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The Legend of Zelda : Skyward Sword

Sujet : Fic [OOT]: Si Link était mort?
link_nounours
Niveau 10
05 août 2010 à 20:17:47

Super, toujours rien à dire.
Vivement la suite :ok:

Vivilh
Niveau 9
05 août 2010 à 21:13:47

Sweet :)

[Sunstone]
Niveau 7
05 août 2010 à 23:42:33

Merci, la suite promise demain.

Vivilh
Niveau 9
06 août 2010 à 10:40:14

Sweet :hap:

[Sunstone]
Niveau 7
06 août 2010 à 23:41:59

Chapitre 18 : Éternel remord... ?

Il avait commis l’irréparable. Le crime impardonnable. Il l’avait fait sans scrupule et sans aucun doute qu’il avait commis le bon geste. Il avait enlevé la vie. Tué. Commis un meurtre. Il l’avait fait.
Mais il ne voulait pas mal faire. Il avait écouté les dires d’un homme sénile et avait gobé tout cela. On lui avait dit que la victime était un démon. Or, seul lui ignorait que la vérité, c’était que Gérard était un type comme les autres. Un homme superbe, un ami généreux.
Milan avait même admiré celui qu’il venait de tuer. Il l’avait trouvé courageux et honorable, jusqu’à ce qu’il entende ces paroles. Là, tout s’était effondré. Puis, sentant que ça vie était en danger à cause de la montée d’agressivité des habitants de Kakariko, qui avaient sorti les torches et les fourches, même les couteaux. Seul contre une armée, il prit les jambes à son coup, ne sachant où il se dirigeait.
Aussitôt qu’il était sorti des portes du village, il jeta un coup d’œil aux environs. Sa torche allumée lui éclairait le champ de vision. Il devait faire vite. Rien à droite, derrière, Kakariko, devant, la plaine d’Hyrule, et à gauche, un petit sentier. Il ignorait où ce chemin menait. Il était entouré d’un cap de pierres excessivement long. Dans la plaine, le feu de sa torche révélerait son emplacement. Emporté par le stress, il courut vers le chemin qui, en fait, menait à la rivière Zora.
Il traversa un petit ruisseau, il constata qu’il pouvait jeter sa source d’éclairage afin de mieux cacher sa localisation dans la nuit. Il la lança dans le ruisseau et poursuivit sa course, son sac sur le dos.
L’homme constata rapidement qu’il longeait une rivière. La rivière Zora ? Peut-être. Il n’était jamais venu ici, mais il avait entendu des récits de voyageurs. Seule la fin du chemin confirmerait ou infirmerait sa théorie.
Après une bonne demi-heure de course, une pieuvre étrange jaillit de l’eau. De couleur mauve, des yeux globuleux et une large trompe faisaient office de visage. Puis, de sa trompe s’évacua une pierre ronde. Elle se dirigeait à une vitesse folle vers le Hylien. Brillant, ce dernier dégaina son bouclier afin de bloquer le projectile, qui fut plutôt renvoyé vers son adversaire, qui mourut sur le champ. Milan avait donc compris comment vaincre les Octorocs.
Pendant sa progression vers une éventuelle cachette, il vaincu plusieurs de ces bestioles, inoffensives. Puis, à un moment, il trouva un bon endroit pour établir une cachette. Watchman avait repéré un petit îlot sur la rivière, sur lequel on pouvait facilement monter une tente. Un énorme cap de roche cachait l’îlot de probables poursuivants de Milan.
Car oui, un homme avait suivi la trace du meurtrier.
Il l’avait suivi de loin depuis qu’il avait tiré sur Gérard. Après s’être emparé d’un couteau et d’un gros bâton de bois, il avait tâché de bien identifier les traces de pas évidentes que son compatriote laissait dans le sol. Il avait même observé sa technique pour vaincre les pieuvres étranges.
Et il avait vu où il s’était caché.
Il voulut y aller, mais Navi, qui l’avait suivi, s’y rendit plus vite.

*

-Navi…

La fée était arrivée à la cachette de Milan.

-On me suit ? demanda-t-il.

-Pourquoi tu l’as tuée ? répliqua-t-elle, agressive.

-Parce que c’était un démon ! Merde !

-Non ! C’était un Hylien.

Watchman ne voulait pas entendre les mots de la petite créature.

-Si tu ne me crois pas, dégage. Je m’en fiche. Moi je le sais bien. Je vous ai juste aidé. Si je l’avais laissé partir, il aurait dit à Ganondorf que Link était mort.

-Chut ! Pas si fort, gronda Navi.

-Mais tu me crois ?

Il y eut un silence, brisé par le Hylien quelques secondes plus tard, qui répéta sa question. Et la fée de répondre :

-Désolé, mais c’est purement irréaliste.

Voyant que son compagnon était obstiné à son idée, la petite boule ailée poursuivit :

-Qu’est-ce qui te fait croire qu’il était un démon ?

-Je l’ai compris seul, mentit Milan qui ne voulait pas révéler la vérité sur sa rencontre avec Lars, de peur que celui-ci soit mal vu jusqu’au point de se faire tuer. Il expliqua aussi les raisons que lui avait donné l’ermite des Bois Perdus pour justifier son accusation. Or, il disait qu’il avait lui-même vu Gérard se transformer pendant la nuit, ce qui fit hésiter la créature minuscule.

Puis, une voix retentit, au loin. Familière aux oreilles des deux individus. Celui qui pourchassait Watchman. Ce dernier se leva pour confirmer si c’était bien celui qu’il pensait. Mais il ne dit rien.

-Je sais que tu es là.

Silence. Le suiveur reprit :

-Je ne veux pas te tuer. Malgré ce dont on m’a chargé de faire. Ne viens pas dire que je ne suis pas sympa, contrairement à toi, qui tues pour aucune raison.

Milan n’avait plus à se cacher. Il était parfaitement conscient que le poursuivant savait où il se trouvait.

-Tu mens, cria-t-il d’un air méfiant. Tu veux me tuer.

-Non, je ne suis pas un meurtrier moi. Contrairement à toi.

-Ça va, j’ai compris. Mais je t’assure que j’ai fait la bonne chose.

-Non… Tu n’as aucune preuve que Gérard était un démon.

Watchman voulut répliquer, mais il en avait marre de s’entêter. Il prévint son opposant qu’il le laissait venir à lui, si celui-ci se débarrassait de ses armes. Le pourchassant accepta. Il jeta son couteau et son bâton par terre, confiant que Milan ne s’en prendrait pas à lui. Il s’avança vers le petit îlot, joignable seulement en effectuant un saut.

-Je ne tuerai pas. Je viens discuter.

-J’ai compris, continua l’assassin, exaspéré. Fais vite et rentre au village. Je n’ai pas envie de te parler maintenant. Je le fais parce que je veux te convaincre.

-Comment ? répondit l’autre Hylien. Montre-moi des arguments précis, et peut-être te croirai-je.

-C’est simple, je l’ai vu se transformer en… corbeau pendant la nuit. Aucun humain ne peut faire ça.

-Et tu as attendu jusqu’à aujourd’hui pour le tuer ?

L’histoire de Milan ne tenait pas debout, il s’en rendait bien compte. Il préféra donc admettre la vérité au sujet de Lars, sans révéler de nom, mais celui qui venait de Kakariko pour piéger le meurtrier commenta.

-Si son nom est Lars, j’en ai déjà entendu parlé.

-Ah bon ? répliqua immédiatement Watchman.

-Il avait une rancune énorme envers Gérard, mais je ne me souviens plus pourquoi. C’est Réjean qui m’en a parlé. Il m’a dit qu’avant de quitter le village, il avait juré qu’il trouverait une façon d’éliminer Gérard et… voilà, son objectif a été accompli !

Ce moment exact, cet instant précis fut le moment le plus humiliant et honteux de la vie de Milan. Il fondit en larmes, tremblota sans cesser, devant ses deux amis. Il se cramponna sur lui-même, se coucha sur le sol, arracha du gazon et le jeta.

-Salopard ! Salopard ! criait-il en sanglotant. Ce connard m’a ruiné ! Je vais le tuer ! Je vais le tuer !

Son poursuivant ne disait rien. Il devait laisser son ami évacuer la frustration. Au bout de quelques minutes, Watchman se calma. Gilbert voulut le rassurer.

-Ton erreur n’est pas entièrement irréparable, continua posément le détenteur du nouveau magasin général de Kakariko. Il y a une façon de réparer cette erreur.

-Non, c’est impossible, répétait le tueur en serrant les poings. Non, c’est impossible. Même si je retrouve Lars, j’aurai tué Gérard, tué, tué, assassiné. Il n’y a aucune façon, je suis condamné. C’est impossible, Gilbert !

-Oui, ce l’est. Je ne sais pas comment tu devras t’y prendre, mais tu devras le faire. Sans quoi, tu seras poursuivi toute ta vie.

Milan y pensa comme il faut. Il ne voulait pas être chassé comme un gibier par un clan de nomade jusqu’à ce qu’il périsse. Il demanda à Gilbert de lui dire comment il devait faire.

-Mon ami, tu dois délivrer Hyrule de l’empire du mal.

À suivre...

link_nounours
Niveau 10
06 août 2010 à 23:56:29

Super! Maintenant, ça va être dur qu'il se rattrape ce meurtrier :noel:

Mais vivement la suite :ok:

maruto_sasuke
Niveau 7
07 août 2010 à 03:04:50

Vraiment bien. J'attend la suite :bravo:

Vivilh
Niveau 9
07 août 2010 à 22:39:14

Vivement la suite :)

Benj____49
Niveau 10
08 août 2010 à 00:26:00

C'est dingue comme tu es rapide à poster des chapitres, en plus ils sont tous bien, tu as un style d'écriture...

et sinon, tu fais quoi d'autre de ta vie ?

Allez, je lis :p)

Benj____49
Niveau 10
08 août 2010 à 00:50:57

Ca vaut vraiment le coup :p) il y a de tout dans cette fic :-) l'univers de OOT, le stress, l'humour, des descriptions complètement envoûtantes, la tendresse (le passage avec le sac de couchage ^^) et quand même des incohérences :p) :d) le roi Zora qui a l'habitude de dire "Nous" au lieu de "je" d'habitude.
On ne s'ennuie vraiment jamais en lisant ta fic...

j'ai peur de passer pour un ringard, du coup :ouch: :snif2:

the-calculator
Niveau 10
08 août 2010 à 11:22:53

J'aime le côté du stress.

Zelda_Anne_So
Niveau 10
08 août 2010 à 14:33:38

Vraiment trop fort, ta fic ! :bravo: Sweet !

[Sunstone]
Niveau 7
08 août 2010 à 15:30:53

Chapitre 19 : Une rencontre amère

Bernard n’avait pas dormi de la nuit. Quelques minutes, tout au plus. Plus rien n’allait comme il le fallait : Sergio était mort, Milan avait tué quelqu’un, et lui-même devait composer avec la pression de vivre avec le masque Majora.
Il avait, depuis hier, un nouveau camarade. Son nom était Mido. C’était un Kokiri. Avec lui se baladait une fée mâle, semblable à Navi, du nom de Hilo. De couleur verte, il avait un tempérament excité et actif, que Bernie aimait bien. En fait, on aurait dit que sans ces deux individus, le gros homme aurait sombré dans la dépression, tant les pensées sombres flottaient en lui.
C’est le garçon, justement, qui partit trouver Bernard dans la pièce où il s’était isolé, ne voulant être dérangé, ce matin-là.

-Je savais que je devais te laisser seul, débuta Mido.

-Oui, et merci.

-T’as dormi ?

-Non.

Puis, il se confia à son ami, en lui racontant tout ce qui le tracassait : Milan, Sergio, le masque…
Il se rappela soudainement d’une chose.

-Je dois aller au sommet de la montagne. J’ai quelque chose à faire.

-Je peux venir ? demanda le Kokiri.

-Nous devons passer par le volcan. Toi tu ne peux pas. Il te faut une tunique de taille adulte. Mais j’ai une idée. Il y a un autre chemin qui donne accès au sommet. Demande à Georgesgoron de t’y amener. Donne-lui cela.

Le colosse sortit vingt rubis de sa poche et les tendit à Mido. Il lui prêta aussi son bouclier Hylien. Il savait que sur ce chemin s’affaissaient des roches volcaniques, provenant du cratère. Si l’une d’elle tombait sur la tête de l’enfant, alors ce dernier pouvait aller jusqu’à se fracturer le crâne. Le Kokiri le remercia et le salua, lui disant qu’ils se reverraient éventuellement. Il partit en marchant joyeusement vers le Goron guide. Bernard, lui, enfila sa tunique rouge et prit immédiatement le chemin de la demeure de Biggoron, avec l’intention de lui donner les Métadaru.

*

Sergio se réveilla. Il était toujours au Domaine Zora. Il s’était endormi, la veille, aux côtés de la charmante dame Sheikah, emmitouflés dans un seul sac de couchage. Ce fut l’une des meilleures nuits de l’homme barbu depuis les dernières semaines. Même les souvenirs ténébreux de sa quasi-noyade furent apaisés par la présence de la jolie femme, qui elle, était réveillée depuis un certain moment. Elle préparait ses choses.

-On s’en va, annonça-t-elle, aussitôt qu’elle vit que son nouveau camarade était éveillé.

Sergio bâilla un bon coup, se frotta les yeux, et poursuivit.

-Au temple de l’eau ?

-Oui, continua Sheik. Au Lac Hylia.

Le Lac Hylia. Le Lac Hylia ? Le Lac… Hylia ! Sergio y avait pensé depuis les derniers jours. Depuis le moment où il s’en était pris au scientifique Ambrose. À la suite de sa découverte quant aux plans diaboliques de l’intellectuel face à la petite créature qu’était Navi, il avait saisi sa hache et avait coupé le bras d’Ambrose. Il pria à ce moment pour que Sheik ne fusse pas amie avec lui, de peur de la traumatisée. Il lui posa la question d’une façon détournée :

-Ah oui ! Le lac. Là où réside Ambrose, le célèbre docteur…

-Célèbre ? Tu plaisantes !

Elle s’esclaffa de rire.

-Ce débile n’est que connu des intellos et de quelques autres personnes.

Débile… probablement qu’ils n’étaient pas amis. Sergio ne voulut pas en savoir davantage. Il profita de l’occasion pour faire semblant de rire afin de plaire à sa sauveuse.
Les sacs faits, le stock tout emballé, ils prirent la route de l’extérieur du domaine. Le barbu y jeta un dernier coup d’œil eut une pensée d’espoir, et suivit sa camarade.
Passés le tunnel, ils se jetèrent de l’autre côté, pour atterrir sur la petite passerelle de pierre et de terre, duquel Sheik avait joué la mélodie envoûtante afin de faire s’ouvrir la chute. Sergio commença à se préparer mentalement. Peut-être qu’un retour au Lac Hylia signifiait une nouvelle confrontation avec Ambrose. Et une longue marche, également, mais cela n’inquiétait guère le Hylien, trop préoccupé par le désir de décongeler le Domaine Zora, lui qui voulait l’admirer sous toute sa splendeur, avec son eau pure et limpide.
Ils marchèrent un moment, tuant les Octorocs se dressant en leur voie. Ils passèrent le pont. Continuèrent leur route, en se racontant des blagues, drôles ou pas. Puis, ils firent face à ce dont ils s’attendaient le moins à voir. Un abri de fortune, sous lequel dormaient, ou semblaient dormir deux Hyliens. Sergio s’avança. Ils les reconnu aussitôt.

-Mais merde ! C’est Milan et Gilbert !

Il n’en croyait pas ses yeux. Trop abasourdi pour le croire, il s’approcha de l’abri en courant, afin de vérifier que c’était bien eux. Effectivement, c’était eux. Sheik le rattrapa.

-C’est qui eux ?

-Mes amis !

Ils n’étaient qu’à quelques dizaines de pas de l’îlot sur lequel était monté le refuge temporaire des deux hommes. L’un deux, qui portait les cheveux rouges, se tourna. Il reconnut aussitôt son ami.

-Sergio ?! Qu’est-ce que tu fais ici ?! demanda-t-il d’un air décontenancé.

-Et toi, alors ?! répliqua le principal concerné, sur le même ton.

Milan avait trop honte pour avouer le crime commis. Mais il se résigna. S’il n’en parlait pas maintenant, quand le dirait-il ?

*

-Alors… t’as tué… Gérard ?

Ils avaient eu le temps de discuter, lui, Milan et Gilbert. Sergio avait raconté ce qu’il s’était passé, avec Alphonse, le sauvetage, le domaine… Puis, Watchman raconta comment il avait conclut que Gérard était un démon, quand il avait redescendu, puis, le meurtre.

-Tu… l’as tué ? Merde.

Pendant qu’ils discutaient, Sheik et Navi, elles, se parlaient de la mort de Link. Navi fut très heureuse de voir la masquée à ce moment. En fait, quand elle avait vu le héros périr, elle avait songé à des façons éventuelles de sauver le monde, et avait aussitôt pensé à cet individu mystérieux. Le contenu de leur discussion resta cependant un secret pour Sergio et les deux autres Hyliens.

-Mais… Tu l’as tué… Putain Milan ! Tu as tué un homme !

Le principal intéressé baissa les yeux et hocha la tête.

-Comprends-moi, Sergio, poursuivit l’admirateur des hauteurs. Il avait des arguments monstres, et il faisait pitié, jamais je n’aurais crû qu’il pouvait mentir ainsi, et j’avais peur que celui qui a envahi notre village soit mis au courant.

-La ferme, Milan ! Tu te rends compte ? Comment les gens vont te regarder maintenant ! Comment vas-tu être vu ? Et nous ? Moi et Bernard ? Et Gilbert lui, hein ? Milan, tu as tué un homme !

Il avait employé un ton extrêmement agressif, et Gilbert tenta de le calmer, mais le barbu ne voulait rien savoir.

-Non, moi je pars, je m’en vais, et que je te vois plus jamais au travers de ma route !

Sergio se leva et partit malheureux aux côtés de sa nouvelle camarade, qui l’attendait à la suite de sa conversation avec la petite fée. Elle partit avertir Milan qu’elle devait absolument suivre Sheik, ce que Milan comprit. Il comprenait aussi la réaction de son ami. Il ne s’était pas attendu à une tendre et paisible rencontre. Avait-il perdu son ami pour toujours ? Et Bernard ? Comment le verrait-il à présent ? Ce que Sergio avait dit était vrai. Plus personne ne le regarderait du même œil. Même Gilbert, qui lui, était présentement le seul qui ne semblait pas vouloir l’abandonner.
Watchman regarda l’homme à la longue barbe, Sheik et Navi s’éloigner en direction de la plaine. Il ne savait même pas où ils partaient. Et il ne se sentait pas assez brave pour poser la question. De toute façon, ils n’écouteraient pas. Ils étaient partis. Sergio n’avait même pas regardé derrière. Il semblait décidé à le délaisser ainsi. Pas de discussion rien.
Gilbert voulut lui changer les idées.

-Bon, t’as une idée de comment sauver le monde ?

Le commerçant se félicita par la suite. Comment changer les idées d’un camarade en lui appliquant la pression de délivrer Hyrule du mal ? Il avait vraiment ce don… Admettons…

-Je ne sais pas Gilbert, je n’y ai pas pensé. Comment tu veux que je fasse ça. Selon ce que Sergio m’a expliqué, cette dame a une petite idée, mais ils ne voudront pas que je les suive.

Il y eut un silence, qui fut rompu par Milan qui continua :

-Je crois qu’en ce moment, le seul qui puisse m’aider soit… Biggoron… mais… je ne sais même pas s’il voudra encore me parler, s’il apprend ce que j’ai fait. Peut-être que lui, il connaît la solution.

Gilbert approuva.

-Alors, on va voir ce fameux Biggoron ?

-Quoi, on ? Tu m’accompagnes ? demanda Milan, étonné.

-Mais oui ! Si je reviens sans ton cadavre au village, je suis cuit, répondit-il, suivi d’un rire. Mais non, je souhaite simplement qu’il n’y ait pas de friction entre toi et… le reste du peuple. Et je souhaite que tu t’en sortes en vie.

-Merci alors… posa l’homme aux cheveux rouges, sincère.

-Ça va. Alors, ce Biggoron ?

-C’est pas aussi simple, aller le voir. Il faudrait passer par le village. Comment tu veux que je fasse ça moi, passer par Kakariko ?

Gilbert réfléchit, et dit :

-Je vais m’arranger.

Il semblait avoir un plan infaillible.

-Regarde, je vais attirer leur attention à un endroit bien précis, éloigné de l’endroit où tu veux passer, soit, la porte de la Montagne de la Mort, si je ne me trompe pas ? Alors je les emmènerai au cimetière, par exemple, tu passeras, je te laisserai… disons, une dizaine de minutes pour t’enfuir. Attends-moi quelque part sur la piste de la Montagne et je te rejoindrai. Je trouverai une bonne excuse pour partir.

Milan approuva le plan de son ami. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait une immense confiance en Gilbert. Probablement parce que c’était la seule personne qui semblait lui accorder un brin d’amitié en ce moment. Sergio et Navi étaient partis, Samrogor s’en était allé, un village entier avait sorti les armes face à lui… il ne cessait de penser à sa présente situation.
Ils plièrent leurs affaires et se mirent en route vers Kakariko.

À suivre…

Benj____49
Niveau 10
08 août 2010 à 16:33:29

Toujours aussi génial :bravo: on veut la suite !

Vivilh
Niveau 9
08 août 2010 à 18:01:16

Vivement la suite :)

maruto_sasuke
Niveau 7
08 août 2010 à 18:54:23

Toujours aussi bien :bravo: Lasuite!

link_nounours
Niveau 10
08 août 2010 à 19:04:51

Vraiment super :ok:
Suite!

mot27
Niveau 2
10 août 2010 à 01:35:22

Génial!! :coeur:

La Suite! :svp:

[Sunstone]
Niveau 7
10 août 2010 à 02:20:33

Je mettrai la suite aussitôt qu'elle sera prête, au cours de la semaine. Demain ce sera dut, tout comme mercredi... p-e jeudi.

Zelda_Anne_So
Niveau 10
11 août 2010 à 01:57:59

Sweet !

Sujet : Fic [OOT]: Si Link était mort?
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