Aïe ! Bon chapitre, j'attends la suite !
Vampire, loup garou.
C'est merveilleux !!
Sweet !!
BD s'inspire t-il de Underworld ?
Non, je m'inspire des Elder scrolls.
Mmmh...
Elle va avoir de gros problèmes avec les impériaux notre héroïne.
Chapitre 41: Les gouverneurs de Tamriel.
J'entrepris bien vite d'oublier cet épisode pour le moins mystérieux, feintant non sans difficulté un certain détachement vis à vis des évènements pour mieux me concentrer sur la présence d'Eraldil qui, il était vrai, me faisait plutôt plaisir...
-Regarde ! Je t'ai apporté des petits gâteaux ! Commenta d'ailleurs bien vite la Bosmer, dans une attention toute particulière qui me toucha énormément.
Bien plus que je n'aurais voulu l'admettre d'ailleurs...
-Merci...Merci beaucoup, c'est très gentil...Répondis-je alors, gagnée d'une étrange émotion qui n'était probablement que la conséquence logique de ma lycanthropie, mes sentiments ainsi décuplés.
-Je les ai fait moi même ! Ajouta Eraldil avec fierté, avant de déballer le petit paquet qu'elle tenait dans les mains et de me présenter l'une des friandises. Friandise qui se révéla bien vite atrocement mauvaise, la Bosmer était visiblement une cuisinière exécrable en dépit de ses bonnes intentions.
D’ailleurs, et au delà de leur gout abominable, les gâteaux étaient d'une dureté proprement impressionnante, et je fus ainsi bien vite contrainte d'abandonner la dégustation après que l'une de mes molaires eut produit un craquement sinistre dans ma tentative de mâcher la friandise.
-Hmmm...Je vais les garder pour plus tard. Conclus-je enfin, soucieuse de ne pas blesser la Bosmer.
Cette entrevue, probablement la première d'une longue série d'après les dires de ma compagne, dura en réalité une bonne heure au moins, la Bosmer me contant avec une excitation non dissimulée les évènements ayant marqué le bastion durant notre absence, de la fureur du capitaine chargé de notre encadrement après notre départ furtif à la contamination de Balsa, qui avait bel et bien été confrontée à un vampire durant une mission de routine, et n'avait hélas pas eut la chance de s'en sortir indemne.
A ce propos, le vigile et le soldat impérial chargés de l'encadrer avaient visiblement subis un sacré blâme, leur incapacité à protéger efficacement une tierce personne faisant alors l'objet d'une sérieuse remise en question vis à vis de leurs supérieurs respectifs, et ce, même si Balsa n'était finalement considérée que comme une détenue sans grande importance dont la vie pouvait être négligemment sacrifiée pour mieux protéger l'intérêt commun...
Hélas, les Impériaux avaient été clairs dès le début de cette campagne de recrutement massive chez les détenus: combler les effectifs clairsemés des guildes au quotidien dangereux en leur fournissant de la piétaille bon marché, bonne à sacrifier en cas de besoin, et dont la mort était donc susceptible de protéger l'honnête citoyen...
Après tout, ces mêmes guildes étaient justement là pour soutenir et soulager l'empire dans sa gestion de la sécurité intérieure. A partir de là, il n'était pas étonnant que l'empire lui même autorise l'emploi massif de détenus jugés irrécupérables pour mieux servir de menu fretin à la concurrence, épargnant ainsi la vie d'autant de recrues potentielles susceptibles d'être piochées parmi la population de Bordeciel.
Ainsi se résumait notre quotidien...
Au fond, nous n'étions rien d'autre que de la chair à canon, un consommable sans valeur dont l'on pouvait user et abuser sans remords, et si le personnel chargé d'encadrer Balsa avait effectivement reçu un blâme pour son incapacité à protéger autrui, la mort de la Dunmer n'aurait probablement pas fait plus de vagues que ça en fin de compte...
-Bon, je te laisse, Fendryn veut te voir lui aussi. Conclut bien vite Eraldil en bondissant enfin de sa chaise, m'arrachant ainsi à mes sombres pensées avant de me coller un gros bisou baveux sur la joue en guise d'adieu.
De quoi m'énerver et m'attendrir à la fois, sans toutefois savoir lequel de ces deux sentiments devait prendre le pas sur l'autre...
Hélas, et heureusement plutôt, je n'eus pas à me plonger d'avantage dans cette question existentielle, le vide laissé par la Bosmer étant bien vite comblé par Fendryn, qui avait entre temps changé de tête, arborant désormais des tatouages en forme de larmes sous les yeux...
-Alors ? Comment se passe ta convalescence ? Questionna le Dunmer dès son entrée avant de s'approcher de mon chevet d'un pas nonchalant.
Pour être tout à fait honnête, je ne sus pas vraiment quoi répondre sur le coup, ne considérant pas vraiment Fendryn comme un compagnon véritable, du moins pas au même titre que les autres.
De fait, là où Eraldil, Martin, Arvin, et même Balsa, Salmo ou Davina, voir encore Arsyn plus récemment, étaient devenus de vrais partenaires de galère et d'infortune au fil de nos aventures sombres et sinistres, Fendryn de son côté n'occupait encore dans mon esprit que la case de supérieur hiérarchique au sein de la Confrérie Dunmer, les rapports que j'avais eu avec lui jusqu'à présent se résumant à des échanges formels et doublés d'un détachement et d'une froideur propres à ceux que se portaient un patron et son subordonné.
Ainsi n'occupait-il pas encore le poste de "compagnon" à proprement parler, ce qui rendait tout échange plus personnel et intime nettement plus délicat qu'avec les autres, avec qui j'avais déjà vécu maintes péripéties...
Hélas, cette hésitation de ma part ne sembla pas échapper au Dunmer, mais qui au contraire de s'en vexer, sourit d'un air coupable et enchaina bien vite:
-Allons, la Confrérie et la prison, c'est fini désormais, aussi bien pour moi que pour toi...Il n'y a plus d'ordres, de directives ou d'obligations à partir de maintenant...
-Oui...Oui c'est vrai...Répondis-je à mi-voix, encore un peu crispée d'un côté, mais néanmoins gagnée d'un certain soulagement de l'autre.
Fendryn jeta soudain un bref coup d'oeil vers la porte d'entrée de la chambre, avant d'enchainer tout aussi vite du côté de Balsa, toujours endormie à ma gauche, s'assurant ainsi que personne ne percevrait notre conversation, avant d'enchainer à voix basse:
-Ou pas tout à fait en fait, même si la reprise de notre rôle n'est pas pour tout de suite cela dit...En tout cas, et pour en terminer là dessus, sache simplement que la Confrérie nous salue tous les deux...
Et sur ces mots, la Dunmer glissa sous mon oreiller une bourse de taille appréciable dont le tintement indiquait sans aucun doute possible un contenu pour le moins généreux.
-Euh...Je...La Confrérie ? Bégayai-je, hésitante, alors que mon nouveau compagnon remettait mon oreiller en place pour mieux masquer le trésor caché dessous.
-Oui oui, la Confrérie...Enchaina-t-il d'un même ton. Tu ne pensais tout de même pas que Nind et les traitres l'ayant suivi dans sa mutinerie auraient le consentement des chefs de Fort Tullius tout de même...Ils ont beau être tous restés ici, ils n'en demeurent pas moins les dirigeants officiels de la Confrérie, les Dunmers envoyés à Cyrodiil n'étant rien d'autre que leurs soldats ou leur délégués...
-Mais tu veux dire que...Insistai-je, un peu perplexe. Tu veux dire qu'ils continuent à nous supporter nous, les deux seuls couillons de toute l'histoire, et pas les milliers de Dunmers encore à Fort Tharn ?
Le visage de Fendryn s'assombrit aussitôt, ce dernier n'appréciant visiblement pas le terme de "couillon". Néanmoins, le Dunmer ne tarda pas à entamer une explication enflammée, laissant de côté mes propos insultants pour mieux me faire comprendre le pourquoi du comment:
-Et bien oui ! Tu crois que le Tribunal, l'élite de la Confrérie, ses membres les plus intelligents, les plus astucieux et les plus dignes, vont se ranger du côté des plus nombreux pour la simple et bonne raison qu'ils sont effectivement plus nombreux ?! Non mademoiselle ! On a beau être deux contre plusieurs milliers dans toute cette histoire, le Tribunal à des valeurs, et n'oubliera certainement pas ses membres les plus fidèles même lorsque ceux-ci sont dans une infériorité numérique écrasante. Malgré le mixage des gangs, le gros de la Confrérie demeure encore à Fort Tullius, et si Fort Tharn est désormais hors de leur contrôle, ils ne nous ont pas abandonné pour autant, d'où le respect qu'ils nous témoignent avec cette bourse d'or...
-Oui justement, comment est-ce que...Questionnai-je, confuse, tout en passant furtivement la main sous mon oreiller pour mieux tâter de nouveau la bourse bien remplie.
-Comment nous font-ils parvenir tout ça ? Ha ! A quoi servaient donc les rapports, les comptes et les directives que tu envoyais constamment par courrier à ton avis ? La Confrérie est partout Nilvyn...Ce n'est plus un simple gang de taulards, non, c'est désormais un véritable empire du crime...Ses membres sont partout sur Tamriel...
Je ne répondis pas tout de suite, impressionnée, réalisant pour la première fois l'étendue véritable du clan que je servais depuis plusieurs mois déjà.
De fait, j'avais fréquemment envoyé des directives par courrier durant mon incarcération, faisant passer à travers des messages codés autant d'ordres destinés à des Dunmers résidant dans d'autres prisons, voir même tout simplement à l'extérieur. Bien entendu, je n'avais jamais vraiment réfléchi en détails à tout ça jusqu'ici, agissant la plupart du temps selon une routine imposée par Fendryn. Néanmoins, je me doutais déjà bien à l'époque que toutes ces directives envoyés dans autant de directions étaient forcément adressées à des complices qui ne fréquentaient pas forcément la même prison que nous, et ne fréquentaient peut-être même pas de prison tout court.
Ainsi, et j'en avais la preuve désormais, la Confrérie Dunmer comportait en vérité probablement autant, si pas plus de membres à l'extérieur qu'à l'intérieur, ce qui expliquait sa puissance démesurée dans des pénitenciers où elle n'aurait jamais autant prospéré sans une certaine influence au delà des murs de Fort Tharn et de Fort Tullius...
Oui, cette fois-ci, ce n'était plus un jeu de ploucs et de laissés pour compte cherchant simplement à se donner une consistance, non.
Cette fois-ci, c'était le crime, le vrai, orchestré et coordonné à grande échelle, et si les murs d'enceinte de Fort Tullius ou de Fort Tharn étaient bien loin de nous désormais, de même que notre place manifeste au sein de notre gang, son influence et son soutien véritable ne nous avaient pas quitté pour autant, oh non...
En vérité, et assez étrangement d'ailleurs, ils se montraient même bien plus présents qu'autrefois...
En fait Nilvyn va devenir une mage-de-guerre-garou tueuse de vampires membres de la confrerie dunmer , c'est ça ?
Non ?
En fait Nilvyn va devenir une mage-de-guerre-garou tueuse de vampires membres de la confrerie dunmer , c'est ça ?
Non ?
Hum
la sweet !
Je suis enfin de retour après le bac, toujours plus assoiffé de sweet!
La suite voyons !
c'est vrai la suite ! fais pas comme rochkorff qui fait des fake arret !
Je te dis que BD a fait un fake arret dans l'autre fic, là... " les lois du destin ".
ouai mais deja il la fait qu'une fois puis ensuite je pense pas qu'il attendais des pleurs et tout s'était juste pour déconné...
Ah !
Stop le flood.
Ça vaut pour toi aussi hein Roch, ne lui répond pas sans cesse pour ensuite lui dire de stopper le flood, c'est contre productif
Par ailleurs, Aigawa, arrête peut-être de le vanner constamment non ?
Je vais m'énerver, là...
Avez vous repéré un up abusif dans ma dernière fic ? Hmmmm ?
Alors qu'on arrete de m'accuser de floodeur...
Chapitre 42: Un présent venu d'ailleurs.
Le départ de Fendryn fut presque aussitôt suivi de l'arrivée de Martin, même si notre entrevue fut hélas de courte durée, l'Impérial bien vite rappelé en dehors de la pièce par un furieux:
-PHILLIDA ! ICI !
Je jetai aussitôt un regard interrogateur à mon compagnon, ne comprenant pas bien ce qui lui valait un tel traitement alors qu'Eraldil et Fendryn avaient pu me rendre visite sans encombre quelques minutes plus tôt seulement...
-Oh, c'est pas bien grave...Commenta finalement l'intéressé d'un voix néanmoins blasée. C'est le nouveau capitaine chargé de nous encadrer, Janus Cosades...Bah, c'est qu'un sale con, mais bon, contrairement à l'autre, il est expérimenté lui...Il va pas nous lâcher d'une semelle...
-Tu le connais ? Questionnai-je, intriguée.
-Seulement de nom...C'est un blessé de guerre, comme moi...Il commandait le quatre-vingt septième d'infanterie avant d'être réaffecté à la garde des détenus après s'être prit une flèche dans le genou en pleine bataille...
-Évidemment...
Bien sûr, fallait-il préciser que se prendre une flèche dans le genou était en réalité le bon vieux terme magique indiquant subtilement qu'un soldat impérial avait feint une blessure, ou même profité d'une égratignure sans conséquence pour fuir le combat et être réaffecté à un poste moins dangereux pour sa vie ? D'ailleurs, combien de dizaines de milliers de légionnaires impériaux s'étaient-ils pris des flèches dans le genou durant les innombrables guerres qu'avait mené l'empire à ses ennemis ?
Cette subtilité, naturellement, je la connaissais de Martin lui même, qui avait largement eu le temps de me la confier depuis que nous nous connaissions, même si il n'avait pas, de son côté, usé d'un stratagème aussi douteux pour quitter le front.
Non, pour lui, c'était bien plus honteux encore: une flèche dans la fesse droite, qui l'avait empêché de marcher pendant trois mois, et l'avait rendu inapte au combat...
Mais ça, naturellement, Martin ne le racontait pas volontiers, et je devais d'ailleurs être l'une des rare à le savoir...
-Pourquoi tu te marre comme ça ?! Grogna soudain l'Impérial face à mon sourire mal dissimulé, devinant probablement ma pensée.
-Non rien...Rectifiai-je aussitôt tout en me recomposant un masque de circonstance.
L'ex capitaine resta silencieux quelques secondes, la mine vexée, secondes pendant lesquelles plusieurs "PHILLIDA ! I-CI !" tonnèrent dans la pièce voisine, sans toutefois fois alarmer d’avantage le concerné...
Quelques secondes de contemplation qui me permirent d'ailleurs d'admirer le nouveau faciès de Martin, dont les cheveux et la barbe avaient fameusement poussé depuis notre dernière rencontre.
Une intention qui ne fit hélas qu'accentuer mon fou rire intérieur, soupçonnant très fortement l'Impérial de s'être ainsi laissé pousser le poil en raison de ma critique d’autrefois, lui ayant alors clairement dit que je le trouvais nettement plus mignon comme ça...
-Enfin en tout cas, ne te méprends pas sur Cosades. Lui s'est vraiment prit une flèche dans le genou, et a vécu son retrait du front comme un profond déshonneur...Conclut finalement Martin dans une explication qui me coupa dans ma réflexion amusée et vint aussitôt remettre en question toute l'image que je venais à peine de me faire de notre nouveau capitaine...
-Oh...
-Ouai...C'est une sacré tête de lard...Il va pas nous faire de cadeau, tu va voir...
-PHILLIDA ! TU T'AMÈNE TOUT DE SUITE OU JE T'ARRACHE LES COUILLES ET JE TE LES POUSSE DANS LE C...!
-Bon j'y vais. Lança enfin Martin en se levant.
-Il ne t'aime pas beaucoup on dirait...Confiai-je, interdite.
-Bah forcément, un ancien capitaine privé de ses fonctions pour insubordination et envoyé en prison...Je dois représenter tout ce qu'il méprise le plus en ce monde...Conclut l'Impérial en quittant la chambre dans un petit clin d'oeil complice, avant de s'interrompre subitement sur le pas de la porte et d'enchainer: Oh au fait ! Ils ont oublié de te rendre ça !
Et sur ces mots, l'Impérial me lança un petit anneau que j'attrapai en plein vol pour mieux l'étudier ensuite.
Un anneau qui s'avéra en réalité être celui que Miara m'avait confié autrefois.
Et dire que j'avais presque fini par l'oublier...
Naturellement, j'eus bien l'envie de questionner d'avantage Martin sur la provenance de cet objet, ou du moins, de la manière dont il l'avait retrouvé.
Avait-il été rendu avec mes affaires personnelles ? N'y avais-je pas prêté attention lors de la restitution de mes objets ?
Hélas, l'Impérial avait disparu avant même que je n'ouvre la bouche, me laissant ainsi seule dans une chambre désormais silencieuse, avec pour seule compagnie une Balsa toujours endormie et des tas de questions dans la tête...