Voila le Dix-septième chapitre ! Très bonne lecture !!
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Chapitre 17 : Les trésors de mon père.
-L'armure de Papa ?
Azaelle ne comprenait pas tous, comment un simple feu follet pouvait le conduire à l'armure de son père. Mais une chose clochait, l'armure de Norrine, et la cotte d'ébonite donc, était enterrée près de leur ancienne maison.
-Je ne comprend pas tous. Avoua Azaelle.
-Ton père n'a pas eu que l'armure d'ébonite et la lame d'ébonite comme arme, il en a eu une multitude. Dit Mynnah.
Elle l'invita à monter à l'étage, Azaelle suivi sa mère et elle se retourna vers les compagnons d'Azaelle.
-Ne toucher à rien. Dit-elle.
Elle monta, Aerys se mit à sourire et prit une pomme avant de croquer dedans. Élisabeth le regarda, choquée.
-Elle a dit de ne toucher à rien et toi tu manges une pomme sans en demander la permission ?! Se révolta Élisabeth.
Aerys la regarda comme si de rien n'était.
-Cette pomme allait finir dans le ventre de quelqu'un de toute façon. Dit-il en reprenant une bouchée.
Mynnah conduisit Azaelle dans sa chambre, elle ferma la porte derrière lui et ouvrit une armoire avant de saisir une antique carte de Bordeciel. Elle la déplia sur sa table de compte et Azaelle vit des cercles qui étaient dessinés à différents endroits de la carte. Mynnah pointa un endroit près d'Epervine.
-Tu as découvert le premier trésor. Dit-elle.
-"Le premier trésor" ? Interrogea Azaelle.
Mynnah regarda son fils.
-Ton père...ne t'a pas tous dit sur son passé. Dit-elle.
-Comment ça ?
-Norrine n'est pas comme dans les chants ou dans les livres, il était plus complexe.
-Je ne comprend toujours pas.
Mynnah soupira.
-Norrine...n'a pas toujours était héroïque, quant il était jeune...il a perdu un être cher, ce qui l'a beaucoup traumatisé. C'était son frère : Kaydan-Yujg...
Elle s'assit sur le lit de sa chambre et Azaelle s'assit à côté d'elle, elle poursuivit.
-Quand son frère est mort, Norrine est devenu instable, il était une menace pour son village et ils l'ont banni avant qu'il n'est pu avoir son nom Argonien. Il a erré dans les contrées lointaines hors de l'Argonie et a essayé de passer la frontière mais c'est fait capturé.
-Je le sais, comment ça papa avait un frère ?
-Oui, ils étaient frères de ponte mais Kaydan-Yujg était né avec trois heures d'avance sur Norrine, ils étaient très proches et se protégeaient mutuellement mais Kaydan-Yujg est mort après avoir combattu un Léviathan des Marais. Norrine a été brisé après cela et a commençé à voler son propre village et ils ont fini par le bannir.
-Il était instable, tu dis ?
-Oui, il m'a raconté qu'il avait le sang d'innocent sur les mains et avait ruiné la vie de certaines personnes.
-Tant que ça ?
-Oui.
Azaelle baissa la tête, il n'imaginait pas voir son père tuer une personne froidement. Mynnah poursuivit.
-Mais il a pu surmonter la mort de son frère grâce à l'amour, d'abord avec cette Gabriella puis ensuite avec moi.
-C'est l'amour qui l'a sauvé ?
-Oui, Norrine à changer au fur et à mesure du temps, il est devenu gentil et chaleureux. Dit-elle avec la voix chargée de tendresse.
-Continue.
-Mais il avait aussi quelques petites manies. Dit-elle avec amusement.
-Comme ?
-Norrine était radin, il ne supportait pas qu'on utilise son argent.
-Un peu comme tante Shiala ?
-Oui, je me souviens une fois qu'il avait enfermé ses économies dans une grotte infestée de Chaurus. Dit-elle avec un sourire.
-Et tu m'as parlé de ses armures et armes, qu'est-ce qu'il en a fait dès qu'il t'a épousé ?
Mynnah se releva et pris la carte sur le bureau, elle la montra à Azaelle qui l'étudia.
-Il a caché diverses choses dans ses repaires, mais il tenait à te léguer ce trésor.
Mynnah montra un point situé dans la châtellerie de Fordhiver, non loin des côtes.
-Il a caché ses trois plus grands trésors dans une ruine dwemer. Il m'a dit qu'il se trouve dans une grande salle infestée de Sphère-Centurion et de Chaurus.
-Des Chaurus ?
-J'ai oublié de te parler de la grande passion de ton père, Norrine aimait beaucoup les Chaurus et il avait réussi à en apprivoiser un.
-Les Chaurus peuvent être apprivoiser ?
-Du moment que tu leur donnes à manger régulièrement ils sont dociles envers toi, après...
-Il a aussi ensorcelé les automates pour protéger ses trésors, je me demande comment il a fait.
Azaelle hocha la tête, il se mit à réfléchir sur le moyen d'ensorceler des choses déjà ensorcelées. Mynnah prit ensuite la dague d'Azaelle et elle caressa la lame de la dague. Quelques petites larmes vinrent perler son visage reptilien.
-Il souhaitait que tu puisses avoir cette armure, il a fabriqué un mécanisme où il faut glisser la dague dans un interstice, ensuite ça ouvrira les portes menant au trésor.
Azaelle essuya doucement les larmes de sa mère, elle regarda ensuite les yeux de son fils.
-Promet moi de faire mourir cette pourriture d'Alduin. Dit-elle avec rage.
-C'est dans mes plans.
Ils se levèrent et descendirent les escaliers pour trouver Zeira en train d'essayer de porter l'espadon d'Ulam, Mynnah se mit a rire.
-Allez, lève toi !! Dit Zeira en essayant de porter l'arme.
Élisabeth se mit à rire à son tour suivi d'Aerys et d'Haekwon, Ulam ressaisit l'arme et regarda Azaelle.
-Où allons nous ?!
-À Fortdhiver.
Ils se levèrent et Élisabeth remercia Mynnah avant de retourner voir les autres, Azaelle serra sa mère dans ses bras puis sa soeur et partit de la boutique.
En sortant ils entendirent un cri de femme, les habitants ce pressèrent autour d'un cadavre attaché à un arbre.
Azaelle s'avança de plus près et vit avec horreur que ce cadavre n'avait plus de peau, le sang coulait à flot sous lui et les gardes rappliquèrent. Ils furent saisis à leurs tours par l'horreur de ce spectacle macabre. Une petite lettre ensanglantée était accrochée à la main du corps. L'un des gardes s'approcha prudemment et saisi la lettre des mains du cadavre sans peau.
-"Pour avoir frapper une femme innocente, vous avez été inculper de la peine maximal". Lut le garde.
Azaelle compris que c'était l'homme qui avait frappé sa mère, il leva la tête et vit une forme noire courir sur les toits des maisons. Il se tourna ensuite vers ses compagnons qui admiraient eux aussi ce spectacle macabre.
-Nous partons.
Ils le suivirent non sans penser à cette vue atroce défiant la raison et frôlant le barbarisme.