Yep all.
Suite à ce concours d’Halloween ( +> https://www.jeuxvideo.com/forums/1-18124-356738-1-0-1-0-concours-halloween-2010.htm ) je crée ce topic pour que les participants de la première et de la deuxième épreuve uniquement postent leurs récits & S-C.
Bien sûr, seul les postes des récits & des B-D sont tolérés, donc les postes inutiles comme « Preum’s », « bon travail », ou même le blabla sont INTERDITS. Donc vous avez compris, sur ce topic doit figurer seulement les histoires et les S-C.
Voici une petite présentation afin de poster vos créations :
Epreuve : fiction/histoire…
Titre du récit : L’aventure de Mr X.
Pareil pour les S-C qui normalement sont divisées en environ quatre liens.
Voilà, bonne chance à tous les participants !
N'oubliez pas, 25 lignes au minimum, c'est la seule limite imposée.
Bon et bien, voici mon récit.
Cet hiver était particulièrement rude. Le vent cinglant qui déracinait les arbres gelés, la marée de neige houleuse qui s’était abattue sur la contrée ne faisait qu’accentuer cette véritable glaciation. Cette froideur intempestive ne faisait qu’attirer les interrogations les plus douteuses sur sa source ; cataclysme métaphysique, déchaînement divin. Aucune preuve n’était apportée pour prouver ces supputations. Un phénomène inexplicable, encore à ce jour, à cette période de peur, appelée « Halloween ».
« Selon notre reporter Toad lecelebr, une grande partie de la population locale serait convaincue de l’existence d’une entité divine commandant au givre qui logerait dans un manoir reculé. Mécontent de l’agitation provoqué par Bowser le truand, sa colère se serait abattue… »
Affalé sur son sofa en cuir bordeaux, un homme moustachu assez adipeux tout de rouge vêtu semblait furibond de lire le journal quotidien « la contrée ».
« Ces âneries m’insupporte à un point, je vais leur prouver que leurs spéculations sont fausses… »
De promptes gestes il se leva de son canapé à l’allure obsolète. Il enjamba le capharnaüm de son modeste couloir ; des cartons, des vêtements sales.
Il agrippa son manteau rouge et bleu brodé d’un « M » majuscule, accroché au porte-manteau à embout rond juste à côté de la porte.
A peine était-il sorti que déjà le givre inamical jonchait sa moustache crispée de froid.
Comme à son accoutumée, il emprunta la rue secondaire de la bourgade menant au château de l’illustre Peach. A cette occasion nommée « Halloween », les habitations étaient toutes enjolivées d’ornements effrayants comme tels que les citrouilles sur les bas des portes, les fantômes accrochés aux poignets des fenêtres.
D’un pas assuré, il traversa le sentier boueux pour arriver devant le manoir où logerait une soi-disant entité de glace.
La façade friable d’un morne gris donnait à la demeure une allure morbide. La lune se reflétait sur les rares fenêtres donnant un air guère rassurant au lieu.
Il entra… La porte de bois miteuse grinçait à son entrée. De même pour le vétuste parquet. Il faisait sombre, très sombre. La seule chose que les yeux anxieux de Mario pouvaient apercevoir était des amples escaliers.
Intrigué et anxieux malgré tout, il avança de pas bilieux sur les marches qui résonnaient à son passage.
Soudainement, les marches s’évaporèrent prestement. Mario fit une chute rocambolesque et tomba sur…Sur ? Une chose ouatée, onctueuse, qui émoussa sa chute extravagante.
La noirceur de la pièce empêchait touts points de repères.
« HA ! »
Mario tressaillit de peur ! Une voix vint le faire sursauter. Sèchement, il se retourna et il vit la chose la plus improbable, la plus tragique, le plus étonnante, la plus effroyable que ses petits yeux pourraient voir tout au long de son existence !
Une silhouette spectrale de femme à la couleur indigo le dévisageait. Après quelques secondes hors du temps, la femme fantomatique prononça quelques murmures à peine audibles.
« Tu ne croyais pas en mon exis…existence, tu vas…vas périr pour cet affront… »
La voix aigüe du spectre glaça le sang du plombier. L’air était rempli d’animosité. La forme spectrale, rapprocha avec lenteur, de plus en plus près un poignard devant les yeux paralysés de Mario.
« Meurs… »
Le poignard arriva de plein fouet sur son front, désormais ensanglanté. Une marre de sang puis, le noir…
« Toc toc toc… »
La nuit était tombée, Mario s’était endormi sur son canapé, en lisant le quotidien « la contrée » et déjà, la jeunesse du royaume se pressait à sa porte pour lui soutirer des douceurs sucrées.
Rêve abominable ou réalité trompeuse ?
Épreuve:Fiction
Titre du récit: Mario et la nuit maudite
Ce soir la le 31 octobre...
20:00:A la maison de Mario
Mario:Dépêche toi de mettre ton costume Luigi !!
Luigi:Attend mon costume de sorcier a du mal a s'enfiler
Mario:Si on a envie d'avoir des bonbons,il ne faudra pas aller tocer chez les gens a 00:00
Luigi: Ouais bon ça va il n'y a pas le feu
Toad Bleu: AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
Mario:Qu'est qu'il y a Toad ?
Toad Bleu:3 monstres,horribles dehors !!!
Mario:Allons voir ça
La se dressait 3 monstres
K.Tastroff:C'est horrible !!!!
Mario:Quoi donc professeur !
K.Tastroff:Je faisais une expérience avec ces "monstres" et...
Mario: Et quoi
K.Tastroff: Ils se sont enfuis de mon laboratoire
Mario: !!!!!!
Mario: Il faut les combattrent !!
Mario:Luigi va chercher les fleurs de feu...
K.Tastroff: Inutile,ils sont immunisés contre le feu
Mario:Bon les fleurs de glace alors ?
K.Tastroff:Idem,la seule chose qui peut les arrêter est l'eau
Mario:Ils faut les appâter vers la mer mais comment
Mario:Professeur,vous vous souvenez de votre invention,il suffisait de coller votre "aimant colle tout" sur la langue de quelqu'un pour qu'après,la langue colle a n'importe quoi ?
K.Tastroff:Bien sûr !!Aller chercher Yoshi
Un peu plus tard
K.Tastroff:Tiens Yoshi colle sa sur ta langue,Voila...
Et tu savais que les hommes la bas sont en chocolats,mais pour qu'on les manges il faut coller ta langue sur eux puis jeter ce que tu as sur la langue a la mer
Yoshi:Oki^^
Yoshi:Voila,mais c'était pas du chocolat
Mario:HOURRA,Tiens voila du chocolat Yoshi
Yoshi:Merci^^
Après cette nuit mouvementée,Tout le monde a pu finalement défiler dans les rues !!!!
Mario:C'était le meilleur Halloween ^^
FIN
Merci d'avoir lu...
Dans un acte d'hérésie, j'ai oublié une chose assez cruciale.
Epreuve : Fiction !
Titre de mon récit : De peur et de glace.
Merci de compter CETTE histoire pendant les votes, car après une relécture je me suis rendu compte que il y avait des trucs qui allaient pas
Epreuve : Fiction
Titre : Une drôle de nuit( correction)...
Ils étaient deux. Deux êtres des plus effrayants. Leurs visages étaient hideux ; ils semaient la peur et le malheur. Depuis qu’ils étaient revenus des enfers, tout n’était plus que néant sur leur passage. Ces monstres s’approchaient du Village Champignon, pour y semer la mort. Les feuilles mortes crissaient sous leurs pas. En s’approchant d’une maison, l’un d’eux toqua à la porte. Un gentil Toad ouvrit, tenant un sac rempli de friandises. En levant la tête, il vit deux choses horribles. Un zombie à la tête à moitié brûlée l’épiait d’un regard vitreux, tandis qu’une momie couverte de sang tendait des bras tremblant vers lui. Le pauvre s’enfuit en courant, pris de peur… laissant le sac de friandises sur le seuil de la porte. Le zombie le ramassa et s’en alla effrayer d’autres pauvres Toads…
- Dis donc, Luigi tu crois pas qu’on a passé l’âge ?! dit soudain la momie.
- M’enfin, c’est pas ma faute si j’ai faim… et puis c’est Halloween, autant en profiter ! lui répondit le zombie.
- Espèce de goinfre…
Les deux frères s’en allaient donc sans se douter du véritable danger qui les attendait…
A l’autre bout du Village, deux monstres réels épouvantaient les villageois et semaient le désastre dans les rues. Ils étaient aussi deux, mais bien différents de nos deux héros : L’un était déguisé en grand dragon ; des écailles écarlates posées sur son corps, deux petits yeux ronds d’un rouge profond et de longues griffes au bout de ses doigts témoignaient de sa férocité. A côté de lui, se tenait un petit démon : il avait des cornes affûtées sur sa tête, un moignon de queue et un trident. Tous deux s’approchaient du Château de Peach, leur but ultime. En faisant fuir Peach, ils comptaient contrôler le Royaume Champignon. Mario et Luigi furent rapidement appelés pour sauver le Royaume, comme à leur habitude. Sur le chemin, les Toads étaient bien étonnés de voir débouler Mario et Luigi pour aller sauver Peach.
Arrivés devant le château, ils furent surpris de voir le Château repeint en noir, une tête de mort ornant le grand portail. Ils rentrèrent prudemment dans le Château lorsque une flèche siffla à l’oreille de Mario. Ce dernier fut projeté au loin. Un message était écrit sur le parchemin accroché à la flèche : « Ne t’avise pas d’aller plus loin, ou je te transforme en lutin ! »
- Quel jeu de mot pourri, soupira Mario.
Désormais avertis les deux amis s’enfoncèrent dans les sombres entrailles du Château, qui ressemblait plus à un manoir hanté qu’à autre chose. Quelques minutes plus tard, Luigi marcha sur une dalle piégée. Un trou s’ouvrit sous ses pieds et il tomba en direction de longs pics pointus…
- Aaahh !!!
- Luigiiii ! Noooon !
Luigi allait mourir ! Impossible ! Soudain une ombre sauta, se glissa sous Luigi et s’agrippa au rebord ! Il était sauvé ! Mais qui était donc son sauveur. Il se releva, et les deux frères virent son visage !
C’était le fameux dragon ! Et le diablotin arriva à côté de lui, Peach sur son dos.
- Dragon ! Pourquoi m'as-tu sauvé ?! s'écria Luigi
- Car tu m'a l'air d'être valereux ! J'aimerai bien me battre contre toi
- Sauve moi, Mario ! lui demanda soudain Peach.
- Owi !
- Il faudra d’abord me passer sur le corps s’écria le dragon.
Puis, ce dernier fit un incroyable bond et plaqua Luigi sur le sol, puis lui infligea un profond coup de griffe le mettant K.O. Puis il se retourna en direction de Mario et lécha le sang qui était sur son visage, tel un féroce carnassier. Mario était impuissant… Il s’approcha de lui, le plaqua au sol et prépara ses griffes, visant Mario…
- Toi je ne t’épargnerai pas dit-il avec un sourire sadique.
Puis il abattit ses griffes sur le corps de Mario…
Tout à coup, une sorcière sauta sur le dragon et lui arracha son masque ! C’était Bowser !
- Personne n’a le droit de faire du mal à Luigi ! s’écria-t-elle en enlevant son masque, révélant le visage de Daisy, venue spécialement au Village Champignon pour Halloween.
Luigi ayant retrouvé ses esprits se releva, assomma le diablotin –qui était en fait Bowser Jr - et aida Peach à se relever.
Bowser et son fils furent renvoyés chez eux, et la fête continua ! Mario, Luigi, Daisy et Peach déambulaient dans les rues, avec une ambiance des plus festives.
Luigi s’empiffrait, comme d’habitude. Mario faisait la cour à Peach et Daisy faisait peur à tous les Toads qu’elle croisait.
Tout le monde était heureux, et les Toads donnaient de bon coeur leurs friandises.
Ainsi s’est terminée la nuit d’Halloween.
Encore merci
Epreuve : Fiction
Titre : L'eau maudite
La soirée du 31 Octobre touchait à sa fin. Plus aucun enfant ne viendrait, à cette heure-ci, réclamer de bonbons. Mario décida donc de verrouiller sa porte et d’aller se préparer à manger : ce soir, il avait décidé de se faire une pizza, lui rappelant son pays d’enfance : l’Italie. Il prépara la pâte, mais au moment de garnir cette dernière, il remarqua qu’il lui manquait le plus important : la sauce tomate. Bien déterminé à avoir sa pizza, il appela son frère pour qu’il lui ramène l’ingrédient manquant. Puis, attendant, il alla s’assoir dans son canapé, et lut le journal, caressant son Yoshi qui se trouvait à ses côtés.
Mais quelques minutes plus tard, il entendit un bruit venant de la cuisine, un cliquetis provenant d’un goutte à goutte qui était apparu dans l’évier de la cuisine. Il se leva et alla tourner le robinet pour faire cesser ce goutte à goutte, puis retourna tranquillement à son activité. Il n’eut pas le temps de finir sa page qu’un deuxième cliquetis se fit entendre à l’étage, dans sa salle de bain. Soupirant de lassitude, et malgré un certain malaise, Mario se leva et grimpa les escaliers pour fermer le robinet du lavabo qui s’était mis à couler sans raison aucune…
Afin d’éviter un nouvel incident aquatique, Mario descendit dans sa cave et pour couper l’eau : ainsi, il en était sûr, plus aucune fuite ne ferait irruption dans sa soirée.
Le malaise qui l’avait envahi lorsqu’il montait dans sa salle de bain le prit de plus belle lorsqu’il dut descendre dans sa cave lugubre et froide. Il ouvrit la porte, doucement, et commença à s’avancer. Le plancher craquait, et la lumière n’éclairait qu’une partie de la pièce, l’autre étant masqué par les cartons et autres caisses entreposés ci et là, laissant donc la moitié de la pièce dans le pénombre le plus total… Son cœur battant la chamade, il s’avança d’un pas décidé vers le compteur d’eau, qu’il coupa rapidement. Il tourna les talons et monta rapidement les escaliers, éteignit la lumière et ferma la porte.
Étrangement, il n’était pas rassuré, mais au moins, il ne serait plus dérangé pendant sa lecture. Il souffla puis s’avança vers son canapé. Les yeux rivés sur son journal, il lisait, tenant la feuille d’une main et caressant son doux animal de l’autre…
Mais c’est alors que l’impossible se produisit. Mario en était sûr : il avait coupé l’eau. Pourtant, dans un rythme endiablé, l’eau de la baignoire s’était mise à couler. Il lâcha son journal, les yeux fixés sur son plafond… Les jambes flageolantes, il se leva et monta doucement l’escalier, puis entra dans la salle de bain… Le rideau de douche était tiré, et l’eau coulait de l’autre côté… Un premier pas de Mario l’approcha de la baignoire… Puis un second. Il leva son bras tremblant, et attrapa d’une main ferme le rideau… Et le tira d’un coup… Ce qu’il vit le pétrifia d’horreur.
Allongé dans une marre rouge, son Yoshi se trouvait là, les yeux vides… Il lui sembla que son cœur allait lâcher. Il avait envie d’hurler mais aucun son ne sortit. Il restait là, immobile, à regarder l’eau remplir de plus en plus la baignoire…
Mais quelque chose le terrifiait encore plus… Si son Yoshi se trouvait là… Qui Mario caressait-il depuis le début de la soirée ?... Non ce n’était pas possible… Il l’aurait remarqué… Non ?... Après tout, il n’avait pas regardé son Yoshi, il avait juste, par réflexe, caressé son animal…
Pris de panique, il descendit de nouveau ces escaliers qu’il avait tant utilisé aujourd’hui pour se retrouver dans un salon vide… Sans aucun Yoshi. Il regarda aux alentours, fouilla chaque coin, de la pièce, mais rien : il n’y avait aucune trace du petit dinosaure. La sueur perlait sur le front de Mario, son rythme cardiaque était dangereusement élevé… Mais alors qu’il croyait que la soirée ne pourrait pas être plus épouvantable… L’électricité se coupa. Il se retrouvait là, seul, dans le noir… Avec comme seule compagnie ce nouveau goutte à goutte qui était apparu dans la cuisine…
Puis tout à coup, alors que Mario était sur le point d’exploser, la lumière se ralluma, et Mario se retrouva en face de son Yoshi en sang. Il hurla et ferma les yeux… Et entendit rire…
Il rouvrit les yeux et trouva son Yoshi, qui se roulait par terre en riant… Ainsi que Boo, Peach et son Yoshi à elle.
En fait, Peach, cachée dans la partie sombre de la cave, avait demandé à Boo d’ouvrir les robinets un à un. Son Yoshi avait pris la place de celui de Mario, tandis que l’original avait emprunté la sauce tomate - absente pour la pizza- pour faire croire à un bain de sang…
C’est fulminant, et sous les rires de ses camarades, et de Luigi qui venait ramener la sauce tomate demandée, que Mario alla se rassoir dans son fauteuil pour finir sa lecture.
Épreuve : Fiction.
Titre du récit : Un Halloween pas si commun...
Le vent soufflait dans la sombre Vallée des Champignons.
La Vallée des Champignons logeait derrière d'immenses montagnes grisâtres, et les pics se formant à la fin de ces collines étaient couverts de neige.
Dans cette vallée, seuls deux individus habitaient.
-Luigi...soupira Mario en vérifiant une dernière fois que son costume était le bon. Luigi, c'est pour aujourd'hui ou pour demain ?
-J'arrive ! S'écria le dénommé Luigi.
Deux frères inséparables. L'un aux belles moustaches à dents, aux yeux bleus, petit et assez gros, se nommait Mario. L'autre, aux moustaches souriantes, aux yeux aussi bleus que ceux de son frère, grand et très maigre, se nommait Luigi.
-Et voilà ! Dit enfin Luigi, descendant les escaliers à toute allure. Bon, on y va oui ou non ?
Luigi s'était maquillé de façon à ce qu'il ressemble à un clown. Mais ce clown pleurait des larmes de sang. Tout ce maquillage faisait frissonner Mario, qui se tourna vers la fenêtre de la petite maison en pierre.
Mario ouvrit sa cape noire fumée, et laissa découvrir un costume avec noeud papillon noir, mais un peu vieux.
-Ça fait 5 ans que je le garde dans mes placards pour ce grand jour, j'espère qu'il fera effet ! S'exclama celui-ci.
En parlant, il fit tomber ses dents pointues coincées dans sa bouche.
-Mince ! Dit-il. Il faut que je l'ajuste pour ne pas qu'il tombe...
-Bon, moi j'y vais ! Tant pis pour toi si tu y va à pieds ! Soupira Luigi en se dirigeant vers la porte.
-Eh, attends-moi ! S'écria Mario.
Dans la voiture, Luigi finit par dire :
-Bon, je prends un raccourci, sinon on est jamais arrivés.
-Non ! Dit Mario. Jamais.
-Tu n'avais qu'à conduire.
Ils tournèrent en rond pendant des heures.
-Ben voilà ! On est perdu ! Fit Luigi.
-La faute à qui ? Soupira Mario. Bon, descend. On va y aller à pieds.
-Mais...Mais...Mais...Ma belle Renaud toute neuve !
-On viendra la chercher plus tard.
Il marchèrent sans s'arrêter.
Soudain, une lumière aveuglante alerta les deux frères désespérés.
-Par là ! Hurla Mario de bonheur.
Ils arrivèrent devant un immense château en or, des arbres jaillissants de tous côtés du jardin.
Quand ils arrivèrent devant la porte du château, le noir les enveloppa et les entraîna le Bon Dieu sait où.
Une voix de femme retentit soudain lorsque les deux frères touchèrent un sol poussiéreux et fait de pierre.
-Ha ha...
Elle s'avança de plus en plus des jeunes hommes, qui tentaient de reculer.
Ils discernèrent bientôt la forme d'une petite étoile à côté de la jeune femme blonde.
Elle brandit d'on ne sait où un couteau pour boucherie.
Elle avança dans la pénombre, et approcha le couteau de la gorge de Mario, puis la lui coupa juste quand Luigi hurla :
-Harmonie !!!
Tout d'un coup, Mario se réveilla en sursaut.
-Bon, je prends un raccourci, sinon on est jamais arrivés, dit Luigi.
-Non ! S'écria Mario, mort de peur.
A suivre...
Epreuve : Fiction
Titre : L'Halloween du royaume champignon
Tout commence le soir de Halloween au royaume Champignon ou la princesse Peach a organisé une fête au château. Tout les habitants du royaume sont invités. Le tonnerre, la pluie et les éclairs étaient présents.
Toad bleu : Euh… Princesse ?
Peach : Oui ?
Toad bleu : Les fusibles ne risquent pas de lâcher ?
Peach : Ah oui… Je n’avais pas pensé que le tonnerre pouvait faire sauter l’électricité…
Au même moment, un éclair d’une puissance aveuglante retentit et la lumière s’éteignit. Tout le monde se colla et se mit à trembler.
Luigi : Mince alors…En plus la pluie devient de plus en plus intense…
Yoshi : Woohahiiiinn……
Effectivement, la pluie devenait de plus en plus intense et Yoshi se mit à pleurer bruyamment. La pluie devenait ravageuse et au bout d’un moment, un carreau cassa. Tout le monde hurla. Le froid remplit peu à peu la pièce et Birdo s’évanouit.
Daisy :
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
H !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Arrêtez !!! Lâchez-moi !!!!
Luigi : Quoi ?!?!
Peach : Daisy ! Qu’y a-t-il ?
Il y eu le bruit de quelqu’un qui tombe par terre et tout le monde se figea.
Peach & Luigi : Daisy !!!Où es-tu ?!?
Mario : Regardez !
Yoshi : Booouuuhououou……
Toad : Mario ? Où es-tu?
Mario : Ici !
Il y eu un coup de tonnerre et tout le monde chercha Daisy des yeux. Elle était allongée sur le sol. Sa main saignait et un plaie abondante marquait son visage.
Toad bleu : Mais…
Toad jaune : …Il…
Toad rouge : …Lui manque un doigt !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Effectivement, un de ses doigts gisait à côté d’une main à quatre doigts. Le vent souffla encore plus fort, plus fort et tout le monde se mit à trembler des plus belles. Tout commença peu à peu à se givrer…
??? : Il fait froid, n’est-ce pas ?
Mario : Qui êtes-vous !!!???
??? : Une personne sans titre et sans remords !
Luigi : Où êtes-vous ?!?
Toad rouge : AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
La pièce se remplit de froid puis, en une seconde reprit le froid quand même plus doux d’avant. Tout le monde chercha Toad rouge des yeux.
Toad bleu : Toad rouge ! Bouge un peu, la ! Tu vas me faire tomber !
??? : Pas la peine de pleurnicher ainsi, il ne bougera pas.
Il y eut un éclair, puis tout le monde découvrit à quoi ressemblait l’inconnu. Il avait de petits pieds mal lavés, une taie d’oreiller en haillon qui lui servait de vêtement et sa tête ressemblait à…une citrouille ?
Yoshi : Yoshi manger !
Mario : Une citrouille sur pattes ?!?
Luigi : Au secours !!!!!!!!!!!!!
Tout le monde se tourna vers Luigi. Le froid figeait tout le monde et tout le monde sursauta quand un corbeau vint heurter une vitres du château.
Luigi : Vous y avez cru, hein ?
??? : Quelle blague stupide !
Mario : Non !!!
Mais c’était trop tard. Luigi était pétrifié. Mais l’inconnu le semblait aussi : Une matière transparente volait entre Luigi et l’inconnu. La chose était tellement inconnue aux yeux des autres qu’il était impossible de la nommer. Elle était transparente et une main putréfiée dépassait de la matière. A présent, tout le monde semblait pétrifié.
Peach : Euh…Il ne me semble pas avoir…euh…invité autant de…comment dire…personne ? Si je puis vous nommer ainsi… ?
A suivre…
Suite de l’épreuve fiction de Yoshi01.
Titre du récit : L’Halloween du royaume Champignon
Peach : Euh…Il ne me semble pas avoir…euh…invité autant de…comment dire…personne ? Si je puis vous nommer ainsi… ?
??? : Je suis une personne ! Je m’appelle Jack’o et j’ai été ensorcelé par une certaine personne…Lui, là ! Dit-il en désignant la matière transparente.
Tout le monde commença à se marmonner des paroles incompréhensibles à moins de faire parti de la discussion.
Jack’o : Je suis le célèbre esprit qui hante toutes les fêtes de Halloween. C’est moi qui ai coupé un doigt à votre amie qui ne cessait de bugler. C’est moi qui ai congelé votre champignon sur pattes et c’est moi qui ai pétrifié cet homme. Dit-il en désignant Luigi doigt. Et c’est à cause de ce fantôme que j’ai pris cette apparence. C’était il y a trente ans. J’étais encore jeune mais déjà malfaisant. Je volais les porte-monnaie des gens, ect. Et un jour j’ai rencontré ce fantôme. Il cherchait à faire régner le bien.
Yoshi : Owahou ?
Mario : Un fantôme qui cherche à faire régner le bien ?!?
Jack’o : Il était encore humain en ces temps-ci. Il avait remarqué que je voulais tout son contraire. Nous avons combattus et aucun de nous n’a gagné… Nous avons été transformés. Il à été transformé en fantôme. Il faisait peur aux gens. La chose qu’il aurait le plus au monde voulu éviter. Et moi en « homme-citrouille ». J’ai été chargé de hanter les maisons des gens qui fêtaient Halloween car cette fête sert à chasser les mauvais esprits des pays. Et j’en fais parti. Ce fantôme me recherche depuis longtemps car à cause de moi, il à perdu la parole. Mais il ne peut rien faire contre moi, n’est-ce pas ?
Le fantôme se tortilla et avança vers Jack’o. Il se rapprochait, se rapprochait puis, au dernier moment fut éjecté en arrière.
Jack’o : Sa y ait ! C’est la fin pour toi maudit fantôme !!!
Tout le monde avait le tain livide. Ils tremblait de tous leurs membres.
Toad: Euh…
Peach : Et bien…un petit gâteau?
Papy Champi : Je crois pas que c’est le bon moment, princesse Peach…
Mario : …Et maintenant… ?
Jack’o : Oui !!! Vas-y !!!
Il y eut un éclair puis la pièce fut envahie par un épais brouillard. Une fumée rouge se forma autour du fantôme puis…il disparu…
Jack’o : Oui !!!!!J’ai gagné !!!!!!!
Tout le monde :
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRGGGGGGHHHHH
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!
Jack’o : C’est bon ! L’horloge va sonner dans deux minutes !!!
Tout le monde se figea. Ils attendirent patiemment mais les deux minutes semblaient interminables aux yeux des habitants du royaume Champignon. Tout à coup, l’horloge sonna. Tout le monde soupira mais craignait le pire vu la joie qui était représentée par la citrouille de Jack’o.
Il y eu le même brouillard qu’à l’ instant puis la même fumée rouge enveloppa Jack’o. Après une minute, il avait entièrement disparu. Il y eut un gémissement puis un autre.
Mario: Luigi !!!
Peach : Toad bleu !!!
Yoshi: Ma Birdo…
Mario : Ne t’inquiète pas Yoshi, Birdo va se réveiller.
Luigi : Hein…qu’est-ce qui se passe ?
Toad bleu : Bonjour, vous allez bien ?
Mario : Eh bien…Oui très bien…
Daisy et Birdo furent emmenées à l’infirmerie du château puis, à présent, Luigi se rappelait de tout ce qui c’était passé. Toad bleu de même.
Fin
Bon, voilà mon texte! J'ai essayé de pas faire trop grand pour la hauteur! Enjoy!
Epreuve: Fiction
Titre: Mario et la tombe maudite
C'était un 31 octobre au soir, oui, c'était le soir d'Halloween. Cette nuit, le vent s'engouffrait dans les branches des arbres morts, et un air glacial se fit ressentir dans tout le royaume champignon...
Mario ferma la porte d'entrée de sa luxuriante demeure, nichée au coueur même du village Toad, sur la colline champignon, après avoir donnés les dernières friandises aux petits toads venues les réclamer. Il regagna lentement son fauteuil, en passant devant sa télé qu'il alluma au passage, et en prenant son journal qu'il avait posé sur sa petite table dés que les premiers toads avaient frappés à sa porte pour réclamer les bonbons. Quelle fut sa surprise lorsqu'il vit qu'on ne parlait point d'Halloween à la télé, mais de l'apparition d'une mystérieuse tombe aux trésors au coeur même du cimetière du village Toad...
-"D'après nos sources, il semblerait qu'une mystérieuse tombe viens d'être découverte dans le cimetière du village Toad!"dit l'un des reporters
-"De plus, on vient d'apprendre qu'il existerait une multitude de trésors au fond de cette tombe"ajouta un autre reporters
-"En effet, un de nos chercheurs vient de trouver une bague antique d'une valeur de 1000 pièces dans les entrailles de cette tombe! La princesse Peach elle-même tiens à se déplacer pour voir par elle-même!"rétorqua le premier
-"C'est une affaire à suivre...
Zip!
Mario veniat d'éteindre la télé, cela ne l'interressait guère, tant que la princesse n'était pas en danger...Il prit donc son journal et le reprit à l'endroit où il s'était arrêtait...puis il s'endormit...
Toc, toc, toc!
Mario ouvrit lentement les yeux, et aperçu la silhouette de Toad à travers sa petite fenêtre.
-"Mario! Mario!"criait le petit Toad, criblé de gouttes de pluie.
Mario se redressa rapidement puis ouvrit la porte au Toad, trempé jusqu'aux os!
-"Brrrrrr! Marrrrio!"
-"Qu'est-ce qu'il y a?"
-"La prrrincessse Peach n'essst toujourrrs pas rrreeevenue deee la tommmbeee!"
-"Et je suppose que tu es venu ici pour me demander de la retrouver..."
-"Ouii..."
-"Bon, reste là et réchauffe-toi! Je vais aller la ramener!"
Mario aida le toad à s'installer près du feu de cheminée, prit sa salopette et sa casquette, les enfilèrent puis quitta sa petite maison en direction du cimetière.
Dehors, le froid se mélait avec le vent, il faisait sombre, c'était la pleine lune. Mario mit ses mains enveloppés de gants blancs dans les poches de sa petite salopette puis arriva à l'entrée du cimetière. Le cimetière était lugubre, les arbres morts qui s'y trouvé avaient l'air de pleurer. Les tombes les plus vieilles étaient recouvertes de moisissures et de champignons, à un point où l'on ne peut même plus lire ce qui était écrit dessus. Mario entra dans le cimetière et avança tout droit. Devant lui se dressait une très grande colline où l'on pouvait voir en son point le plus haut le village entier. Notre héros n'était plus rassuré, l'air était lourd et malfaisant, Mario avait l'impression qu'on le suivait et quel fut le nombre de fois où il se retourna pour voir si on l'épiait...
Devant lui à présent, se dressait une immense tombe, Mario en était sûr, c'était la tombe en question, à peine l'avait-il regardé que le cri d'un corbeau perché sur un arbre au-dessus de lui lui avait glacé le sang. Il s'approcha désormais de la tombe en question, lentement, mais sûrement! Il regarda à l'intérieur d'un regard rapide et discrait et il ne fut pas étonné de rien y voir. A cet instant, Mario se souvint pourquoi il était là, il devait sauvais sa princesse et d'un pas décidé, il rentra dans la tombe et se retrouva dans le noir!
Crrrrac!
-"Ho non!"fit notre plombier d'une voix désespérée.
En effet, sans aucunes raisons apparente, une chose lourde venait de tomber sur l'entrée de la tombe, ce qui plongea Mario dans le noir complet, et dans l'incapacité de sortir...
Il était à présent seul. Soudain, Mario crut percevoir un rire douteux, sadique, qui se raprochait de plus en plsu de lui. Suivi d'un glissement sur le sol, qui semblait venir en même temps que le rire. Puis, il entendit un sifflement pareil à un serpent à sonnette, mais qu'aucun serpent à sonnette ni humain ne pourrait faire. Il avança doucement, dsans faire le moindre bruit, avant de buter son pied contre quelques chose de petit et de léger. Mario se pencha doucement pour récuper l'objet en question. En tâtant l'objet, il reconnut une petit lampe de poche, qu'il s'empressa d'allumer pour y voir plus clair. Lorsqu'il l'alluma, il se retrouve pétrifié d'horreur!
-"Haaaa!"
Devant lui, se dressait une immense statue de démon à pointes sur la tête avec des ailes démoniaques tenant entre ses dents pointus une femme morte dans un bain de sang. Son cri ne fut pas sans conséquence, car à sa droite se trouvait un escalier où Mario entendait à présent des pas se raprocher avec toujours ce rire sadique, ce glissement et ce siflement. Notre héros se trouvait alors dans l'incapacité de bouger, comme si une force démoniaque le retenait prisonnier. La chose se raprocha de plsu en plus et semblait s'enrouler autours de Mario, pétrifié d'horreur. Il sentait une chose froide et gluante envahir son corps.
-"Qui est-tu?"dit alors une voix grave qui n'avait rien de naturelle.
Mario ne réponda point, il était pétrifié et il semblait qu'ils étaient à présent par diziane, tous autours de lui, à le regardait! C'est alors qu'un éclair frappa le plafond de la tombe et fit s'ouvrir un trou. Et Mario vit ce qu'il redoutait: Tout autours de lui se trouvait des dizaines de personnes, mi-mortes, mi-vivantes, les yeux blancs rivés sur Mario, alors qu'autour de lui était enroulé un serpent géant qui le regardait avec des yeux vides. Et devant lui un homme géant tout de noir vétue, avec une hache géante posée sur son épaule.
-"Haaaa!"
Crrrrrrac!
Le sol s'ouvrit alors, et Mario tomba dans le noir, toujours plus bas...puis plus rien...
Mario se réveilla, assis sur son canapé, le journal dans les mains, la télé allumée...Alors qu'il pensait que tout cela n'était qu'un rêve, il entendit:
-"D'après nos sources, il semblerait qu'une mystérieuse tombe viens d'être découverte dans le cimetière du village Toad!"dit l'un des reporters
Et comme pour confirmer l'invrésemblable, un Toad était déjà à sa porte en train de frappé pour aller annoncer à Mario que sa chère princesse s'est perdu lors de l'expédition dans cette tombe...
ZE END!
Merci d'avoir lu!
Épreuve : Fiction
Titre : L'esprit des mondes
L'homme bondit sur sa jambe.
Son attention était retenue par le disjoncteur situé juste à sa gauche. Voilà maintenant une bonne semaine qu'il se trouvait cloîtré entre ces murs, mais il refusait obstinément de s'habituer aux bruits étranges qu'émettait le boîtier à chaque heure de la journée. Un clic signifiait que son agresseur allait lui octroyer un membre. De temps à autres, on entendait deux clics, mais cette fois-ci on en entendit un troisième. L'homme, à seulement vingt-cinq ans, avait vu ses doigts et ses orteils quitter son corps les uns après les autres, sous ses yeux, avant de finir à l'intérieur d'une multitude de bocaux pendus au dessus d'un lit de fortune. Excédé mentalement, il n'allait pas permettre à cette immondice de faire de la charcuterie de son unique jambe.
Un grincement survint alors, celui de la porte des enfers. Le prisonnier se tourna vivement en direction de son agresseur, toujours dissimulé sous son vêtement noir et ses bracelets d'acier recouverts de sang coagulé. Celui-ci tenait entre ses gants de cuir l'arme du démon, le sécateur qui avait coûté la jambe gauche à sa victime.
- Ça ne doit pas se passer comme ça, murmura l'homme rendu fou par ces sept jours passés en cage. Ce connard doit crever...
Il saisit un éclat de verre provenant d'une de ses atroces expériences, prit une bouffée d'air malodorante, puis se propulsa en direction de son oppresseur en hurlant. Il brandit son arme en l'air, juste avant de retomber maladroitement aux pieds du kidnappeur, sans même l'érafler. Maintenant allongé sur le béton, il ne trouva plus la force de se redresser.
- Je ne me suis jamais autant diverti que par ta présence, articula le maître des lieux. Il est grand temps d'en finir, tu risques de m'attirer des problèmes.
- Qui es-tu, salopard !?
De sa grande cape noire, la personne au visage masqué sortit un poignard reluisant. Il fit quelques pas en avant, puis s'accroupit devant la tête du jeune homme. Il tendit le bras armé et planta la lame dans le dos de la victime. Tout en gardant son sang froid, il prononça ces dernières paroles :
- Je suis ton père...
- Et qui c'est qui avait raison ? Et qui c'est qui avait raison ?
- Tais-toi, t'es lourd...
- Tou-jours les mêmes, ces films. Comment tu peux regarder toutes ces bêtises ?
Daniel s'empara de la télécommande et choisit un programme transmettant en direct Bordeaux-PSG.
- Hé ! contesta Marine.
- Ça, au moins, ça change les idées. Et puis c'est bien plus excitant.
- Tu m'avais dit qu'on ferait exception uniquement le soir d'Haloween. Fais-moi plaisir, tu crois que ça m'intéresse ton foot à la con tous les jours ? À moins que tu n'aies seulement peur du film...
- M... Meuh non... Je ne suis pas une poule mouillée...
Daniel remit le film en question. On voyait une femme se faire trancher un bras.
- Argh ! sursauta Daniel.
- Tu es trop sensible, mon choux, dis-toi que ça ne sont que des morceaux de porc et de bœuf.
- Voyons, tu sais que... glup, tu sais qu'aujourd'hui on fait tout sur informatique...
- Voilà.
Daniel et Marine étaient deux toads sans quelconque importance. Ils étaient seulement fort amoureux l'un de l'autre et ont décidé à leurs vingt ans de s'installer dans un petit pavillon en plein cœur de la petite ville de Lorigan, non loin de la demeure de la grande princesse Peach, dirigeante du Royaume Champignon.
En ces temps d'Haloween, on recevait beaucoup de visite. La ville est encore très jeune et les enfants affluent tels des abeilles dans un champ de fleurs. Comme cette fête suivait l'anniversaire de Marine, son vingt-et-unième cette année, il était plus difficile pour Daniel de régler ses factures. Mais pour Marine, il aurait sauté dans une fosse à ours sans hésiter. Enfin, quand même un petit peu...
Il est minuit moins cinq, et à cette heure-ci loin de leur tête l'idée que quelqu'un sonne à la porte.
- Marine, je vais me coucher. Demain matin, je reçois ma promotion au château de la princesse, j'ai fait le serment que je serai à l'heure. Alors je...
- Je vais me coucher moi aussi, viens mon amour.
Les deux êtres s'étreignirent et parcoururent dans le noir le plus complet le trajet jusqu'à leur lit. Ils s'y jetèrent, mais Daniel garda ses distances.
- Pas ce soir, je suis mort.
Marine soupira intérieurement, mais elle aussi était fatiguée après tout. Le couple s'endormit cette fois-ci rapidement et dans le calme, ce qui ne pouvait pas lui faire de mal de temps à autre. Cependant, chacun avait la conscience tourmentée. Était-ce le film, était-ce le noir, ou était-ce la nuit d'Haloween qui ne faisait que s'amorcer ?
Dehors, toutes les maisons s'éteignaient les unes après les autres. Plus une voiture n'osait arpenter les trottoirs, plus une personne. La ville était devenue fantôme.
Par delà les kilomètres d'arbres qui encerclaient Lorigan, la forêt commençait à prendre du relief et se perdait sur une multitude de collines, l'une assombrie par l'autre. La noirceur des arbres était un phénomène quotidien chez les animaux nocturnes, mais cette nuit-là, même eux préféraient rester au chaud dans leurs terrier, se fiant à leur instinct. Quelque chose les dérangeait, quelque chose d'étrange les empêchait de s'aventurer dehors, comme si sur leur propre terrain de chasse, c'était leur tour d'être la proie.
Mais au sommet d'un de ces énormes amas de verdure, on distinguait une maisonnette et son petit jardin. Aucune décoration ni même la moindre citrouille que l'on puisse trouver au détour d'une clôture. Aussi, personne n'aurait jamais eu l'idée de s'aventurer dans les bois uniquement dans le but d'en ramener deux trois gourmandises. Un homme franchit le seuil et pénétra dans la maison. Il semblait vêtu de noir, mais sa tête blanche luisait aux faibles rayons de lumière blanche qui émanaient de la Lune. Celle-ci fut progressivement recouverte par un voile nuageux. La mystérieuse personne se débarrassa avec soulagement de son accoutrement, leva les yeux et hurla bien haut :
- Mario ! Je suis là !
Une autre personne fit son apparition sur une balustrade.
- Alors ? demanda-t-elle.
- Comme d'habitude, des tonnes.
- Oh mais je vois ça, Luigi, fit Mario d'un air presque accusateur.
- Que veux-tu dire par... Oh, les sacs !
Luigi se précipita dehors, puis revint en vitesse, les bras chargés de deux paires de sacs remplis à ras-bord.
- Désolé, dit Luig. Je suis fatigué ces jours-ci. Je n'ai pas fait attention.
- Ne me dis pas que tu as déniché ça tout seul ! s'exclama Mario.
- Bien sûr que non, on était neuf. Mais à la fin on a partagé. Et toi ?
Mario hésita sur le coup à montrer le sachet de guimauves qu'il avait fièrement acquis en sauvant une personne âgée d'une bande de fantômes mal léchés.
- Arf, ces Boos... Bon, c'est pas tout ça... dit-il en baillant, mais demain je dois annoncer la cérémonie d'ouverture de la fête du château. Chaque personne aillant vaillamment servi la princesse durant l'année entière recevra une prime. Et les trois meilleurs recevrons un prix tout particulier.
- J'espère que j'en ferai partie, ça me ferait tellement plaisir de savoir que je sers vraiment à quelque chose.
- Je t'en prie, Luigi, ne remets pas ça ou ça va encore mal se passer.
Mario s'allongea dans son lit bordé d'un drap rouge emblématique, et commença à fermer les yeux
- Tu sais que c'est plus fort que moi, murmura Luigi en faisant de même.
Il se faufila sous ses draps verts, et commença à pleurer.
- Bonne nuit, dit avec peine le personnage rouge.
- Bonne nuit frérot...
Se remémorant les années précédentes où Luigi avait beau soutenir la princesse, au moment de la cérémonie on trouvait toujours mieux que lui. Mario accédait au podium, mais pas son frère. L'homme en vert se sentait mis de côté, inutile. Il lâcha quelques sanglots avant de se décider à dormir sur son oreiller imprégné de larmes. La nuit, ô douce nuit réparatrice. C'est elle qui nous réconforte durant nos chagrins d'amour, elle aime nous voir pleurer, corriger nos petites faiblesses et nous rendre heureux. Mais elle n'est pas toujours aussi accueillante qu'elle ne le laisse paraître. La nuit...
Un bruit réveilla Daniel.
Il sursauta et ouvrit grand les yeux. On ne voyait rien, car les stores bloquaient le passage aux rayons de Lune. Daniel alluma sa lampe de chevet. Il fit le tour de sa chambre du regard, mais rien ne semblait montrer signe de vie. Après un long moment à observer le silence inquiétant que semblait renfermer la pièce, il éteignit enfin sa lampe, se faufila sous ses couvertures et serra le corps chaud de Marine contre le sien. Il entendit celle-ci rire un instant, ce rire le réconforta, il lui rappelait ses premières nuits en couple. Daniel, rassuré, se rendormit aussitôt.
Le temps s'écoulait, la nuit se poursuivait, le silence persistait. Mais il fut interrompue par le bruit d'une goutte d'eau claquant sur la céramique. Le son résonna dans le lavabo, traversa un petit couloir, pénétra la chambre à coucher et se logea délicatement dans l'oreille du jeune homme. Daniel sursauta de plus belle. Le robinet fuyait encore. Et bien sûr fallait-il que cela arrive un soir d'Haloween.
Plus les gouttes tombaient, plus le jeune homme se sentait mal à l'aise. Dans les films, c'est dans des moments pareils que le pire est à venir. Après quelques minutes de réflexion, il ferma la yeux et se décida à soulever sa couette. Il enfila ses pantoufles, ralluma sa lampe de nuit et sortit de la chambre en direction de la salle de bain. Il n'avait rien à perdre, après tout, même s'il lui arrivait quelque chose, ça ne changerait pas la face du monde.
La porte de la salle de bain était ouverte, des rayons lunaires en émanaient. Daniel s'approchait de la pièce, il s'arrêta à l'entrée. Sa conscience l'empêchait de faire un pas de plus et lui ordonna de faire demi-tour, comme s'il se jetait dans la gueule du loup. La routine prit le dessus, le jeune s'aventura dans la salle de bain. Il vit le robinet puis distingua les gouttes qui s'en échappaient. Il fit un pas, puis un autre. Puis un autre. Il tendit sa main, ferma le robinet, ramena sa main, puis souffla un grand coup. Daniel leva la tête et se regarda dans le miroir avec le peu de lumière qui parvenait jusqu'à lui. Pourquoi un tel cirque pour un stupide robinet défectueux ?
Un nuage recouvrit la Lune et la salle de bain se retrouva dans le noir complet. Daniel sentit un flux d'adrénaline parcourir sa colonne vertébrale. Il était debout, immobilisé par la peur, n'osait pas entreprendre le moindre mouvement. Le nuage s'éloigna de l'astre blanc et ses rayons inondèrent de nouveau la salle de bain. Le jeune homme se sentit rassuré. Mais quelque chose dans le miroir attira son attention : sur la droite, dans le reflet de la baignoire, deux petits yeux rouges, vides, fixaient de toute leur puissance ceux de Daniel, écarquillés. Il changea littéralement d'expression, son visage se crispa dans toutes les directions. L'homme, apeuré, entreprit un quart de tour vers sa droite, et croisa le regard de la créature dissimulée dans la baignoire.
La chose se mit soudain à hurler tel un cochon que l'on égorge. Elle sortit de l'ombre et révéla sont apparence : un chien pustuleux à gueule énorme jonché sur un corps humain en décomposition. La peur de Daniel se transforma en une véritable terreur. Il poussa un cri effroyable et se précipita en dehors de la pièce. « Marine ! », cria-t-il en se ruant dans sa chambre. Mais il s'arrêta net lorsqu'il aperçu accrochée sur le mur de son lit la tête de sa bien aimée, la tête blanche, le regard vide et le visage exprimant une terreur intense. Le cœur en fanfare, Daniel déchira la nuit par un second cri de peur. Ce cri fut prolongé par celui de la créature mi-homme mi-chien, postée à l'extrémité du couloir, prête à bondir. Le pauvre homme s'enfuit à toutes jambes dans le salon, ferma derrière lui la porte du couloir et la barricada à l'aide d'une armoire et d'une table. Il prit une feuille de papier trainant sur le sol et un briquet dans la poche de son pantalon, puis mis le feu aux meubles. On entendit la bête hurler derrière la porte. Soudain, un second cri plus aigu semblait venir de derrière, la télévision s'alluma et une autre créature à tête de chauve-souris semblait vouloir en sortir. Elle se débattit, faisant trembler la télé. Daniel laissa place à un cri de folie : d'un coup de pied, il rompit le pied d'une chaise et s'en empara. Il s'avança près de la télévision en riant, l'arme en main, les flammes d'une part, l'appareil de l'autre, guettant le moment propice où le monstre montrerait le bout de son nez.
La foule infusait tout autour du château. Il est sept heures du matin, la pluie tombe et tous les toads attendent impatiemment l'abaissement du pont-levis. Mario, quant à lui doit faire la liste des personnes présentes, ce qui n'est pas chose facile lorsque les personnes se ressemblent toutes et qu'il fait encore nuit.
- Luigi, redresse le parapluie, tu trempes ma liste, se plaignit Mario.
- Ah... Désolé...
- Dis-moi, tu vas bien ?
- Je... Je me sens mal à l'aise. Tu comprends ?
- Allons... Ne t'en fais pas. Tout va bien se passer.
- C'est facile à dire lorsqu'on a du succès.
Luigi détourna le regard. Il jeta un œil vers l'est, guettant l'arrivée des premiers rayons de Soleil. Soudain, il se figea et ses yeux s'écarquillèrent : un nuage de fumée dense se profilait à l'horizon.
- Mario ! Regarde !
Il désigna du doigt l'immense colonne de cendres.
- Bon sang, Luigi, s'exclama Mario, va chercher du monde, je fonce au Square Tuyau !
- Heu... Heu heu...
- Maintenant !
- J'y vais !
Mario traversa la foule en vitesse pendant que Luigi criait pour demander de l'aide. Dans premier tuyau visible, le héros rouge s'engouffra sans hésiter. Il arriva après quelques détours en plein cœur de la ville de Lorigan. La population semblait s'amasser autour du nuage de fumée. Mario s'empressa, il n'est peut-être pas trop tard. Sous les yeux émerveillés des jeunes enfants qui le pointaient du doigt, le héros se précipita sans hésiter dans le brasier. Les feux, ça le connaissait. Ils sont fortement moins dangereux lorsqu'il pleut aussi fort, c'est une chance pour lui.
À l'intérieur du pavillon, le parquet était entièrement consumé : il n'en restait que des cendres. À sa gauche, des restes de meubles empilés, à sa droite, un poste de télé brisé en mille morceaux, et dans un coin, un jeune toad recroquevillé et tremblant de peur. Mario le saisit par la main et lui cria :
- Dépêche-toi ! Ça peut s'effondrer à tout moment !
Le toad se leva fébrilement et se mit à courir vers la porte d'entrée, entrainé par le héros vêtu de rouge. Plus il s'approchait de la porte, plus le temps ralentissait. Daniel entendit le plafond rendre l'âme et s'effondrer derrière lui, dans un fracas inaudible. Plus il avançait, plus la porte s'éclaircissait devant lui. Au moment de franchir le seuil, un immense éclat blanc parcourut son champ de vision.
L'éclat s'atténua progressivement. Daniel reconnut la cour intérieure du château de la princesse Peach. Il était perché devant une balustrade. À sa gauche, Mario, à sa droite, Luigi, sous les applaudissements de la foule. Des pétales de roses tombaient du ciel. Puis quelqu'un pris la main du jeune toad, il s'agissait de Marine, vivante et en un seul morceau. Les deux êtres s'embrassèrent passionnément, le temps se figea sur ce grand geste d'amour. Trois lettres s'inscrivirent alors :
Fin.
- Ces films, tous les mêmes. Dis, tu veux bien me passer la télécommande ?
Épreuve: Sc
Titre: La Menace Weegee
Planche 1: http://s2.noelshack.com/om/old/up/weegee-79f10c5b71.png
NB1: Ca n'a aucun rapport avec Halloween mais il me semble qu'il faut juste une histoire d'horreur
NB2: Il y aura une ou deux autres planches plus tard, si je post ça maintenant, c'est parce que je n'aurais peut-être pas le temps de faire les autres étant donné que je serai absent tout le Week-end.
Petite exception !
Les musiques de la troisième épreuve seront poster...Ici !
Bonjour,
Ceci est une composition de moi-même pour le concours d'Halloween de Super Mario Galaxy 2 dont le thème est une musique effrayante. Il s'agit d'un morceau pour orchestre avec : 1 flute, 4 cloches, une dizaine de timbales, violons, altos, violoncelles et avec un choeur de sopranos et de basses. Des effets de voix un peu sinistre ont été également ajouté.
http://www.supload.com/listen?s=BQX3Mq
Voilà.