Bon je redemande, si c'est un texte qui a déjà été posté sur le forum mais qui est remanié, ça passe ?
Pourquoi pas !
Je participe ma gang de vous autres !
Pis jva gagner calibine !
D'accord, merci
On parle pas le québécois
Prends pas trop la confiance Aubainerie !
Ne jamais être trop sûr de soi!
Oulala, j'ai beaucoup à envoyer.
Soit, dans quelques jours.
Perso je comprenais déjà pas ce qu'Aubainerie disait dans nos MP de modération alors bon.
Serdaigie En gros elle participe et elle va gagner.
Enfin je crois.
OnZeMoon Cinq pages word max!
Ce genre de concours manquait sur ce forum.
Ouep t'inquiètes mec, j'sais encore lire.
Peut-on poster, quelques écrits en tout genre ? Un peu de bric à brac en somme !
On peut poster une réecriture ?
Ouep, j'ai quelques trucs deja fait également, pour savoir.
Bon je poste ici cest ca ?
yo eleven.
Don't feed <3
Ténèbres intimes
Le train s’enfonçait à toute vapeur dans les ténèbres environnantes. J’étais seul, assis sur la banquette peu confortable qui constituait l'unique mobilier du wagon. Je regardais par la fenêtre. C’était une nuit sans lune, et je peinais à distinguer les astres dans le firmament. Les arbres défilaient, et le paysage monotone se répétait. Je détournai la tête. Le bruit agréablement régulier du train roulant sur les rails eu tôt fait de me détendre. Je fermai les yeux, refusant de lutter contre la lourdeur de mes paupières. Plusieurs minutes passèrent ainsi sans que l’on trouble cette sérénité.
Puis, un léger bourdonnement vint rompre le silence. Agacé, j’entrouvris les yeux. C’est alors que je vis devant moi une étrange lueur blanchâtre, virevoltant devant mon visage. Intrigué, je me levai de mon siège et, d’un pas hésitant, la suivis en dehors de ma cabine. Déjà las de toutes les questions qui se bousculaient dans ma tête, je laissai mon imagination fabuler quant à l’origine de cette étrange vision. La raison ne devait plus être. Seuls les sensations demeuraient.
Ce n'était pas qu'une simple vision pour ainsi dire. L'apercevoir me procurait un profond sentiment de bien être, l'assurance d'enfin suivre le droit chemin. J'avançais, sans détour, d'un pas rapide. Les compartiments du train se succédaient de part et d'autre de moi, mais je n'y faisais déjà plus attention. Je n'avais qu'en vue cette lumière blanche qui me narguait outrageusement. Je la voulais à tout prix. Je mettais un pied devant l'autre dans l'espoir de m'en approcher et de pouvoir la toucher, la saisir, la posséder. J'y étais presque... Soudain, plus rien. L'obscurité m'enveloppa de son sombre manteau. Malgré tout, je continuai mon chemin sans relâche. J'étais devenu le train et je fendais la nuit sans hésitation, suivant le chemin que les rails m'indiquaient. À mon tour je parcourais les ténèbres sans trop savoir où j'allais. La vision de cette lumière m'obsédait toujours, elle s'imposait à mon esprit. L'illusion de la voir de nouveau devant moi, s'éloignant à mesure que je m'approchais, m'était très insistante. Pourquoi ?
D'un point de vue extérieur, il est vrai que la folie s'imposait comme explication la plus logique et sensée à ce curieux évènement. Certains diront que c'était l'évidence même. Cependant, ce n'était pas si simple. Pour ne rien vous cacher, la raison de tout cela s'est révélée beaucoup plus complexe, inusitée et terrifiante que je ne l'avais prévue. Si ce n'avait été que la folie.
Le bruit de mes pas résonnaient sur le gravier qui bordait les rails. Autrement, un silence oppressant meublait l'atmosphère. Cette nuit était bien différente des autres. Je me sentais mal à l'aise, totalement désorienté et terriblement seul. L'euphorie de cette trop grande liberté me donnait un vertige ahurissant. Tous mes membres tremblaient, tressautaient au moindre son. Mon corps et mon esprit étaient à fleur de peau. Mes pensées virevoltaient en tous sens, s'interrogeant encore et toujours sur la nature de cette étrange apparition. Était-ce la réalité ou le fruit de mes élucubrations passagères ?
Je pense, après plusieurs heures de réflexion, avoir trouvé la réponse à cette question, bien que le résultat me laissait sceptique au départ. Je ne pouvais y croire, c'était totalement impensable. Et pourtant, c'était aussi la vérité, l'ultime réponse à mes nombreuses interrogations. Ce ne fut pas facile. En fait, je pourrais traduire ma démarche comme étant une longue quête effectuée à l'aveuglette, mais j'y suis parvenu.
Le vide se tenait grand et majestueux devant moi. Ce dernier me dominait de toute sa hauteur. Soumis à sa force et à sa volonté, je me pliai à ses ordres. Premièrement, l'ouverture. Penser, admirer, s'imprégner de la pulsion subtile qui animait le monde autour de moi. Me l'approprier, devenir elle. Je comprenais. Une lumière intense me poussa à fermer les paupières. Je n'en fis pas de cas, mes yeux m'étaient inutiles lorsqu'il s'agissait de regarder avec l'esprit. Tel un guide, la douce lueur blanche qui m'accompagnait durant le voyage en train m'avait emporté ailleurs, j'étais finalement sur la bonne voie.
J'avais peur, il n'y avait aucun doute là-dessus. Je n'étais pas maitre de mes gestes, plutôt prisonnier de mon corps en proie à la volonté d'une quelconque « force » surnaturelle. Terrifiant. C'est une expérience bien singulière que j'ai vécue. J'ai parcouru, pendant ce qui me semblait une éternité, les limbes de mon esprit, cherchant désespérément le moyen d'en sortir. J'ai réussi, mais ce ne fut pas de tout repos. Heureusement, une aide précieuse vint à mon secours. Je m'enfonçais à tâtons dans le noir pour ensuite être éclairé par la lumière aveuglante d'un véritable phare. Ce fut tout un voyage. Un voyage intime à travers ma personne. Un cheminement personnel vers mes aspirations, mes rêves, mes objectifs et mes motivations. Je sais, je sais tout de moi. Je me connais et me reconnais. C'est maintenant sans crainte que je parcourrai les ténèbres, prenant sous mon ailes les égarés.
Une lueur, d'un blanc éclatant cette fois, s'éleva vers le ciel. Au loin, un vagabond, baluchon en main, l'aperçut. J’ai cru le voir se diriger dans ma direction.
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Tiens, je te mets mon non-artifice dans la figure ô méchante personne que tu es.
Sur ce,
Ta vie doit être incroyablement triste alors.
Mise en page caca.