouge se déplacait dans le ciel. Surement un satellite. Ormis cela, tout était étrangement innanimé. Il n’y avait plus un bruit. Enfin si. J’entendais clairement les claquements des pas de mon poursuivant. Il devait être à à peu près 5 mètre derrière moi. Nous courions tous deux sur une grande avenue de la ville. Mais il n’y avait plus aucune voiture, plus aucune lumière. Seule la clarté des étoiles me permettait de me repérer. Autant le dire : j’avais peur. Une peur bleue. Elle me tordait le ventre, me pénétrait jusque dans mes entrailles, s’infiltrait dans le moindre pore de ma peau. Je crois que je n’avais jamais été autant effrayé de toute ma vie.
Bref, j’étais dans un état plus que critique. Mes jambes n’allaient pas tarder à lâcher, et j’allais m’évanouir si je continuais ma course. Dans un ultime effort, je tournai à droite. Une ruelle sombre s’y trouvait, avec un peu de chance, je trouverais peut être de quoi m’y cacher. Elle était vraiment étroite, et je doutais que deux hommes aient pu se mettre côte à côte à l’intèrieur. Elle était aussi à l’abri de la lumière des étoiles, un parfait coin pour se camoufler. Sans plus attendre, j’y pénétrais, en jetant un ultime coup d’oeuil derrière moi. Je n’arrivais pas à aperçevoir mon poursuivant correctement, seul une faible ombre m’indiquait sa position. Il s’était rapproché. Cela me poussa à accélérer. L’obscurité m’engloutit aussitôt que j’eus mis le pied dans le passage. Mon pied rentcontra une roche, ou une irrégularité. Je tombais par terre avec le plus grand effroi qu’il m’était donné d’avoir. Ma tête heurta le goudron froid. Bizarrement je n’eus pas mal. Ou plutôt j’étais dans un état second, je ne ressentai plus la douleur. J’avais d’autre chose bien plus importantes à penser. Mon poursuivant. Tout en essayant péniblement de me relever je tendis l’oreille. Je guettai attentivement le moindre bruit, le moindre frottement qui eut pu m’avertir de la présence de mon ennemi. Mais rien. Rien. A croire que j’avais perdu l’ouïe. Je rassemblai toutes les force qu’il me restait pour me remettre debout.
Là, je perdis l’équilibre à nouveau.
Je crus bien que j’allais tomber encore une fois. Ca allait être fini, j’avais perdu trop de temps. Il m’avait rattrapé, c’était sûr.
Mais non. Mon corps percuta un mur ce qui retint ma chute. Une impasse ! C’était une ruelle qui donnait sur un cul-de-sac !
Je saisis ma chance et en profitai pour me cacher dans un coin sombre. La peur était encore plus présente. Je devais me controler pour ne pas trembler. Je ne voyais rien, n’entendais rien. Je ne pouvais plus rien faire à part attendre. Attendre que par une chance extraordinaire mon poursuivant ne me voie pas.
Ce fut surement les minutes les plus longues de ma vie. Je me disais qu’il avait dû me rattraper. Il devait surement me tendre un piège ou quelque chose comme ça. Il devait attendre que je bouge. Ou bien alors je pouvais sortir, en toute sécurité, sans rien craindre. Ou encore peut être qu’en fait tous cela n’étaient qu’un cauchemar ? Non… Je pensais trop… Il fallait que j’attende. Je n’avais plus que ça. Mais combien de temps cela allait il durer ? Mes jambes fléchissaient à moitié, j’étais couvert de sueur et mes yeux commençaient à se fermer.
Soudain, un bruit.
Un bruit de pierre qui tombe. Il sembla résonner à l’infini dans ma tête. Qu’est ce que c’était, d’où ça venait ? Était-il là ? Me guettait-il ?
Je me pelotonnai encore plus dans le coin que formaient le mur et l’impasse. Je mis ma langue entre mes dents pour ne pas qu’elles fassent de bruit en claquant.
Chaque seconde, ma peur grandissait. Je m’imaginais déjà, ma carcasse trainant dans cette ruelle malodorante, sans personne pour me trouver.
Au fur et à mesure que l’attente passait, je commençais à avoir froid. Un frissonnement se mêla à mon tremblement de peur.
Ce que je désirai le plus, maintenant, c’était de rentrer à la maison. Je ne voulais plus courir, je ne voulais plus avoir peur. Je voulais être chez moi, être avec ma famille tous simplement. Mais c’était impossible. Et ce contraste brusque ne faisait qu’emplifier ma peur et mon désire de partir.
Le claquement résonna à nouveau.
Mon cœur fit un bond. Il était plus prêt cette fois, c’était sûr. Je plissai les yeux et tentai d’aperçevoir quelque chose dans ce noir d’encre. Rien. C’était comme si j’étais devenu aveugle.
Soudain, je la sentis. Une main. Sur mon épaule. Ferme, osseuse. Je crus que j’allais m’évanouir. Mes tremblements redoublèrent. Je n’avais pas le courage de la chasser. J’étais tétanisé. Je ne pouvais plus faire un geste. Une deuxième main se plaça sur ma seconde épaule pour un nouveau sursautement. Je ne respirai plus. Je pensai que peut être il me prendrait pour un objet abandonné dans la ruelle. Je savais que c’était impossible, mais je m’accrochai au moindre espoir.
Les deux mains caressèrent doucement mes deux épaules. Les yeux écarquillés, le souffle stoppé, j’attendais. Le moindre de mes muscles était tendu.
Elles se rapprochèrent, de mon cou. Doucement, tout doucement. Elles effleurèrent ma gorge avec sadisme. Je déglutis.
Puis, elles serrèrent.
Je me réveillai en sursaut, la respiration haletante. Je restais un moment, assis, sans rien faire.
Puis je m’adossai doucement contre mon oreiller. Un rêve, ce n’était qu’un rêve. Je fermai les yeux et me massai la tête. Mon lit était couvert de sueur. Je ressentai un énorme soulagement à être revenu à la réalité. Dehors, il faisait déjà jour. Un beau ciel tous bleu. J’entendai quelques oiseau chanter. Tous mes muscles se détendirent d’un coup et je me laissai aller.
Quand soudain je me rappelai.
Le 27 juin, on était je 27 juin ! Comment avais-je pu oublier ?
Sans plus de cérémonies je me levai, enfilai en vitesse quelques habits et claquai la porte de ma chambre pour partir en courant dans le salon. Ma mère qui buvait tranquillement son café eut à peine le temps de me dire bonjour que j’étais déjà dehors, en train de foncer vers le plus proche des magasins de jeux. Personne n’était encore levé. Il devait être 7 heures du matin , vers là.
J’avais pas reservé ssbb, j’avais oublié. C’était asssez con de ma part. Sprintant comme un fou, j’arrivai enfin devant un magasin de jeu quelconque, mal coiffé et encore tous souillé de la transpiration de cette nuit. Un grand sourire aux lèvres je pris la poignée de la porte…
… qui ne s’ouvrit pas.
Je me rendis soudainement compte de l’heure qu’il était. 7 heures du matin ! A la limite, un magasin de jeu ouvrait vers 8 heures et demi !
Pas le temps de retourner à la maison, de peur qu’il y ait une rupture de stock en 20 minutes. Pas le temps non plus de faire un tour. Non, j’allais attendre ici, bien sagement. Je m’assis donc contre la porte.
Je vis peu à peu la ville prendre vie. De plus en plus de voitures passaient, des passant pressés regardaient leurs montres tout en marchant d’un pas saccadé, des vieilles accompagnaient leur fille faire les boutiques. C’était tout une communauté qui s’éveillait. Des bruits, des odeurs, m’assaillaient petit à petit.
Mais toujours pas de vendeur pour ouvrir cette satanée boutique.
J’attendis une heure de plus comme cela. Je demandais l’heure à des passants, jouais avec les graviers pour m’occuper. A 10 heures 30, il n’y avait toujours personne.
Ce fut un camion qui me mit la puce à l’oreille. J’étais en fait dos à la boutique, et face à la route. C’était un véhicule assez astiqué et luisant qui brillait au soleil. Je pus voir mon reflet sur celui-ci. Mais en regardant mieux je vis aussi la porte à coté de moi. Il y avait un écriteau. Le camion passa trop vite pour que je puisse le voir mais je me retournai aussitôt.
« Arrière Boutique » .
Non ! J’avais attendu une heure comme un con, prêt de la porte de l’arrière boutique !? Rââ ! Sans plus atendre je contournai le rue en courant comme un taré et arrivai enfin devant la véritable porte. Une porte vitrée qui laissait, ô miracle, apercevoir de l’animation.
Mais je vis aussi une autre chose qui m’horrifia plus que tout. Il n’y avait plus qu’un ssbb et quelqu’un s’apprêtai à s’en emparer ! Sa main s’avança lentement vers le jeu.
- Nonnnnnnn !
Je saisis la poignée, mais je n’avais pas vu qu’un groupe de jeuns rebelz s’avançait vers moi quelques instants plus tôt. Etant donné qu’on est censé s’écarter sur la route des jeuns rebelz, ceux-ci me poussèrent avant que je pus ouvrir la porte. Ma main se détacha de la poignée. Je trébuchai sur le bord du trottoire, perdis l’équilibre et atterrit ridiculement, les 4 fers en l’air sur la route qui bordait cette fois la véritable entrée du magasin. Et puis la malchance fit le reste…
J’entendis un formidable vrombissement de moteur alors que je n’étais pas encore relevé. Je tournais la tête, juste le temps d’apercevoir un véhicule me foncer dessus. Une moto, qui devait aller dans les deux-cents à l’heure.
____________________
Pour ceux qui viendraient direct lire ce que j'écris en bas, sachez que le premier paragraphe, le plus long, donc, ne représente pas ma fic. C'est juste que je tenais à commencer par un cauchemar, j'sais pas pourquoi .
Comme d'hab, je m'attends à des commentaires constructifs, messieurs dames ^^ .