Grillée
Suite !!!!
ENFIN !
Chapitre 11 :
-Car ... Je ... Je t'aime, depuis toujours, depuis que je priais devant toi, j'espérais de rencontrer. Je sais bien que tu vas dire que c'est ridicule, mais ...
-Pourquoi dirais-je ça ?
Elle fronça les sourcils.
-On ne choisit pas qui l'on aime, même si avant on priait devant lui, ça n'a pas d'importance, car ... Tant qu'il est devant toi en chair et en os ... L'aimer est possible.
Elle baissa les yeux un instant et continua sa phrase :
-Et je dois dire que moi non plus, je n'ai pas choisis qui j'aimais.
Il en resta bouche bée.
-Et ... Pour tout de dire, je commence à croire moi aussi que l'amour que j'ai pour cette personne est ridicule, car chaque jour il priait pour moi. Mais, s'il faisait ça, ça veut bien dire qu'il m'aime, non ? Et de toutes manières, il est devant moi, et il éprouve le même sentiment que moi ...
Elle l'embrassa. James, lui, était toujours un peu bouleversé, mais fou de joie que l'amour qu'il éprouvait pour elle soit réciproque.
La respiration de Lùa était accélérée et n'était pas régulière. Elle transpirait. James la secoua doucement, puis, voyant qu'elle ne réagissait pas, accéléra le mouvement
-Lùa, ne m'abandonne pas. Pas maintenant.
Elle arriva à ouvrir les yeux lentement et il mit sa main sur son front.
-Tu es brûlante ... Ce n'est pas un simple mal de l'air, tu es malade.
Il prit un verre d'eau et le lui donna elle le but lentement, pas très convaincu que cela changerait beaucoup de choses. Effectivement, sa fièvre ne descendit pas et elle respirait toujours aussi rapidement. Comme si cela ne l'inquiétait pas assez, l'avion se mit à virer du côté droit. Une hôtesse leur hurla :
-L'avion va tomber dans un désert ! Faites attention, mettez votre ceinture ! Le pilote va faire de son mieux pour arranger ce problème !
Lùa, réveille toi, je t'en supplies !
Leurs deux ceintures étaient attachées, mais contrairement à un crash marin où les gilets de sauvetage seraient utiles, dans ce cas là, rien n'y faisaient. L'avion dégringola, les passagers hurlèrent comme ils le pouvaient, l'alarme se déclencha et James prit Lùa dans ses bras. Il ne pouvait rien faire d'autre que d'attendre.
-Non ... J'ai une idée ! Lùa, essaye de sauter par dessus le hublot et de voler ! C'est le seul moyen !
-D'a ... D'accord ...
Elle enleva sa ceinture et, tant bien que mal, ouvrit le hublot. James donna un coup de poing dedans pour le briser, et elle le prit dans ses bras et sauta.
Le poids de James l'alourdissait mais elle savait que, si elle n'arrivait pas à les transporter, c'était la fin.
-James, et l'avion ?!
-Nous ne pouvons rien faire.
-Des milliers de personnes vont mourir !
-Tu as déjà du mal à me porter, si tu essaies, en plus d'eux ce sera nous qui mourront !
-Non, je ne peux pas les regarder s'écraser ...
-Si tu veux, nous les soignerons une fois qu'il se sera écrasé ...
A ce moment là, un bruit retentit. Lùa pleura mais se dépêcha d'aller voir ce qu'il se passait. Elle n'arrivait pas très bien à tenir, mais fit de son mieux. Son état s'empirait. Une fois posés, le petit groupe se dirigea vers les débrits de l'avion. Lùa souleva un gros morceau avec le peu de force qu'il lui restait, tremblotante. Un enfant était coincé en dessous, couvert de blessures. Il était en vie.
-Mon dieu ! s'écria Lùa. Il faut trouver une trousse à pharmacie ...
Après avoir passé de nombreux instants à chercher, Lùa finit par en trouver une. Il restait quelques remèdes. Elle le soigna, mais c'était trop tard.
Il était mort.
Ce fut le cas de tous les autres. Aucune personne n'était restée en vie. James essaya de consoler Lùa, mais, les paupières à moitié close, elle finit par s'évanouir.
Fin du Chapitre.
Les pauvres gens
Ca fait qu'ils sont bloqués en plein désert quoi
Suspens suspens
Sweeet !
Le chapitre est très bien Mais tu aurais pu mieux enchaîner les évènements.
Par exemple, on ne comprend pas trop ce qui arrive à Luà...
Y a un désert entre l'Europe et le Japon ?...
Suite !!!
Une grande plaine, sans doute
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Vote pour mon idée, un dossier pour Transformice !
https://www.jeuxvideo.com/boite-a-idees/00033833--dossier-transformice-pc-boite-a-idees.php
Euh... P'tête le Sahara ?
Mais va falloir que tu revois un peu ta géo cet été
Mais vous avez fini de chipoter, oui ?
Pauvre Flo ...
http://mineshack.org/?v=ololz.png
Nofake, garanti sans cake
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Quel idée aussi de faire un détour par le Sahara
Savent pas faire des lignes droites les pilots
Y ont dû un peu boire
:fuu:
Suite !!!
Oh my godness !
La suite ! Vous vous y attendiez pas hein
Chapitre 12 :
"Lùa ! Lùa ! Réveilles-toi, je t'en supplie !" s'écria James.
Mais elle ne répondit pas. Il la porta et continua la traversée du désert, déjà épuisée par la marche et par le soleil.
Le désert était immense. "Qui sait quelles bêtes atroces se cachent sous le sable ?" pensa-t-il. Il sortit de son sac une petite gourde et prit une gorgée d'eau. Evidemment, il avait son portable, qui avait de la batterie, mais pas de réseau pour appeler.
"C'est pas possible ! s'exclama-t-il. Je vais pas m'en sortir !"
Lùa sursauta dans son sommeil et fut couverte de spasmes.
"Lùa ! Que t'arrives-t-il ?!"
Elle murmura : "Jeg er dæmonen i himlen, jeg er den dæmon, der vil få dig" puis poussa un cri strident qui lui perça les oreilles et qui le fit la lâcher. Elle était vite debout et elle le regarda un instant, la respiration haletante, le regard non pas agressif, mais plutôt comme un appel à l'aide : elle avait peur.
"Lùa ?
-J ... James ...
-Que t'arrives-t-il ?
-Vær opmærksom på Djævelen ...
-Lùa, mais qu'est-ce que tu veux di ..."
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle hurla tellement fort qu'il sursauta :
"Djævelen!"
Puis elle tourna de l'oeil, fit quelques pas de travers et retomba au sol, inerte. Heureusement, elle respirait toujours. Il décida d'aller se coucher maintenant, car la nuit ne se faisait pas attendre et la lune était déjà là depuis maintenant quelques temps. Il n'avait pas de couverture pour lui et Lùa, ni de tente, mais tant pis, ils dormiraient à la belle étoile ...
Le lendemain, il se réveilla sous une chaleur insoutenable, avec une douleur atroce dans la nuque. Il passa alors sa main là ou il avait mal, et il la retrouva pleine de sang. Quelque chose l'avait blessé, ou mordu. Une des bêtes qu'il voyait fréquemment dans le sol ? Non, il les avaient bien étudiés, elles étaient toutes inoffensive, ou du moins incapable de faire une blessure de cette telle taille. Il poussa un cri en voyant Lùa. Elle était couverte de marque sur le corps, comme des tatouages, des signes étranges qui lui entouraient les bras, les jambes ... Et dans le dos, un signe représentant quelque chose d'indescriptible ... Un esprit, un fantôme, un démon ... Toutes ces marques étaient rouge, rouge comme le sang qui recouvrait sa nuque.
Fin du chapitre
Oui, un chapitre très, très bizarre je sais x)
300 messages ! :fete
OMG
JE VEUX LA SUIIIIIIITE !
Nofake, garanti sans cake
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Je me permets de remonter le topic pour poster la suite
Bon elle n'arrivera pas souvent hein ...
Mais je vais essayer de faire en sorte que ce topic ne coule pas
Chapitre 13 :
« Aide-moi … J'ai besoin de toi. »
James se réveilla en sursaut. Ses cheveux auburn lui tombaient sur le visage. Il avait dormit à la belle étoile. A ses côtés, Lùa semblait souffrante, et elle avait du mal à respirer. Il la retourna ; ses marques rouges avaient peu à peu disparues. Cependant, il restait ce tatouage représentant un signe étrange dont il ne connaissait l'existence. Il murmura :
« Lùa … Lùa, je t'en supplie, réveille-toi. »
Il avait les larmes aux yeux. Il la secoua avec douceur et ses yeux clos commencèrent eux aussi à s'ouvrir. Elle respirait avec une lenteur qui l'inquiétait.
« James … Je ... »
Elle fut prise d'une quinte de toux. Il ne la laissa pas finir sa phrase.
« Je prendrais soin de toi, Lùa. Ne t'en fais pas. »
Il la porta dans ses bras, et la jeune fille n'eut même plus la force de retenir sa tête et la laissa pendre contre le bras du garçon. Les débris de l'avion étaient loin, très loin. Il marchait, espérant à tout instant trouver une oasis, où un cactus dont les fruits gorgés d'eau pourraient les aider dans leur périple. Ils firent halte près d'un rocher qui leur offrait un peu d'eau, et sortit de son sac à dos une bouteille d'eau. Il en fit boire à Lùa, puis à lui-même. Il s'allongea et regarda au loin. La plaine s'étendait à perte de vue. Il prit un sandwich qu'il avait préparé pour l'avion et en mangea un bout et en donna un à la demoiselle, qui s'efforça de mâcher, avec difficulté. La nuit commençait à tomber et il était exténué. Il s'endormit aux côtés de sa dulcinée, malgré son angoisse.
Le lendemain, Lùa était déjà réveillée. Elle allait mieux depuis la fois où elle avait été « possédée ». Assise sur l'unique rocher bordant la petite verdoyante, elle observait le paysage. Le jeune garçon s'approcha d'elle doucement pour ne pas lui faire peur.
« Comment vas-tu ? Fit-il à la jeune fille en s'asseyant près d'elle.
-Je vais beaucoup mieux. Je ne sais pas ce qui m'est arrivée. »
Elle soupira.
« Comment allons-nous nous nourrir ?
-Nous essayerons de trouver une oasis. Il y aura sans doute des baies autour.
-Je peux essayer de voler, dit-elle. Je repérerais mieux le chemin de plus haut.
-Pas question ! Tu es trop mal en point, et …
-Nous ne risquons pas de nous en sortir si tu refuses toutes les solutions que je ne propose.
-Mais ... »
Elle n'attendit pas de réponse de la part de son ami et s'éleva dans le ciel. La plaine s'étendait autour d'eau. Elle monta plus haut encore, et loin, très loin, elle vit un petit point d'eau. Elle redescendit près de James et le porta.
« Ah ! Lùa ! Qu'est-ce que tu fais ?! S'écria le jeune homme, paniqué.
-J'ai trouvé une oasis, mais elle est bien trop loin pour march …
-Mais tu es folle ! Tu n'arriveras jamais à me porter longtemps.
-Alors fais-toi léger ! Ironisa-t-elle. »
Effectivement, la demoiselle ne tint pas longtemps ; elle le reposa, exténuée, au bout de quelques minutes. Alors ils marchèrent le reste du chemin, et ils virent la magnifique eau bleu ciel.
« Le ciel soit loué ! S'écria-t-elle. Dépêchons nous ! Je suis assoiffée !
-D'accord … ! »
Ils accélérèrent le pas jusqu'à leur « bénédiction » et arrivèrent enfin près de leur but. Des buissons touffus s'étendaient autour de celle-ci, ainsi que de nombreuses baies dont ils se régalèrent. Alors qu'ils se reposaient contre un rocher plat et lisse, ils entendirent des pas de chevaux se rapprocher d'eux à grande vitesse. Deux hommes, de grande taille et sans doute asiatiques, assis sur le dos de deux chevaux à la robe brune, et noire, s'approchèrent d'eux. Ils se levèrent, inquiets.
« Qui êtes vous ? » Fit un des hommes, la voix grave et pleine d'amertume.
Fin du Chapitre 13.
Cette fic doit bien être ma préférée