Final Fantasy VIII

Ils ne savaient pas comment ils allaient bien pouvoir s´en sortir, cette fois.

Le général de l´armée s´avança. Il riait, l´air sardonique, sans vraiment être joyeux. Sur son visage, on pouvait lire l´expression du chasseur ayant attrapé une proie particulièrement coriace. Il s´avança jusqu´à être à portée d´haleine de Placid, qui suait et tremblait et qui, dans sa tête, passait en revue les différentes façons de pouvoir se sortir de ce mauvais pas. Mais aucune issue n´était possible. Il allait devoir gagner du temps.

Barmacadax: "Alors, tu croyais que t´allais pouvoir te cacher de l´armée avec ta bande de blaireaux? On est plus d´un millier d´hommes! Il y a à peine assez de place sur cette ile pour nous acceuillir! Tu voulais aller ou?"

Placid: "Hé hé... Cette ile est la mienne. J´en connais les moindres recoins. Je pourrais vous fumer comme je veux"

Barmacadax: "Et ben vas y alors, qu´est ce que t´attends?"

Placid: "Ca te ferait trop mal au cul qu´on se fasse la malle encore une fois, ne nous provoque pas trop..."

Barmacadax attrapa Placid par les cheveux et approcha son visage à portée de langue du sien.

Barmacadax: "Je te conseille pas trop de faire le malin, parce que la tout de suite je pourrais te bouffer l´oeil si j´en avais envie"

Placid: "Et ben vas y alors, qu´est-ce que t´attends?"

Le général projeta Placid, qui mordit la poussière et la boue. Il s´approcha de lui et lui flanqua un coup de pied dans le flanc, ce qui arracha un cri de douleur à Placid.

Chapter (tout bas): "Espece de fils de..."

Barmacadax: "Oh oh! Qu´ouïs-je? Tu veux la même leçon? Ou tu préfererais peut etre que je te jette en pature à mes soldats? Ca fait des mois qu´ils ont pas tiré leur coup et ils sont pas très regardants..."

Chapter: "J´en ai vu d´autres, tu sais"

Le général explosa

Barmacadax: "Qu´on les jette en prison! Les éxécutions auront lieu demain matin!"

Comprenant qu´il ne servirait à rien de riposter, les auteurs se laissèrent capturer. Ils furent jetés dans une tente vide, mais spacieuse.

Tham: "Ca va, Placid?"

Placid: "Ouais, je sais ce que je voulais savoir, maintenant."

Tohru: "C´est à dire?"

Hazck: "Que Barmacadax est un colerique et que ça peut jouer en notre faveur. C´est ça, Placid?"

Placid: "Bingo!"

Le silence s´installa.

Guyz regardait fixement le sol.

Tham: "Alors, vieux, qu´est ce qui se passe?"

Guyz (tout bas): "Rien, je pensais à..."

Il ne finit pas sa phrase, mais il jetta un rapide coup d´oeil vers Blina, qui était assise et avait l´air reveuse, voire choquée, les traces de boue sur son visage avaient seché, puis à Poil, qui était en compagnie d´Apo et qui regardait de temps en temps Blina d´un oeil vif. Apparement, même s´il n´avait plus le controle de son corps, Poil était conscient de tout ce qui s´était passé avant de s´évanouir, et il se demandait manifestement si Blina lui en tiendrait rigueur, lui qui venait juste de lui avouer sa flamme, même s´il savait qu´elle serait soufflée rapidement.

Après un certain temps, Chapter se releva

Chapter: "Bon, je pense qu´il est temps de penser à un moyen de s´évader."

Hazck: "Excellente idée. Ecoutez, moi je propose que..."

A vous la suite!!

-PlacidVlad-

"Blina", finit-il par lâcher.

"Il me semble que, toi et moi, nous sommes partis sur de mauvaises bases. A vrai dire, tu ne m´es pas indifférente et si j´osais je t´offrirais une rose artificielle car tu sais bien que ça dure toujours, comme notre amour."

Blina: Le fait est, Poil, que tu t´appelles Poil et que tant qu´aux yeux de la loi tu t´appelleras Poil je ne pourrai jamais t´aimer de manière complète et totale. Tu me vois m´appeler Blina sur le cul ? Vraiment ? Tu me vois ?

Poil: Mes sentiments sont les plus forts du monde, Blina, Blina je veux me marier avec toi, qu´on redevienne... comme avant !

Blina: Tu n´es pas réel, tu n´es pas réel !

Guyz (à part à Chapter): Putain, j´ai compris, en fait ils sont possédés par les esprits de Benni et Lenna, regarde ! Ils rejouent leur dernière scène, le final de la saison 7 !

Blina : Poil, poil, approche...

Chapter (à Guyz) : Oh godo mio !! Mais tu as raison !! Et... et s´ils suivent l´histoire jusqu´au bout, ils vont... ils vont... s´entretuer !! ! Il faut les en empêcher !

Mais les autres auteurs dormaient, trop heureux d´avoir trouver un plan aussi génial que brillant.

Chapter : Guyz, c´est terrible, dans quelques secondes, Blina va enfoncer un coup de couteau dans le ventre de Poil et rien ni personne ne pourra l´en empêcher !

Guyz : Et le pire, c´est qu´en le poignardant, elle se poignardera elle-même ! Oh mon dieu Chapter, tout cela est bien triste !

Chapter : Et c´est moi qui l´ai fait ^^!

Guyz: Eh bien qu´est-ce que tu attends ! Change la fin de la saison 7 ! Décide que tout se termine bien !

Chapter : Impossible ! tout est écrit ! On ne peut revenir sur ce qui a été inscrit ! C´est ainsi !

Guyz : Bah non, tu vas sur le bureau des réclamations, tu demandes à Miss de effacer ce qu´il faut et vlan et c´est vite fait, je t´assure, elle est super efficace !

Chapter : De quoi tu parles ? Il n´y a rien ni personne qui pourrait empêcher Blina de poignarder Poil ! C´est ainsi !

Guyz (à part, à lui-même) : Oh mon dieu ! Chapter est possédé par l´esprit de lui-même ! Il se répète encore ! (à Chapter) Oui, tu as raison, c´est sans doute mieux comme cela...

Chapter : Je suis content que tu te résignes car, qu´on se le dise Guyzmo, la vie est faite de cette manière et pas autrement !

Guyz : A moins que...

Chapter : A moins que quoi ?

Guyz : A moins que tu ne veuilles rien faire tout simplement parce que tu es une taupe !! !

Chapter : Une taupe ? Personnellement, non.

Guyz : Non ! Une taupe ! Une taupe au service de Barmacadax, ou même peut-être Fékal, voire les deux ! Et tu as juré la mort de Blina et Poil ! Voilà pourquoi tu ne veux pas les sauver ! Et voilà pourquoi tu veux tous nous trahir ! Nous trahir !

Chapter : Je te trouve bien présomptueux. Sur quelles preuves t´appuies-tu ?

Guyz : Sur la certitude que tout en toi n´est que mascarade !

Chapter : Si tu fais allusion à mon nouveau pseudo, tu te mets le doigt dans l´oeil !

Au même moment Guyz projeta son index dans son oeil gauche et se le creva instantanément en hurlant à la mort.

Guyz : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRH ! Je suis borgne !! ! Je pleure des larmes de sang !! ! AAAAARRRH ! Des larmes de sang !

Chapter : Ca alors ! Je n´ai plus besoin d´écrire pour que les événements de la réalité apparaissent ! Mais qu´est-ce qui m´arrive ?? Qu´est-ce qui m´arrive ??

Chapter sentit soudain un courant froid lui transpercer les entrailles, et soudain un énorme rugissement, les yeux de l´auteur devinrent blancs comme la neige que Perceval jadis contempla alors que son sang coulait sur le tapis d´albâtre et que celui-ci lui rappelait le visage de sa bien-aimée, Blanchefleur. De son ventre, (de Chapter, pas de Perceval) tel un alien, un être hideux s´extirpa et le laissa par terre, les yeux retournés et l´estomac crevé.

La créature hurla et à la vitesse de la lumière sauta hors de la tente pour s´enfoncer dans la forêt.

....

Lorsque Placid, Thamieut, Apothéose, Hazck et Tohru se réveillèrent, ils découvrirent respectivement les corps poignardés de Blina et Poil, la bouche débordant de sang, tandis que Guyz gémissait accroupi l´oeil débordant de sang, tandis que la dépouille de Chapter gisait le ventre débordant de sang. Petit détail, toutes les mitraillettes étaient tournées vers eux. Les soldats les entouraient, une fois de plus.

Sergent général : Messieurs PlacidVlad, Thamieut, Apothéose, Hazck, et Mademoiselle Tohru, vous êtes condamnés à mort par le tribunal irrégulier de la planète Terre pour avoir assassiné les sieurs Chapterving, Poil sur le cul, et mademoiselle Blina ! En outre, vous devez réparation au sieur Guyzmo pour le globe oculaire qui lui fait désormais défaut. Bien sûr, vous serez aussi exécutés pour l´horrible meurtre du Général Barmacadax ! Vous avez le droit de garder le silence et de ne plus jamais écrire, quelle que soit les conditions que vous oserez poser ! Ne vous levez pas ! Votre exécution a lieu maintenant ! Soldats, munitions ! En joue....

FEU !! !!

à vous la suite!
- Chapterving -

Les balles éclatèrent hors des terrifiants canons et les auteurs virent leur vie défiler car c´est l´usage de voir défiler sa vie dans ces moments, enfin il faut avouer qu´avec son oeil en moins Guyzmo ne vut que la moitié de sa vie et je ne suis pas sûr qu´il le regrette car si vous en saviez autant que moi sur la vie de ce sinistre individu sans doute auriez-vous envie de vous enfuir vers un monde qui n´est pas le nôtre et, de vous à moi, ça vous regarde, et je ne me permettrais pas de prononcer de jugement mais bon toujours est-il que les balles filaient droient en direction du front de tous les auteurs, une musique symphonique et grandiose accompagnaient la trajectoire mortelle des petits bouts de plomb qui allaient percuter et transpercer d´un instant à l´autre la fragile chair de ces fertiles cerveaux qui avaient tant fait pour égayer le morose quotidien de la planète contaminée.

Mais bien sûr, comme vous vous y attendez, infâmes blasés, il se passa quelque chose qui empêcha les bouts de plomb d´accomplir leur sinistre action. En effet, la créature qui s´était extirpé hors de Chapterving - dont le sort demeure incertain - revint soudainement dans un saut prodigieux et créa un champ de protection autour des auteurs, les balles ricochèrent et revinrent aux envoyeurs qui furent tous exterminés sur le champ. Enfin, c´est ce que croyèrent d´abord PlacidVlad et ses compères car en réalité ces balles étaient tirées à blanc elles n´étaient donc pas censées tuer, elles ne devaient tuer personne !!

Le sergent esquissa un sourire, et derrière lui, Barmacadax apparut, dissimulé depuis le débu derrière un platane.

Barmacadax__ Le piège a fonctionné, bravo Sergent.

La créature hurla et chercha à s´enfuir, mais fut neutralisée sur le champ. On lui projeta un filet enduit de poison. Elle s´effondra lourdement sur le sol.

PlacidVlad__ Euh peut-on m´expliquer ?

Barmacadax__ Silence. Vous n´étiez qu´un appât pour récupérer la créature que nous recherchons communément. Sous ce filet, gît Fékal.

Placid__ Comment avez-vous entendu parler de lui ?

Barmacadax__ Parce que c´est lui que nous recherchions, pas vous. C´est lui qui a manoeuvré contre le monde. Nous prenons aujourd´hui position contre les dieux. Mais nous avions besoin de vous intimider pour pousser le dieu à se manifester.

Placid__ Mais Chapter ! Guyz ! Blina ! Poil !

Barmacadax__ De tragiques dommages collatéraux, je regrette. Fékal s´était caché dans le ventre de Chapter, espérant ainsi se reproduire. Ainsi, Chapterving a hérité du pouvoir de faire advenir tout événement non plus par l´écrit mais par la simple parole, son enveloppe corporelle ne pouvait évidemment pas tenir. Surtout après que son pouvoir de parole se soit manifester.

Placid__ Vous voulez dire que l´oeil de Guyz... C´est Chapter qui en est responsable ?

Barmacadax__ Ou plutôt Fékal à travers lui. Quant à Blina et Poil, ils ont été possédés par les esprits de Lenna et Benni et c´est Fékal qui a permis cette tragique histoire. Le problème c´est que leurs esprits sont éternels et par conséquent dès que deux corps meurent, ils se déplacent vers d´autres personnes. Je vous conseillerais donc de surveiller Hazck et Tohru.

Placid jeta un coup d´oeil à ses deux amis et remarqua en effet que les deux compères se regaradaient d´un air langoureux.

Placid__ Mais... Mais c´est abominable ! Je n´accepte pas ça ! Et si Fékal nous a protégé c´était parce qu´il ne faut pas qu´on meure pour le maintenir en vie !

Barmacadax__ Tout à fait... Maintenant que nous avons la créature, il me semble donc judicieux de vous supprimer pour que Fékal puisse à jamais être détruit.

Placid__ JAMAIS !! !!

la suite est à vous!
Apothéose

Barmacadax: Du calme, je rigole, on peut pas tuer des civils. Par contre, on peut les torturer. En fait l´idéal, ce serait qu´on vous ampute du cerveau, comme ça, Fékal disparaîtrait totalement.

Placid : Mais nous amputer du cerveau c´est nous amputer du plus important !

Barmacadax: Et qu´est-ce que vous faites de la reproduction sexuelle ?? Vous êtes complètement nazes ! L´essentiel est ailleurs et certainement pas dans votre esprit.

Placid : Hérésie ! Vous ne toucherez pas à nos cerveaux !

Barmacadax : Nan mais qui vous dit que vous avez le choix de toute façon !

Placid : La vie !

Barmacadax : Quoi ?!

Et devant les yeux étonnés de tout le monde, Placid se jeta sur la créature prisonnière sous le filet et le releva. Celle-ci se releva dans un cri de victoire monstrueux et se projeta sur Barmacadax qui hurla de terreur avant de se faire plaquer sur le sol. La créature le regarda en rigolant horriblement puis plongea sa gueule en avant et, d´un coup de mâchoire, le décapita sèchement.

Placid : Ah bah finalement c´est lui qui a plus de cerveau.

Les soldats s´éparpillèrent en hurlant mais la créature était plus rapide et les transperça un par un avec ses longs doigts crochus et aiguisés comme des tronçonneuses. Le sang s´éparpilla sur le sable en flaques énormes et pleines d´odeurs !

La bataille dura des heures et lorsque la fumée se dissipa, il ne restait qu´un champ de cadavres décapités ou privés de leurs tripes s´étalant à perte de vue sur les rives désormais rouges comme des règles de la baie de Saint-François. Placid avait le chic pour trouver des petits noms cosy aux endroits qu´il marquait de sa patte.

La créature se retrouva face aux auteurs et se mit à rire. Elle prononça quelques mots que tout le monde comprit.

"Get up everybody, come on, it´s time for the big big deal"

Aussitôt les corps de Poil et Blina se relevèrent, étonnés d´être vivants et ne comprenant pas pourquoi un filet de bave les unissait tendrement. Guyz retrouva l´usage de son oeil gauche et Chapter se redressa, le ventre entier.

La Créature : "My parole is a golden baguette, with elle I can do everything"

Placid : So you can faire en sorte that Nouvelle Story have une bonne fin ?

La Créature : "Indeed I can but je ne suis pas the one you are looking for but just un émissaire!"

Placid : "What ? So you are pas Fékal ?"

La Créature : "No, only un bras droit"

Placid : Tell lui to go down et to accept ze débat ou ze mort.

La Créature : I think it´s not of my ressort, I go, he is en train de venir.

Aussitôt la créature fit un bond prodigieux vers le ciel et disparut jusqu´à devenir un minuscule point lumineux, imperceptible à l´oeil nu.

Seulement un autre point, noir, horrible, puant, inquiétant se rapprochait, les nuages s´assemblaient, l´orage de la fin ultime se préparait...

Placid (les yeux levés au ciel) : Hum, visiblement les enfants... Il a pas l´air ouvert aux négociations...

Chapter: On devrait faire une manif

Hazck: Hmmhmmmm Tohru ! Je veux me marier avec toi ! Je veux qu´on... qu´on redevienne comme avant !

Guyz : Oh merde c´est reparti! Bon, Hazck...!

Hazck : Oui, oui ?

Guyz : C´est pas de bon coeur que je fais ça mon pote...

Hazck : Mais quoi ?

BLAM !! !!!

Hazck fut proeté sur le sable et aussitôt l´esprit de Benni s´extirpa. Guyz le prit par le cou.

Guyz : Alors écoute-moi bien enfoiré ! Lenna, elle est morte ! Morte ! Donc, tu te barres dans Nioustôme et on en parle plus !! ! Pigé ?? ?

Evidemment l´esprit ne pouvait pas lui répondre mais lui répondit par un cri angoissant et se fondit dans l´air, probablement de retour dans Nioustôme.

Guyz se tourna furieux vers Tohru. Toute penaude, l´esprit de Lenna ne se laissa pas prier et s´extirpa également de la jeune grosse femme pour rejoindre son amant de toujours dans les limbes de Nioustôme.

Hazck : AAAh ça fait du bien d´être soi !

Tohru : Et comment ! La simple idée que tu ais pu me toucher le....

Placid : Les enfants, taisez-vous ! Cette fois c´est l´heure...

En effet, au même instant, était apparu devant eux, non moins magnifique que la première fois... le terrible.... l´abominable... le redoutable... FEKAL !! !!

à vs!

Fékal : Pardon, je vous ai fait peur ?

Placid : Pas le moins du monde ! Nous sommes stoïques et prêts à affronter notre destin.

Fékal : Qui parle de destin ?

Placid : Eh bien, c´est-à-dire que je comprendrais que nous devassions faire tout ce que vous estimez bon pour la bonne continuité du pouvoir dans ce pays sclérosé par les folies de l´homme.

Fékal : L´enjeu est de savoir si oui ou non je vais vous autoriser à refermer ce livre, ce qui signifierait ma disparition.

PLacid : J´ai une meilleure idée, combattons nous !! !

Fékal : Euh... Soit !

Aussitôt Placid, Thamieut, et Chapter se mirent à courir très vite vers le monsieur divin, leurs pas faisaient de grands éclats de sable dans le sol, les crabes leur ouvraient la voie, s´inclinaient devant leur profonde et puissante initiative, la sueur ruisselait sur leurs fronts sublimes et de grandeur emplis, leurs jambes... ils ne sentaient plus leurs jambes ! C´était comme un grand envol, un vrai dernier grand saut avant l´ultime prise de décision narrative, ils avaient abandonné tout respect des conventions, maintenant Fékal était là devant eux, il leur tendait son corps comme une cible de chasse, offerte au sacrifice, et leurs souffles puissants résonnaient dans l´air de l´île corrompu par l´odeur du sang et de la peur guerrières que cette terre isolée, jadis havre d´illusions, avait accueilli, préparant ainsi ces nobles mortels à ce Valhalla constitué par cet immense paradis rempli de vierges spécialement vergiasisées pour l´occasion, la très désirée Nioustôme.

Ainsi les trois grands auteurs se jetèrent sur Fékal, les bras projetés en avant, prêts à s´emparer du dieu pour lui donner une série de coups de poing.

Chapterving fut le premier à le plaquer violemment sur le sable, le regarda avec un air attendri, puis serra son poing, à en faire rentrer ses ongles dans la chair de sa paume, et là, aveuglément, sans être avare, frappa le nez de la divinité. Et il le roua de coups pendant un bon moment, tandis que Thamieut et Placid lui refilaient des coups de pieds dans les hanches et dans l´entre-deux jambes, très désireux de voir Fékal à genoux pour les supplier.

Mais le dieu restait de marbre et ne semblait ressentir rien, ce qui ne faisait qu´agacer davantage les trois auteurs - que leurs compagnons jugeaient d´ailleurs passablement benêts de s´acharner sur cette pauvre créature surpuissante en passe de les détruire - et Thamieut continuait à rouer la masse divine de coups de pieds brutaux, il s´acharnait comme lorsqu´il défonçait le punching-ball dans le vaisseau et que Placid devait toujours réserver une partie du putain de budget limité pour remplacer les sacs et Thamieut, lui, il en avait rien à foutre, espèce de sale pourriture capitaliste, tu finiras bien par le payer.

Au bout d´une heure, Chapter, Thamieut et Placid étaient essoufflés, complètement écrasés par l´épuisement, ils ne savaient plus comment faire pour heurter, bouleverser, secouer ce personnage odieux d´indifférence. L´inhumain qui sommeillait en lui les terrifiait autant qu´il les fascinait.

Soudain, un peu agacé, Fékal fit un moulinet avec ses bras et balança les trois auteurs hors de son espace vital.

Fékal : Assez ! Il me semble que vous êtes en position de faiblesse. L´enjeu sera simple : soit vous continuez d´écrire, soit je vous remplace par qui je veux !

Placid : Tu oublies une chose ! Pour que tu existes, il faut que nous croyions en toi ! Si nous disparaissons, plus personne n´aura la foi et tu disparaîtras aussi !

Fékal : Mais des fidèles, j´en ai des tas ! Tout le monde adore vos histoires. S´ils vous lisent, ils s´inspirent, s´ils s´inspirent, ce sont des écrivains potentiels, et donc des fidèles, des disciples...

Tohru : ... des esclaves !!

Fékal : Oh... si peu... Mais venons-en au fait, quel est votre choix ? La mort ou la réussite ?

Thamieut : On peut pas demander l´avis du public ?

Poil : Nan, trop risqué.

Guyzmo : Ben on a qu´à tirer à la courte paille.

Hazck : Putain Guyzmo, laisse donc cette pauvre Alaac Coorteuhpaïl ! Elle a assez souffert comme ça pour subir notre égoïsme putain !

Blina : hihi c´est marrant, Hazck c´est un putain-boucleur !

Apo : Un quoi ?

Blina : Un putain-boucleur ! Un concepteur de phrases bouclées par des putains si tu préfères.

Apo : Ah un boucleur de putes en quelque sorte.

Chapter : Un boucleur de déboucleuses de bites pour être exact.

Blina : tout cela est fort vulgaire.

Chapter : C´est aussi ça, le dictionnaire.

Fékal : ALORS !! ! La mort ou la réussite !! !??

à vous la fin...
-Chapterving-

Fékal: "Alors!? La mort où la réussite?"

Les auteurs se rassemblèrent, afin de se concerter.

Tham: "La mort! La mort!"

Guyz: "La ferme!"

Chapter: "Les amis, je crois qu´il bluffe. On a déprimé tout le monde avec nos histoires. Si tout le monde est déprimé a cause de NS, alors tout le monde hait NS. Si tout le monde hait NS, plus personne ne lit. Si plus personne ne lit..."

Hazck: "Alors personne ne pourra prendre la relève si Fékal nous tue! Je suis un génie!"

Chapter: "Hé mais...!"

Poil: "Il ne nous reste plus qu´à mourir..."

Placid: "Non, ça ne fonctionnera quand même pas, il y aura toujours des gens pour lire nos histoires déprimantes: les gothiques, les tueurs en série, les psychopathes, ceux qui bossent aux impôts, aussi appelés les imposteurs..."

Blina: "On peut donc imaginer que Fékal nous pose la un réel dilemme..."

Tohru: "Sans blague!?"

Blina: "Je m´explique: sa question est peut être une énigme...? Et puis c´est un peu trop évident: Entre la mort et la réussite, à votre avis, que pense t il qu´on va choisir?"

Tham: "La mort! La mort!"

Guyz: "La ferme!!"

Blina: "Non, on choisira forcément la réussite. A mon avis, Fékal ne voudrait pas d´un quelconque rebus de l´humanité pour prendre notre relève. C´est un dieu imbus de sa divinité et il ne voudrait pas ternir son image, il préfèrerait sans doute mourir... La réussite entraînerait donc forcément..."

Hazck: "Elle entraînerait forcément notre mort, puisque notre mort entraînerait la mort de Fékal! Bon dieu que je suis brillant!"

Placid: "Oui, mais c´est ce qui est convenu dès le départ, donc autant dire la réussite, puisqu´on est quand même venus pour mourir!"

Apo: "Oui, mais si Blina a raison, alors une des deux solutions est forcement la bonne et l´autre la mauvaise. On a qu´à se pencher sur l´autre solution et déterminer après laquelle est la meilleure ou, du moins, la moins mauvaise."

Guyz: "Mais qu´est ce qui pourrait bien se cacher derrière la mort...?"

Placid: "Peut-être uniquement la mort de Fekal...?"

Chapter: "Ce serait trop simple... Ecoutez, je vais vous faire part de mon hypothèse: la raison pour laquelle les peuples sont déprimés, c´est parce que A New Story s´est terminée. Et pourquoi s´est elle terminée?"

Tohru: "Ben... on s´est dit qu´on en avait un peu marre et du coup..."

Chapter: "Non! Si NS est terminée, c´est parce que Lenna est morte! A New Story est morte! Et peut etre que la mort dont ce foutu dieu parle, c´est simplement celle de l´épilogue!"

Blina: "Hey! C´est pas con du tout ça! Oui! C´est même sûrement ça!"

Placid: "On est d´accord alors? On choisit la mort?"

Tout le monde: "Oui!"

Tous se redressèrent, se mirent cote à cote. Forts de leur conviction, il formaient un mur face au dieu qui attendait toujours leur réponse.

Fékal: "Alors?"

Chapter: "Nous..."

Blina et Tohru: "...Choisissons..."

Tham: "La mort! La mort!"

Guyz: "Mais ferme la!"

Poil: "Hum... nous choisissons donc la mort."

Fékal sembla quelque peu désarçonné

Apo: "Ah Aaaah! Ca t´en bouche un coin einh?!? Tu pensais pas qu´on réfléchirait aussi mûrement à ton énigme pourrie einh!"

Fékal: "Non, c´est juste que je comprend pas pourquoi tout le monde cherche midi à quatorze heure. A chaque fois c´est pareil. Je propose la mort ou la réussite et vous choisissez la mort alors que la réussite est à portée de lèvre. Ca me dépasse... Enfin... Puisque c´est vous qui le voulez..."

Il éleva ses mains et écarta légèrement les doigts. Une énorme faille apparu dans le sol.

Fékal: "Adieu! saluez les autres dieux pour moi!!"

Chapter: "Merde! Hazck, enfoiré! C´est de ta faute, si t´avais pas sorti tes théories foireuses on en serait pas la!"

Hazck: "Mais..."

Blina: "Ouais! Hazck, t´es un homme mort!"

Fékal partit d´un rire tonitruant, chaleureux, bien qu´on sentit une pointe de tristesse dans ses gloussements. Il tendit ses mains devant lui et montra neuf doigts, le pouce de la main droite étant replié sur la paume. D´un coup, les auteurs, qui étaient en train de courir, s´immobilisèrent.

Poil: "Ca nous apprendra a fréquenter des dieux!"

Fékal éleva ses mains une nouvelle fois, montrant toujours neuf doigts. Dans même temps, les auteurs quittèrent le sol, toujours paralysés.

Fékal: "Je vous ai choisi une mort pour le moins exotique!"

Il rejoignit ses mains, entrecroisant se doigts. Les auteurs s´agglutinèrent les uns sur les autres, impuissants.

Fékal: "Je vais serrer mes mains petit à petit. A la fin, vous finirez par vous écraser l´un l´autre! Vous exploserez!"

Tohru: "Merde, on est dans de sales draps!"

Poil: "Et dans de sales sous-vêtements, aussi... enfin, en ce qui me concerne..."

Apo: "Poil! Tu fais chier! J´ai tout dans la gueule!"

L´étreinte se resserra

Chapter: "Ourf! Est ce que quelqu´un aurait une idée à part Hazck?"

Mais ils sentirent que la force qui les tenait se relâchait. Ils chutèrent durement sur le sol, l´un sur l´autre.

Guyz: "Mais pourquoi il nous a lâchés!?"

Ils se retournèrent et virent Fékal agenouillé, se tenant le flanc

Placid: "Oh ooooh! Alors ce que disait ce foutu Grand Pouet était exact! Notre mort entraînera la sienne! Il souffre avec nous!"

Fekal: "Urgh... Finalement vous n´êtes pas si nuls... Mais et si maintenant je choisissais mes nouveaux disciples, vous ririez moins..."

Apo: "Faut pas le laisser faire ça!"

Il se jeta sur Fékal, qui ne sentit rien

Apo: "On va voir si tu vas supporter ça!"

Il prit une pierre qui se trouvait près de ses pieds et se mit à se frapper le crâne avec

Apo: "Gah... Tu rigoles moins, einh?"

Fékal se tenait la tête d´une main. Il n´arrivait pas à se concentrer

Les autres auteurs décidèrent d´imiter Apo et se frappèrent un peu partout.

Fou de colère, aveuglé par la douleur et la rage, Fékal balaya l´air avec ses mains. Les auteurs furent projetés. Mais loin d´être débarrassé d´eux, Fekal avait maintenant un sérieux problème: dans sa chute, poil s´était cassé le bras. Le dieu avait maintenant une douleur fulgurante qui lui transperçait les muscles.

Malgré le masque de la douleur, un sourire persistait sur le visage divin.

Hazck: "Qu´est ce qui te fait rire? T´en as pas assez!?"

Les auteurs étaient très mal en point et le dieu encore plus: il ressentait la douleur de neuf personnes en même temps. Mais une chose tournait à son avantage: il ne perdait pas de sang, il n´avait aucune blessure apparente.

Chapter: "Bordel! Il souffre mais il est pas blessé!"

Tohru: "On est trop con! Il ressent notre douleur, mais lui ne souffre pas réellement: on lui transmet nos maux pas une sorte de télépathie, mais il n´en mourra pas alors que nous, si!"

Placid: "Tu parles d´une merde!"

Hazck: "C´est donc ça qui le fait rire!"

Tham: "Mais si on meurt, il mourra aussi, non?"

Blina: "J´en sais rien. Nous sommes son âme, et si nous mourons, il n´en aura plus, mais on peut vivre sans âme, souvenez vous des contractuelles!"

Apo: "Bon, récapitulons. Nous nous battons face à un dieu qu´on ne peut pas tuer, qui ressent notre douleur, on est à moitié mort et on en est nulle part... Bah, c´est pas pire que d´habitude, quoi..."

Fékal: "Alors...? On dirait que vous commencez à comprendre! Vous avez encore le temps de changer d´avis. Soit vous continuez d´écrire, soit vous mourez, sachant que ça ne servirait à rien."

Poil: "On n´est pas dans le caca..."

Chapter avança d’un pas et jeta un regard à Placid.

Chapter: "Placid... Excuse moi."

Placid: "Einh que... quoi?"

Chapter avança encore de trois pas. Il arracha les lambeaux de ce qui lui restait de vêtement.

Fékal, quelque peu revigoré par cette courte trêve, partit d´un rire démoniaque

Chapter, le regard carnassier: "Profites en, dieu de mes deux! Tu vas bientôt pleurer!"

Il se retourna vers le reste du groupe, jeta un rapide coup d´oeil à chacun des auteurs , s´abaissa, prit une solide branche qui traînait à ses pieds et...

Placid: "Non!"

Chapter s´enfonça la branche dans le thorax. Il dut s´y reprendre à trois fois pour arriver à se transpercer le corps avec cette arme de fortune, mais il fut assez rapide pour prévenir la réaction de ses amis. Il tomba à genoux, crachant beaucoup de sang. Dans le même temps, Fékal s´effondra, terrassé par cette nouvelle salve de douleur.

Placid se laissa tomber près de Chapter: "espèce de salaud! On n´y arrivera pas sans toi!"

Chapter, faible: "fais pas le modeste, t´as toujours voulu tirer la couverture à toi de toutes façons"

Placid: "Mais c´était pour rire! Meurs pas, vieux! Meurs pas!!"

Chapter: "Pas tout de suite... Mais j´en ai sûrement plus pour longtemps. Bon dieu que ça fait mal… Va fouiller Fekal pendant qu´il est évanouit..."

Placid leva la tête vers le corps inanimé du dieu. Tham et Blina s´en chargeaient déjà depuis quelques secondes. La peau divine était très froide et, malgré l´aspect âgé de fékal, très douce et ferme. C´était normal: l´enveloppe charnelle de Fékal n´avait pas plus de quelques semaines. Ils voyaient le pouls du dieu battre lentement sous la peau de son cou. Il était donc au moins partiellement mortel... Partiellement, ça suffisait à Blina, qui ne fit ni une ni deux et étrangla le dieu inanimé. Il expira une dernière fois. La jeune écrivaine n´en revenait pas de ce qu´elle venait de faire et se mit à pleurer.

Hazck: "Placid! Blina vient de tuer Fékal!"

Placid jeta un regard à Chapter qui saignait toujours, mais qui semblait pouvoir tenir encore un peu. Avec de la chance, il n’aurait pas touché son coeur. Il se leva donc et couru vers le corps qui gisait, sans vie, pathétique.

Placid: "Et quoi...? C´est tout? Tout est fini ?! "

Soudain, le décor se mit à se brouiller. Les auteurs se sentirent projetés à toute vitesse, pourtant ils restaient sur place. Les arbres défilaient, tournoyaient à une vitesse hallucinante. Ceux qui étaient encore debout tombèrent, déstabilisés. Placid tomba sur le corps de Fékal. Puis, tout s´arrêta, aussi brusquement que ça avait commencé.

Quand ils se relevèrent, ils se rendirent compte qu´il marchaient sur le vide. Ils étaient entourés d´étoiles. Ils ne comprenaient pas, mais une chose était sure: ils n´étaient pas la pour rien.

Apo ne ressentait plus aucune douleur et même, il ne s´était jamais senti aussi bien. Le sang qui avait dégouliné de ses plaies avait maintenant séché et ses blessures n´avaient laissé aucune marque. Il regarda ses amis et se rendit compte que tous avaient l´air d´avoir subit le même traitement mystérieux, surtout Chapter, qui, bien que légèrement chancelant, était debout et regardait les traces de sang sur son corps.

Fékal aussi avait été « transporté dans ce drôle d’endroit. Il était toujours bel et bien mort. Placid était debout devant lui et le regardait. C´était la fin, il le sentait et cela l´emplissait d´une profonde nostalgie. En y repensant, Apo se rendit compte que son coeur se serrait rien qu´a la pensée de ce mot: fin. Il vint à côté de Placid, ne semblant pas s´étonner plus que ça que le vide s´étendait à l´infini sous ses pieds.

Apo: "Il nous aura bien fait chier, ce con"

Placid eut un léger sourire puis s´abaissa et fouilla Fékal.

Blina, qui les avait rejoints, souligna qu´elle et Tham avaient déjà fouillé le corps.

Placid fouilla minutieusement. Il avait fermé les yeux, il se fiait à ses mains. Il sentit soudain quelque chose de chaud. Il ouvrit les yeux. C´était une main. La main de Chapter. Il regarda le visage de l´auteur et ils se sourirent tous les deux. Chapter se releva et Placid continua sa fouille. Il ne trouva au final qu´un vieux médaillon plat et circulaire, au bord dentelé. Le médaillon semblait fait en un métal banal. Il était léger, crasseux et fragile. Tous les auteurs s´étaient mit en cercle autour du corps et de Placid. Ce dernier se releva et montra le médaillon à ceux qu’il considérait comme frères et soeurs

Placid: "Ca doit pas valoir grand chose..."

Apres être passé de mains en mains, l´objet revint à Placid, qui finit par le jeter sur le corps de Fékal.

Lorsque l´objet entra en contact avec la peau glacée, une onde lumineuse traversa l´espace à partir de ce point. Un vent incroyable s´éleva d´au dessous des auteurs qui étaient cloués sur place encore une fois. Ensuite ce ne fut plus une onde, mais une inondation de lumière qui les submergea. Les auteurs durent fermer les yeux. Le vent sifflait à leurs oreilles, ils se sentaient soulevés, bien qu´il sentissent toujours leurs pieds fermement ancrés au "sol". Puis, tout s´arrêta, tout redevint sombre et immobile. Lorsque les auteurs ouvrirent les yeux, ils ne les crurent pas!

Le corps de Fékal avait disparu et, à la place, il y avait un piédestal. Et sur ce piédestal il y avait... Un énorme livre, relié d´or, l´ouverture scellée.

Il n´avaient pas besoin d´explication, il était évident que ce livre était Le livre de A New Story. A coté de l´énorme volume, il y avait le vieux médaillon.

Chapter se précipita sur le livre, essaya délicatement de l´ouvrir puis, comme il n´y arrivait pas, il prit le médaillon et chercha une marque correspondante sur la reliure.

Il ne trouva rien. Les autres auteurs n´en revenaient toujours pas. Il s´étaient battus, ils avaient souffert pour lui et maintenant il était la, il trônait devant eux.

Chapter: "Pourtant il y a sûrement un moyen de l´ouvrir!"

Il serra le médaillon dans son poing et, accidentellement, le cassa en trois. il crut avoir fait là la plus grosse bêtise de sa vie, mais il vit que depuis la rupture, le livre semblait éclater encore plus.

Tohru: "Et si tu cassais encore chaque morceau en trois? Tu en distribuera un à chacun d´entre nous!"

Ce qu´il fit. Chacun en possession de son morceau de médaillon, le livre palpitait littéralement, mais l´ouverture ne cédait toujours pas. Ils échangèrent leurs morceaux, essayèrent des incantations, tentèrent de les rassembler, mais rien n´y faisait.

Hazck: "Tout ça... pour rien...?"

Blina: "Non, je peux pas y croire, y a sûrement un moyen!"

Tham: "Peut-être qu´il fallait que le médaillon reste entier et qu´on le tienne tous en même temps..?"

Ils se creusèrent la tête pendant encore quelque minutes, puis, désespéré, Poil cria.

Guyzmo, lui, se mit à pleurer tout doucement. Tous le suivirent, anéantis. Ils se prirent dans les bras, les uns les autres.

Le livre s´ouvrit alors à une page vierge. une plume apparut. Ils se levèrent et approchèrent du livre.

Poil: "Bon ben... Il reste plus qu´à signer la fin..."

Apo: "Qui veut le faire?"

Tohru: "Moi je m´en sens pas capable..."

Placid: "Chapter, tu t´en charges?"

Chapter: "Nan, à toi l´honneur, mon vieux."

Placid: "A deux, alors?"

Chapter: "Bah... Apres tout..."

Il s´approchèrent du piédestal et prirent la plume à deux. Chapter de la main droite et Placid de la gauche.

A ce moment, un cri retentit. C´était Blina!

Une drôle de boule bleue, gazeuse, était au dessus d´elle et jetait dans sa bouche deux espèces de tentacules immatériels. Les tentacules se retirèrent et Blina tomba, inanimée.

Poil: "Blina!"

Placid et Chapter avaient lâché la plume. Tham regardait la scène avec horreur.

Poil se jeta vers Blina et mit une main sur sa tête.

Hazck: "C´est quoi ce bordel!?"

Boule bleue: "Tu te le demandes, crétin?"

C´était la voix de Fékal, à n´en pas douter.

Poil se releva : "Tu l´as tuée! ENFOIRE!!!"

Apo: "Placid! Chapter! La fin, vite!!"

Ils se retournèrent, mais le livre se ferma brusquement

Fékal: "Mon médaillon! Ou est il!?"

Il rugissait alors qu´il s´emparait de Poil qui essayait de lui donner des coups. Il lui plongea des tentacules dans la bouche. Poil s´effondra.

Chapter: "Placid! Les morceaux de médaillon!"

Dans la main de Poil gisait de la poussière... Les restes du morceau de médaillon. Pareil dans la main de Blina.

Apo: "Les gars! Le médaillon maintient Fékal en vie! Il faut le réduire en poussière!"

Guyzmo s´exécuta et le paya de sa vie. A peine avait t il serré le poing sur le morceau de métal friable qu´il tomba à la renverse, mort.

Tham: "C´était donc ça! Il va falloir se sacrifier!"

Tohru: "Mais alors qui écrira la fin?"

Fékal s´attaquait maintenant à Hazck, qui jusque là résistait en mettant un lambeau de vêtement devant sa bouche.

Placid: "Chapter... Tous nos frères... Et nos soeurs..."

Chapter: "Placid, détruis ton morceau de médaillon! C´est le seul moyen!"

Placid, les larmes aux yeux: "OK. Ce fut un plaisir, Chapter"

Fékal avait réussi à traverser le morceau de tissu et aspirait la vie de Hazck.

Fékal: "Si je prend vos vies, votre âme sera pour toujours en moi et il ne sera plus question d´arrêter d´écrire ou même de mourir!"

Apo: "Ah oui!? Et Guyz qui est déjà mort!? Qu´est ce que t´en fais?"

Fékal lâcha Hazck et sembla se retourner vers le corps de Guyz.

Fékal: "Non! C´est impossible!"

Apo: "Et oui, mon vieux! c´est fini pour toi!"

Entre temps, Tham et Tohru avaient détruit leur morceau de métal. Il étaient morts dans les bras l´un de l´autre, le sourire aux lèvres, sachant qu’ils avaient prit la bonne décision.

Chapter: "Placid! Le livre! Il s´est réouvert!"

Il prit la plume, mais elle lui brûla la main. Ils étaient obligés d´écrire à deux.

Placid: "Mais on écrit quoi? On a pas le temps pour une suite!"

Apo: "Faites vite, les gars! Moi je m´occupe de Fékal!"

Fékal: "Même si je n´aurai pas toutes vos vies, je peux toujours en prendre quelques unes! Ma forme divine sera inférieure, mais c´est mieux que de ne rien avoir! préparez vous à mourir!"

Apo fonça vers Fékal qui n´hésita pas une seconde et plongea ses tentacules dans la bouche de l´auteur. Mais une réaction incroyable s´ensuivit et La boule bleue vola en fumée. Apo avait caché son morceau de médaillon dans sa bouche et les tentacules le foudroyèrent. Fékal s´était blessé lui-même. Apo se volatilisa sans laisser de trâces et Fékal, un peu sonné, revint à la charge, affaibli mais déterminé

De leur côté, Chapter et Placid avaient fini d´écrire. Ils pleuraient et firent volte face: Fékal arrivait sur eux. Ils prirent leur morceau respectif et le pressèrent. Placid mourut, mais ce ne fut pas si facile, pour Chapter, qui avait les mains brûlées à cause de la plume. Fékal introduisit donc ses tentacules dans la bouche de l´auteur, qui laissa tomber son morceau de métal et qui, sans le faire exprès, l´écrasa de son talon. La vie le quittait. Fékal n´arrivait pas à enlever ses tentacules de la bouche de Chapter. Il était aspiré par la mort. Il était irrésistiblement attiré dans la bouche, il n´arrivait pas à s´en dépêtrer. Il disparut enfin dans la gorge de Chapter. Une onde de choc titanesque balaya tout sur son passage, réduisant en poussière les corps des écrivains devenus frères. Ainsi mourut le dieu Fékal, emportant avec lui le corps et l’âme des auteurs.

Sur Terre, la plupart des humains étaient sortis de leur cachette souterraine pour regarder le spectacle qui s’offrait à eux : dans le ciel, une vague de lumière déchirait la soirée qui commençait à s’installer, volant la vedette à la Lune.

Un homme : « Que se passe-t-il ? C’est… la fin du monde !? »

Sa femme : « J’ai peur… »

L’homme : « Moi aussi, chérie… »

La vague de lumière laissait le jour derrière elle. La Terre entière s’était remise à l’heure. Le ciel était uniformément bleu partout dans le monde. Pas un nuage. Pas de soleil non plus. Tout le monde était maintenant dehors, le nez en l’air, se demandant ce qui se passait, à la fois émerveillé et effrayé. La lumière s’intensifia, aveuglant tout le monde. Un coup de tonnerre se fit entendre et la lumière se changea en obscurité. La pluie tomba, tout de suite très forte, mais les humains ne cherchèrent pas à s’en protéger. Ils sentaient qu’elle leur faisait du bien. Ca faisait plusieurs semaines qu’ils étaient sous terre. La lumière revint peu à peu, sur toute la planète. Un immense arc-en-ciel apparut, colorant les gouttes de pluie. Une légère brise se leva, fraîche. Les humains se sentirent libérés. Ils avaient oublié leurs querelles, le principe de la hierarchie et tout ce qui faisait de l’humain une bête dangereuse. Bien sûr, avec le temps, ces défauts referaient surface, mais la, ils étaient tous heureux, pour la première fois.

Quelque part dans le monde, une famille découvrit un corps. Le corps d’un jeune adulte. Le chef de famille se rendit compte que le corps était toujours en vie. Il décida de le prendre sous son aîle.

Après quelques jours, le jeune adulte avait reprit ses esprits et avait commencé à raconter une histoire incroyable à sa famille d’accueil : une histoire de dieu, de conte… il parlait de ses amis morts et d’un medaillon magique. Il avait pour seule preuve un morceau de métal usé. Il n’avait pas voulu que d’autres mains le touche, il disait que ce morceau de métal renfermait sa vie, qu’il l’avait sauvé de l’attaque du dieu. Il n’avait aucune réponse lorsqu’on lui demandait comment il était arrivé jusque devant chez eux. Bien qu’original, le jeune adulte, qui se faisait appeler Apothéose, se révela très intelligent et utile. Quelques années plus tard, la ville s’était reconstruite. Apo, qui était devenu bibliothécaire, s’était marié et avait eu une fille.

Ca allait faire cinquante ans que Fékal était mort et qu´il n´avait plus revu ses amis auteurs devenus frères. Apo en éprouvait une certaine nostalgie, mais sûrement pas de la tristesse: Ce qui doit être fait doit être fait!

Petit garçon: "Hey papy! Tu sais c´était où l´endroit où vous vous êtes battus avec Fékal?"

Apo: "Oh... J´en sais trop rien, Théo. Quelque part, dans l´univers... Je t´avoue que je ne me suis jamais posé la question."

Théo: "Bah t´es nul! Et l´histoire, Qu´est ce qu´elle est devenue?"

Apo: "Essaye de le deviner!"

Théo: "Ben... j´imagine qu´il doit y avoir une sorte de gardien de l´histoire, qui doit veiller à ce qu´elle reste en sécurité ou un truc du genre, non? Ou peut-être un nouveau dieu...?"

Il avait dit cela les yeux pleins d´espoirs.

Apo, riant: "Sacré bonhomme, va! Allez, on rentre! Ta mère va encore me tirer les oreilles si je te ramène pas à temps pour manger!"

Ils marchèrent côte à côte

Théo: "Je me demande bien ce que Chapter et Placid on noté comme fin, dans le livre!"

Apo: "Qu´est ce que tu aurais noté, toi?"

Théo: "Ben j´en sais rien... Un truc qui montre que c´est la vraie fin, genre la boucle est bouclée..."

Ils arrivèrent près de la maison du jeune Théo ou sa mère l´attendait de pied ferme.

Mère de Théo: "C´est à cette heure-ci que vous rentrez!? Papa, je t´avais demandé de le ramener à l´heure, pourtant!"

Apo: "Bah, je lui ai raconté des histoires"

Mère de Théo: "Encore tes vieux contes à la noix!?"

Théo: "Regarde, maman! Je suis Fékal! Le méchant dieuuu! Yahaaa!!"

La mère de Théo jeta un regard acide à Apo qui lui répondit par un sourire franc et narguant.

Apo: "Bon, je vais y aller, ta mère m´attend aussi."

Mère de Théo: "Mouais... Bon ben remets lui le bonjour, alors"

Apo, qui s´était déjà avancé dans la rue: "J´y manquerai pas!"

Il rentra chez lui où sa femme, Canamiss semblait l´attendre depuis déjà un bon bout de temps.

Canamiss: "Apothéose! Je me suis fait un sang d´encre!"

Apo: "Allons, je suis plus un gamin! Je sais me défendre tu sais, malgré mon age!"

Il rentra chez lui et s´installa dans un fauteuil.

Canamiss: "Les enfants vont bien?"

Apo: "On ne peut mieux. J´ai passé l´après midi avec Théo. C´est fou ce qu´il peut être malin... et curieux!"

Canamiss: "Il est comme ça... Tu lui as encore raconté des histoires?"

Apo: "Ca fait passer le temps..."

Canamiss: "Tu seras toujours un éternel gamin! Je parie que tu y crois dur comme fer à tes histoires!"

Apo, riant: "J´aimerais bien!"

Canamiss: "Oh, au fait, il y a encore un bout de mon collier qui est parti, aujourd´hui. Si ça continue comme ça il va tomber en poussières!"

Apo: "C´est la vie…"

Canmiss: "Tu me le retires, s’il te plaît?"

Il défit l´attache et prit dans ses mains le morceau de métal vieillit, friable et le rendit à sa femme. Puis il l´embrassa.

Apo, souriant: "Tu sais que tu as ma vie entre les mains?"

Canamiss: "Je sais, mon gros doudou! Bon, on va passer à table!"

Apo: "D´accord, mais avant je vais me changer"

Canamiss: "Fais vite! T´as deux minutes! Tu veux bien mettre mon collier dans son écrin ? Il est sur la table de nuit !"

Apo monta les escaliers de sa maison.

Il entra dans sa chambre, mais au lieu de se diriger vers la garde robe, il alla vers la bibliothèque. C´était une très haute bibliothèque, une échelle était nécessaire pour en atteindre le plus haut étage. Il prit donc l´échelle de bibliothécaire et la grimpa. En haut, il prit un gros volume vieillit par les ans. Il le cala sous son bras et descendit de l´échelle. Il s´assit à son bureau et ouvrit le livre, puis il chercha une page. Il restait beaucoup de pages vierges, mais il connaissait pratiquement par coeur l´emplacement de ce qu´il cherchait. Il ouvrit donc tout grand le livre, prit ses lunettes et posa ses yeux avec émotion sur les quelques lignes de la page. Elle était tachée de sueur et de larmes.

Apothéose lut. Poussa un soupir. Il repensa à ce qui s’était passé, ce jour là, quelque part dans l’univers. Il revit dans ses pensées les visages de ses frères et sœur. Il prit dans ses mains le morceau de médaillon dont il avait fait un collier pour sa femme. Il se leva, se regarda dans une glace. Il regarda ensuite le médaillon.

Apo : "Ce qui doit être fait… (Il ferma le poing sur le médaillon)… Doit être fait…"

Il serra le poing. Il s’effondra sur le sol, non sans bruit. Le dernier auteur de A New Story rejoignait maintenant ses amis.

Sa femme monta les escaliers en courant et, à la vue du corps de son mari, fondit en larmes. Elle prit la tête d’Apo dans ses bras et le serra. Elle vit dans sa main un petit tas de poussières. Elle arrêta de pleurer et se leva. Elle vit sur le bureau d’Apo un gros livre, qu’elle n’avait jamais vu aupparavant.
Elle lut la page sur laquelle le livre était ouvert. Elle sut à ce moment là que, durant toutes ces années, Apo n’avait pas fabulé. Son histoire était bien réelle. Elle décida que tout le monde devrait le savoir, mais ne se permit pas de réveler l’existence du livre. Ce n’était pas à elle de le faire.

Canamiss fit donc ce qu’elle sut que son auraît voulu qu’elle fasse. Elle donna le livre à son petit-fils, Théo. Lorsqu’elle le lui remit, il sauta de joie, mais il n’arriva pas à l’ouvrir.

Canamiss : "Je suppose qu’il faut avoir une certaine matûrité pour l’ouvrir. Tu sais, ce livre est magique !"

Une dizaine d’années plus tard, Canamiss mourut. Théo ne lui avait jamais dit s’il avait reussit à ouvrir le livre, mais elle le savait : depuis déjà deux où trois ans, il semblait rêveur.

-La Révelation-

Jeune homme : "Papy ! Ca mord ! "

Théo (vieux) : "Einh ? Oh !"

Il tira sur sa canne, mais en vain.

Jeune homme : "Tu l’as encore laissé s’echapper ! Pourquoi tu accepte de venir pêcher avec moi si t’aimes pas ça ?"

Théo : "J’adore pêcher, Ben… Mais je revassais…"

Ben : "Pour pas changer… A quoi tu penses, tout le temps, comme ça ? "

Théo : "Bah… Je suis pas sur que ça t’interesserait vraiment…"

Ben : "Je parie que c’est à cause de ce vieux bouquin ! "

Théo eut un léger sourire lointain : "En fait, je pense surtout à mon propre grand père. Tu sais, c’est lui qui l’a écrit, ce livre ! Avec toute une bande !"

Ben : "C’est pour ça qu’il te plaît tant, ce livre ? "

Théo : "Pas seulement. Ce livre est très spécial. Ton arrière-arrière grand père est mort pour lui… où à cause de lui. Et tous les autres auteurs aussi. "

Ben : "C’est un livre maudit ? "

Théo : "Non, il est juste très spécial. "

Ben : "Je pourrais le lire ? "

Théo : "Je ne peux pas te laisser le lire maintenant, mais un jour, lorsque je ne serai plus de ce monde, il sera à toi. "

Ben : "Oh… Et ça parle de quoi, au fait ? "

Théo prit une grande inspiration. Il regarda la plume qui flottait dans l’eau, essayant de rassembler ses idées.

Théo : "C’est l’histoire d’une fille. Elle s’appelle Lenna Fentoozler…"

Fin

-ChapterVlad-

Voilà!

Excellent 4ème anniversaire, A New Story!

Et joyeux 3000ème message!

Magnifique.

Aujourd´hui, une époque prend fin. A New Story a pris son envol il y a exactement quatre ans, à une demi-heure près.

Lorsque Placid a entamé cette histoire, il l´a déjà dit, il le faisait pour lutter contre l´ennui, et il n´imaginait absolument pas que son petit délire ponctuel allait prendre les proportions que nous connaissons.

Aujourd´hui, après une septième saison d´un tragique absolu, et un épilogue non moins épique, l´aventure A New Story prend fin. Il serait inutile de continuer à vouloir formuler pendant des heures et des heures ce que représente pour certains d´entre nous, à la fois auteurs et lecteurs de nous-mêmes, ce topic perdu au milieu de mille autres, dans un forum de jeux vidéos.

Si A New Story a sa place dans le forum Final Fantasy VIII, c´est bien maintenant dans nos bibliothèques qu´elle doit trôner. Oui, c´est sur le papier désormais que New Story doit connaître sa postérité. Virtuellement, sa vie reste fragile.

Cette histoire doit être conservée parce que, même si on peut se moquer de son contenu, si on peut lui reprocher son caractère souvent salace, souvent disgrâcieux envers les femmes, souvent vainement provocateur, souvent bavard, parfois moins drôle que d´habitude, mais aussi plus triste car sans doute plus mature, oui si on peut lui faire tous les reproches du monde, si on peut la mépriser et ne lui donner la valeur que d´une connerie d´adolescents boutonneux et frustrés, pétris d´une inculture télévisuelle massive, eh bien au moins elle demeure et doit demeurer la trace d´une oeuvre exclusive en tant qu´oeuvre collective et fondée sur l´improvisation permanente.

Cette histoire est la preuve qu´on peut écrire tous ensemble sans se concerter (ou presque) et former un récit, constituer des personnages, qui soient cohérents, attachants, qui en un mot demeurent humains malgré la multitude des fantasmes et des vicissitudes que nous leurs collons sur la peau, au grè de nos envies et de nos humeurs quotidiennes.

Le final que vient de nous offrir PlacidVlad pour ce quatrième et ultime anniversaire est à l´image du monument qu´il conclut : beau, drôle, vibrant, épique, émouvant, tragique, grandiose, et en un mot : humain.

Je ne souhaitais pas que le ton soit grandiloquent, tant pis, il l´est. Sans doute parce que l´histoire le mérite, et que nous le méritons. Bien sûr, il faut relativiser, ceci n´est qu´un délire entre copains, lesquels ne se connaissent même pas dans la réalité, bien sûr nous sommes loin d´être face à de l´art.

Mais si je vous parle de sincérité, d´intensité, de divertissement, de plaisir enfin, et tout ceci dans l´idée qu´il y a entre chaque pseudo ici présent une force de partage, une dynamique de complicité indissoluble (malgré le temps qui peut laisser peu à peu un topic à l´abandon), alors sans doute arriverai-je à justifier l´émotion qui anime mes doigts lorsque j´écris ces mots.

A chacun d´entre vous, chers fantômes d´auteurs, chers morceaux de médaillon, Thamieut, Blina, Tohru, Apothéose, Guyzmo, Poil, Hazck, et à toi Placid, pour l´initiative de tout ce fatras, pour ce final, cette boucle, ce travail énorme, et cette dernière phrase, celle prononcée par Apothéose (ce nom lui sied si bien pour la fin...), cette phrase qui boucle l´histoire sur elle-même qui n´appelle qu´à un infini recommencement, eh bien c´est la forme même d´un écho qui se répercutera toujours désormais dans ma façon d´aborder la littérature, les gens, et la vie plus globalement, avec cette ironie et cette dérision, mêlée à cette envie de rêve, à ce besoin urgent de grandeur, qui ont été les fils conducteurs de notre démarche collective.

N´oubliez pas qui nous avons été, que nos pseudos ne soient pas que des lignes virtuelles, que cette histoire soit une première forme de testament. Soyons par nos écrits les vrais dieux de ce monde.

Mes frères, mes soeurs, mes autre moi.
A bientôt.

-Chapterving-

La fin de A New Story est et demeurera. Mais sur la mort de l´histoire, je vous propose que ce topic continue à vivre au-délà de sa propre histoire. Ce topic nous appartien, il est de notre devoir de ne pas le laisser à l´abandon, même si l´histoire est terminée.
Restons à tout jamais cette communauté que nous formions et avons formé au fil de ces années passées à écrire.
Je sais que cela peut sembler risible de la part d´un auteur qui ne l´était plus vraiment. Mais ce topic est notre et continuons à blablater dessu entre nous. (Un peu comme "Odin" pour ""Zyzy" et ses "amis"")

C´est tout ce que j´avais à dire.

Ce final est absolument Fabulissime ! Merci à tous pour cette formidable aventure que nous seuls avons vécus. Félicitons-nous nous-mêmes, parce que sans nous, rien n´aurait pu être possible ! lol
Nan sérieusement, je voulais vous dire, que même si nous nous sommes jamais rencontrés (sauf Hazck pour ma part), vous avez compté, vous comptez et vous compterez toujours énormément pour moi. Et c´est un gros déchirement de voir cette histoire se terminer.
Fini. On ne peut même plus faire d´épilogue à l´épilogue...

Je vous aime.

MERCI !!

-Tohru-

Je ne sais pas être très éloquent, surtout pour une histoire que j´ai rejoint vraiment en fin de parcours, mais j´aimerais que mes collègues sachent que faire partie de cette belle connerie d´ados comme dit Chapter m´a fait pas mal plaisir.

Avoir en plus l´honneur de fermer la marche et de mourir en dernier, c´est vraiment too much. Voire un peu trop too much. Moi qui m´imaginais mourir dans les bras de Tohru ou Chapter lui-même, je suis un peu déçu, mais bon, on fera avec, Placid a voulu une annihilation complète, soit !

Je signale mention spéciale pour le passage où les hommes reviennent à la lumière du jour, entre autres passages, je l´ai trouvé spécialement beau. Ca avait des allures de bible!

Je sais que je développe pas beaucoup mais faut dire que vous en avez déjà tellement dit...!

J´espère bien sûr qu´on va continuer nos collaborations, il ne s´agirait quand même pas de se faire écraser comme un vulgaire médaillon tout pourri.

Vous savez donc bien ce qui nous reste à dire :

A nous la suite!
Apothéose.

(Eh, Mimi, tu m´aurais pas oublié? J´te rappellerais que l´on s´est vu l´année dernière >< à la Japan Expo ><)

(Ah si je t´avais oublié ! Pardon Lol j´suis méchante ^^)

Fallait bien que ça arrive un jour, hein!

Bon, je tiens à m´excuser de pas avoir été là plus souvent surtout dans les temps de la fin (en même temps peut-être que l´idée de terminer le schmilblik me motivait pas tellement que ça). Mais je regrette pas d´avoir continué à suivre pour pouvoir apprécier comme il se doit cet hallucinant final de la mort qui tue !

Bravo à Placid, bravo à tout le monde! Et putain de foutre, on a beau être morts on n´en continue pas moins à écrire!

Je souscris à ce que dit Thamieut : faut faire vivre le topic, blablatons tant qu´on peut, on n´a qu´à entrer dans un pôle d´analyse de NS genre pourquoi ça vaut bien du Balzac ou du Proust ! (j´ai montré le texte à un copain éditeur il a dit que ça dépassait tout ce qu´on avait jamais vu en littérature, une vraie émotion quoi... enfin c´est là que je me suis réveillé dans mon vomi. Les soirées Nouvel An ça finit souvent comme ça, dans l´intimité... Mais bref, moi, je continue!)

Cette dernière phrase était stupide.

Y´a toujours Nouvelfanficdelamortkitue de pas finit, et Poupy Story

Lol elles sont mortes. Il nous faut du neuf

Morte parce que vous les aviez oublié xD