Mmh... BONJOUR!!! J'aurais envie de vous communiquez une information personnelle que j'ai écrite en m'inspirant d'un animal bien commun.
L'orignal, qu'on appelle le roi de nos forêts, est le plus gros des cervidés. Il a une taille comparable à celle du cheval. L'orignal a un pelage brun foncé, parfois presque noir, et le dessous du corps et les patte sont plutôt grisâtres. À l'arrivée de la saison froide, des poils très fins et doux poussent sous les poils longs et moins denses de l'été pour former une fourrure épaisse et chaude en prévision de l'hiver. Il est monté sur de longues pattes avec des sabots larges qui lui permettent de se déplacer facilement dans la neige épaisse et dans les régions marécageuses. À l'épaule (au garrot), il possède une bosse caractéristique et sa grosse tête se termine par un museau arqué. La mâchoire inférieure compte 20 dents dont 6 incisives, 2 canines et 12 molaires alors que la mâchoire supérieure n'est garnie de seulement 12 molaires. En arrière de la tête, il possède de larges et longues oreilles qui peuvent facilement s'orienter vers la source du bruit, ce qui lui permet d'être continuellement aux aguets. Sous la gorge, il est pourvu d'une barbiche qu'on appelle "cloche". Même si ses deux grands yeux sont plutôt faibles, son ouie et son odorat compensent largement cette lacune. À l'âge adulte, la tête du mâle s'orne d'un immense panache qui peut atteindre une envergure de 1,80m. Il s'en sert pour sa établir sa dominance au moment de la période du rut. L'arrière-train se termine par une queue de 8 à 17 cm de longueur. L'habitat préféré de l'orignal est celui que lui procure la forêt boréale (forêt de conifères) jusqu'à la toundra, mais on le retrouve aussi en abondance dans la forêt mixte (forêt de conifères et de feuillus) plus au sud. Il fréquente les rives des lacs, des marais et des cours d'eau. Cependant, peu importe la région, il choisit de préférence les jeunes forêts, c'est-à-dire, celles où 10 ou 20ans auparavant, il y a eu une coupe de bois, un feu de forêt ou une invasion par les insectes. Ces jeunes forêts lui procurent de la nourriture en abondance et un abri suffisant pour le protéger du vent et du froid de l'hiver. L'orignal ne se construit pas d'abri à proprement parler, mais il a un domaine vital qui peut atteindre jusqu'à 10km² en été pour se réduire à 2km² en hiver. Dans cet espace qu'il habite et qu'il connaît à fond, il a des coins de repos, des cachettes, des sentiers, des points d'eau et des endroits abondants en nourriture. Il est un ruminant herbivore. L'été, son menu quotidien est composé surtout de plantes aquatiques comme les nénuphars (les grosses racines), les potamots et la vallisnérie et aussi d'herbes et de feuillage. Durant l'hiver, il mange surtout des branches d'arbres et d'arbustes comme l'érable à épis, l'érable de Pennsylvanie, le noisetier, le bouleau, le saule, le tremble et le sapin. Au printemps, quand la nourriture est plus rare, il se contente aussi de l'écorce des arbres. An été, un adulte mange quotidiennement entre 20kg et 25kg de végétaux alors qu'en hiver, sa diète est réduite à environ 15kg. Animal solitaire et plutôt tranquille, l'orignal est actif surtout le matin et au coucher du soleil. Il broute ici et là pendant un certain temps puis s'installe pour ruminer. Quand un danger se présente, il peut foncer à travers les branches avec un grand fracas et pourtant en temps normal, même le mâle encombré de son immense panache, il peut traverser la forêt dense avec la discrétion d'un chat. À la course, il peut atteindre jusqu'à 55km/h. À la nage, il peut traverser des cours d'eau de plus de 15km. De tous les cervidés, seul le caribou est meilleur nageur que lui. Pour brouter les plantes aquatiques, parfois jusqu'à plusieurs mètres de profondeur, il plonge la tête dans l'eau d'une façon surprenante. À la période du rut, aux environs des deux dernières semaines de septembre, la femelle recherche activement le mâle, c'est elle qui choisit. Elle émet des cris qui peuvent être entendus à plus de 3km de distance. C'est d'ailleurs ce cri, qu'à la manière des Amérindiens, les chasseurs tentent d'imiter pour attirer le mâle. De son côté, le mâle brame et devient hargneux et agressif. Il peut aussi gratter le sol avec ses pattes avant (grattage) ou fouetter les branches de son panache, un peu comme le fait le chevreuil. Peu de temps après l'accouplement, le mâle et la femelle retrouvent leur solitude. Durant l'hiver, ils se regroupent en petits groupes de 2 à 7 ou 8 individus. Ils choisissent un boisé où ils trouvent des abris contre le vent et le froid et où ils tracent de nombreux sentiers leur donnant accès à de la nourriture et à des coins de repos. C'est leur ravage. À sa naissance et dès la première journée, le faon se lève et suit sa mère qui l'allaite. Après quelques jours, il peut courir plus vite qu'un humain et nager sans difficulté. Sa mère lui enseigne à se protéger des prédateurs et à trouver sa nourriture. Il commence déjà à brouter à l'âge de 4 à 5 semaines mais ne sera sevré qu'à l'automne. Au printemps suivant, avant de donner naissance à un autre petit, la femelle repousse son jeune qui a maintenant près d'un an. Celui-ci doit maintenant se débrouiller seul. À un an et demi, un peu moins de la moitié des femelles mais une majorité de mâles s'accouplent pour la première fois. À un an et demi, moins de la moitié des femelles et un peu plus de la moitié des jeunes mâles s'accouplent bien que la période de fécondité maximum se situe entre l'âge de 4 à 13 ans. Le rut a lieu principalement durant les deux dernières semaines de septembre mais varie quelque peu selon les régions. Après une gestation de 240 à 245 jours (fin mai - début juin) la femelle donne naissance à 1 petit, souvent 2 mais rarement 3 petits. Dans leur milieu naturel, là où il y a des prédateurs et de la chasse, l'âge moyen d'une population varie entre 5 et 6 ans. Certains individus, moins de 1% d'entre eux, peuvent atteindre 15 ans. En captivité, l'orignal peut vivre jusqu'à 25 ans. Les chasseurs sont les principaux prédateurs de l'orignal. L'été, les jeunes orignaux, les malades et les plus vieux sont des proies faciles pour le loup, mais les adultes en santé, qui courent aussi vite que lui, s'en libèrent facilement. Par contre, enfoncé dans la neige épaisse durant l'hiver, il devient une proie plus facile pour une meute de loups. À l'occasion, l'ours noir, le couguar, le carcajou et les chiens errants s'attaquent aussi aux petits. On estime la population nord-américaine d'orignaux entre 200 000 et 300 000 dont 70 000 environ dans nos forêts québécoises. Dans les régions situées au sud du St-Laurent, où il n'y a pas de loup, leur densité varie autour de 1,2 orignaux/km². Par contre, sur la rive nord, où les loups sont présents, leur densité baisse à 0,4 orignal/km². Avant l'arrivée des Européens, l'orignal occupait déjà une grande place dans la vie des Amérindiens. Il était une source importante de nourriture et le cuir leur était des plus utile pour fabriquer des tentes et des vêtements de toutes sortes. Les babiches, ou lanières de cuir, servaient de corde et aussi à la fabrication de raquettes. On utilisait même les poils pour tisser des broderies. Les bois pouvaient servir à fabriquer des manches de couteaux et les gros os plats et allongés étaient excellents pour le dégraissage des peaux. À leur arrivée, les nouveaux colons venus d'Europe, réalisèrent vite l'importance de l'orignal comme source de viande, si bien qu'une exploitation commerciale excessive et non contrôlée mis rapidement la population d'orignal en danger. Vers 1870, il avait pratiquement disparu des régions de l'est du pays. Le gouvernement intervint alors pour adopter des lois protectrices, réduisant les activités de capture de l'orignal à la seule chasse sportive. Après 1900, on instaura même une saison de chasse qui débutait le 1 septembre pour se terminer le 1 janvier suivant. On interdit aussi la chasse avec des chiens et la poursuite au flambeau la nuit. Aujourd'hui, l'orignal est probablement le gibier le plus recherché des chasseurs québécois. La saison de chasse débute vers la fin de septembre ou le début d'octobre, selon les régions et ne dure guère plus d'une dizaine de jours. Pour la protection de l'espèce, on invite parfois les chasseurs à prélever certains organes, ce qui permet à des biologistes d'évaluer l'état de santé de la population et d'adopter les mesures de protections adéquates. Encore aujourd'hui, il est interdit de vendre de la viande d'orignal. Et comme pour montrer le sérieux des lois de protection, les braconniers sont sévèrement mis à l'amende et on procède même à la confiscation de leur matériel de chasse. Beaucoup de chasseurs prennent leurs rêves pour la réalité. Au retour d'un voyage de chasse où la chance leur a souri, le poids de l'animal abattu est toujours proche des 700 kg. Un animal énorme! Or nous savons que le poids maximum dépasse rarement les 450 kg. Le même phénomène se produit avec le pêcheur dont la longueur du poisson capturé a toujours tendance à dépasser les mensurations réelles. L'orignal, qu'on appelle le roi de nos forêts, est le plus gros des cervidés. Il a une taille comparable à celle du cheval. L'orignal a un pelage brun foncé, parfois presque noir, et le dessous du corps et les patte sont plutôt grisâtres. À l'arrivée de la saison froide, des poils très fins et doux poussent sous les poils longs et moins denses de l'été pour former une fourrure épaisse et chaude en prévision de l'hiver. Il est monté sur de longues pattes avec des sabots larges qui lui permettent de se déplacer facilement dans la neige épaisse et dans les régions marécageuses. À l'épaule (au garrot), il possède une bosse caractéristique et sa grosse tête se termine par un museau arqué. La mâchoire inférieure compte 20 dents dont 6 incisives, 2 canines et 12 molaires alors que la mâchoire supérieure n'est garnie de seulement 12 molaires. En arrière de la tête, il possède de larges et longues oreilles qui peuvent facilement s'orienter vers la source du bruit, ce qui lui permet d'être continuellement aux aguets. Sous la gorge, il est pourvu d'une barbiche qu'on appelle "cloche". Même si ses deux grands yeux sont plutôt faibles, son ouie et son odorat compensent largement cette lacune. À l'âge adulte, la tête du mâle s'orne d'un immense panache qui peut atteindre une envergure de 1,80m. Il s'en sert pour sa établir sa dominance au moment de la période du rut. L'arrière-train se termine par une queue de 8 à 17 cm de longueur. L'habitat préféré de l'orignal est celui que lui procure la forêt boréale (forêt de conifères) jusqu'à la toundra, mais on le retrouve aussi en abondance dans la forêt mixte (forêt de conifères et de feuillus) plus au sud. Il fréquente les rives des lacs, des marais et des cours d'eau. Cependant, peu importe la région, il choisit de préférence les jeunes forêts, c'est-à-dire, celles où 10 ou 20ans auparavant, il y a eu une coupe de bois, un feu de forêt ou une invasion par les insectes. Ces jeunes forêts lui procurent de la nourriture en abondance et un abri suffisant pour le protéger du vent et du froid de l'hiver. L'orignal ne se construit pas d'abri à proprement parler, mais il a un domaine vital qui peut atteindre jusqu'à 10km² en été pour se réduire à 2km² en hiver. Dans cet espace qu'il habite et qu'il connaît à fond, il a des coins de repos, des cachettes, des sentiers, des points d'eau et des endroits abondants en nourriture. Il est un ruminant herbivore. L'été, son menu quotidien est composé surtout de plantes aquatiques comme les nénuphars (les grosses racines), les potamots et la vallisnérie et aussi d'herbes et de feuillage. Durant l'hiver, il mange surtout des branches d'arbres et d'arbustes comme l'érable à épis, l'érable de Pennsylvanie, le noisetier, le bouleau, le saule, le tremble et le sapin. Au printemps, quand la nourriture est plus rare, il se contente aussi de l'écorce des arbres. An été, un adulte mange quotidiennement entre 20kg et 25kg de végétaux alors qu'en hiver, sa diète est réduite à environ 15kg. Animal solitaire et plutôt tranquille, l'orignal est actif surtout le matin et au coucher du soleil. Il broute ici et là pendant un certain temps puis s'installe pour ruminer. Quand un danger se présente, il peut foncer à travers les branches avec un grand fracas et pourtant en temps normal, même le mâle encombré de son immense panache, il peut traverser la forêt dense avec la discrétion d'un chat. À la course, il peut atteindre jusqu'à 55km/h. À la nage, il peut traverser des cours d'eau de plus de 15km. De tous les cervidés, seul le caribou est meilleur nageur que lui. Pour brouter les plantes aquatiques, parfois jusqu'à plusieurs mètres de profondeur, il plonge la tête dans l'eau d'une façon surprenante. À la période du rut, aux environs des deux dernières semaines de septembre, la femelle recherche activement le mâle, c'est elle qui choisit. Elle émet des cris qui peuvent être entendus à plus de 3km de distance. C'est d'ailleurs ce cri, qu'à la manière des Amérindiens, les chasseurs tentent d'imiter pour attirer le mâle. De son côté, le mâle brame et devient hargneux et agressif. Il peut aussi gratter le sol avec ses pattes avant (grattage) ou fouetter les branches de son panache, un peu comme le fait le chevreuil. Peu de temps après l'accouplement, le mâle et la femelle retrouvent leur solitude. Durant l'hiver, ils se regroupent en petits groupes de 2 à 7 ou 8 individus. Ils choisissent un boisé où ils trouvent des abris contre le vent et le froid et où ils tracent de nombreux sentiers leur donnant accès à de la nourriture et à des coins de repos. C'est leur ravage. À sa naissance et dès la première journée, le faon se lève et suit sa mère qui l'allaite. Après quelques jours, il peut courir plus vite qu'un humain et nager sans difficulté. Sa mère lui enseigne à se protéger des prédateurs et à trouver sa nourriture. Il commence déjà à brouter à l'âge de 4 à 5 semaines mais ne sera sevré qu'à l'automne. Au printemps suivant, avant de donner naissance à un autre petit, la femelle repousse son jeune qui a maintenant près d'un an. Celui-ci doit maintenant se débrouiller seul. À un an et demi, un peu moins de la moitié des femelles mais une majorité de mâles s'accouplent pour la première fois. À un an et demi, moins de la moitié des femelles et un peu plus de la moitié des jeunes mâles s'accouplent bien que la période de fécondité maximum se situe entre l'âge de 4 à 13 ans. Le rut a lieu principalement durant les deux dernières semaines de septembre mais varie quelque peu selon les régions. Après une gestation de 240 à 245 jours (fin mai - début juin) la femelle donne naissance à 1 petit, souvent 2 mais rarement 3 petits. Dans leur milieu naturel, là où il y a des prédateurs et de la chasse, l'âge moyen d'une population varie entre 5 et 6 ans. Certains individus, moins de 1% d'entre eux, peuvent atteindre 15 ans. En captivité, l'orignal peut vivre jusqu'à 25 ans. Les chasseurs sont les principaux prédateurs de l'orignal. L'été, les jeunes orignaux, les malades et les plus vieux sont des proies faciles pour le loup, mais les adultes en santé, qui courent aussi vite que lui, s'en libèrent facilement. Par contre, enfoncé dans la neige épaisse durant l'hiver, il devient une proie plus facile pour une meute de loups. À l'occasion, l'ours noir, le couguar, le carcajou et les chiens errants s'attaquent aussi aux petits. On estime la population nord-américaine d'orignaux entre 200 000 et 300 000 dont 70 000 environ dans nos forêts québécoises. Dans les régions situées au sud du St-Laurent, où il n'y a pas de loup, leur densité varie autour de 1,2 orignaux/km².