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The Elder Scrolls V : Skyrim

Sujet : [FIC] La Guerre du Régicide
Ol1mps
Niveau 10
08 juillet 2013 à 22:39:36

Chapitre 64 : l’Alliance

En contrebas de la ville de Kvatch, 23 Soufflegivre dans la nuit.

-Non, la seule solution est de les affamer en continuant le siège.
-Un siège serait trop long….
-Un assaut trop couteux.

Selwen observait l’officier Impérial avec une mine agacée. Ce dernier lui rendit la pareille, pinçant ses lèvres minces et lançant avec ses yeux noirs de geai des éclairs d’antipathie. Les deux hommes restèrent ainsi quelques instants, plantés autour d’une table en bois rudimentaire sous la tente de commandement de l’armée elfe et humaine. Tout autour d’eux était silencieux, et la seule trace de vie aux alentours était la silhouette des quatre gardes qui barraient l’entrée. La Lame posa lentement ses mains sur la table, en poussant un long soupir.
-Kvatch n’a jamais été prise par une armée humaine de toutes son histoire, commandant Valerian, et ce pour la simple et bonne raison qu’elle est imprenable. Tenter un assaut serait beaucoup trop dangereux….
-Mais c’est le seul moyen de prendre la ville vite, le coupa Selwen.

L’Impérial leva des yeux exaspérés au ciel, tout en se passant une main sur les yeux et le visage en signe de profonde lassitude. Sa mâchoire carrée se crispa, et il secoua plusieurs fois sa tête, remuant sa masse de cheveux sombres et auburn.
-Pourquoi s’entêter à aller vite ? Depuis leur défaite à Rivebois et la sécession de trois de leurs provinces, les Pénitiens sont coincés. Inutile de se presser. Cela nous couterait des hommes, et du matériel.
-Nayliin m’a donné l’ordre de le rejoindre une fois qu’il aurait pris Bravil, et ça va bientôt arriver, contra Selwen en agitant une missive devant l’officier.
-Tout ce qu’il vous dit sur dans ce message, c’est qu’il s’est résigné à utiliser ce… procédé. Pas qu’il va prendre la ville, je vous le répète.
-Dans deux semaines, c’est fait, Cenucia. Ces choses-là vont vite, d’après ce que j’en sais.

Un violent coup de vent interrompit les deux hommes, tandis que les pans de la tente se soulevaient brusquement, et que la carte posée sur la table s’envolait pour aller s’étaler sur le sol. Selwen lança un regard courroucé à l’Impérial, puis se pencha pour la ramasser. Après l'avoir récupéré sur le sol, il l'observa avec une mine soucieuse, le front déformé par sa réflexion. Maintenant qu'il se trouvait réellement devant Kvatch, il se rendait compte qu'elle était bien plus qu'un moyen efficace pour lui d'accéder à la gloire. C'était surtout un énorme obstacle, qui, il le réalisait désormais, pouvait le mener lui et son armée, à leur perte. Pour la première fois, il entrevoyait l'échec au bout du chemin avant d'avoir même d'avoir pris la route.

Toutes les difficultés qu'il avait connu jusqu'ici avaient surgi dans le feu de l'action, sans qu'il ait beaucoup de temps pour s'y attarder. Il avait réagi comme son instinct lui avait dit d'agir sur le moment. La prise d'Anvil avait failli être un échec, mais simplement parce que son plan comportait une faille qu'il n'avait identifié qu'au moment où l'ennemi avait été sur le point de l'exploiter. Or, a ce moment, chaque plan qu'il ébauchait dans son esprit, chaque idée qui jaillissait de son cerveau, lui semblaient bancals au vu des dizaines de failles qui sautaient directement aux yeux. Il voulait prendre la ville par la force, et non par l'usure, mais la Lame avait raison. Un assaut, tel qu'il l'envisageait pour l'instant, était impossible.
-D'autant plus que depuis votre tentative ratée, les Pénitiens ont eu le temps de se préparer, de combler chaque faiblesse dans la défense des enceintes, et de préparer leurs troupes aux combats, ajouta l'Impérial devant le silence de l'Altmer.
-A ce propos, vos agents ont-ils appris quelque chose sur nos agresseurs ?
-Pas grand-chose de plus que ce que vous aviez déjà découvert. Seulement un fait étrange....
-Qui est ?, demande Selwen, attentif.
-Et bien, voyez-vous, les traces des différents groupes de soldats qui vous ont assailli ont évidemment disparu depuis le temps, mais ... ces hommes devaient avoir un point de rendez-vous, quelque part. Ils n'auraient pas pu attaquer de façon aussi simultanée et efficace, et se soient ainsi repliés sans être repéré, sans qu'au moins les chefs de groupe ne se soient rencontrés. Ce qui, au vu des différents témoignages de vos hommes survivants, fait plusieurs milliers d'hommes et donc au moins plusieurs centaines d'officiers. Un tel rassemblement ne passe pas inaperçu, et laisse des traces pour une longue durée.... Mais nos agents ont arpenté la moitié de la Colovie, ils n'ont rien vu de tel....

Selwen eut un petit rire nerveux, s'attirant un haussement de sourcil de la part de l'Impérial. Il lui lança en retour un regard amusé, puis ironisa:
-Attendez, vous n'allez pas le dire que j'ai été attaqué par des spectres ?
-Au vu des faits.....

Un lourd silence retomba sur la pièce. Selwen observait les traits de l’Impérial, cherchant vainement à déceler l’ironie, mais le masque grave de la Lame ne bougea pas d’un pouce. L’Elfe n’avait plus tellement envie de rire, parce que son interlocuteur avait frappé juste. L’attaque surprise qu’il avait subi non loin d’ici lui avait toujours laissé une impression de surnaturel, mais il persistait à mettre ça sur le compte de la fatigue, et de la montée d’adrénaline qui lui avait permis de s’en sortir.
-Mouais, finit-il par lâcher pour clore de sujet. En parlant de spectres, j’aurais aimé en avoir pour rentrer dans cette foutue ville.
-Parce qu’essayer de rentrer par la force est une erreur, insista encore l’Impérial. Pourquoi s’évertuer à chercher une solution qui n’existe pas, Valerian ?
-Parce qu’il y en a bien une, le coupa une voix.

Ol1mps
Niveau 10
08 juillet 2013 à 22:41:22

Les deux hommes tournèrent la tête, et aperçurent un individu en armure de fourrure, la tête caché par un capuchon épais rabattue, qui les observaient calmement, attendant leur réaction à son intervention inattendue. Selwen réagit au quart de tour, agrippant une arbalète chargée qui trainait sur la table, tandis que son homologue des Lames dégainait lestement son Katana.

Le mystérieux nouveau venu resta de marbre, sans aucune réaction devant les mouvements peu amicaux de deux officiers. Son souffle était toujours aussi imperturbable, sa posture toujours aussi droite et confiante, ses bras toujours aussi détendues. Selwen l’observait un instant, puis reporta son attention au dehors de la tente, parfaitement silencieux.
-Vous avez éliminé les hommes dehors ?, demanda-t-il.
-Juste endormi, répondit-il d’une voix grave, mais calme. Vous pouvez baisser ces armes s’il vous plaît ?
-Il va falloir un peu plus pour qu’on obéisse, excusez-nous, lâcha froidement la Lame.
-Et si je disais au Commandant Selwen Valerian, ainsi qu’à l’officier Commandeur Lame Calvaro Cenucia, que j’ai un moyen de rentrer dans la ville ? Peut-être cesserait-il de me menacer ?

Selwen eut encore un petit rire nerveux, cette fois-ci n’ont pas dû à des paroles absurdes comme auparavant, mais à l’incongruité de la situation.
-Vous êtes menacé par deux officiers armés, mon bonhomme, c’est nous qui devrions jouer des sarcasmes, fit-il en secouant son arbalète.
-« Mon bonhomme » ? Je découpais déjà des gars comme toi alors que t’étais encore gamin, riposta froidement l’homme en fourrure.
-Si on peut abréger l’échange de répliques débiles et aller à l’essentiel, ce serait pas mal, intervint Calvaro.

L’homme acquiesça aux paroles de l’officier des Lames, avant qu’un silence tendu ne débute. Selwen et Calvaro échangèrent une œillade, cherchant à trouver une solution tacitement. Finalement, la Lame lança :
-Mais qui vous êtes, en fait ?
-Vos pairs m’appellent Œil-du-Nord.

Selwen haussa les sourcils, mais Calvaro, lui, prit une face complètement stupéfaite en entendant les paroles du nouveau venu. L’Elfe le regarda un instant, étonné par sa réaction, tandis que la Lame relevait son arme, qu’il avait abaissée sous le coup de la surprise.
-Rien ne me dit que ce que vous dites est vrai. Ca me semble un peu trop beau, répondit l’Impérial. Qui me dit qu’Oeil-du-Nord n’a pas été capturé ? Et surtout, pourquoi une ville comme Kvatch, aussi défendue, aurait une telle faiblesse ?
-Pour la première question, je n’ai malheureusement aucune garantie à vous offrir. Mais pour la seconde…. Quand l’un des comtes de Kvatch s’est retrouvé coincé dans son château, et s’est fait massacré par des Daedras, son successeur a jugé bon de se faire faire un passage le menant hors des murs pour éviter de subir le même sort. Mais quatre siècles plus tard, sans que la ville ne subisse de réel assaut, il a été oublié. Sauf par certains.

Les deux officiers échangèrent brièvement un regard, mais l’homme continua :
-Retrouvez moi demain soir, au pied de la falaise à l’est, près de la ferme abandonnée. Prenez une dizaine d’hommes. Passez une bonne fin de soirée.
-Attendez deux minutes…, commença Selwen en s’approchant.

L’homme ouvrit la main, et un objet rond se brisa sur le sol, libérant un nuage de fumée qui se répandit en un rien de temps dans toute la pièce. Selwen sentit ses yeux le bruler, et il plaqua ses deux mains sur le visage, abandonnant son arbalète qui tomba lourdement sur le sol. Il sentit confusément Calvaro s’agiter à ses côtés, et une voix étouffée lui parvint :
-Il faut sortir.. Kof.. kof… en vitesse.

L’elfe se laissa chuter au sol, là où la fumée était moins présente, et se déplaça à quatre pattes en espérant atteindre les bords de la tente. Sa gorge lui semblait être en feu, et il vit des points noirs se déplacer devant ses yeux. Ses mains tâtaient furieusement le sol, cherchant désespérément la toile d’un tissu.

Finalement, il sentit enfin l’un des pans de la tente lui frôler le visage, et il se laissa rouler dans sa direction. Il aperçut les étoiles, et ouvrit grand sa bouche, laissant l’air frais s’engouffrer dans ses poumons brulants. Il se releva maladroitement, et observa les alentours. Au sol gisait les quatre corps inconscients des gardes de la tente, et il vit la silhouette de Calvaro, Katana dégainé.
-Il a fui, ce con, lâcha la Lame quand l’elfe l’eut rejoint.
-Bah, on a ce qu’on voulait, non ?

Calvaro se tourna vers lui, les yeux méfiants :
-Vous n’allez quand même pas faire ce qu’il dit ? Ça sent le piège à plein nez !
-Peu importe, c’est notre seul chance. J’ai dix milles hommes avec moi, ça suffira amplement, même sans les vôtres.

Les deux hommes s’affrontèrent du regard un moment, dans la nuit et le silence. L'Elfe conservait sa face confiante devant l'air de mépris de l'Impérial, chacun cherchant à faire céder l'autre sur ses positions. Puis Selwen tourna les talons, et s’éloigna, en lâchant :
-Faites comme vous voulez, mais moi, j’ai des hommes à préparer.

Son homologue impérial le regarda s'éloigner dans la nuit, l'épée toujours tirée et le regard toujours aussi agressif.

Moulin-Wesh
Niveau 10
11 juillet 2013 à 13:55:11

Voilà donc le mystérieux mais fameux Œil-du-Nord. Bizarrement je m'attendais à une femme :noel:

Bon chapitre, même s'il n'y a pas énormément d'action :-)))
Sweet ?

Ol1mps
Niveau 10
11 juillet 2013 à 15:09:06

Ouais, la sweet va peut être mettre un peu de temps, je suis entre une opération et un départ en vacance, donc.... :noel:

Rochkorff
Niveau 10
11 juillet 2013 à 15:14:33

Bons chapitres qui révèlent un peu plus l'importance d'Oeil du nord dans le récit.

Ol1mps
Niveau 10
14 juillet 2013 à 16:44:15

Chapitre 65 : Dans la gueule du loup.

Kvatch, 24 Soufflegivre au soir

Une lumière rougeâtre illumina les ténèbres, s'étalant sur les murs de brique irréguliers recouverts d'une mousse grisâtre et humide. Des gouttes d'une eau filtrée par des mètres et des mètres de sol de terre et de roche tombaient parfois du plafond et s'écrasaient sur le sol, un sol recouvert d'une matière molle et brune qui semblaient être le savant mélange des excréments des divers animaux diurnes qui vivaient ici avec ce qui avait autrefois dû être des planches.

Marchant sur cette fange, les soldats elfes tranchaient avec leur environnement, portant des armures rutilantes dont l'éclat était comme une insulte à la misère des lieux. Rangés les uns derrière les autres en file indienne, une centaine d'Altmers empruntaient ces souterrains, dans un silence et une discipline absolus. Le sol peu attrayant avait au moins le mérite d'absorber le son des bottes d'acier elfique, même si les murs semblaient être largement suffisants pour empêcher tout son de se propager vers la surface.

Selwen marchait en tête de ses hommes, Do'Jarsha sur ses talons, une torche à la main et son épée dégainée dans l'autre. Il appréciait le calme et la quiétude des lieux, précédant comme il le savait la tempête sanglante qu'il appréhendait depuis plusieurs jours. La peur et les doutes avaient disparu depuis que lui son groupe avait pénétré dans le tortueux souterrain où ils se trouvaient, laissant place à une certaine tension qu'il ne trouvait pas désagréable, plutôt même encourageante. Il était sur le point d'accomplir l'un des plus grands faits d'arme qu'un officier Altmer ait jamais accompli. Son nom serait enfin lavé de la honte qu'il avait connu à Corinth.

Il notait depuis quelque temps qu'ils avaient cessé de monter, et que les lieux se faisaient de plus en plus humides. Parfois même, au détour d'un couloir, ils pouvaient entendre le sourd grondement d'un courant souterrain. Comme l'avait annoncé Oeil-du-Nord.
"Vous allez arriver près des salles d'eau du château. Les lieux sont peu gardés, et surtout désert durant un siège où l'eau est rationnée», avait annoncé l'agent des Lames. "Une grille s'ouvre dans l'une de ses salles, à l'aide d'un levier camouflé en porte-torche."

Selwen avait bien ressassé les réserves qu'avaient émises Calvaro la veille sur la fiabilité de l'homme qui les avaient abordés dans la tente. Pour lui, le jeu en valait largement la chandelle, et les Pénitiens n'avaient pas besoin d'un tel plan pour massacrer ses hommes en cas d'assaut. Même un siège les aurait bien aidés, puisqu'il aurait séparé les forces Elfes à l'approche de la cité impériale, et aurait surtout gelé un front pour une durée assez longue.

Une main se posant sur son épaule le tira de sa réflexion. Do'Jarsha lui indiquait d'un geste une grille qui s'était révélée à eux après une série de virages. A côté de celle-ci était suspendu un porte-torche inutilisé. Selwen s'approcha des lourds barreaux de fer et observa la pièce derrière ceux-ci. Constituée d'un sol en dalle blanche encadré par quatre murs de briques grisâtres dans lequel était taillée une ouverture sobre, soutenant un plafond de roche simple, la salle était percée en son centre d'une vaste baignoire rectangulaire. Mais surtout, elle demeurait vide et silencieuse.

Selwen actionna le levier camouflé, et grille, située au bout de l'un des petits canaux d'évacuation de la baignoire, pivota lentement et, malheureusement, avec un petit grincement aigu. Adressant une prière silencieuse à Auri-El pour que personne ne l'ait entendu, le commandant Altmer pénétra dans la salle d'eau, suivi de Do'Jarsha et de quelques-uns de ses hommes qui se glissèrent non sans cacher leur dégout hors des souterrains.
Selwen fit un signe, et cinq de ses hommes, dont Do’Jarsha, s’avancèrent à ses côtés, tandis qu’il commençait sa progression dans le couloir qui débouchait sur la salle. Plaqués contre le mur, le petit groupe se déplaçait lentement, attentif au moindre son qui pourrait les alerter sur la présence de gardes dans les environs. Très vite, le couloir céda la place à un escalier assez large, et bien mieux entretenus que le couloir précédemment. Ils s’approchaient des zones du château plus habités.
-Souvenez-vous, pas de cri, murmura Selwen tandis que ses hommes le dépassaient.

Il redescendit dans la salle d’eau, qu’il retrouva rempli de soldats elfes en armures, plongés dans le silence. Les officiers présents tournèrent la tête vers le commandant elfe, qui hésita un peu avant de dire :
-Vous avez tous vos ordres. Falcar, avec moi, les autres, à vos objectifs.

Un groupe de six soldats elfes se détacha du reste, et suivit Selwen qui remonta immédiatement. Ils empruntèrent l’escalier, atteignirent une porte déjà ouverte par le groupe de Do’Jarsha, qui devait nettoyer le passage. Ils débouchèrent sur un vaste couloir, dont la décoration restait typique des goûts architecturaux de la région. Les murs étaient faits d’une brique grise, avec des petites alcôves où se tenaient des meubles de rangements soutenant des vases de fleurs et des chandeliers en argent. Des tapisseries égayaient l’éclat triste des murs, et une voute en ogive élevaient considérablement le plafond, donnant une sensation d’écrasement absolu. L’odeur des torches flottaient dans l’air, mêlé à celle de la cire parfumée des chandelles.

Tranchant avec ce décor raffiné, quatre corps inanimés gisaient contre le mur, dans l’ombre, dominés par la silhouette musculeuse de l’officier Khajiits, ses deux haches ensanglantés dans les mains. Selwen s’approcha de lui, non sans un regard aux quatre cadavres :
-C’est dégagé ?, demanda-t-il.
-Affirmatif, lui répondit le Khajiit. La voie de sortie est libre. Vous pouvez y aller.

Ol1mps
Niveau 10
14 juillet 2013 à 16:44:26

En contrebas de Kvatch, un peu plus tard.

Calvaro se tenait sur sa monture, devant la colonne de soldats elfes et humains qui s’étaient positionnés juste en bas de la route sinueuse qui s’élevaient jusqu’à Kvatch. Les guetteurs Pénitiens devaient surement avoir aperçu l’armée qui se déployaient pour un assaut, et l’officier Impérial espérait que les elfes dans la cité allaient réussi à remplir chacun leurs objectifs.

Plus l’heure du combat approchaient, plus il retournait dans sa tête les souvenirs de la rencontre de la veille. Il n’arrivait pas à sortir de son esprit que cela pouvait très bien être un piège, et que Selwen et ses hommes avaient peut-être déjà leurs têtes sur une pique. Il détestait devoir attendre ainsi, suspendu au succès d'un officier qu'il ne connaissait que depuis quelques jours. Et pourtant, il était là, à attendre.... Il se retourna un instant, et observa les soldats, debout derrière lui. Beaucoup d'elfes. Trop même. Il ne savait toujours pas ce qu'il leur dirait, au moment de s'élancer. Lames et Altmers ne se battaient même pas pour la même chose.

On l'avait envoyé commander ce détachement humain parce qu'il avait longtemps côtoyé des elfes. Son père était un politicien reconnu du temps de l’âge d'or du règne de Telhonius Mede. Il avait officié pendant plusieurs années au poste d'ambassadeur de l'Empire à Alinor, et lui, avait été élevé dans cette ville à la philosophie si différente de celle des humains. Les elfes étaient des vrais planificateurs, tous leurs œuvres se préparaient sur des siècles et des siècles, contrairement aux hommes, qui privilégiaient le plaisir rapide et intense dans l'immédiat.

Rien que l'architecture des peuples elfes montrait cet état d'esprit. Falmers, Dwemers, Altmers, des ruines parsemaient tout Tamriel, et même la capitale de l'une des plus anciennes institutions humaines, l'Empire, étaient une ville d'origine et d'esthétique elfique. Quelle trace les humains avaient ils laissé ? D'obscures ruines en Bordeciel, que n'importe qui évitait comme la peste autant pour les créatures qui y vivaient que pour la fragilité des édifices. Et en Cyrodiil, des forts d'à peine quelques siècles pourrissaient lamentablement, à l'abandon, alors que la majestueuse Tour d'Or Blanc tenaient encore debout, droite comme un I, malgré les millénaires d'histoires qu’elle avait vécu.

Mais malgré ses années vécus avec les Elfes, Calvaro n'étaient pas particulièrement familier avec eux. Au contraire, il ne pouvait s'empêcher d'être déstabilisé lorsqu'il parlait avec l’un d’eux, parce qu'il savait que ce dernier avait des idées infiniment complexes derrière la tête, et qu'il faisait peut être inconsciemment partie des plans de celui-ci.

Et puis, Selwen ne lui semblait être qu’un gamin plein de rêves. D’après ce qu’il en savait, son seul fait d’arme avant cette guerre avait été d’assister au désastre de Corinth, où les Elfes n’avaient fait que tenir désespérément la ville, minés par les bombardements impériaux et les maladies. Pas de quoi former une réelle expérience. Pourtant, il semblait croire dur comme fer que la ville tomberait d’elle-même. L’Impérial savait par expérience, que cette nuit serait une horreur, peu importe s’il écrasait la garnison ou pas.

Et cette stupide obsession envers Nayliin…. Calvaro avait déjà croisé le seigneur elfe à Alinor, et s’il convenait volontiers que le noble Altmer inspirait le respect et l’admiration au premier regard, il ne comprenait pas comment on pouvait à ce point être suspendu à ses ordres et ses paroles. Lui-même ne supportait pas quand ses supérieurs prenaient trop d’importance sur lui, alors voir ainsi un officier devenir si dépendant de Nayliin, ça le dépassait, en plus de le dégouter.

Il se retourna encore vers les soldats derrière lui. Elfes et humains, si proches et pourtant si opposés dans leurs buts. Les étendards se mêlaient, Dragons et Aigles, comme dans un corps-à-corps furieux. Pourtant, les deux armées se tenaient côte-à-côte, alors que vingt ans plus tôt, la guerre les avaient fait s’entredéchirer, répandant le sang et la douleur dans tout le sud de Tamriel.

Un cor sonna dans le lointain. Calvaro se retourna, tandis que d’autres notes sourdes s’élevaient dans la nuit. Kvatch rougeoyaient. Des feux élevaient leurs flammes au-dessus des murs noirs de la ville, éclairant le ciel nuageux d’une lueur de sang, et de mort. Un frémissement parcourut l’armée derrière lui. Les fantassins serrèrent leur lance, les cavaliers se redressèrent sur leurs selles, tous se préparent au combat.
-Soldats, commença Calvaro, je sais ce que vous ressentez tous. A vos côtés se tiennent des étrangers, des soldats qui furent autrefois vos ennemis mortels. Pendant des années, chacun d’entre vous a fait verser le sang de son voisin, et, chacun à vu mourir ses frères, tué par vos frères d’armes d’aujourd’hui.

Elfes et Humains regardèrent le commandant Impérial pendant quelques instants, puis tournèrent la tête pour observer leurs voisins respectifs, tandis que des officiers répétaient ses paroles dans toute l’armée.
-Mais, aujourd’hui, vous êtes unis. Pourquoi ? Parce que devant vous ce dresse les traîtres pour les uns, l’obstacle à la gloire pour d’autres. Vous êtes unis parce qu’aujourd’hui, vous affrontez les même ennemis. L’ennemi de mon ennemi est mon ami !

Des murmures s’élevèrent au sein des rangs devant Calvaro. Certains hochaient la tête, d’autres regardaient la cité derrière eux avec un regard plein d’adversité, d’autres gardaient la tête plongée vers le sol
-Aujourd’hui, vous allez oublier vos idéaux respectifs ! Vous allez mettre de côté les politiciens, les stratèges, qui prévoient tous mais ne font rien ! Devant vous se dresse un ennemi, votre ennemi, et vous allez le combattre ensemble, parce que lui n’a qu’un seul objectif : vous tuer, tous, sans distinction de race ou d’uniformes.

Cette fois, un grand hurlement salua ses paroles. Les lances s’élevèrent, les étendards dansèrent au-dessus des épée et boucliers tournoyant. Calvaro fit volter sa monture, se plaçant face à la ville, leva son épée, et hurla :
-Pour vos vies et la miennes, soldats! Chaaaargez !

Douze milles hommes s’élancèrent dans un vacarme de fin du monde, suivant l’Impérial solitaire qui s’élançait sur la route sinueuse. La masse de cavaliers s’engagea au galop, avalant les pavés. Les sabots crépitaient sur le sol, les boucliers s’entrechoquaient. Calvaro ne se retourna même pas, sentant la force brute qui se mouvait derrière lui.

Il émergea au sommet de la route, devant les murs, et fonça vers la porte de la ville. Il vit les hommes sur le mur se retourner vers lui, et les vit s’agiter lorsque sa cavalerie surgit derrière lui, dans un concert de vocifération. Des traits partirent du mur, trop précipités et trop éparpillés pour l’inquiéter. L’imposante porte close se rapprocha. Cent mètres.

De nouveaux cors sonnèrent, désordonnés et s’élevant d’un peu partout dans la ville gagnée par l’affolement. De nouvelles flèches partirent du mur, plus précises, et des hurlements de douleurs mêlés aux hennissements retentirent derrière lui. Plus que trente mètres. Vingt mètres.

bulwide
Niveau 6
14 juillet 2013 à 17:54:11

Comment oses tu coupé a ce moment? :-((

Moulin-Wesh
Niveau 10
14 juillet 2013 à 20:54:25

Ah ! Ça va enfin bouger ! :content:
Finalement j'ai choisi mon camp :rire:

Pour faire dans la continuité, j'aime toujours autant. Par contre tu as fais pas mal de fautes au niveau des accords (singulier/pluriel en majeur partie), c'est dommage :(
Mais je pense que c'est le coup de la fatigue/l'empressement, non ?

Enfin bref, j'ai hâte que tu reprenne ! :ok:

Ol1mps
Niveau 10
14 juillet 2013 à 21:32:27

Arf, merde, désolé pour les fautes.

J'écrivais sur mon phone, et même si j'ai C/C sur Word pour corriger, j'ai du faire des fautes....

'Chier :(

Encore désolé :-(

Ol1mps
Niveau 10
17 juillet 2013 à 12:26:52

Bon, je viens juste pour vous prévenir qu'il n'y aura pas de suite d'ici deux semaines. Je pars en voyage linguistiques en Angleterre sur cette période, donc....

J'ai essayé d'en faire une dernière pour aujourd'hui, mais je me suis relu et... c'est de la merde. Donc j'préfère pas me presser pour sortir de la merde, et attendre mon retour.

Voilà. Merci, :noel:

Moulin-Wesh
Niveau 10
31 juillet 2013 à 14:09:13

Les deux semaines sont passées :noel:

Sweet ?

Ol1mps
Niveau 10
31 juillet 2013 à 15:22:16

J'vais tenter. Malheureusement, je repart plus tôt que prévu (demain), donc c'est pas sur aujourd'hui. Mais j'essaierais de choper l'ordi portable de mon frère pour poster quand même. :oui:

Ol1mps
Niveau 10
07 août 2013 à 00:22:56

Chapitre 66: Dans la gueule du loup, Partie 2

Kvatch

Un sourd grondement tira Selwen de sa torpeur. Recroquevillé derrière un tonneau, dans une ruelle sombre, l'Altmer remua légèrement chacun de ses membres ankylosés. Il fit un signe de tête aux trois de ses soldats qui l’accompagnaient, puis glissa furtivement sa tête en dehors de sa cachette. Après avoir vérifié que tout était calme, lui et ses hommes s'avancèrent à pas mesurés entre les bâtiments, jusqu'à l'artère principale de la ville.

Mis à part les aboiements de certains chiens errants et les déplacements furtifs des chats, rien ne troublait la malsaine sérénité de la ville plongée dans l'obscurité. Rebâti à la hâte après que le Thalmor, à défaut de pouvoir la prendre, l'ait rasé, Kvatch était devenue une cité à l'architecture austère et peu esthétique. Particulièrement sensible à ce genre de chose du fait de son profil racial, Selwen se sentait particulièrement oppressé au milieu de ces maisons peu accueillantes.

Les murs massifs non loin projetaient leur ombre sur toute la ville. Les sentinelles de garde étaient parfaitement immobiles sur le chemin de ronde, faiblement éclairé par quelque brasero çà et là. Néanmoins, Selwen l'avait parfaitement perçu, un grondement encore faiblement audible depuis la ville s'élevait maintenant au-delà des remparts. Après un bref regard circulaire en guise de précaution, l'Elfe longea les façades silencieuses en bordure de la large rue, progressant vers le corps de garde vers lequel elle se dirigeait.

Tout en se déplaçant,Selwen porta la main à son ceinturon, et plus précisément à la sacoche de cuir qui pendait son flanc. À l'intérieur de celle-ci, un explosif Dwemer du type le plus destructeur matériellement, que lui avait fourni l'intendant des Lames avant son départ.

"Vous le plaquez à l'aide des ventouses sur votre cible, puis vous desserrez les deux écrous sur le devant", lui avait-il expliqué, avant d'ajouter :"Et ensuite, le plus important, vous vous barrez. Très vite".

En tant que Mer, Selwen regrettait un peu de sacrifier ainsi un tel artefact d'une civilisation disparu, mais le jeu en valait largement la chandelle pour lui. Il appréhendait juste que la bombe alchimique ne fonctionne pas, laissant Calvaro et le reste de l'armée charger une porte close.

Un mouvement sur le mur d'enceinte attira son attention, suivi d'un ordre claqué. Il craignit d'abord avoir été repéré, mais l'Elfe constata bien vite que les sentinelles sur les murs semblaient inquiétés par un mouvement à l'extérieur de la ville. Sans doute avaient elles enfin perçues le grondement qu'avait noté Selwen depuis plusieurs minutes déjà. Profitant de cette diversion, il parcourut au pas de course les derniers mètres le séparant de la porte, talonné par les trois Altmers qui l'accompagnaient.

Derrière les murs, le grondement devenait de plus en plus persistant. Sellent arrivait même à percevoir le son des sabots de centaines de montures qui devaient en ce moment cavaler vers le plateau et la ville. Fébrilement, les doigts tremblants, il sortit l'explosif Demer. Assemblage complexe d'engrenage et de tuyaux organisés autour d'une sphére de métal, l'engin inspirait la crainte rien que par son apparence issu de la science retorse des ingénieurs "Nains". Sellent sentit un frisson parcourir son échine en pensant à ce qu'ils aurait pu créer comme armement terrible s'ils n'avaient pas disparu.

"Assurément de quoi soumettre Tamriel toute entière", songea-t-il, rêveur.

Des injonctions lancés depuis le chemin de ronde mirent fin à ses pensées de conquête. Il se retourna, et vit derrière eux, débouchant d'une rue, cinq soldats Pénitiens. Ses trois hommes dégainèrent leurs armes d'un même mouvement, et se mirent en garde, faisant face aux nouveaux venus. Selwen les laissa s'affronter, et se réintéressa à son explosif. D'un geste violent, il le plaqua contre la porte, là où les deux battants se rejoignaient, sans un peu regard pour la mêlée derrière lui.

Fébrilement, il saisit les deux écrous, et les desserra simultanément. Un "pffuiiit" sonore s'éleva de la machinerie, qui se mit à trembler de plus en plus violemment. Au loin, un cor s'éleva, et l'Elfe entendit confusément des claquements sonores retentir depuis le chemin de ronde. Le sol se mit à trembler, tandis qu'un vacarme assourdissant couvrait peu à peu tous les autres sons.

Selwen se décida enfin à bouger, et s'écarta en hâte de la porte, laissant ses hommes aux prises avec les soldats Pénitiens. Deux autres cors s'élevèrent encore, avant qu'une violente détonation ne les interrompe. Selwen se sentit alors soulever par un souffle violent et chaud. Le temps sembla alors se figer, le laissant suspendu entre ciel et terre, un sifflement assourdissant dans les oreilles.

~~~~

Cinquante mètres, trente mètres, vingt mètres.

La porte s'ouvrit en deux, les deux battants violemment repoussé par une déflagration dont le souffle obligea Calvaro à tourner la tête. Il resserra ses jambes autour de sa monture, craignant d'être déstabilisé par l’onde de choc. Les sons autour de lui paraissaient confus, les images aussi, tous ses sens étant troublés par l’explosion. Il ne savait même plus si l’armée qu’il avait derrière lui quelques secondes était encore là.

Le mouvement de son cheval se cabrant le réveilla. Il avait dépassé le corps de garde, tout comme les premiers de ses cavaliers. Certains, juchés sur leur monture avec un arc, ripostaient face aux tirs précis mais trop disparates pour être efficace des gardes sur le chemin de ronde. D’autres tournaient en rond dans la rue, observant les alentours à la recherche d’ennemis au sol, et surtout, attendant les ordres.
Calvaro repéra alors les cadavres sur les pavés. Quatre Pénitiens et trois Elfes, visiblement tous soufflés par l’explosion de la porte. Leurs armures arboraient des traces d’une combustion aussi intense qu’instantanée, les pièces de métal étaient noircies et déformées par le souffle et la chaleur de l’onde de choc. L’officier Lame tourna la tête aux alentours, cherchant des yeux son homologue du Domaine.
-Juste à l’heure, fit une voix derrière lui.

Le commandant Valerian s’approchait de lui, tirant par la bride une monture que lui avaient apportée ses hommes. L’Elfe semblait avoir lui aussi subi les frais de l’explosion, comme en témoignaient son armure légèrement noircie et cabossé au niveau des épaules. Néanmoins, son visage arborait un air de fierté et d’arrogance, comme si la bataille était déjà gagnée.
-La contre-attaque ne va pas tarder, continua l’Altmer. Mes hommes sont déjà au château, je dois leur apporter du renfort. Comme convenu, je me charge du quartier du temple, vous de l’arène.

L’Impérial acquiesça, le regard sombre. Valerian grimpa sur sa monture, et partit en trottant dans la rue principale. Au loin, des mouvements sur les murailles indiquaient que l’ennemi prenait enfin pleine conscience de l’attaque d’envergure qui avait lieu. Malgré ce que semblait penser Valerian, la bataille était loin d’être gagnée.

Ol1mps
Niveau 10
10 août 2013 à 18:11:23

Bon, mauvaise nouvelle.

J'avais profité d'un jour de temps-mort dans mes vacs pour vous écrire la suite, mais j'ai eu un bug dans mes fichiers, tout s'est effacé :hum:

Du coup, pas de suite today, dsl :-(

Moulin-Wesh
Niveau 10
19 août 2013 à 22:56:03

Un petit message juste pour te signaler que je suis toujours ta fic malgré l'absence de post (les vacances, pas de connexion internet, toussa) :noel:

J'essaye de lire et donner mon avis au plus vite :oui:

Ol1mps
Niveau 10
19 août 2013 à 23:50:55

T'inquiète, moi même je ne passe que le soir tard en ce moment. Mais j'ai un temps mort de trois-quatre jours qui arrive, j'essaierais de sweeter en écrivant par petit bout sur mon phone.

Mais dès la fin du mois d'août, on repartira sur un rythme plus rapide. :noel:

Moulin-Wesh
Niveau 10
20 août 2013 à 13:40:17

Pour commencer, on sent que tu as manqué de temps - peut-être même d'envie - pour écrire ces derniers chapitres. Quelques fautes inattentions par-ci, par-là, quelques oublis ou même des noms qui changent (Sellent au lieu de Selwen) :(

A côté de ça, les scènes sont plutôt bien retranscrites, ça reste très bon.

Et pas besoin de te presser pour reprendre un rythme plus rapide. Fais comme tu le sens, va à ta propre vitesse :ok:
Personnellement, je préfère lire un chapitre bien écrit et réfléchit par semaine plutôt que d'en avoir un par jour sans qu'il n'y ait de véritable envie.

Ol1mps
Niveau 10
24 août 2013 à 13:19:09

Ah merde, désolé pour les fautes d'inattention. :-(

Elles semblent assez récurrentes ces derniers temps, et ça me préocuppe un peu, surtout que, si j'écrivais sur phone, je retraitais le texte sur Word avec détection et fautes auto et correction manuelles, puis une relecture encore par moi même. Et pourtant...

Dommage, je pensais que cette méthode serait pratique pour les voyages, mais apparemment non. Sans doute que le correcteur auto de mon phone, qui bug sur l'appli de traitement de texte, corrige un peu n'importe comment, et je m'en rend pas compte. :(

Bon, en tout cas, je vais repartir sur clavier dorénavant. Je vais tenter de sweeter ce week-end avant ma dernière semaine où je part, et où là, aucune chance que je sweete. :oui:

En espérant que les fautes s'arrête. :hap: :croiselesdoigts:

Merci en tout cas de ta fidélité, malgré tes vacances :noel:

Anima7777
Niveau 10
24 août 2013 à 20:33:23

Je viens de commencer ta fiction et c'est un réel plaisir. Ta rédaction est propre, fluide et maîtrisé dans son ensemble. Quelques répétitions ici et là, mais vraiment rien de grave. Autre qualité, c'est la maturité que tu instille à ton histoire. Contrairement à toutes les autres fictions que j'ai pu lire, tu ne nous submerge pas sous des dialogues fades à rallonge. Bonne trouvaille, je vais continuer à te lire :-)))

Sujet : [FIC] La Guerre du Régicide
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