Chapitre 5
C’était la veille de la bataille.
Tous les soldats s’étaient réunis pour discuter de tout et de rien.
Et puis, tout en haut de la tour, le Chef s’est avancé et leur à parler.
C’était la première fois que Link le voyait. Et il comprit de suite.
Ces cheveux Or, ces oreilles pointues, ce nom semblable au sien.
C’était son père.
Cette idée lui traversa l’esprit une fraction de seconde avant celle qui lui disait qu’il était tant improbable que son père, perdu, oublié, effacé depuis tant d’année se retrouve grand Chef de la plus grande bataille qui mettra en jeu toute l’humanité.
Cette idée ne commit qu’une erreur qui suffit à ce que Link puisse l’écarter :
Elle avait utilisé le mot « improbable » plutôt qu’impossible.
Link : Dis-moi Lyam, tu connais un peu son histoire au Chef ?
Lyam : Si je la connais ? On n’à pas arrêter de m’en parler de c’t’histoire de fou. Le Chef s’appelle Link, comme toi d’ailleurs. Il doit empêcher Ganondorf, le Chef des armées ennemis de récupérer la multibrosse ou un truc dans ce genre qui pourrait le rendre maître du monde. Il y a plusieurs parties dans la multibrosse, certaines versions disent qu’il y en tant, et d’autres disent qu’il y en a tant. En général, ça varie entre 2 et 57. En tout cas, il ne manque qu’une partie à Ganondorf pour la compléter, et c’est Link qui l’à. Il y en a qui disent que pour la récupérer, il s’est battu avec une armée de Lutinfeu, de Haches-viandes, et même qu’il à tuer sa sœur parce qu’elle s’était mariée avec Ganondorf.
Link : Quoi ? Sa sœur s’est mariée avec Ganondorf ? Comment elle s’appelait ?
Lyam : Je sais plus trop. Wendy, Zeldy ou un truc dans le genre.
Link : Zelda ?
Lyam : Ouais, c’est ça. Zelda.
Link : Oh mon Dieu ! !!!!
Lyam : Bon ! et ben, ce mec, il a réussi à transpercer la jambe de Ganondorf, et il paraît que, depuis, il s’est mis à boiter. Enfin bon. Il est aussi rester 25 ans en prison, mais il à été libéré par le MDGAM.
Link : Le quoi ?
Lyam : Mouvement Des Gorons Anti-Maléfique.
Link : Ah ok.
Lyam: Et ben alors, quand ils l’ont retrouvés, ils ont fait une grande bataille contre d’énormes bulles bleus immortels, et ils l’ont délivrés. Puis il à déclaré la guerre à Ganondorf et maintenant, on est là.
Link : Et on sait s’il avait une femme ou des gosses.
Lyam : Bof, moi j’y crois pas trop à ces histoires. Y en a qui disent qu’il s’était fait jeter par la femme qu’il aimait, mais qu’il lui avait fait un enfant avant. Mais lorsqu’il est parti, son ex-future femme n’a pas arrêtée de le tromper parce qu’il ne revenait pas.
Link : C’EST FAUX ! !!!!
Lyam : Eh du calme, moi je fait que répéter ce qu’on m’a dit. Pourquoi, on t’as dit aut’chose à toi ?
Link : Heu... Oui, que... heu ? Non rien en fait.
Lyam : Bon, bref. En tout cas, il n’a jamais voulu la revoir de peur de mourir après cette bataille.
Link : Ah !
Lyam : Tu n’avais jamais entendu tout ça ?
Link : Non, jamais.
Lyam : Faut sortir de ton trou de temps en temps. Sinon, tu sauras pas grand chose.
Link : Oui ! Bon ! Merci beaucoup Lyam.
Lyam : Toujours à ton service petit.
Cette nuit-là, Link ne dormit pas bien pour deux raisons : La première, il ne savait pas si son chef était son père ou non.
Et la deuxième : Il voulait, non, il devait savoir.
Il se leva et se dirigea vers le donjon.
A la porte, des gardes lui bloquèrent l’entrée :
Garde 1 : Halte !
Link : J’apporte le souper que Mlle Kiloria a demandé.
Garde 2 : Bon ok passe.
Etonné par la facilité avec laquelle il était passé, Link se dirigea vers ce qu’il pensait être la chambre de Kiloria ( Il y avait écrit Kiloria en gros dessus) il frappa et entendit une réponse.
Kiloria : Qui est-ce ?
Link : C’est moi Link.
Kiloria : Oh ! Désolé, j’arrive tout de suite.
Link : Non, pas le Chef. On s’est rencontrés dans le char.
Kiloria ( en ouvrant la porte) : Qu’est-ce que tu fais ici ?
Elle ne portait qu’une fine chemise de nuit rose transparente qui ne masquaient en rien les courbes avantageuses de son corps.
Link : Heu… En fait, je crois que je n’aurais pas dû te déranger pour des conneries comme ça. Je suis désolé, je m’en vais.
Kiloria : Oui, mais maintenant que tu m’as dérangé, c’est trop tard. Vas-y dis moi ce qui te tracasse ?
Link entra dans la petite pièce qui contenait les affaires de Kiloria.
Un lit se trouvait poser contre le mur opposé à la porte, près d’une armoire. Une seule fenêtre donnait vers l’extérieur. A part cela, la chambre était froide et humide, ce qui n’était pas entonnant dans un donjon.
Kiloria s’assit sur son lit en s’adossant contre le mur, dépliant ses jambes puis les croisant devant elle. Cette position dénuda ses jambes jusqu’au cuisses, et Link s’aperçu avec surprise qu’elle ne portait rien d’autre en dessous.
Elle lui fit signe de s’asseoir à côté s’elle.
Link : Tu es sûre que je ne te dérange pas ?
Kiloria : Mais pas du tout. De toute façon, je ne dormais pas.
Link : Ah bon ? Et qu´est-ce que tu faisais?
Kiloria : Je… Heu… Je pensais à … à toi.
Link : A moi ?
Kiloria : Oui, bon, qu’est-ce que tu voulais me dire ?
Link : Oui. Ben voilà, aujourd’hui, j’ai vu le Chef quand il nous à parler.
Kiloria : Comme tout le monde ici, et alors.
Link : Ben voilà, je sais plein de choses sur mon père, mais je ne l’ai jamais vu. Je sais par exemple qu’il à le même âge que moi, qu’il à une sœur qui s’appelle Zelda, qu’il voulait se marier avec ma mère mais qu’elle à refusé, et plein d’autres choses encore. Et quand je l’ai vu aujourd’hui, quand j’ai vu à quel point on se ressemblait tous les deux, j’ai eu la certitude que c’était lui.
Kiloria : Tu penses qui le Chef est ton père ?
Link : Oui.
Kiloria : Et tu veux, je pense que je te donne mon avis ?
Link : Oui. Je crois que tu le connais un peu, étant la fille de Nolostane.
Kiloria se leva et alla prendre une carafe sur la table, près de la porte de sa chambre.
Kiloria : Tu veux un verre ?
Link : Oui je veux bien.
Kiloria : C’est du Malibu.
Link : A quoi ?
Kiloria: Noix de coco.
Link : Alors, juste verre et demi. Je dois pas prendre trop d’alcool la nuit.
Kiloria prit la carafe et servit le Malibu dans deux grand verre.
Elle en prit et alla donner le second à Link qui s’était également adossé contre le mur.
Elle s’assit si près de Link qu’il pouvait sentir la chaleur de son corps sur sa peau.
Kiloria : Je ne crois pas que tu sois son fils. Si tu l’étais, tu serais beaucoup plus jeune car son fils n’a que seize ans.
Link : Tu peux garder un secret ?
Kiloria : D’accord tu as seize ans, et je ne le dirais à personne.
Link : Alors ?
Kiloria poussa un gros soupir et passa ses bras autour du cou de Link pour rapprocher son oreille de la bouche. Puis elle lui murmura si bas qu’il eut du mal à l’entendre :
Kiloria : Je crois qu’en effet, tu es son fils.
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San-Antonio 