Se connecter

The Legend of Zelda : Skyward Sword

Sujet : Fic [OOT]: Si Link était mort?
[Sunstone]
Niveau 7
19 décembre 2010 à 23:04:44

Chapitre 30 : L’équipage

Pendant la nuitée, le trio formé de Bernard, Watchman et Sergio avaient fait la connaissance des hommes avec qui ils parcourraient l’océan durant le prochain mois. Ils s’étaient présentés, chacun leur tour :

-Brian, capitaine.
-Michael, navigateur.
-Andrei, je suis rameur.
-Benoît, un autre rameur.
-Moi aussi, et j’suis Pacio !
-Tomas, rameur à mon tour.
-Moi, j’suis là pour combattre et j’me nomme Travis.
-Moi aussi, j’suis là que pour ça et on m’appelle Lapierre !
-P.K., préposé au canon.
-Yannick, comme P.K.
-Pyatt, je pêche.

Ils semblaient tous avoir la même personnalité d’alcooliques et barbares, enjoués et déterminés. À l’exception d’Andrei, qui lui était un peu plus réservé.
On chargea d’abord le bateau de grands tonneaux comportant eau et alcool. Les voyageurs embarquèrent leur stock à l’intérieur.
La chimie s’installa vite entre les pirates et les excursionnistes, ouverts à bien des gens. Les conversations fusèrent par endroits, alors que l’attention se partageait entre le chargement et les présentations.

-Vous ne semblez pas surpris qu’on soit là, remarqua Sergio.
-Un ami de Biggoron nous avait prévenus, répondit Travis, probablement le plus intéressant d’entre tous. Il est venu nous voir il y a quelques jours pour nous dire de vous attendre !

Vers les trois heures et demie du soir, le temps était venu de partir. Ils saluèrent Georgesgoron, qui dut se remettre en route vers la montagne de la Mort.
Les trois explorateurs étaient embarqués.

-Levez l’ancre ! cria Brian à Lapierre.
-La voile ! tonna Michael à Yannick.

Et on plaça le gouvernail de façon à se diriger droit vers des destinations inconnues, que découvriraient bientôt nos trois camarades.

*

On voyagea tout le jour durant, découvrant la beauté et la grandeur de la mer, ce qui émerveilla les Hyliens, stupéfaits. Jamais Milan n’avait trouvé plus beau spectacle, même pas lorsqu’il était dans les plus hautes montagnes. Il demanda à Michael s’il pouvait, éventuellement, grimper en haut du mat, afin de voir l’océan de haut. Il répondit avec le traditionnel :

-On verra.

Cette réponse déçut Milan.
Bernard observa la façon dont Pyatt maniait son filet de pêche. Par miracle, il réussissait à chaque coup ou presque à ramener au moins une prise. Un poisson une fois, un mollusque une autre, et ce afin de manger à leur faim. La façon de faire cuir les poissons était simple. Ou bien on les faisait sécher au soleil, ou bien on attendait au soir pour mettre le feu sur une petite machine de fer et on le faisait cuire. Peu importe la façon, la saveur du poisson rappelait le paradis.
Mais la meilleure partie de cette journée fut le soir.

*

-Hé les jeunes ! cria Lapierre, second du capitaine. Venez m’aider à sortir les tonneaux de rhum !

Sergio lança un sourire étiré à ses camarades, pour leur signifier sa joie. Le rhum était son alcool préféré et cela faisait un bail qu’il n’en avait pas porté à ses douces lèvres admiratrices. Il se leva d’un bond et cria :

-J’arrive, Lapierre.
-C’est pas à toi que je parlais mais bon, lança celui-ci à la blague. Deux bras de plus, ça fera pas de mal.

Quand on disait « les jeunes » sur le navire, c’est qu’on parlait à P.K. et Yannick, les deux plus jeunes du groupe. Ils étaient, en quelque sorte, les boucs émissaires, et lorsqu’il y avait quelque chose à faire, on demandait à ces deux inexpérimentés de faire la sale besogne. Les deux jeunots se levèrent donc à leur tour accompagner Sergio dans la cave à rhum. Pendant ce temps, Pyatt tenta de rallumer un feu pour s’éclairer et se réchauffer.

-Putain de merdier, ce feu ne part pas ! s’exclama le pêcheur, qui était l’un des plus rigolos et amusants.

C’est alors qu’une idée traversa l’esprit de Milan. Il descendit à la cave, dans la pièce qui servait de chambre aux trois voyageurs. Cette pièce comportait deux simples superposés et les murs étaient ornés de sabres croisés pour rendre à la salle un peu de décoration et d’agressivité.
Milan, ainsi que les deux autres, avaient laissé leur stock dans cette pièce. Son arc n’en était pas exclu. Il s’empara de son arme et se tira deux flèches d’un carquois rempli.
Watchman remonta sur le pont pour revenir vers l’avant du bateau, là où se trouvait le reste du groupe. Le feu n’était toujours pas allumé et on comptait sur la lune et les étoiles pour voir devant soi.
Lorsqu’ils virent Milan avec son arc, les pirates se mirent à rire.

-Qu’est-ce que tu fous avec ça, mon vieux ? se moqua Pacio. Pas sur que ça allumera un feu, ça !
-Ah bon ?! répliqua l’archer, d’aucune manière atteint par cette remarque, sous le regard admiratif de son cousin, qui s’attendait au dénouement.

Il prit une bonne inspiration. Encocha une flèche sur son arc. Expira, puis inspira de nouveau. Ferma les yeux. Concentra une partie de son énergie dans son bras. La transmis le long de ses nerfs et de ses cellules. La fit passer au travers de son arc. La concentra au bout de la flèche, qui s’enflamma.

-OH ! s’écrièrent les hommes de la mer.

Milan approcha la flèche du papier qui servirait à faire débuter le feu. La pointe ardente fit prendre les flammes dans le combustible. Le feu était parti.

-Tu plaisantes ?! rit Benoît, les yeux grands comme des billes.
-Étonnant, n’est-ce pas ? poursuivit Bernie.
-Comment t’as fait ça ? lui demanda Travis.

Milan, lui, se contentait de sourire.
Et c’est alors que revinrent Lapierre, P.K., Yannick et Sergio avec deux barils chacun.

-On a de quoi passer la soirée. Bienvenue, les gars !

Chaque homme ayant sous la main une tasse de verre, ils se servirent de savoureux rhum provenant d’une autre contrée. Pas aussi bon que celui d’Hyrule, selon Sergio, il restait tout de même d’excellent goût. L’alcool coulait à flot. Suivaient les chansons idiotes sous les voix fausses des pirates déjà réchauffés. On riait et on faisait tous les temps. On s’amusait, on s’obstinait sur des conneries. La soirée était toute jeune.
Au bout d’un moment, la fatigue s’empara de certains, qui quittèrent vers le sous-sol ou se couchèrent simplement sur le pont, près du feu. Les deux jeunes hommes ainsi que le trio d’Hyrule restèrent éveillés, emportés par l’effet de l’alcool.

-Hé, mon vieux, commença Bernard en parlant à Sergio, je tiens à te dire que j’suis fier de toi pour ton nouveau p’tit trésor. Sheik, elle est pas à la portée de tous. Je tiens à te le dire.
-Merci, mon vieux, hahaha ! répondit celui-ci en s’esclaffant. J’espère que ce sera bientôt votre tour, les gars.
-Moi j’ai pas besoin, commenta Watchman. Y’a qu’une femme qui compte pour moi.
-Tu parles de ta Gerudo ? demanda Bernie. Elle était chaude elle, et elle était équipée, oui pas de doute elle c’était une femme à se faire.
-Ta gueule, abruti ! lui cria Milan en le cognant, tout en gardant le sourire, ce qui fit rire à son tour le gros Hylien. Oui, je parle bien de Licia.
-Tu l’as pas oubliée même si ça fait sept ans que tu l’as pas vue ? questionna le barbu.
-Je l’ai revue il y a deux ans, en fait, annonça l’archer.
-Où ça, putain ? interrogea le commerçant.
-Bien, j’sais pas. À un moment je suis allé faire un tour au ranch Lon Lon. On m’avait envoyé chercher du lait pour les citoyens de Kakariko. Et puis, là, il y avait quelques Gerudos, dont Licia et puis… voilà.
-Et vous avez fait quelque chose de particulier ? posa Bernie.

Ils s’échangèrent des regards curieux et sournois. Et Milan annonça après un long silence :

-Ouais ! Et c’était hallucinant !
-OH !!!!!!! crièrent de joie les deux Hyliens, fiers de leur camarade.
-Pourquoi tu nous avais rien dit ? demanda, toujours en riant, le combattant à la hache.
-J’sais pas, ça faisait partie de mes secrets à la con. Que l’on dit que quand on est ivres !
-HAHA !

Ils se servirent une autre tasse de rhum et continuèrent de boire comme des affamés. La soirée fut la plus drôle et passionnante qu’ils avaient eues depuis des lunes.

À suivre…

The-Piaf
Niveau 10
19 décembre 2010 à 23:29:37

Que dire... Bah comme d'habitude, toujours super. :noel:

Sauf que tu as oublié "lits" aux passages de la description de la chambre lorsque Milan va prendre son arc. :hap:

Enfin, je suppose que t'as oublié ça du moins. :noel:

Vivilh
Niveau 9
20 décembre 2010 à 21:00:41

Toujours aussi bien :)

Vivement la suite :)

Je me répète :sarcastic:

[Destructeur]
Niveau 10
20 décembre 2010 à 21:43:37

Ya moyen d'avoir ton MSN sunstone? :noel:

maruto_sasuke
Niveau 7
20 décembre 2010 à 22:10:13

Toujours aussi bien! La suite!

[Sunstone]
Niveau 7
21 décembre 2010 à 02:20:21

Pour quelle raison Destructeur?

[Destructeur]
Niveau 10
21 décembre 2010 à 09:30:59

Pour pouvoir te parler de quelque chose concernant ta fic' et qui serait plus pratique à dire qu'ici. :o))

[Sunstone]
Niveau 7
22 décembre 2010 à 01:07:17

Je l'ai mise sur mon profil :ok:

taraddicts92
Niveau 6
22 décembre 2010 à 22:51:23

:hello: , je lis ta fic depuis quelque jours, et

taraddicts92
Niveau 6
22 décembre 2010 à 22:57:57

j'adore, j'aime bcp continue comme ca ^^

[Sunstone]
Niveau 7
24 décembre 2010 à 19:43:40

La suite viendra bientôt, chers lecteurs.

taraddicts92
Niveau 6
27 décembre 2010 à 19:42:59

question :d)pourquoi as-tu appelé la ville de Cocorico "Kakarico" ???

LeFoux
Niveau 10
27 décembre 2010 à 19:45:27

C'est le nom en anglais. :oui:

taraddicts92
Niveau 6
31 décembre 2010 à 14:12:50

ah okay! merci

[Sunstone]
Niveau 7
03 janvier 2011 à 18:27:05

Chapitre 31 : Quoi de plus stupide que sauter par-dessus du magma en fusion ?

Sheik regarda s’éloigner Milan, Bernie et Georgesgoron en compagnie de la personne avec qui elle désirait maintenant passer le reste de ses jours, Sergio le barbu. Lorsqu’elle l’avait vu au départ, elle n’avait jamais imaginé que ce qui venait de se passer aurait pu se produire. Elle l’avait tiré des griffes de la mort alors que celui-ci passait près de la noyade, dans un bassin de la rivière zora. Elle l’avait tiré d’affaire et avait été forcée à le traîner avec lui. Puis, ils avaient passé du bon temps. Il l’avait fait rire, elle l’avait fait rêvé. Ils s’étaient tenus près les derniers temps et avaient encaissé de dures épreuves ensemble. Et puis, tout s’est éclairci, et dorénavant, quelque chose de sérieux se passait entre eux.
Ils passeraient un bout de temps séparés par le destin. Ils espéraient cependant se revoir le plus tôt possible et passer le reste de leur vie ensemble.

-On y va ? demanda amicalement Gilbert, ce qui tira Sheik de ses songes.
-Oui, répondit-elle après un instant. Je… oui, on y va.

C’est ainsi que Sheik, Gilbert, Mido et les deux fées entreprirent leur quête, de leur côté. Le combattant à la lance commençait déjà à regretter d’avoir été de ce côté. Depuis qu’ils se connaissaient, Gilbert avait remarqué qu’il n’avait pas énormément d’affinités en commun avec l’enfant des bois et la princesse d’Hyrule. Cependant, il n’aurait pu tenir longtemps en compagnie du gros géant avec qui il avait eu une dispute sévère lors de leur départ de Kakariko. Il accepta néanmoins son sort, lui qui se consolait en se disant qu’une fois cela terminé, il pourrait dire que, s’il réussissait, il contribuerait au sauvetage du monde.
Au bout d’un moment, ils arrivèrent près d’un pont en bois. Probablement ce qui servirait à traverser la chute qui séparait la montagne sur laquelle ils se trouvaient de l’autre, sur laquelle ils devaient aller… Or…

-Merde, depuis quand ce pont est coupé en deux ? demanda rudement la dame.
-Une chose est sure, traverser ne sera pas du gâteau… affirma Mido.

Ils prirent un bref moment de réflexion. Le pont avait été coupé et chaque partie était accotée au versant de montagne lui étant relié. Zelda brisa ingénieusement ce silence.

-Je sais, pourquoi n’y ai-je pas pensé d’abord.

Elle extirpa de son costume le grappin qu’elle avait trouvé dans le Temple de l’Eau. Celui avec lequel elle avait vaincu Morpha, la générale du donjon du Lac Hylia. Elle se rappelait que ce grappin avait une très longue portée. Probablement que si elle tentait de tirer sur le côté opposé du pont, elle pourrait s’y accrocher, et ainsi s’aider des planches pour grimper sur la montagne des Gerudos.

-Tu sais, c’est risqué, remarqua Navi.
-Je sais, mais j’ai pas le choix, trancha Sheik.

Elle visa le pont et tira. La pointe du grappin se ficha dans une planche et l’attira vers elle. Zelda se propulsa jusqu’au pont. Elle tenait fermement la planche afin de les escalader. Elle s’aida de ses bras et réussit à monter jusqu’en haut, puis jusque sur la montagne. Elle jeta par la suite un regard vers ses amis.

-À vous, dit-elle, essoufflée par l’effort qu’elle venait de fournir.
-Euh… j’veux bien mais… comment ? demanda Mido.
-La seule solution…

Sheik se prit un élan de démente et lança le grappin au bout de ses bras afin que ses amis puissent l’utiliser pour utiliser la même technique qu’elle.
Gilbert remarqua alors la force de Zelda, puisque le crochet attaché à la chaîne atterrit derrière lui. À quelques pas.

-Wow…

Il le prit, réfléchit et le tendit à Mido.

-Tu veux le faire avant moi ?
-Ah… d’accord… accepta-t-il.

Il tenta de le prendre mais remarqua que cet objet était lourd. Il le prit donc à deux mains : l’une tenait la poignée et l’autre la soutenait.
Il visa à son tour le pont et se laissa aller.

-AHHHHHHHH !!!!!!!!!!! cria-t-il, ayant un gain d’adrénaline.

Lorsqu’il arriva au bout, il poussa un soupir de terreur. Il avait peur de tomber en bas.

-Sheik, je vais tomber ! l’avertit-il.
-Non, Mido. Ne regarda pas en bas, et tu l’auras.

Le Kokiri s’empara de toutes ses forces pour franchir la seconde planche, toujours soutenant le pesant grappin. Lorsqu’il fut assez haut, Sheik l’aida à le remonter… ce qui fonctionna. Le petit s’affaissa sur le sol en regardant le ciel, le remerciant de cela. Il lâcha le grappin que Zelda ramassa pour le lancer à Gilbert. Elle fit cependant un faux mouvement, qui fit manquer de force son lancer.
L’alchimiste remarqua immédiatement que la dame avait mal lancé le grappin. Une foulée de questions s’installa en tous ceux qui avaient observé cela. Dont Sheik… Comment Gilbert allait-il traverser, maintenant ? Comment pourrait-il les rejoindre ?
Mais les réflexes de l’homme étaient aiguisés. Il effectua la chose la plus stupide de sa vie. Le grappin n’allait se rendre probablement qu’à quelques pieds de lui dans le trou. Saisissant tout son courage, il se jeta dans le vide afin de rejoindre le grappin. Il l’attrapa au vol, visa très rapidement le pont et tira… pour ainsi rejoindre ses camarades !

-Putain !!!!!!!!! s’écria Sheik. Comment t’as fait ça ?! Idiot, tu aurais pu te tuer mille fois !
-Euh… pas le choix !
-Ah merde… lança Hilo.

Bref… ils tournèrent rapidement la page sur ces évènements tragiques, après avoir regagné le souffle perdu par la peur, la nervosité et l’adrénaline et se dirigèrent vers ce qu’ils appelaient la forteresse Gerudo.

*

La nuit tombée, ils arrivèrent sur le territoire des femmes bronzées. Leur objectif était cependant de se rendre dans le désert du Colosse.
Ils se trouvaient entre un mur de pierres et une petite colline de terre sombre. Devant eux, ils pouvaient percevoir des marches qui montaient vers leur droite, vers la forteresse elle-même, qu’ils pouvaient apercevoir par-dessus la colline. Elle était si intimidante, tant par sa structure que sa solidité qui se distinguait à vue d’œil.
Il n’y avait pas de lumière, hormis dans la forteresse. Ailleurs, c’était l’obscurité totale.
Sheik tenta de regarder sa carte des environs qu’elle avait sur elle. La lumière de la lune l’aidait à bien lire la cartographie. Pour accéder au désert, il fallait avancer quelque peu et tourner à gauche… c’était tout.

-Bon… on se dirige en avant et rendus au bout de ce mur de pierre, on doit tourner sur notre gauche, et là on se rend au Temple de l’Esprit.
-C’est tout ? lança Mido, surpris par l’aisance que comporterait ce plan d’action.
-Un instant, rappela Sheik. Il y a peut-être des gardes Gerudos un peu partout. Si elles nous voient, elles nous jettent en prison, et là, on est foutus.

Les yeux du Kokiri devinrent ronds comme des billes. Jamais il ne voudrait passer du temps dans cette intimidante forteresse, entre trois murs et une grille lui privant de sa liberté.

-Alors, si elles nous voient, on fait quoi ? demanda-t-il nerveusement.
-On court !

Sheik se colla le dos sur le mur de pierre à leur gauche. Elle avançait en pas chassés, de façon à rester subtile et discrète. Ses compagnons l’imitèrent, à l’exception des deux fées qui suivaient de près.
Rendus en face de l’escalier, ils jetèrent un bref coup d’œil. Rien à signaler. Aucune Gerudo à l’horizon. Tout semblait discret à l’extérieur. Comme si toutes étaient parties à l’intérieur de la forteresse.
Zelda tourna son regard vers l’homme et le garçon qui l’accompagnaient.

-Go, leur dit-elle.

Ils continuèrent d’avancer de la même façon, jusqu’à se rendre en face de l’extrémité de l’autre colline de terre sombre, le dernier endroit qui pourrait leur donner du fil à retordre en matière de Gerudo. S’ils ne se faisaient pas intercepter là, la voie était libre vers le désert.
Sheik regarda en face. Personne. Aucune gardienne. Aucune femme. Personne. Rien à signaler, encore une fois.
La princesse fit tourner sa tête encore une fois vers ceux qui faisaient voyage avec elle. Elle leur dit que tout allait bien. Arrivés à l’extrémité du mur, ils étaient collés sur l’entrée du désert. Ne leur restait qu’à entrer là. Tout allait commencer.
Ils décollèrent leur dos du mur et tentèrent de franchir la porte.
Cependant, un dernier obstacle de dressa sur leur route.

-Oh merde… poussa Mido.
-Putain… lâcha Gilbert.

Sheik soupira de désespérance. Comment avait-elle pu omettre un détail pareil ?

-Désolé les gars… je n’y avais pas pensé.

Entre eux et le désert du Colosse se trouvait une énorme grille, empêchant tout homme de passer. Infranchissable à premier coup d’œil comme au dernier.

À suivre…

taraddicts92
Niveau 6
03 janvier 2011 à 19:23:07

YOUPII :fete: c'est géniale comment tu arrives as retenir le suspens.
J'me demandes comment ils vont faire quand ils vont se rendre compte qu'ils auront besoin de retourner dans le passé...à moins que ce soit Mido qui y aille... hum... :sarcastic: pas possible...ou si peut-etre :ange: ... La SWEET :-)))

maruto_sasuke
Niveau 7
03 janvier 2011 à 19:40:14

C'est une fois de plus très réussit! J'ai hate de voir la suite!

The-Piaf
Niveau 10
03 janvier 2011 à 21:27:35

Super ! Pour bien commencer l'année ! :-d

J'imagine qu'ils vont se faire attraper :sournois: :noel:

darkidao0
Niveau 5
04 janvier 2011 à 22:33:34

J'adore ta fic ! J'ai fini le dernier chapitre paru et wow !

Par contre y a un truc qui me dérange :

La façon dont parle Sheik : Parfois elle utilise des mots vulgaires et ça ne fait pas trop "princesse" ou "sheikah"

Voila ;)

[Sunstone]
Niveau 7
07 janvier 2011 à 01:18:22

Mais sur une pierre a potins dans OOT on pouvait lire que Zelda est une vraie garcon manqué donc jme suis un peu inspiré de ça... en tout cas j'ai peut-être mal compris lol mais si ca dérange jpeux tjrs changé ça pour les chapitres a venir.

Sujet : Fic [OOT]: Si Link était mort?
   Retour haut de page
Consulter la version web de cette page