Episode 8 : Que la course commence.
22 Janvier : Je suis allé m'assurer que tous les coureurs étaient réveillés et avaient déjeuner. Après quoi tous le monde pris le bus et on arriva dans le grand enclos, dans la cour des grands. C'était impressionant, on passait de stand en stand, je voyais Liquigas, Euskaltel puis la Team High Road. Nous étions situés après le stand de Bouygues Telecom. Je vous ferai une confidence aujourd'hui c'est que j'étais serein. J'avais un Jean avec le polo de l'équipe. Je ne m'étais pas coiffé et avait une casquette au logo de l'équipe. Vers 11H je pris mon chewing-gum.
Voila j'étais dans mon monde, ma passion, ce pourquoi je vivais sur terre, j'étais entouré des meilleures professionels mondiaux et je gardai la tête haute, fier d'être là. A présent je laissai les coureurs sortir du bus aller signer la feuille de course et se présenter sur les podiums. Je choisis d'aller me promener dans l'enceinte, passant devant les stands tour à tour. Puis je revenai vers mes mécanos qui faisaient les ultimes réglages.
Je ne savais pas encore ce que j'allai dire aux gars avant la course pour les motiver mais je goutai cette ambiance. Il y avait foule le long des Stands, un joli soleil et 40°C.
J'aperçu Filippo Simeoni qui allait signer la feuille puis qui se présenter sur le podium. Bien sur on demanda à Tomasz de se montrer lui aussi avec son maillot de champion de Pologne.
Puis 5 minutes avant 11h je remontai dans le bus et préparer le briefing. A 11h20 tous les gars étaient là, les visages n'étaient pas crispés mais concentrés, les muscles déjà chauffer, les vélos dehors étaient prêt, n'attendais plus que leurs coureurs pour avaler le bitume, les freins prêt à crier et les vitesses prêtes à valser. Les coureurs avaient déja leur dossards dans le dos. Après la présentation du profil et l'explication de la stratégie, je pris la parole une dernière fois dans un silence total :
"Les gars, ajourd'hui nous allons nous battre à côté des grands. N'ayez pas peur, ne craignez rien, prenait cette course comme votre opportunité, votre chance, faite-là avec envie, détermination ! Peu importe ce qui vous attend, peu importe ce qui arrivera, peu importe ce que les autres feront ! Faites ce que VOUS vous savez faire, ce dont vous êtes capable ! Et n'oubliez que vous faites cela par amour, par passion, parce que vous vivez sur un vélo et que vous en êtes fou amoureux, faites le spectacle au public sur la route, faites-leur vivre quelque chose d'unique et à leur tour il vous feront vivre quelque chose d'unique. Profiter de chaque cris, chaque applaudissement, chaque regard pour prendre de l'énergie !"
Les gars me regardaient tous avec passion, à croire que j'allais les faire pleurez, ce que je ne voulais pas, je conclus donc sobrement.
"Je suis fier de vous et peu importe ce que vous ferez à cette course je resterai fier de vous et fier de diriger des gars comme vous ! ALLEZ LES GARS ON Y VA !!!"
Les coureurs se levèrent comme un seul homme puis descendirent du bus les uns après les autres plus motivés que jamais! Ils longèrent le bus et s'arrêtèrent les uns après les autres devant leurs vélos qui étaient appuyés contre le bus. Ils enfilèrent leur casque, mettèrent leur gourde, se tapèrent dans les mains et se donnèrent les derniers conseils. C'était Tomasz notre leader qui eu les derniers mots, puis il enfilèrent leur vélos et passèrent devant le bus pour rejoindre la ligne de départ. J'attendais les coureurs avec le reste du staff devant le bus, on se mettaient les uns derière les autres pour qu'ils nous tapent dans la main. Ils passèrent un par un et j'enregistrai toutes ces images dans ma tête : Filippo et son visage serein, puis Dainius qui me salua du regard, derrière lui l'autre grimpeur Maurizio. Tomasz arriva après avoir conseillé Adriano pour sa première course Pro Tour, Adriano suivit donc. Il ne me restait plus que train de sprint qui arriva dans l'odre : Antonio pour lancer le srpint, puis Leonardo comme poisson pilote et enfin mon sprinteur Mykhailo qui me tapa très fort dans la main.
On rejoignit les voitures sauf les mécanos qui suivaient les coureurs pour régler un éventuel problème ; on les récupera sur la ligne de départ. Je montais dans la première voiture et prenait le volant, allumé la radio officielle de la course qui parlaient Anglais, allumé l'émetteur de Talki-Walki, puis le motuer et avancais tranquillement rejoindre la fil de voiture. La position des voitures avaient était tirés au sort la veille puisqu'il n'y avait pas de classement par équipe encore. Nous étions en 15ème position sur 22 ce qui n'est pas si mal pour une petite équipe pour l'instant. J'allumé un deuxième émetteur de Talki-Walki qui me relier a la deuxième voiture et demander à Massimo Podenzana (le directeur sportif adjoint qui conduisait la deuxième voiture) si tout était prêt pour lui ? Il me répondit que oui et qu'il était presque placé dans la file.
Ma voiture avait était préparer par l'assistant sportif qui avait pris place à ma droite dans la voiture. C'était Raphaël, il me dit qu'il n'avait rien oublier.
En effet il avait son ordi portable sur ses genoux, les radios étaient bien accrochés et la glacière était à l'arrière de la voiture sur un siège de passager. Je devais embarquer Serguy, notre mécano Ukrainiens a l'arrière de ma voiture.
A 11H50 le départ fut donné et annoncé par le Radio Tour Australien. 3 minutes plus tard la file des voitures commencait enfin à avancer. Je décidais de me décaler vers le côté droit et vis Serguy qui courait dans notre direction. Il ouvrit la portière droite de la voiture et pris place à côté de la glacière, deux roues dans les mains qu'il posa à côtés.
"Tout va bien, Tony va attendre la deuxième voiture vu que dans la deuxième file sa bouge pas trop." Tout en accelérant je lui demandais si tout était en ordre pour les vélos sur la voiture : "Je les aient vérifiés pendant le brienfing tout est bon !" En effet passait la ligne de départ je vis Tony l'autre mécanos nous faire signe que tout était bon.
Nous avions deux kilomètres à faire avatn le départ réel. J'eu le temps de regarder de nouveau le profil de la course :
http://www.hebergementimages.com/images/1219918348_Profil-Etape-1-TOA.jpg
Notre stratégie -plutôt ambitieuse- consistait à glisser Maurizio ou Dainius, nos deux grimpeurs, dans l'échappée sans doute en début de course pour aller chercher les 4 points de la montagne à seulement 11KM du départ. Mais à mon avis nous n'étions pas les seuls à vouloir porter ce maillot demain...
A 500mètres du départ je pris l'émetteur et parla aux gars : "Allez c'est maintenant on applique la stratégie et bonne chance !" Puis je recu les deux réponses que j'attendais : "C'est Maurizio je suis en place." "Ici Dainus, je suis en embuscade, j'ai vu Mykhailo protégé par Antonio à l'arrière du peloton et devant Tomasz est bien placé avec Filippo en protection."
Bon mon leader et mon sprinteurs sont bien tout comme mes deux grimpeurs. D'un coup la radio annoncée le départ réel.
Il y eu plusieurs minutes de silence puis Raphaël, l'assistant pris la parole : D'après Internet il y aurai 8 coureurs en tête. Toujours rien puis l'émetteur retransmit :
"Dainius; je suis dans un groupe devant on à trente seconde d'avance mais ils ne veulent pas nous laisser partir.
Je saisissai immédiatement l"émetteur : "O.K Dainius ne roule pas trop vous allez certainement vous faire reprendre, replace toi tout de suite dasn le peloton quand c'est le cas. Tomasz t'a moyen de savoir qui roule ?"
30 secondes à peine passèrent et j'eu ma réponse, c'était la Liquigas et quelques coureurs du Crédit Agricole. Je repris l'émetteur : "Maurizio prépare-toi sa va repartir à tous les coups, et il n'y a plus que 3KM avant que sa monte. Faut que tu sois dans le coup."
Apparament cela ne rata pas, Raphaël confirmai que le groupe était repris et qu'il y avait 3 coureurs parti en contre. Il n'y avait plus qu'a éspérer que Maurizio soit dedans.
Puis la radio officielle annonca : 3 coureurs devant avec une minute d'avance, ils attaquent la première bosse le peloton s'est relevé le groupe est composé d'un Saunier Duval, d'un Quick Step et d'un Ceramica Flaminia."
C'était bon on en avait un devant mais lequel?
"Les gars qui est devant ?" Quelsques secondes plus tard Filippo me répondit : "C'est Maurizio je crois, j'ai vu tous les copains sauf lui."
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