Chapitre XXIX, Quelque part sur l’Arche, dans une structure Forerunner en hauteur.
Décembre 2552.
Always hope m’étonnait beaucoup. Je n’en revenais toujours pas qu’il nous avait aidé pour libérer Vasla, nous avions eu vraiment beaucoup de chance. Mais maintenant, il insistait pour me remplacer mon bras gauche, une deuxième fois perdu.
Remarque, il fallait aussi penser que l’I.A. n’avait eu aucune visite depuis des dizaines de milliers d’années. Sans doute une raison pour ne pas décevoir ses premiers visiteurs.
L’Huragok avait également toute ma gratitude pour tout ce qu’il avait fait, deplus qu’il avait récupéré mon armure et ma combinaison sur mon corps et avait réparé le tout. Je ne pouvais pas voir ce dernier, c’était… trop étrange. J’avais directement ordonné de le brûler, je n'étais pas mort. Et je ne pouvais voir ceci.
Bref, je me retrouvais donc allongé sur une espèce de chaise médicale. Je ne portais pas mon armure, j’avais juste mis ma combinaison jusqu’au ventre, le reste pendait sur les côtés. Mais cela ne me dérangeait aucunement contrairement à la chaise où j’étais maintenant reposé.
Elle n’était d’abord point conçue pour les Sangheilis, du coup cela m’était vraiment inconfortable, deplus il y avait tout les outils digne d’une séance de torture. Je pouvais également apercevoir un espèce d’objet bizarre à côté de moi où était monté tout ces instruments. Mes yeux ne quittèrent jamais cette drôle de chose qui semblait avoir plusieurs bras. Cette étrangeté me faisaient légèrement angoisser et s'accumula dans les choses qui me dérangeait ici.
Tout cela me fit penser à la mésaventure d’Usze et moi sur Grande Bonté. Je chassai ce souvenir de mon esprit en me rappelant ce qu’elle était advenu.
Soudain, j’entendis des chantonnements, ils passaient du majeur au mineur, un ton sinistre*.
-Bien, bien, bien ! répéta-t-il d’une voie joyeuse, habituelle pour une I.A. Forerunner. J’ai achevé mon oeuvre ! Veuillez vous détendre à présent.
Il se connecta avec un faisceau lumineux à l’objet étrange qui se situait à mes côtés. Ce dernier dévoila alors un bras avec un scalpel fixé à l’extrémité.
-Me…Me détendre ? bégayais-je en voulant me relever.
Le bras robotique insista alors de me rallonger.
-J’ai dis: Détendez-vous… insista l’I.A. avec une voix… différente.
-D’accord, conclus-je, un peu apeuré par la soudaine impatience du Monitor.
Je sentis alors le scalpel découper quelques croix dans la partie mon épaule restante. Je serrais les mâchoires, pas par la petite douleur, mais parce qu’il avait recommencé à chantonner.
-Pourquoi faites-vous ainsi des croix ? demandai-je curieusement.
-Pour faire passer des câbles musculaires à vos nerfs bien sûr, me répondit-il. La liaison sera faite par une sorte de fusion des câbles à votre système nerveux.
Je ne comprenais pas sans voir de mes propres yeux une chose si compliquée, d’ailleurs, où était ce fameux bras bionique ?
- Les mêmes que 343 Guilty Spark dans le niveau de la Bibliothèque de Halo CE.
C’est alors que Vasla entra gracieusement dans la pièce suivit de l’Huragok. Elle avançait en portant le nouveau bras et en l’admirant, dont l’Huragok essayai aussi de l’observer en faisant passer sa petite tête bleue sur l’épaule de Vasla.
Puis Vasla tendit l’objet à Always Hope qui le prit aussitôt avec sa drôle de machine.
Je sus alors que je ne devais plus bouger. Chaque geste pouvait être dangereux à présent. Dans une bonne douleur, je pouvais sentir plusieurs câbles épais s’enfoncer dans les croix qu’avait fait l’I.A., puis je sentis une sensation électrique douloureuse parcourir mon épaule. Un frisson suivit aussitôt, puis un bruit sourd d’activation.
-C’est terminé déclara l’I.A.
-Déjà ? demandai-je étonné.
Je pivotai ma tête pour voir le travail. Des espèces de triangles caoutchouteux noirs reposaient où les câbles entraient dans ma peau. Puis ils s’entortillaient pour former un espèce de muscle mécanique, uniquement tissé de ces câbles légèrement lignés et brillants. Une magnifique épaulette géométrique les protégeait. Puis ils s’arrêtèrent au coude, une boules totalement polie formait la nouvelle articulation. Elle soutenait je-ne-sais-comment mon avant bras avec une énergie magnétique inconnue. Ce dernier était de toute splendeur, plusieurs morceaux de métal noir brillant reposaient sur d’autres câbles musculaires. Jusqu’à s’arrêter à une articulation, celle du poignet. Aussi formé d’une boule qu’on ne voyait pas totalement, comme celle du coude. Cette boule maintenait l’avant-bras et ma main. Cette main était simple, mais métallique. Des petites articulations étaient sur chacun de mes quatre doigts noir brillant, même métal que l’armure recouvrant les câbles. Le bout de mes doigts étaient eux d’un autre métal et semblable aux boules d’articulations, donc aussi poli. Quelques lumières bleues brillaient sur les parties protectrices de tout le bras
Je levai mon bras, le fit pivoter, tourner, bouger les doigts. Satisfait, je fermai le poing.
-C’est parfait. Qu’elle sa puissance ?
-Exactement la même que votre ancien bras bionqiue. Il multiplie cinq fois votre force, mais votre armure et combinaison ne peuvent s'ajouter sur ce bras, il est déjà suffisamment protégé et rigide. Rien ne peux le séparer.
-C’est parfait… répétai-je à nouveau, en admirant le bras.
Je revêtit alors mon armure, mais je dus du coup abandonner toutes les parties du bras gauche, ainsi que celle de la combinaison.
Il était temps de faire les adieux, nous avons beaucoup remercié l’I.A. et l’Huragok. Ce dernier avait décidé de rester ici. Pourquoi ? Je crois comprendre qu’il s’intéressait trop à toute cette technologie à portée de main. Il était plus heureux ici qu’ailleurs.
J’acquiesçai, c’était son choix. Je les remercia une dernière fois pour leur générosité, simplement en inclinant respectueusement la tête vers eux.
-Permettez que je vous demande quelque chose, demanda l’I.A.
-Faites, répondis-je en relevant la tête. Vous avez tant fait pour nous.
-Ne révélez à personne cet endroit.
-Très bien. (J’hésitai à demander pourquoi, mais je m’abstins en découvrant par moi-même la réponse.)
-J’y veillerai, repris-je. Je le jure sur mon sang.
-Très bien, puis-je vous faciliter la tâche ?
-C’est-à-dire ? demanda Vasla.
-Je peux vous téléporter n’importe où sur cette installation, répondit-il d’un air fier.
-Eh bien… je ne sais où. Si possible vers nos frères, répondis-je en regardant Vasla qui croisa les bras d’un air d’accord.
C’est alors que plusieurs halos lumineux dorés vinrent nous entourer Vasla et moi. La dernière chose que je vis était l’Huragok qui agita sa tentacule en signe d’adieu. Je pus l'imiter juste à temps quand je fus pris de vertige et je sentais comme si je me décomposait et me reconstituait en une fraction de seconde. Une grande nausée apparu, mais je l’oubliai vite en découvrant où j’étais à présent.
