Football Manager 2007

Tel un Balor des grands soirs, je me lance dans une story sans avoir commencé la moindre partie, mais avec une petite idée en tête. Je vais avoir le jeu d´ici peu, et je me lançerais dans une partie avec un club déterminé (je sais déjà lequel...). Ce sera donc gros plantage ou réussite absolu, on verra bien.

En tout cas, je vais parlotter pas mal. Déjà parce que c´est une story, alors bon, si c´est pour balancer des screens à tout va, ça ne m´intéresse pas ! Je vais donc commencer par faire une petite intro, histoire de présenter un peu mon personnage, sa personnalité, sa carrière, etc... enfin vous verrez bien.

Ensuite, ce sera parti pour le show. Qu´arrivera-t-il à ce perso. Ce sera amusant

Premier épisode sous peu

PS : désolé pour le titre, je suis nul

ok j´attends

Episode pilote : La fin d´un rêve

La sueur coule sur mon front. La fatigue commence à me happer, j´ai les jambes lourdes, mais il faut que je tiennes. Si je ne surpasse pas, jamais je n´y arriverais. Cet homme là, derrière le but, je sais qu´il m´observe, il est venu pour moi. Je dois l´impressioner, je dois jouer le grand jeu. S´il me regagne, c´est gagné. Bienvenue à la Juve, mon pote : Platini et Tardelli à portée de centre, si tu bosses bien evidemment. Mais c´est déjà un grand pas.

Et soudain, c´est l´occasion. Benoit a la ballon, il contrôle à l´aise. Je sens une ouverture, je commence ma course, fait l´appel de balle. Il me voit. Me voilà tout seul dans le but, le gardien est en face de moi, j´arme, je tir...

Et là je m´effronde. Le gardien d´en face à plonger, les deux jambes décollés du sol. Il a eu ma jambe. Probablement affolé en se disant que Thomas Blonde, la vedette du centre de formation d´Auxerre, le probable futur attaquant de l´Equipe de France, était en face de lui, et soucieux de sortir tête haute, il a voulu tenter une parade, m

Rhooo tu pourrais au moins te demerder pour que le 1er episode soit en entier

mais il s´est totalement loupé, apparamment. J´ai entendu ce bruit, ce son atroce. Un crak de tout les diables... et la douleur.

Soudain, je m´en rend compte. Je suis à terre, déboussolé, en train de me tordre de douleur. Les officiels m´observent. Eric est là, prêt de moi. Il me regarde, l´air penaud, semblant déjà penser à mon sort. C´est lui qui en profiteras, c´est sûr. Les médecins sont là, autour de moi. L´un d´entre eux m´ausculte la jambe. Monsieur Roux est là aussi. Il a l´air consterné.

Je commence à penser à ce qui va arriver. Je sais déjà à l´intérieur de moi ce qu´il va se produire. Je le sais déjà, mais je refuse de l´admettre. Je ne peux, c´est trop horrible. Je ne peux même pas y songer. Comment faire ? Pourquoi ?

Putain, c´est mon rêve qui s´effondre, là !

Et soudain, le médecin se dirige vers le staff. Je n´entend pas, mais je vois ses lèvres, c´est la seule chose qui me préoccupe pour le moment. Et ce que je distingue ne me laisse plus aucun espoir. Il dit ce que jamais je n´aurais voulu entendre de ma vie à propos de moi.

"Je crois... que pour lui, le foot, c´est fini."

Pardon, j´ai eu un léger blême, voilà l´épisode entier

On te pardonne
Pas Mal le début de ta story j´attend la suite avec impatience

le fan de Balor sort de l´ombre!

Bon début mais fait attention aux lettres qui manquent

tinnn trop triste

bon début

Beaugosse Reen-Go continue sur cette voie

Officiel : Reen-Go sera mon padawan. Très, très peu de fautes, une histoire qui commence bien malgré un petit cliché, mais ça reste très, très bien. Ah, ca y est, je l´ai trouvé, ma perle. Il faudra juste que ça soit plus long, peut être plus developpé, et pas de souci. Good luck ; )

tendaifcb@yahoo.Fr Je t´ordonne de m´ajouter sur msn dès que tu peux. ; )

Putain... j´ai... j´ai... j´ai été adoubé par le maitre de la story en personne... je.. c´est... c´est le plus beau jour de ma vie

Bon, trêve de plaisanterie... nouvel épisode dés ce soir, parce que je suis en verve

Et promis, ce sera plus long. L´épisode précédent était une petite mise en jambe, là, on rentre dans le vif du sujet.

Episode 1 : Mon nom est Blonde, Thomas Blonde

- Dis-moi, tu penses que Ségolène Royal, elle peut vraiment faire bouger les choses ?
- J´en sais rien, mais en tout elle est canon.
- Sûr, mais, elle a un potentiel, tu crois pas ? Et puis c´est une femme...
- Tu sais, moi, la politique. Oh attends, allez ! RAAAAAAAAAAAAH !

Julien, notre jeune avent-centre, venait de se retrouver devant le but, mais sa frappe, trop décroisée, était passé bien loin du poteaux. Serge se rassit sur le banc, déçu.

- Faut vraiment qu´on marque là... si on marque mon vieux, si on marque...
- Ouais... c´est la montée !

Une minute. Vous devez vous demander ce qui se passe là. Il y a quelques instants, vous assistiez à une action d´école d´un match de centre de formation et là, ça parle de politique.
Bon, en fait, oubliez le centre de formation. C´était y a 23 ans. Alors vous avez du comprendre que tout va bien, que je suis devenu entraîneur, que j´ai réussi, que le mec à côté est mon entraîneur-adjoint. Mouais pas faux.

Je suis entraîneur du FC Saint-Maurice sur Moselle, un petit coin charmant de ma Vosges natal. L´équipe en face, c´est des brutes, ils sont leader de la Poule F du Championnat départemental des Vosjes : le terrible AS Granges-sur Vologne. Bon, pas de panique, on est deuxiême à 2 points de l´ASGSV. Il y a 2 partout, on joue à domicile et si on gagne, on est premier, et on monte en Poule E de la D2 du championnat des Vosges, ce qui nous apporte... bah ce qui nous apporte rien en fait, sinon la satisfaction d´affronter autres choses que Chatenois, Ventront ou Plainfaing. Avec un peu de chance, on pourra affronter Sénone, Fraize ou Mirecourt.

Vous allez me dire, c´est pas glorieux tout ça. Mais que voulez-vous, on s´accorche à ce qu´on peux. Vous inquiétez pas, je fais pas que ça dans la vie. Il y a 23 ans, un salopard de gardien de merde faisait une sortie suicidaire, et me cassait la patte. La blessure étant grave, ç´en était fini de ma carrière de footballeur. Il fallait que je parte faire autre chose. Dommage. A l´époque, je me souviens, au centre de formation d´Auxerre, on était deux stars. Y avait moi, l´incroyable, le flamboyant Thomas Blonde, et un autre mec, qui a fait une carrière plutôt pas mal. Attends, comment il s´appelle ce mec. Mais si ! Un mec... baraque... toujours prêt à passer à l´action. Ah ouais ! Eric Cantona qui s´appelait le gars. Vraiment pas mauvais à l´époque... un peu brutal peut-être.

Donc du coup, je suis reparti. Je suis allez au Lycée, j´ai eu péniblement un bac STI. Puis je suis aller faire STAPS, parce que c´était le seul truc qui m´intéressait. Malgré tout les salopards qui m´avançaient régulièrement qu´un type qui sortait de STI pouvait pas s´en sortir en STAPS, bah je m´en suis sorti, et plutôt bien dis donc. Je suis donc devenu prof de sport. Après quelques années de bourlinguage, je me suis installé à Saint-Maurice sur Moselle avec ma femme (parce que j´ai une femme, ouais mon gars ), dans ma région natale. Et puis on m´a proposé de prendre en charge les gamins du club. Ca me branchait alors j´ai accepté. Ca a plutôt bien marché. Très vite, j´ai eu droit aux vrais, à la classe de la classe. J´ai eu drois aux séniors. Et ça s´est pas mal passé.

Ah ouais, j´oubliais. Ma deuxième passion, c´est les échecs. Ouais je sais. On dit, les footeux, c´est des mecs un peu concons, pas forcément très fin et tout. Bah qu´est-ce que tu veux. Quand tu vois l´autre, le mec avec la balafre, là, Ribéry ou le mec de Bordeaux, Faubert, bah tu penses pas nécessairement à des futurs Prix Nobel de Physique. Mais moi, les échecs, j´aime ça. J´aime prévoir. J´aime sentir la sueur de mon adversaire quand je le coince et que je lui fait faire ce que je veux. J´aime ce sentiment de toute puissance que je dégage, parce que sans déconner, je suis forts aux échecs. Et ça aide !

- Eh, Thomas. Faudrait se bouger un peu là. Il reste 5 minutes. Si on marque pas, on l´a dans le cul.
- Ouais, t´as raison. Fabrice !
- Quoi ? Mais t´es malade mec ! C´est Lolo qu´il faut faire rentrer. C´est un buteur, un vrai de vrai, pas un milieu de terrain.
- Laisse faire. Bon, Fabrice, tu rentres, tu fais pression sur l´adversaire, tu récupères un max de ballons, tu fais tourner, et tu laisses faire. Si ça marche bien, on devrait créer des espaces, ce qui devrait permetter à Boris et Julien de se démarquer. A ce moment, vous faites ce que vous pouvez, mais vous me trouvez l´un de ces mecs.

Kevin rentre, et Fabrice rentre. L´a intérêt à pas jouer au con celui là. Si jamais il merde, je passe pour un abruti... et puis bon on monte pas, mais ça à la limite.

Mais il ne me décevra pas. 3 minutes après son entrée en jeu, Fab récupère un ballon. Ils font tourner. Et là, je revois tout au ralenti. Michael prend la balle, tente une percée tel un Essien des grands soirs, décale pour Julien qui récupère le ballon, dribble le gardien et BUT !

Il ne nous reste plus qu´à défendre pour conserver le résultat, et l´attaque adverse est incapable de passer mon bloc : Fabrice, le milieu défensif le plus tenace que j´ai jamais vu de ma vie. Ouais, bon, y a Makélélé aussi, mais... enfin vous voyez ce que je veux dire.

A la fin du match, nous ganons 3 à 2, et montons en Poule E !

C´est bien les échecs !

Putain. Je te jure que j´adore. Tu vas m´obliger à élever mon niveau d´écriture, salopard. Magnifique ; ) Ma story préférée, et de loin, très, très, très loin.

PS : Oui, c´était bien moi, sur MSN. Desolé, j´me battais avec un piano ; )

La vague des story semble arriver...
Original comme début ^^

Pas mal Reen-Go Continues

Merci à tous, ça fait toujours plaisir de recevoir ce genre de commentaire

Quant à toi Balor, restons objectif. Ma story n´est qu´une clopinette comparé à tes chefs d´oeuvres... et puis on verra bien sur la durée

Par contre, je t´écris ton chapitre quand tu veux

Pour la suite, il faudra patienter un peu. J´ai l´intention de prendre un peu d´avance. Je ne dis pas de dates, "un tiens vaut mieux que deux tu l´auras".

Bravo le style est très mature, j´adore.
Vive Reen-go et l´Estac

Après écriture de l´épisode 2, je ne peux l´empêcher de le poster immédiatemment, tant j´apprécie ce que j´ai fait. Quitte à vous faire patienter un peu plus entre l´épisode 2 et l´épisode 3 !

Voilà donc la suite de l´aventure. Pour le coup, c´est assez long

Episode 2 : Un nuage dans la brume

- Salut chéri ! Alors ?
- C´est dans la poche !
- Bravo mon lapin...

Elle, c´est Julie, ma femme. Vous allez probablement attendre de moi que je balance des tas de saloperies sur elles, genre comme j´ai fait avec Canto, Ribéry et Faubert. Ben c´est raté. Julie, c´est ma femme, je l´aime, point barre. Juste on a pas d´enfants, et le premier qui pose une question, je lui arrache les siennes avec un clou rouillé.

- Et comment vous avez fait ?
- Ben, on a misé sur l´attaque, et ça a marché.

Bah ouais, ça reste une femme. Je vais pas non plus lui expliquer qu´en mettant l´accent sur le pressing, on a cherché à créer des espaces pour les attaquants qui devaient attendre que les latéraux envoient les ballons dans la surface de réparation pour moufter.

Je retrouve donc mon petit chez-moi, après une dure journée de travail, ravi de la perspective de m´asseoir sur la banquette du salon, en face de la cheminée (artefact ô combien nécessaire... je vous rappelle qu´on est dans les Vosges) et de faire sauvagement l´amour à ma femme la nuit venue. D´ailleurs, en parlant de femme.

- Au fait, t´as reçu un coup de fil pendant le match !
- Qui ça ?
- Un certain Jean-Pierre Rossi.

Jean-Pierre Rossi ? C´est qui ce type ?

- Ce nom ne me dit rien qui vaille. Il voulait quoi ?
- Je sais pas. Il n´a rien voulu me dire. Il voulait te parler à toi, et à toi seul. Il m´a demandé de te rappeler à... attends, j´ai noté le numéro quelque part, à oui voilà, 03 29 51 05 17 !
- Mouais, c´est noté. Tu crois que je m´en occupe maintenant ?
- Non, il est beaucoup trop tard. Nous... avons mieux à faire.

En disant cela, elle s´était approché de moi, dans une position relativement sensuelle.

- Grrrrrr ! Tu veux faire ça sur la banquette, ou tu veux que nous montions dans notre lit d´amour ?
- La banquette sera parfaite.

**********

- Alors, tu pense qu´il te veut quoi ?

Dans la nuit, je m´étais souvenu de qui était ce fameux Jean-Pierre Rossi. En fait, il s´agit du président de l´US Raonnaise, le club de Raon-L´étape, qui vient tout juste de monter en National. Un club assez côté donc. Et je dois dire que ça m´a un peu troublé.

Ok, je sais, je vous ai pas raconté la nuit avec ma femme, mais allez vous faire foutre.

- Je sais pas. Ca doit être pour un poste de préparateur physique, ou d´entraîneur pour les jeunes. Tu sais, je suis prof de sport, j´ai fait STAPS. Je dois avoir le profil.
- Et tu vas accepter ?
- Ben pourquoi pas ? Après tout, j´aime le foot... et c´est quand même mieux de bosser pour un club de National que pour un club de division férérale.
- Mais tu vas les laisser dans la merde ?
- Mais non ! Serge s´en sortira très bien. Je l´aime bien ce gars, il sait s´y prendre.
- Peut-être, mais ce n´est pas non plus Bloody Blondy !

Bloody Blondy ! De tout mes surnoms, celui là est mon préféré. Faut dire que les autres, c´est Blondasse, Blondin, Blondinet et dérivés. J´ai pas un nom facile, faut croire, surtout que je suis roux. Bloody Blondy date de l´époque ou j´étais le roi des échecs de la fac de Besançon. A l´époque, je trustais à peu près tout les concours d´échecs du coin, en particuliers le plus important : le tournoi de fin d´année de la fac de Besançon. C´est d´ailleurs grâce à ce foutu concours que j´ai commencé à sortir avec Julie. La première fois que j´ai participé à ce concours, je suis arrivé en final, comme de bien entendu, contre le cador de l´époque, un certain Jonhatan Belondi, 3ème année de Maths, et petit copain de la sublime Julie Narraud, la déesse de la fac. Celle-ci a donc assisté à la cuisante défaite que j´ai infligé à Belondi en quatorze petits coups. Le lendemain, elle plaquait le connard et sortait avec moi.

Et on m´appelais Bloody Blondy

- Serge est fort, je te le dis
- Et ton boulot de prof de sport ?

Mon boulot de prof de sport ! Mais pourquoi elle vient mettre ça sur le tapis ? Quoi de pire que ces petits merdeux qui se foutent de la gueule du monde et à qui je peux pas mettre moins de 18 parce que physiquement, ils tiennent la route ?

- Bah, à mon avis, en National, t´es pas un pro. Je crois que je bosserais à mi-temps au Lycée et à mi-temps au Club.
- T´auras un meilleur salaire alors ?

Ah... les femmes ! Quoi ? On peut être fort aux échecs et être un gros macho. Bon, je sais, c´est mal, mais je peux pas m´en empêcher. Et puis c´est elles qui cherchent d´abord.

- A priori, oui, mais je travaillerais plus !
- En même temps, tu es prof de sport !

Encore le vieux cliché ! Comme si les profs de sports travaillaient pas, et puis quoi encore ! Elle, elle est quoi ? Psychologue ! Est-ce qu´en plein hiver, elle reste dehors à surveiller des trous du cul de 16 ans qui font des tours de terrains ?

Bon OK, y a pas que des défauts, mais faut arrêter un peu, hein ! Ho ! Respect quoi ! Parce que merde hein, si y a plus de profs de sports, on s´en sort plus !

- Chéri. Tu sais que ça m´irrite légerement quand tu fais ça !
- Mais oui mon amour je sais, je te taquines. Allez, tu vas être en retard.

En parlant de boulot, tiens ! Faut que j´y ailles !

*******

Encore une journée de merde. Cette fois-ci, c´est un imbécile de seconde qui s´est cassé la cheville. Qu´est-ce que j´y peux moi ? En plus il s´est fait ça en basket. C´est donc de fort mauvaise humeur que je rentre chez moi. Julie n´est pas encore là. Tant mieux, elle n´aura pas à servir de punching-ball pour que je puisse me calmer les nerfs.

Et soudain, je me souviens. Le coup de fil ! Je prend le téléphone et compose le numéro que Julie m´a donné. Une voix de femme me répond.

- Us Raonnaise bonjour !
- Oui bonjour, je suis Thomas Blonde, on m´a dit que...
- M. Blonde ! Oui, je vous passe tout de suite M. Rossi !

Au moins, c´est rapide. Plus efficace que le secrétariat du lycée, les gars de Raon l´Etape !

- M. Thomas Blonde !
- Lui-même !
- Je suis Jean-Pierre Rossi. J´aimerais vous voir en personne. Pourriez-vous passer dans mon bureau !
- Oui tout à fait, quand ?
- Demain, 14 heure, ça vous va ?
- Euh... ouais, ça me semble correct.
- D´accord, merci. Au revoir !
- Au revoir, M. Blonde.
- Au revoir et à bientôt
- Attendez !
- Oui ?
- Euh... j´suis censé aller où exactement.
- Ah oui, je vous donne l´adresse. Vous avez de quoi noter ?
- Ouais ouais, c´est bon ! Quand vous voulez !
- Alors 104 avenue du Général-de-Gaulle, c´est dans Raon. Vous saurez trouvez ?
- Ouais ouais, sans problème.

**********

Le lendemain, 15h30, je suis encore en train de chercher cette foutue avenue du Général de Gaulle. Bon, je vais trouver, je vais trouver. JE TROUVE ! Je reconnais que j´aurais du choper un plan de cette foutue ville. Les échecs et les courses d´orientations, c´est pas pareil. Bon, je dis ça parce que j´ai l´impression que dans cette foutue ville, y a que de la forêt. Et puis je me suis trompé sur la superficiel. Doit y a voir au moins 5000 habitants dans ce bled. Bon, je me gare (pas difficile, le coin est désert, on croirait le parvis de la Bibliothèque François Mittérand en pleine hiver. Mais c´est aussi ça, le charme des Vosges !

J´entre donc dans l´espèce de batiment indiqué, situé non loin du stade (cela dit, le stade étant dans la ville, tout endroit de la ville est situé non loin du stade), et m´adresse à la secrétaire.

- Bonjour, je suis Thomas Blonde et...
- Oui, le président vous attends ! Entrez !
- Ah ! M. Blonde ! Je vous attendais.

Un homme assez agé, le front dégarni, brun, avec des lunettes m´accueille chaleuresement !

- Ah ! Je suppose que vous êtes M. Rossi !
- Oui, entrez et installez-vous. Notre conversation risque d´être un peu longue.