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Ratchet & Clank : Opération Destruction

Sujet : L'Echaffaud...
daxterminator28
Niveau 10
23 juin 2007 à 21:29:31
  • compare les CDV de Goten et moi* Ah ouais , y´a quand même des trucs qui changent ... Moi je veux GTA IV sur PS3 et lui sur *ahem* 360 ... :p

Y´a plus de suite , et faut bien parler de quelque chose ...
Par contre ma fic ... * :dehors: *

goten67
Niveau 10
23 juin 2007 à 23:52:26

Normal, moi je préfère payer 400 euros pour avoir GTA IV plutôt que 600 euros.
Maintenant ta gueule. :(

goten67
Niveau 10
15 juillet 2007 à 15:28:34

La suite dans quelques heures/jours. Ce sera sûrement vers 21-22h. :p)

gag_jak
Niveau 10
15 juillet 2007 à 17:01:33

Yeah ! :-d
Il était temps ! :-d
:impatient:

max_02
Niveau 10
15 juillet 2007 à 17:13:06

C´est un grand jour.
Nous allons avoir le chapitre tant attendu. :-d

-Linkinito-
Niveau 10
15 juillet 2007 à 19:35:38

Ah, enfin !

(Youpi, j´ai retrouvé un pseudo secondaire de 600 jours !! Adieu code de confirmation ^^)

Rensuke
Niveau 6
15 juillet 2007 à 21:10:02

Et voilà, je vient enfin de finir tout ça, et y a qu´une seule chose qui me vient à la bouche : c´est un chef-d´oeuvre ! Je te le dis sérieusement Goten, tu devrait envisagé une carrière d´auteur ^^

Ah et dernier détail, la chose qui m´intrigue le plus c´était ce qu´il y avait écrit sur cette feuille, la suite de numéro. Les 3 derniers numéros sont facilement compréhensible 666 étant la marque du diable, mais que veut dire tout le reste ?

goten67
Niveau 10
15 juillet 2007 à 21:58:45

:d) Première partie, la seconde suivra. Ou pas.

Cette aventure était comme un roman irréel,
Né de l’imagination d’un psychopathe dégénéré.
Un de ces ouvrages qui vous font peur la nuit,
Qui vous font regarder une dizaine de fois sous votre lit avant de vous endormir,
Juste pour s’assurer qu’il n’y a personne.

Un roman où les héros meurent les uns après les autres, sans pouvoir lutter contre ce qui s’oppose à eux.
Généralement, dans ces histoires, tout se termine bien et l’un d’eux parvient à triompher.
C’était sur ce point là que différait notre aventure : la fin restait encore à écrire, et je savais qu’elle ne serait pas classique. Que contrairement aux habitudes, elle se terminerait dans un flot de sang, de cris et de pleurs.
Comment pouvais-je savoir tout cela ?

C’était moi, GreatMan, qui écrirait cette fin morbide.
C’était moi qui déciderait de qui aurait le droit de vie.
C’était moi l’Héritier.

-Tadam !
-On est là!
-La cavalerie arrive !
-The Flammekuche Team is back !

Mal à la tête. Mal aux bras. Mal aux côtes. Mal au ventre. Mal aux jambles. Très mal à la tête.
Peu à peu, j’étais en train de reprendre mes esprits : le sous-sol, la vieille femme, le Maître, la poupée, l’aiguille… Le sang… Et cet avertissement de la femme… « Un danger qu’on croit connaître… »
Enfin, je réalisai que j’étais vivant, et que c’était le principal.
Tout autour, je sentais des gens me palper, me retourner, s’inquiéter, discuter… Mes amis. Cogi, Laurann, Gaëtan, Great… Ceux sur qui j’avais pu compter tout au long de la soirée. Tous étaient présents.
Et pourtant…
Et pourtant l’un d’eux était un ennemi, si l’on croyait les dires de la femme…

Mais n’y avait-il pas quelque chose d’étrange dans cette scène ? Tout le monde était réuni autour de moi, tandis que quelques minutes auparavant, j’étais torturé dans cette même pièce…
D’un coup, je me relevai.
-Le Maître ! Où est-il ? parvins-je à articuler.
-Hein ? Il était là ? Questionna aussitôt Gag.
D’un geste brusque, je lui montrai l’énorme entaille dans mon bras droit.
-Tu crois que je me suis fait ça pour le fun ? Répliquai-je, agacé.
-Bon, cessez de vous engueuler, vous deux Trancha Cogi.

Et là, nous l’entendîmes à nouveau… Cette fois glacée.
-Parfaitement, messieurs François et Gaétan, je ne tolérerai pas que vous fassiez autant de bruit dans ma maison.

Cela ne m’étonna presque pas lorsque, après m’être retourné, je me retrouvai nez à nez avec l’homme qui m’avait presque planté une aiguille dans le bras, l’homme qui avait assassiné une dizaine de personnes en une seule soirée, l’homme qui était à présent maître de tout.
Maître des lieux, maître des événements, et maître de notre destinée.

A un mètres de moi, Goten regardait fixement notre adversaire, celui qui nous dégoûtait encore plus que Kidnova et ses multiples pseudos, ou que tom et… Son cerveau tout simplement inexistant.
Je haïssais cet homme. Mais était-il encore véritablement un homme ? Peut-on encore être qualifié d’humain, après tout cela ? Le terme de « chose » ou de « pourriture » ne conviendrait-il pas mieux pour une personne aussi lâche et abjecte que celle-ci ?

-Vos amis sont arrivés trop vite… Continua-t-il, un sourire se dessinant au creux de ses lèvres.
Nous n’avons pas pu terminer notre petit jeu. Nous allons donc le reprendre, voulez-vous ? Mais je dois vous avertir que cette fois-ci, je toucherai directement le cœur, pour avoir le temps de m’occuper de vos charmants compagnons ici présents…
Tout en disant ces mots, il avait sorti une poupée à l’effigie de François et une aiguille pleine de sang.
-Vous êtes prêt ? Ne vous inquiétez pas… Mourir ne fait pas mal. Quoi que je n’en sais rien, je ne suis jamais mort…

Et Goten qui ne faisait rien, qui se contentait de fixer le Maître…

L’aiguille s’approchait de la poupée… Vite. Trop vite.

Dix centimètres. Le sourire féroce de notre agresseur.

Cinq centimètres. Le calme de Goten.

Deux centimètres.

-ARRETEZ !
Le mot était sorti comme cela de ma bouche, sans que je ne m’en aperçoive.

L’espace d’un instant, tout se figea. Le Maître, incrédule, ainsi que l’aiguille, qui restait suspendu au-dessus du cœur de la poupée. Au dessus de la vie de François…
Mais très vite, il sut se ressaisir.
-C’est touchant… Vous ne voulez pas voir votre ami mourir ? Je comprends parfaitement… Mais ne vous inquiétez pas, j’ai ce qu’il faut pour vous…

Je n’eus pas le temps de réfléchir : à peine venais-je d’assimiler ses paroles qu’il avait fait disparaître la poupée de Goten et en tenait une autre : la mienne….
-On va commencer doucement, ne vous inquiétez pas… Expliqua-t-il d’un ton qui se voulait rassurant.
Et sans que je comprenne davantage ce qui se passait, il enfonça l’aiguille.

J’étais debout. Non, assis. Peut-être couché.
Tout était silencieux. Ou alors il y avait des cris autour de moi…
Comment savoir ce qui se passe, lorsqu’une telle douleur vous traverse ?
Je criais, mais j’avais l’impression qu’aucun son de sortait de ma bouche.
« Laissez moi crevez ! Qu’on me tue ! »
Mes mains, plaquées sur mon genou, essayaient de retenir le sang à l’intérieur de mon corps… Mais celui-ci s’écoulait trop abondamment pour l’en empêcher.
Le Maître semblait se déchaîner sur ma poupée, sans jamais toucher le cœur. Pour me faire souffrir avant la mort… Bientôt, j’eus l’impression d’être comme Bob l’Eponge, troué de partout…
Et cette mort, qui n’arrivait pas…
Pourquoi… Pourqu… Ar… Plu… Refle…

  • BANG *

Le tir avait été puissant, et pourtant, je n’avais pas tremblé. C’était cette rage, cette haine, cette colère emmagasinée depuis le début de la soirée qui venait de parler à ma place. Je venais de tirer sur notre ennemi. Et voilà, c’était aussi simple que cela… Une balle, un flingue, et on en finit avec une nuit de cauchemar.
C’était cette même arme qui avait tué Vincent, une heure plus tôt. Je l’avais ramassée après le crime, et personne n’y avait fait attention.
De toute façon, lequel de ces machos aurait pu croire qu’une fille allait oser tuer quelqu’un ? Je souris en repensant qu’un jour, Gaétan m’avait appelée « Laurann, la femme fatale ».
C’était lui que je venais de sauver, en même temps que tout le reste du groupe.

En face de moi, la poupée ensanglantée ainsi que l’aiguille étaient tombées à terre. Mais le plus surprenant, c’était que le Maître était à genoux, se tenant le bas du ventre, là où la balle l’avait touché. Je ne voyais pas son expression, mais je savais qu’il allait mal, qu’il était furieux de s’être fait avoir ainsi.
-Le sang qui coule de votre cœur, c’est aussi le sang de tous ces innocents que vous avez massacrés. Lui lançai-je en le regardant avec hargne.
Il ne réagit pas à ma remarque, continuant à fixer le sol comme ci celui-ci avait soudain eu un grand interêt.
-Vous préférez qu’on vous laisse agoniser ici, tout en mourant lentement et douloureusement alors ?
Toujours ces foutus yeux qui regardaient le sol, et cette bouche qui restait close.

Cogi, lui, aidait Gag à se relever doucement.
-Je ressemble à quoi ? Fit faiblement celui-ci, les yeux à demi-clos, encore sous l’effet de la douleur.
-Honnêtement ? Bah tu vois l’aspect d’un gruyère avec des cheveux ? Si oui, je pense que t’as pas besoin de plus de détails… Et sinon, mieux vaut que tu t’imagines pas !
-Et… Et le taré ? Balbutia une nouvelle fois Gaëtan.
Cette fois, c’est moi qui répondis :
-C’est fini… Fini… Répétai-je, dans un souffle. On a plus qu’à s’en aller. Quitter cette maison de fous. Et tenter d’oublier ce cauchemar… Cette nuit… Ces cadavres…
-Et le Maître… Tu comptes en faire quoi ? Demanda François, pensif.
Je m’étais attendue à cette question.
-Je n’ai pas le courage d’achever cet homme, et je suis certaine qu’aucun d’entre vous ne l’a. Alors laissons faire le temps. Dans quelques heures tout au plus, il ne sera plus qu’un lointain souvenir…
-Et on ira tous manger une tarte flambée au resto « L’Empereur de la Flammekuche ! ». Acheva Cogi.

Rensuke
Niveau 6
15 juillet 2007 à 22:16:45

Magnifique, comme tout le reste de cette histoire d´ailleurs. Hormis un détail qui m´a semblé étrange :

Le fameux maitre à expliqué qu´il était transparent et qu´il ne possédait pas d´enveloppe charnelle, donc par conséquent il était immaterielle... alors comment faisait-t-il pour tenirune poupée et une aiguille, et comment a-t-il fait pour souffrir d´une balle ?

goten67
Niveau 10
15 juillet 2007 à 22:31:18

J´avais pensé à ça, mais ce ne sera pas expliqué dans la seconde partie. xD

Partie 2 :d)

Nous étions tous sur le pas de la porte, bien décidés à quitter cette pièce cauchemardesque, laissant le Maître seul au milieu de sa flaque de sang. Je l’avoue, cette vision me rendait vraiment euphorique.
-Au fait, comment vous avez fait pour me retrouver ? Se rappela Goten, tout à coup.
-Un coup de chance… Répondit Cogi. Il s’est passé un truc bizarre, et d’un coup toi et Jeje n’étiez plus là ! Nous, on avait été transportés dans une pièce sans savoir comment. Et en ouvrant la seule porte, on a été surpris de te voir en train de gueuler comme une poule par terre.
-Tiens, bizarre… Moi je suis arrivé par un long couloir, et je suis sûr que c’était le seul chemin pour accéder à cette endroit…
-Bon, on y va ? Parce que vous recommencez à me faire flipper là… Trancha Laurann.

Nous acquiesçâmes en silence.

-Ce n’est que la fin du commencement… A présent, vous entrez dans le commencement de la fin !

A cet instant, l’éclairage guttural de la pièce avait disparu : nous étions dans le noir complet.
-Qui a parlé ?
-Je sais pas…
-Goten, enlève ta main de…

-Je ne suis ni vivant, ni mort. Je suis un simple Esprit de la maison.

-C’est qui bordel ?
-Goten, je t’ai déjà dit d’enlever ta putain de main de…

-Et cette maison vous tuera tous, avec l’aide de la personne qui prendra ma place. Avec l’aide du Nouveau Maître… Qui se trouve déjà parmi vous.

-Courezzzzz !

Je ne sais plus très bien qui a donné l’ordre… L’instant d’après, nos pas rapides martelaient le sol de pierre…Derrière nous, la voix glacée du Maître –ce ne pouvait être que lui- continuait son discours.
-Il est temps que je rejoigne les gens morts dans cette maison… Je préviens vos amis que vous arriverez très bientôt…

Cris. Soufflements d’épuisements, de panique, de terreur…Après un temps de course qui me parut infiniment long – notez que je suis à peu près aussi doué en musique qu’en arts plastiques -, j’aperçus une faible lumière. Je fermai les yeux pour mieux me concentrer et courir plus vite… Et quand je les rouvris, je me trouvais nez à nez – façon de parler – avec la porte d’entrée.
-Comment c’est possible, nous étions au premier étage et… Commença Gag.
-T’auras tout le temps de réviser ta géographie plus tard !G ueulai-je, en me précipitant vers notre sésame.
-Et comment tu comptes ouvrir la porte, Cogi ? Me lança Laurann.
J’aurais dû m’y attendre, c’était trop simple. Un classique. Aucune issue. Nous étions toujours pris au piège, la mort du Maître n’y avait rien changé.
-Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Me lamentai-je. J’ai faim moi…
-Il faut trouver Personne. Répondit Great d’une voix tout à fait neutre, fixant la porte.
-Personne ? Bah si c’est personne, ça va être difficile à trouver !
-Personne, c’est le serviteur du Maître. Il est aussi surnommé « le gardien des clés », car c’est lui qui détient la solution pour chaque porte close.
-Et on peut savoir comment tu sais tout ça Mademoiselle Irma ? Lançai-je, agacé.
-Non.
Et sans dire mot, il s’éloigna lentement vers la salle à manger.

-En tout cas si c’est une femme, elle cache bien son jeu… me glissa Goten, qui dût essuyer le regard féroce de Laurann qui trouvait apparemment que sa vanne n’était pas du meilleur effet.

-Tu penses que ton Personne se planque sous la table ? Dis-je, après avoir rejoint Great dans la salle à manger. Ou Bien sous le tapis, pourquoi pas…
Coup de coude de Goten dans les côtes.
-Bah quoi ? On peut plus rigoler ? Interrogeai-je, interloqué.
-Si, mais c’est mieux de rire quand les vannes sont drôles… Termina Laurann.
-Mais…
-Il est ici. Coupa Great.
-T’as fumé du ha… Commençai-je.
-Ta gueule ! Il y a un truc pas net, alors écoute ! Ordonna Goten.
Aussitôt dit, aussitôt fait !

Effectivement, j’entendais assez nettement un bruit que je ne parvenais pas à identifier… Un bruit qui se rapprochait de plus en plus… Je crois que même si j’avais voulu bouger, je n’aurais pas pu le faire. C’est étrange comme sensation, on a l’impression que les jambes se sont fâchées avec le cerveau et que tout est déréglé…
Et ce bruit… Qui se rapprochait…
-DERRIERE NOUS ! Hurla Laurann d’une voix stridente.

Tout à coup, quelque chose que j’apparentais à une barre de fer tordue s’enroula autour de mon cou,, puis commencer à serrer. A demi mort, j’entendis la voix de Great, quelques mètres plus loin. Et pourtant, il semblait si loin…
-Neutralise la fille ! Et donne moi son flingue !
Quand, quelques secondes plus tard, j’entendis le crie de Laurann, je suis immédiatement ce qui s’était passé : la charmante personne qui était en train de m’étrangler avait aussi pris Laurann en otage, pour récupérer son flingue. Mais ce que je ne parvenais pas à comprendre, c’était pourquoi diable Greatman2005 semblait si calme devant la créature…
-Courez ! Fuyez ! Gémit Laurann, à l’adresse de nos amis qui n’avaient pas encore été attrapés.
Moi, je ne pouvais presque plus parler… Et c’est à partir de ce moment que la mémoire cessa de fonctionner… En même temps que ma vue, et mon ouïe… Mais ma vie, elle… Restait attachée… A… A un maigre… Bout d’esp…

Je les regardais s’enfuir. Goten et Gaëtan. Pour le jeu, tout simplement. Parce que cela n’aurait pas été amusant de les tuer tout de suite. Depuis le début de la soirée, j’avais patiemment attendu ce moment : moi, GreatMan, Héritier d’un pouvoir sombre, mais au combien énorme.
Lorsque je jugeai que mes deux hôtes avaient assez souffert, je demandai à Personne de les relâcher.
-Mets-leur les menottes, et prends ton temps si tu veux, de toute façon, ils sont trop faibles pour te résister. Ah oui, et après, va te promener dans la maison. Mais ne tue pas nos invités, cela serait tout à fait impoli… Et puis…On aura tout le temps de jouer avec eux plus tard…
Personne s’exécuta docilement, sans mot dire, puis s’en allé, dans une sorte d’affrreuse révérence.

J’attendis patiemment le réveil des deux autres, tranquillement assis sur le canapé de velours rouge. Très exactement deux heures et trente-huit minutes. Ce fut Laurann qui se réveilla la première. Décidément, Mathieu était une vraie éponge. Les sens très vite en alerte, Laurann ne tarda pas à comprendre qu’elle était attachée.
-Great… Souffla-t-elle dans ma direction. Qu’est-ce qui s’est passé… ? Et ce fou ? Il est où ? Aide-moi… Aide nous… Ajouta-t-elle, en prenant conscience que Cogi venait de se réveiller.
Elle me regarda avec insistance, ne comprenant sans doute pas pourquoi je ne bougeais pas de ce canapé.
-Pourquoi tu…
-Je ne vous aiderai pas. Répondis-je je plus calmement du monde. Et plus personne ne vous aidera…
-C’est quoi ces conneries ? Hurla Cogi. Viens nous aider avant que l’autre fou nous transforme en saucisses !
-Qu’est-ce qui t’arrive, Great ? Reprit Laurann.
-Je dois dire que cela m’attriste… Continuai-je. Je ne m’étais pas attendu à ce que Mathieu comprenne, mais toi… Toi, Laurann. Je te croyais assez intelligente… Douce erreur. Vous n’avez donc pas compris que vos stupides médicaments n’y sont pour rien dans ma guérison miraculeuse ? Que c’est le pouvoir de la maison qui m’a redonné un peu de vie…

Je me délectais de leur regard, mi-apeuré mi-inquiet. Je prenais un plaisir malsain à les regarder ainsi…
-Pourtant, le Maître vous avait mis en garde ! Mais vous ne vous êtes doutés de rien… Quelle naïveté… Pourquoi croyez-vous que son serviteur ne m’a rien fait, à moi ? Tout simplement parce que c’est devenu mon fidèle esclave et que cette maison m’appartient. Je suis l’Héritier du psychopathe contre qui vous avez lutté toute la soirée… Et je terminerai son travail, pour son honneur, pour sa gloire… Et vous allez me servir d’appâts pour attirer nos amis…
-T’es vraiment qu’un fumier ! Cracha Cogi.
-Moi ? Repris-je, feignant l’attitude choquée. Je suis plutôt gentil, je vais tous vous faire mourir ensemble… Patience, ce n’est plus qu’une question d’heures.

C’était étrange comme sensation. La maison me disait ce que je devais faire… Ainsi, en quelques secondes, je découvris une trappe sous un tapis. Je n’avais aucune idée de l’endroit où elle conduisait, mais la maison, elle… Elle savait. Elle savait tout.
-Cet orifice, chers invités, expliquai-je, vous mènera tout droit dans un énormes souterrain au bout duquel vous trouverez une prison complètement désaffectée. C’est dans cette prison qu’ont eu lieu les massacre de plusieurs centaines de Juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale… Et ce lieu vous servira aussi accessoirement de tombeau pour l’Eernité…

-Il est dans le Guide Michelin ton cimetière ? J’espère que les photos sont autorisés hein…

Je ne prêtais pas attention à la remarque. La maison venait de me faire un cadeau : un par un, les cadavres qui jonchaient la salle à manger se relevèrent… Vision irréaliste. Mais elle avait bien lieu…
-Putain, c’est quoi ça ? Hurla Mathieu. Brice, Matrakk, VideoGammerMan, Vidarr, Vortex, Chik… Qu’est-ce que tu leur as fait, sale monstre dégénéré ?
-Tes amis ne sont pas vivants, rassure-toi… Ils ne t´écoutent même pas. Mais ils ne sont pas morts non plus… Répondis-je. Ce ne sont que des coquilles vides, obligées de m’obéir comme de vulgaires pantins dont je tire les ficelles à ma guise… Ils ne peuvent ni parler, ni sentir… Juste entendre mes ordres. Ce châtiment est pire que la Mort… Pire que la pire des choses. Etre condamné à errer pour toujours… Et ce sont ces mêmes marionnettes qui vont vous conduire dans les sous-sols de la maison. Il est temps que vous l’admettiez : c’est la Fin. La fin glorieuse que j’attendais. Vous n’êtes déjà que quatre, et en plus deux d’entre vous se sont enfuis. Trop lâches pour affronter la Mort. Pour…

-Great… Pourquoi tu fais tout ça ? Dit Laurann d’une voix douce. Pourquoi nous tuer ?

Je m’interrompais pour la dévisager. Lentement. Très lentement…

-L’homme que vous avez tué. Il se trouve qu’en plus d’être un psychopathe, il est aussi mon grand-père. Rétorquai-je, avec un affreux rictus sur le visage.

« Ce n’est pas le début. Ni la fin. Ce n’est pas le commencement de la fin, mais la fin du commencement. Pour certains, les deux notions ont le même sens. Mais la différence est énorme. »

Vortex646
Niveau 54
15 juillet 2007 à 22:43:04

Super ! :coeur: En plus, c´est la première fois que tu me mentionnes dans ton histoire ! Même si je suis une coquille vide ! :o)) C´est super et j´espère que tu pourras faire un final encore plus majestueux de tous ce que tu as déjà fait ! :coeur:

matrakk_du_84
Niveau 10
15 juillet 2007 à 22:50:30

Je vais lire .
Meme si j´ai rater plein de chapitre =p

Rensuke
Niveau 6
15 juillet 2007 à 23:17:48

Alors lis pas c´est un des moments clé de l´intrigue x)
Bon, j´aime pas me répété alors comme tu sais ce que je veut dire alors j´vais me taire :o))

gag_jak
Niveau 10
15 juillet 2007 à 23:47:42

Ahlala, 3... non 4 mois d´attente ! :-d
Mais c´est pas grave, puisque ça valait le coup d´attendre ! :-d :coeur:
Je ne sais pas quoi dire.... D´habitude, je ne mentionne presque seulement les défauts.... mais là xD
En fait y´en a pas... ou en tout cas, c´est parfait. Un vrai chef d´oeuvre :coeur:
La seule chose que je pourrais te reprocher c´est de ne pas avoir relu convenablement ^^ (en admettant que tu ais relu =D), j´ai repéré quelques fautes de frappes ^^

Le suspense est magnifique, et comme l´intrigue se développe au fur et à mesure que le chapitre avance, il n´en devient que plus énorme ! :-d C´est vraiment bien joué ^^
Je m´en prends plein la gueule dans ce chapitre xD [Mais au moins je suis toujours en vie :siffle:

Ah si en fait, j´ai quelque chose à te reprocher ! :-d
Dans ce chapitre, tu alternes les narrateurs... mais à des moments, on ne sait pas qui raconte ^^ Ou enfin c´est difficile à savoit... Par exemple, quand je raconte, tu ne mentionnes rien qui puisse dire que c´est moi ^^ (même si dans la narration de Laurann, on le comprend :p) ).
Je pense que ce défaut est facile à corriger, alors j´espère que tu le feras ^^ :-d

Après ces quatre mois d´attente, j´espère que le prochain chap (qui j´espère ne sera pas déjà le dernier :snif: ) arrivera plus vite ^^ :-d
Je l´attends avec une impatience énorme Et je ne suis vraiment pas le seul...

Cogitor6
Niveau 10
16 juillet 2007 à 00:18:05

Chapeau bas.

maxther
Niveau 10
16 juillet 2007 à 03:16:55

Je viens de tout lire d´un trait et :

Bravo à l´écrivain. :)

PS :

Quoi que je n’en sais rien, je ne suis jamais mort… :d) Phrase utilisé par J.K.Rowling dans Harry Potter 4. Lord Voldemort parle à ses serviteurs après qu´il est réssucité. :)

Si ça c´est pas la marque d´un grand écrivain que nous avons sur le forum. :-d :o))

Vincent321
Niveau 10
16 juillet 2007 à 15:21:54

Powa :-d

La deuxième partie est encore mieux que la première. :)
Je te l´avais bien dit que tu n´avais pas à t´inquiéter :noel:
Tu es un génie, tu n´y peux rien :-)

En même temps, plus tu reçois de compliment, plus tu as peur de nous décevoir en en faisant un autre et donc tu mets vachement de temps à avoir le courage d´ouvrir un fichier Word :o))

Alors je sais ce que je vais dire...
"Bouh ça l´fait pas, c´était nul il faudra vraiment que tu fasses mieux la prochaine fois :nah: "

...
Non en fait ça l´fait pas :(

Félicitations, tu le sais bien :-)))

-Laurann-
Niveau 5
16 juillet 2007 à 15:53:00

"Ah, j´pense pas continuer l´Echafaud..." qu´il disait... :-p

Je crois que pour une fois, j´aime bien les surprises ^^

J´avoue que la femme fatale (Si on peut dire, hum hum :hum: ) est particulièrement subjuguée par ces deux derniers chapitres qui sont plus que excellents ^^

La nouveauté du changement de personnage au fil du chapitre est original et rend l´histoire encore plus accrochante (ça se dit non ?)

Tu es tout simplement un bon, un très très bon... Et il me semble te l´avoir assez dit, j´espère jusque que tu t´en rends un peu compte quand même... Avec tout ce monde qui te le dit...

Enfin bref... Toutes mes félicitations mon cher Goten :-d

goten67
Niveau 10
18 juillet 2007 à 00:26:26

Merci merci à tous... xD :noel:
(Ouf, heureusement que cela a plu à Vincent ! *rassuré*)

chikchika_tum
Niveau 10
18 juillet 2007 à 00:47:44

Bravo Goten, pour cette fic sublime qu´on adore tous.
Tu es vraiment un pro pour ce genre d´histoire, qui me font bien flipper, alors écris nous vite le prochain chapitre

  • Goten : Chik, la fic est finie...*

Alors écris nous une autre fic ! :fou:

Sans déconner, je te félicite. (ce qui est un grand exploit)

Sujet : L'Echaffaud...
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