CHAPITRE 20 : EN ROUTE VERS UNE NOUVELLE AVENTURE
Link n’hésita pas un seul instant. Il devait retrouver Yousei. Car malgré son esprit taquin par moment ou sa faculté irritante à parler de ce qui ne la regarde pas, elle était devenue plus qu’une alliée, oui, c’était son amie. Une amie précieuse, une amie unique. Le problème à présent était de la retrouver. S’était-elle faite emprisonnée par un monstre ou était-elle partie de son plein gré ? Et dans quel but ? Toutes ces questions s’enchaînées tour à tour dans la tête de Link, rendant tout réfléchissement impossible.
Le héro à la tunique à présent bleue se redressa et partit avec témérité vers la montée d’escalier du village Goron qui menait à la sortie. En chemin, il croisait chaque Goron qui se retournait vers lui en signe d’adieu et lui souhaitait de « fairrrre un bon voyage ». Enfin sortit de ce gouffre au pied du volcan dans lequel la température ne descendait pas en dessous de trente degrés, Link se dirigea vers sa jument, Epona, qu’il avait laissé à l’entrée quelques heurs plus tôt. Il examina les environs. Toujours aucune trace de la petite fée aux couleurs turquoises.
« -Je sais ce que tu cherches jeune homme ». Le héro sursauta. C’était la voix d’Âme bleue ! Il regarda par mécanisme autour de lui bien que ce soit inutile car Âme bleue ne se matérialiserait pas devant lui.
« -La jeune disciple de la Déesse est partie devant. Elle se trouve au prochain point où tu dois te rendre. Souviens-toi des informations que tu as reçues aujourd’hui à la suite de ton périple. Et là, et seulement là, tu retrouveras ton amie. Mais prends garde, ô élu, son cœur balance. Elle porte un lourd fardeau sur sa conscience qu’elle ne sait gérer. Si tu ne l’aide pas à le supporter, elle pourrait bien ne pas en survivre… »
La voix se tut.
Ni une ni deux, Link empoigna les rênes du cheval et donna un sérieux coup de cravache. Epona partit au galop vers de toutes nouvelles contrées. Le héro se souvint de la discution qu’il eut plus tôt avec le chef Goron. Il dirigea donc sa route vers le village Zora dont Darunia avait parlé. Peut-être le Roi Zora avait-il des renseignement concernant le troisième et dernier morceau de miroir manquant. Il espéré tant bien que mal que Yousei se trouverait sur son chemin.
Avec un regard d’une détermination sans égal, Link avança vers son destin.
Le périple dura plusieurs heures, mais au bout de celles-ci, le visage de l’Hylien sembla reprendre espoir lorsqu’il aperçut enfin la bruyante et imposante cascade d’un bleu étoilé qui cachait derrière elle l’entrée du village Zora. Laissant Epona devant la cascade, Link s’aventura dans le couloir encré dans la pierre de la paroi rocheuse camouflé par celle-ci. Il déboucha rapidement dans un énorme creux dans la coline où l’élément régnant en tout et pour tout était l’eau. Le creux que formait le village Zora était illuminé par la lumière du soleil couchant que laisser paraître le ciel, car la roche était creusée en demie-sphère de telle sorte que rien ne couvrait la vue du ciel. Cette structure n’était pas sans rappelait le gouffre au pied du volcan qui servait de village Goron bien que celui-ci était complètement fermé et ne laissait pas aparaître les nuages.
Il n’eut fallu que quelques secondes pour les Zora environnants pour se rendre compte de la présence du nouveau venu. Les Zoras sont des créatures maritimes à apparence humaine arborant une longue queue de poisson en guise de chevelure qui fait d’eux des nageurs hors pair. Ils ont la capacité de respirer sous l’eau, c’est d’ailleurs leur élément naturel.
L’un d’eux s’approcha soucieusement de Link.
« -Que viens-tu faire ici, jeune inconnu ? Et qui t’a donc permit d’entrer dans ce domaine ? (Dieu merci, les Zora n’avait pas de tic de langage irritant comme les Gorons). Oh tiens, mais… cette tunique… ce serait celle fabriquée par notre Roi ? Tu dois donc être quelqu’un d’important si le Roi Zora en personne t’as confié sa précieuse tunique. Sans celle-ci, il est d’impossible d’accéder jusqu’à lui si tu ne fais pas parti du peuple Zora. Bien, si le Roi te fait confiance à ce point alors moi aussi. Suis moi, je vais te mener jusqu’à lui ! » Puis le soldat Zora murmura d’une façon presqu’inaudible : « Il pourra peut-être nous aider… »
L’homme-poisson prit la main de Link et fonça avec lui droit dans l’eau du lac dont était constitué à 75% le village. Il l’entraînait au fond de celui-ci où débouchait un tunnel souterrain. Link retint par réflex sa respiration et quand il n’en pu plus, relâcha l’air et ouvrant la bouche d’un coup sec. Croyant qu’il se noyait, il mit comme mécaniquement ses mains à sa gorge par manque d’air, mais cet idiot de héro se rendit compte qu’il respirait parfaitement grâce à la tunique bleue.
Tous les Zoras du village regardaient fixement cet étranger passer avec perplexité. Arrivant enfin à la fin du tunnel, Link et le Zora qui l’accompagnait revinrent à la surface. Ils se trouvaient dans une nouvelle salle où au centre se tenait un très grand et gros Zora vêtu d’un long manteau rouge qui avait les yeux dans le vague, il paraissait triste. Le soldat Zora lachâ Link et s’approcha de celui du centre. Gracieusement, il fit la révérence et déclara : « -Votre Majesté, je vous amène celui qui pourra sans doute vous venir en aide ».
un peu de patience ! 
