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The Elder Scrolls V : Skyrim

Sujet : [Fic] Tohrj. Tohrj tout-court.
Arduilanar
Niveau 10
29 juin 2011 à 14:51:46

Main_En_Sang, content que ça t'ait plu. :)

dark, vieille racl', t'as intérêt à te dépêcher. :(
J'écris pas de suite tant que t'as pas lu. Nah. T'es piégé.

ManiKatti
Niveau 12
29 juin 2011 à 14:54:41

O RLY ?!

Annihilus
Posté le 29 juin 2011 à 03:15:09
Juré je lis ton infâme bouse que tu oses appeler "fic" plus tard.
J'attends toujours qu'il y ai plusieurs chapitres. Ca m'évite de me frustrer.

KOUKOU ANGIE .

J'ai sursauté en lisant ANGIE. :-(

-_rastaman_-
Niveau 4
08 juillet 2011 à 14:21:16

:up: à quand la suite ? :gni:

Arduilanar
Niveau 10
08 juillet 2011 à 14:28:01

Quand les modos auront lu. Je les avais prévenus, pourtant. :(

Huez-les. :content:

Annihilus
Niveau 40
08 juillet 2011 à 23:08:48

Fais péter la suite :( !
Par contre, le chapitre dans l'auberge démarrait bien, et pis il est vite devenu chiant. Je sais pas pourquoi.

Arduilanar
Niveau 10
09 juillet 2011 à 10:12:09

J'attends Lloyd. :hap:

10 jours que j'ai pas écrit, je vais avoir du mal à reprendre. C'est votre faute. :(
Bon, j'essaye de pondre ça dans le courant de la semaine prochaine. Mais je promets rien.

Pour l'auberge, peut-être que c'est à cause des persos qui continuent chacun sur leur lancée. P'tet que c'était pas une si bonne idée, ces répliques croisées. :-(

Au pire - vraiment au pire - peut-être que je le changerai. Mais bon. Je tenais à avoir une scène avec un peu de pseudo-théâtre, histoire que la justification foireuse de la troupe ambulante tienne plus ou moins la route.

Annihilus
Niveau 40
09 juillet 2011 à 12:14:37

Les foutres directement en situation dans un petit village aurait été beaucoup plus drôle. Et Lloyd il va pas te répondre tout de suite parce qu'il travaille.

Arduilanar
Niveau 10
09 juillet 2011 à 23:49:50

Il est nul, Lloyd. :-(

Pour le prochain chapitre peut-être, le petit village ?

MascaraDorada
Niveau 10
25 juillet 2011 à 01:50:00

Très intéressant. Bien pensé et bien écrit, j'attends la suite avec impatience.

divag
Niveau 10
25 juillet 2011 à 01:52:49

J'me disais bien que poster un chap' à deux heures du mat' c'était pas courant...

:snif:

lemou2
Niveau 10
25 juillet 2011 à 10:35:55

Excellent!

Je suis content d'avoir pris du retard, j'ai passé vingt excellentes minutes.

Mais... Angie? Dois-je aller chercher Telvinou pour que nous réallumions l'Antique autel de l'auberge? :bave:

lemou2
Niveau 10
25 juillet 2011 à 10:37:09

(j'avais pas vu que t'étais joueur Haut Elfe. Sale racl' :nah: )

-_rastaman_-
Niveau 4
26 juillet 2011 à 21:10:09

:up:
à quand la suite ? :gni:

Baadates
Niveau 7
28 juillet 2011 à 16:46:20

c'est bien construit,l'histoire est drole et les dialogues sont sympas. c'est super.Continue.

d4rk-poney
Niveau 6
28 juillet 2011 à 18:39:20

Je pense que ça voulait dire "bouge toi et pond nous la suite" :noel:

Baadates
Niveau 7
01 août 2011 à 12:33:15

en gros,oui ca voulait dire ca.

Baadates
Niveau 7
02 août 2011 à 12:55:42

:up:

Arduilanar
Niveau 10
13 octobre 2011 à 23:36:22

12. Une famille ?

« Madame, j’ai sommeil… »
Tohrj tourna vers Freyja son vilain petit visage aux traits tirés. Deux larges cernes creusaient les orbites déjà enfoncées, et un léger filet de bave commençait à couler de la bouche édentée. La cavalière frissonna – la toute naturelle répugnance le disputant à la pitié et à l’instinct maternel. Après un douloureux instant de tiraillements subconscients, ce fut ce dernier sentiment qui l’emporta et Freyja répondit avec un gentil sourire :
« Il est tard, oui, et nous avons avancé à cheval toute la journée. Tu dois être bien fatigué. »
Elle jeta un regard noir aux trois compagnons qui suivaient péniblement. « Peut-être que si ta famille avait mieux su se conduire à l’auberge d’Olaf, nous aurions pu y passer la nuit. »
C’est le moment que choisit Heifnir pour pousser un ronflement sonore. Aenius le réveilla d’un mauvais coup de coude dans les côtes, ce qui le fit émerger en sursaut :
« Hein, quoi ? J’ai rien, j’ai rien fait, pisque j’vous l’dis…
- La d’moizelle elle parle de toi !
- Hein, euh ? Pis d’abord, hein, c’est eux qui m’sont tombés d’ssus, à dix contre un qu’ils ont dû s’y mettre… »

Et c’était reparti. Freyja soupira – intérieurement, cette fois-ci, car elle avait peur de finir par se décrocher la mâchoire. Voilà où l’avait menée sa belle pitié, à se transformer en accompagnatrice pour vieillards alcooliques et collants. Ils n’étaient pas méchants, non, seulement insupportables. Elle les aurait bien laissés sur le bord de la route, tout attachants qu’ils pouvaient être, pour rentrer au triple galop vers son Nord aimé. Oui mais voilà, il y avait aussi Tohrj. Il n’avait déjà pas été gâté niveau physique, ça non, et apparemment pas non plus question intelligence. Et il n’avait pas non plus l’air de pouvoir compter sur sa famille. Il n’avait… oui, il n’avait qu’elle, se surprit-elle à penser tandis qu’il pelotonnait sa sale caboche contre elle pour essayer de s’endormir. Les yeux fermés et le visage à moitié dissimulé par la cape, il pouvait presque paraître attendrissant. Voire même mignon, maintenant qu’il suçait son pouce. Un tout petit, tout mignon petit enfant…
Grands dieux, finit-elle par songer en hochant la tête tristement. C’était tout de même fou ce que pouvait produire la combinaison de la fatigue, d’un néant sentimental et d’un pic d’hormones inopportun.

« Mademoiselle, hum, Freyja ! Ne serait-ce point la, euh, la suave lumière d’habitations dans le lointain ? Nous pourrions, hmm, demander l’accueil à ces braves villageois, en l’échange, pourquoi pas, d’une petite prestation de théâtre… »
Le seul mot de théâtre suffit à sortir la jeune femme de ses rêveries.
« Pas la peine, Ulkar, je préfère vous offrir le gîte.
- Mais enfin, ne souhaitez-donc vous pas, hmm, ouïr le reste de la fameuse Geste des Reman ? »
Freyja songea qu’il était préférable de ne rien répondre.

***

Tohrj ouvrit les yeux en clignant des paupières, ébloui par la clarté du matin. Tâtonnant de la main, il se rendit compte qu’il était dans un lit aux draps doux et légèrement parfumés. Ca ne valait pas les bonnes couvertures rêches de la Guilde à la puanteur réconfortante mais, étrangement, ce n’était pas non plus si désagréable que ça.
« Où c’est… où c’est qu’on est ? »
Ce fut Freyja qui lui répondit, en souriant et en lui servant une assiette de porridge chaud.
« Les gentils habitants de cette chaumière ont accepté de nous héberger contre la promesse qu’Ulkar arrête sa réplique. Mange donc avant que ça refroidisse ! »
Elle l’observa d’un œil doux avaler goulûment son assiettée. Quelles joues creuses…
Heifnir, lui, la regardait le regarder. Héhé. Pour une fois que l’mioche allait lui servir… Il y avait réfléchi tout le jour et toute la nuit, et le moment semblait enfin propice.
« Mam’zelle Freyja ? Ca vous dérange pas si j’vous cause un peu à l’écart ? C’t’à propos du p’tit, là, Tohrj ou j’sais plus quoi.
- Oui, Heifnir ?
- C’est que, euh, j’préfèrerais… un peu plus à l’écart. »
Freyja le suivit à contrecœur jusqu’au petit jardinet de la chaumière. Seul un muret de rocaille le séparait de la forêt, mais cela suffisait à en faire un endroit charmant. Des plants à demi sauvages de millepertuis et d’ancolie y croissaient avec sérénité, au milieu des pieds de lion et autres aigremoines, toute cette flore délicate perlée de gouttes de rosée. La jeune femme sentait néanmoins la désagréable présence de regards sur sa nuque – le vieil homme et la vieille femme qui les avait hébergés et se cachaient tant bien que mal derrière un rideau en dentelle pour observer la scène, mais aussi à l’étage Aenius et Ulkar qui faisaient de même sans prendre le soin de se dissimuler, eux. Voilà qui promettait.
« Mademoiselle, commença Heifnir en lui saisissant la main, j’voulais vous dire, euh… Ben, qu’ça s’voit que… que vous êtes, euh, à votre aise avec le môme. Et, euh, j’me disais, euh…
- Arrêtez donc de bafouiller, répliqua-t’elle froidement, on dirait votre père, Ulkar.
- Oh, euh, répondit-il en rougissant et en lâchant sa main. C’est que, vous avez bien dû voir comment qu’il était triste, le gosse, et pis seul aussi, et pis c’est qu’c’est pas drôle tous les jours d’être sur les routes à c’t’âge là, et pis j’crois qu’y vous aime bien, et qu’vous l’aimez bien, hein. Hein ? »
Heifnir lança un regard embarrassé vers la fenêtre de l’étage, d’où ses compères lui adressaient des signes d’encouragement. C’est que c’était quand même plus dur quand la femme en face de vous était en mesure de vous entendre et de vous répondre. Les vivantes, c’était pas trop sa tasse de thé.
« Et donc, poursuivit-il, comme j’vous l’ai déjà dit, c’qu’y lui manque, à ce môme, c’est une mère, et à vous, ben, c’est un enfant à aimer et une présence masculine pour vous réconforter. Et, ben, y tient qu’à vous qu’tout ça s’arrange, hé. »
Affichant un sourire large sous sa barbe hirsute, le nécromant s’agenouilla dans l’herbe humide et fouilla un instant dans ses poches avant de sortir un anneau d’argent terni. Une idée d’Ulkar, la bague. Paraissait que ça f’sait plus gentilhomme, comme il disait, mais bizarrement le vieux schnoque avait insisté pour qu’ça soit une de ses bagues à lui. Trop de têtes de mort sinon, qu’il avait dit. Heifnir comprenait pas où était le problème avec les têtes de mort. Il les aimait bien, lui, les têtes de mort.
« Freyja, ça vous dirait, euh, d’m’épouser et tout ça ? »
La jeune femme resta interdite, défigurée par l’expression de la plus pure horreur, et Heifnir se dit qu’il valait sans doute mieux en revenir aux méthodes plus conventionnelles. Il se leva d’un bond et, parce qu’il n’avait rien appris de l’histoire, il tenta de l’embrasser avec passion. Et, parce que l’histoire déteste qu’on se moque d’elle, il fut aussitôt accueilli par un poing droit fulgurant qui l’envoya voler loin au dessus du pittoresque petit muret, avant de choir misérablement dans un fourré de ronces.
Le temps qu’il se réveille, la sélectivité de sa mémoire, en précieuse assistante de son orgueil masculin, aurait déjà opéré pour tenter de lui faire oublier qu’il avait été mis au tapis deux fois en deux jours, et à chaque fois par une femme qu’il avait tenté d’embrasser. Mais, pour l’heure, il gisait béatement dans un massif de mûriers, loin des soucis de ce monde, et le reste de l’univers continuait à tourner. Depuis la fenêtre, Ulkar hochait tristement la tête de droite à gauche alors qu’Aenius hésitait entre moquerie et pitié ; derrière le rideau de dentelle, le vieil homme se lamentait pour son jardin tandis que son épouse exultait devant cette fière manifestation d’émancipation féminine. Freyja, elle, se contenta de cracher sur le sol d’une manière fort peu féminine, avant de tourner les talons avec dédain.
Tohrj n’avait pas compris. Il avait plus ou moins tenté de suivre la scène aux côtés de ses compagnons plus âgés, sautillant vainement pour tenter d’apercevoir les mystères du jardinet. Hélas, ces évènements rentraient dans la catégorie – de loin majoritaire – des choses de la vie qui échappaient totalement à son sens. Heifnir avait offert un cadeau à la madame, mais la madame elle avait pas dû aimer vu qu’elle l’avait envoyé dans les buissons. Peut-être la madame n’aimait pas les bagues ?
« Tohrj, approche-toi. » Freyja, légèrement rouge, lui posa la main sur l’épaule. Ulkar et Aenius reculèrent d’un pas.
« - Dis madame, tu n’aimes pas les ba…
- Ecoute-moi, mon garçon, l’interrompit-elle en se penchant à son niveau. Peu importe ce que te diront les gens. Dans la vie, tu mérites mieux que ces gens-là, rappelle-t’en toujours.
- Oui madame, répondit Tohrj comme si une mission capitale venait de lui être confiée et qu’il voulait faire semblant d’avoir compris – ce qui était plus ou moins le cas.
- Tu es un bon garçon. » Et, se tournant vers les deux autres : « Quand l’autre ordure se réveillera, dites-lui d’y réfléchir à deux fois la prochaine fois qu’il lui viendra l’idée d’embrasser une dame sans son consentement. J’ai dans l’idée qu’on ne le lui répétera jamais assez. Sur ce, je vous quitte, messieurs. J’en ai plus qu’assez des soudards, des pervers et des comédiens à deux sous. »

***

Ulkar fulminait encore, ses bajoues flasques agitées d’un tremblement furieux.
« A deux sous, hmmm ? C’était injuste ! Hmmm, oui, injuste et injustifié ! Et moi qui, hum, pensais avoir touché sa fibre artistique… Du, hum, du vent, oui !
- C’était pas bien gentil, mais c’était p’tet vrai », fit remarquer Aenius avec philosophie.

Heifnir entra d’un pas lourd, le visage et les mains en sang, la barbe et les cheveux mêlés de ronce et l’œil gauche décoré d’un beau cocard.
« Ouais, bon, ça va », grommela-t’il en leur lançant un regard noir.

MascaraDorada
Niveau 10
13 octobre 2011 à 23:48:12

Je dois posséder quelques talents prémonitoires car j'ai justement pensé à cette fic fort lointaine aujourd'hui, et voilà la suite tant attendue.

Arduilanar
Niveau 10
13 octobre 2011 à 23:49:13

Ou alors tu es télépathe. Hé, pourquoi pas ?

Sujet : [Fic] Tohrj. Tohrj tout-court.
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