« Tain, c´est grand !! ! »
Cette reflexion profonde, reflechie, empreinte d´une grande sagesse et d´une philosophie que Platon n´eut pas reniée, ce fut la première, et, à vrai dire, la seule, que j´ai eu l´occasion de me faire quand le BayArena s´est dressé devant moi.
Un mec en noir, sans aucune lueur d´intelligence, casquette vissée sur le crâne, enfoncée plus que de raison, faisant inesthetiquement ressortir des oreilles qui tiennent facilement la comparaison avec celles de Dumbo, bref un vigile, vint me voir, et dans un allemand que je devinai primitif, me pria de dégager, s´il vous plaît, parce que rester là ca sert à rien, y a pas de match aujourd´hui, au revoir, bonne journée.
Soucis, ne parlant pas la douce langue de Goeth et de Schumarcher, son discours ne sert à rien.
Pris d´un élan de pitié, je tente une vaine explication, en Français tout d´abord, puis dans un Anglais primaire.
Le vigile, dont l´intellect ne s´était pas devellopé depuis cinq minutes, me répondit dans ma langue maternelle, et me répéta le message en prenant soin de massacrer chaque mot, un par un, minutieusement.
Par espect pour mes proffeseur de Français, je coupe court à al conversation, preférant appeler l´homme qui m´avait demander d´être là aujourd´hui.
Une demi heure plus tard, j´étais dans le bureau du Président de Leverkussen.
« _ Monsieur Bartim, si je vous ai fait venir aujourd´hui, c´est que la situation me l´impose.
_Ah ? ( ca fais plaisir, putain ... j´suis le meilleur de ce qui reste en somme ?)
_ Oui.Aussi étrange que cela puisse paraître, nos jeunes pousse ont déjà croisé votre chemin, dans un match amicale je crois ?
_ Oui oui. ( tu parles !! Verdun s´était pris un 18-0 contre les U21 et un 24-3 contre les moins de 18, evidemment que je m´en souviens ! )
_ Malgrès les victoires écrasante prouvant la qualité de notre centre de formation ( modeste va ), notre club vis une saison très difficile. Nous sommes avant dernier, à quatre points du premier non releguable. Nous avons donc remercié notre entraîneur. Malheureusement pas un seul des vingt quatres entraîneurs que nous avons contactés n´a daigné nous répondre positivement. Nos recruteurs, en voyage chez vous pour les matchs amicaux, m´ont signifié que vous aviez sauvé votre club de la relegation par une technique offensive brillante et une discipline de fer. Nous vous proposons de faire vos preuves, dés lors. Le defis est comme vous l´aimez.
Bref une heure trente de palabre plus tard, j´étais installé dans un Hôtel 3*** du centre de Leverkussen.
Faut que je sauve ce club.
Continue ! 
