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The Elder Scrolls V : Skyrim

Sujet : [RP] Les Conjurés de l'Ombre
FrancisLa-Laine
Niveau 10
25 juin 2013 à 17:36:04

Bonjour à tous ! :content:

Donc, aujourd'hui, je propose l'ouverture d'un nouveau roleplay sur ce forum. Pour information, il fait en quelques sortes "suite" à deux autres RP qui ont eu lieu sur le forum Dawnguard et un sur le forum Dragonborn. Bien entendu, les 4 histoires sont indépendantes à 100% et il n'y a nullement besoin d'être au courant de ce qu'il s'est passé précédemment pour participer. :non2:

Bon alors dans ce premier post il y a toutes les règles, le blabla, etc.
Bien entendu il faut le lire. Mais sachez que la trame du roleplay sera postée juste en dessous. Prenez votre courage à deux mains, lisez toutes ces formalités, et place au BG juste après. :hap:

Donc bon, ce Quatrième RP prendra place sur ce forum (et non sur un forumJV), pour la première fois, car on prévoit quelque chose d'un peu plus ambitieux que d'habitude au niveau de la trame. On bénéficiera aussi de l'aide du modérateur Annihilus (je vois déjà deux trois peureux prendre leurs jambes à leur cou) pour garder ce topic propre, clair et ainsi conserver une lisibilité optimale ; aussi bien pour les participants que pour les lecteurs. :oui:

Pour ceux qui ne seraient pas vraiment informés, je rappelle la définition d'un RP :
"Le RP (= RolePlay) est un terme anglais signifiant littéralement "Jouer un rôle".
Le Roleplay désigne le fait d'incarner un personnage et d'agir comme le personnage (et non le joueur) le ferait."

Les inscriptions s'arrêteront une fois que nous aurons atteint 10 participants (bien qu'un débordement allant jusqu'à 13 est envisageable si certains m'envoient leur candidatures par MP, et qu'ils sont acceptés par le reste des participants). Bien sûr, nous recherchons des gens qui ont la plume ! :hap: On cherche aussi des gens le plus actifs et présents possible. On ne s'attend pas à ce que ce RP prenne tout votre temps libre non plus, surtout que pendant les vacances d'été il y a beaucoup de départ, etc, mais une certaine présence est de rigueur. Ce que je veux dire c'est que ça n'est pas la peine de s'inscrire juste histoire de poster son BG, si c'est pour déserter juste après ... :sarcastic: Dans le cas échéant, leur fiche de présentation sera supprimée (jugée inutile au topic) et ça fait -5 dans les points.
A part si la personne a une bonne raison de partir, dans ce cas elle m'envoie un MP et on ne supprime rien du tout. :p)
Les posts inutiles seront, eux aussi, supprimés sous la même sanction : perte de 5 points.

Exemple fréquent :
- "vous acceptez encore des participants ?" = envoyez-moi un MP !

Parlons maintenant du RP en lui-même. Vous pourrez voir la trame dans le post suivant.
Dans ce RP, votre personnage commencera son aventure à l'endroit que vous voudrez en Bordeciel. Dans une grotte, dans une cabane, dans un village, dans la forêt, en prison, c'est comme vous voulez !
Il évoluera ensuite librement en Bordeciel, et vivra sa vie. Puis, au bout de quelques pages de RP (histoire de se mettre dans le bain), le Maître du Jeu écrira le post pour lancer l'intrigue ! En d'autres mots, aucun personnage n'est censé être au courant de l'élément déclencheur de la trame tant qu'il n'y aura pas eu de post MdJ prévu à cet effet.

Je précise aussi que tout personnage qui sera "tr0 d4rk buzaay' roXx0r de la m0rkitu tou" sera expulsé du RP. On est pas là pour jouer le rôle d'un demi-dieu tout puissant. (spéciale dédicace à KhaosBlackhart et Thib83 qui sont dans notre Panthéon).

Venons-en maintenant aux post "HRP".
Pour un confort et une clarté totale sur ce topic, il faudra bannir tous les post « Hors RolePlay » à partir du début de la page 3 (là où débutera le RP). Une fois les 10 participants choisis, je créerai une conversation MP ou tout le HRP aura lieu. Ce système a été utilisé pour le deuxième RP du nom, sur Dawnguard, ainsi que le troisième sur Dragonborn, et ça a fonctionné à merveille. :oui:

Bon, voilà pour le pavay ... Je pense que tout est clair.
Je demanderai donc aux intéressés de présenter leur personnage de la manière suivante :

- Prénom/Nom
- Ethnie
- Sexe
- Âge
- Compétences principales
- Description/Background (le plus développé possible)
- Screen (facultatif, mais si vous en avez un c'est encore mieux !)

Dans le post qui suit, je balance le BG. C'est la récompense après le post d'intro. :hap:
Puis dans le post qui suivra, je mettrai le background de mon perso. :oui:

FrancisLa-Laine
Niveau 10
25 juin 2013 à 17:37:27

______________________ :globe: BACKGROUND DU ROLEPLAY :globe: _____________________

Nous sommes en 4£204. Bordeciel est en proie au chaos, et Tamriel au doute. L'Empire et le Thalmor se toisent mutuellement, à l’affût de la moindre faiblesse pouvant émaner de l'autre, comme deux bêtes sauvages en cage mortellement blessées attendant d'achever son opposant. Les deux plus grandes puissances du continent se préparent à une nouvelle guerre, alors qu'un conflit meurtrier fait déjà rage dans le grand nord. Ulfric Sombrage et ses hommes font maintenant face à la Légion depuis plusieurs années, et le combat semble s'éterniser sans qu'aucun des deux camps n'arrive à prendre l'ascendant. Alors que tout Tamriel retient son souffle, seuls les plus sages s'inquiètent du sort du monde lui-même, et non pas de celui d'une nation. Ces derniers voient d'anciennes prophéties se réaliser devant leurs yeux : la venue des dragons, l'essor du vampirisme, le retour d'un être depuis longtemps oublié en Solstheim, mais aussi d'autres événements s'étant fait plus discrets et qui ne faisaient qu'accroître leur doute : une maison à l'est de Vendeaume possédée par un puissant Daedra, le vol d'un Parchemin des Anciens au sein de la Tour d'Or Blanc elle-même, ou encore la résurrection du Roi-Géant de Glace, Karstaag. En l'espace de trois ans à peine, la province de Bordeciel connut bon nombre de malheurs, mais à chaque fois, quelqu'un s'était dressé face à la menace, et l'avait repoussée dans les ténèbres. Chaque mythe a ses héros, chaque légende a ses protagonistes.

Mais alors que les prédictions les plus séculaires se voient toutes accomplies, alors que chaque ennemi mortel est finalement pourfendu, il reste une prophétie qui terrorise d'effroi chaque véritable Nordique. Car elle n'annonce ni le retour de monstres reptiliens parcourant les cieux, ni la venue de glorieux combattants. Elle narre la fin de toute vie, l'apocalypse, la destruction de Tamriel, si ce n'est de tout Mundus. Et son empêchement ne peut se produire de façon héroïque, comme par l’exécution d'une quelconque divinité déchue venant accomplir sa vengeance millénaire. Ce funeste oracle ne sera contrecarré que par l'élimination des plus perfides mortels, ou par leur rédemption. Mais pas même le plus fort des guerriers ou le plus puissant des mages ne peut changer la nature humaine. Seule la mort marque les esprits. A une lointaine époque, Ansfrid l'Aveugle, héros Nordique de grande renommée, aurait dévoilé au grand jour un complot constitué de nombreux Jarls visant à mettre à bas le Haut-Roi de son ère. Décapitant brutalement chaque conjuré et brandissant leur tête devant son seigneur, il eu alors une vision surnaturelle qu'il coucha sur papier. Et il passa son existence entière à poursuivre traîtres et félons, jusqu'à y perdre la vue après une embuscade sournoise aux abords d'Estemarche. Son avertissement fut pris au mot durant de nombreux siècles, c'était un rappel à tout les Nordiques, à tout les hommes, de ce qu'il pouvait advenir d'eux s'ils sombraient dans la traîtrise. Mais en ces périodes troublées, jamais la mesquinerie et les complots ne furent plus nombreux et plus virulents, et jamais les prédictions d'Ansfrid ne furent aussi proches de l'accomplissement.

Et alors que Tamriel toute entière s'apprête à de nouveau sombrer dans l'anarchie, le monde s'effrite et tremble. Car jamais les puissants n'ont autant été à la merci de forces cachées dans l'ombre.

____________________________________________

Alors que le sang du Nord coule à flots,
Alors que la mort s’abat tel un fléau,
Lorsque l'espoir se ternit de jour en jour,
Lorsque les guerriers faillissent à la bravoure,
Quand les cieux se verront assombris,
Quand l'océan brûlera d'un feu maudit,
A cet instant précis viendra l'éclipse,
Héraut d'une proche apocalypse.

Ce sera l'ère des loups et des tempêtes,
L'ère où le chaos jamais ne s'arrête,
Les cors de guerre pour toujours retentiront,
Et rien au monde ne tarira ce son,
Annonçant batailles et combats éternels,
Retentissant des monts aux archipels,
Le monde entier tremblera à l'entendre,
Car il annonce le retour à la cendre.

La terre brûlera et crépitera,
Le Toit du Monde s'illuminera,
Des flammes surgiront des abysses,
Originaires de l'homme et ses vices,
Mais il ne pourra plus se repentir,
Car ses actes l'ont voué à mourir,
Par l'acier, le feu et la maladie,
C'est ainsi que l'homme périt.

Ceux qui ne sont humains,
Se verront tués le lendemain,
Un jour de répit leur sera accordé,
Un instant de calme et de bonté,
Puis les flots avaleront la terre,
Noyant Hommes-bêtes et Mers,
Toute vie sera alors effacée,
Et le monde pourra prospérer.

Ce funeste destin n'est pas inéluctable,
Il le sera quand l'homme deviendra exécrable,
Aux yeux des Dieux. Et par leur volonté,
Seront punis les hommes emplis de péchés,
Les lâches, les infâmes et les traîtres,
D'obscures âmes dont les loups viendront se repaître.
Par leur faute, le monde sera englouti,
Et les forts et les braves y perdront la vie.

Alors chassons ces êtres maudits, frères et sœurs,
Tranchons leur la tête, arrachons-leur le cœur,
Pour que jamais ils n'aient une quelconque descendance,
Pour que jamais leurs fils ne portent leur essence,
Noire, sombre, maudite et ternie par le mal,
Leurs esprits sont corrompus, leurs honneurs sales,
N'ayez aucune hésitation à les passer par le fer,
Il en va du salut de nos fils, filles et mères.

Les vices de l'homme causeront un jour sa mort,
Mais jamais il ne faut se résigner à un tel sort,
Tant que l'honneur et le courage seront en vie,
Des braves seront là pour vaincre la félonie,
Les Dieux en seront alors grandement satisfaits,
Et laisseront l'homme et son monde en paix.
Pourfendre les traîtres, les infâmes, les mesquins,
Tel est le sort des vrais héros, leur destin.

-La prophétie d'Ansfrid l'Aveugle, traduite de l'ancien nordique par Rufus Theres en 3£179.

(merci à Gropoulou pour sa très grande contribution)

FrancisLa-Laine
Niveau 10
25 juin 2013 à 17:43:21

- Prénom/Nom :d) Jeelus-Tei

- Ethnie :d) Argonien

- Sexe :d) Masculin

- Âge :d) 28 ans

- Compétences principales :d) Furtivité, Une Main, Armure Légère, Crochetage, Destruction.

- Description/Background (bonne chance pour tout lire :hap: ) :d)

( http://www.youtube.com/watch?v=iimFES38HLo )

Le bruit que provoquait la houle sur la coque fébrile du bâteau résonnait dans la cabine de Jeelus-Tei. Au fond, ça ne le gênait pas tant que ça. Il était seul, en train de se balancer sur sa chaise, réfléchissant au pourquoi du comment il avait pu se retrouver ici.
Le reptile attrapa sa pomme – qui trônait sur sa table de nuit – à bout de bras et commença à la fixer de ses yeux vairons. Un bleu, un rouge. Il la retourna dans tout les sens, ouvrit lentement la bouche, puis la reposa là où elle était posée depuis maintenant plusieurs heures.

En fait, il venait de faire quelque chose d'inutile. Comme souvent.

Il cessa de se balancer, posa ses coudes sur la table à manger, et attrapa son crâne cornu dans ses deux mains. Cette cabine était décidément minuscule. Il y avait un lit, une table de nuit, une table dite “à manger” sur laquelle on pouvait poser quatre grains de riz côte à côte, et une chaise.
Si Garyn ne la lui avait pas faite à l'envers, tout irait encore pour le mieux. Enfin, c'est ce que Jeelus se disait. Mais était-ce vrai ? Probablement pas. Garyn Dalomo, Grand Maître de la Morag Tong, du moins dans son village. Il ne valait mieux pas se le mettre à dos, en tout cas. Et c'est ce que l'Argonien venait de faire. Remarque, il verrait bien ce que cela donnerait … Peut-être que des “agents” étaient déjà à bord du bâteau pour l'assassiner ?
Jeelus-Tei lança un regard mélancolique à son arc et son carquois, posés sur ce qui lui servait de lit pendant ce voyage. Il se leva lentement, prudemment, en prenant soin de ne pas se cogner à l'un des meubles environnants tellement cet espace était confiné, puis il mit l'arc et les flèches sous le matelas. “C'est définitivement pas mon truc. Ça m'aura servit une fois, et c'est tout”, pensa-t-il. Le reptile se mit à fixer le plafond, songeur. “Cette fois ...”

“Eh l'écailleux, tes pommes !”, s'exclama un des membres de l'équipage en tambourinant la porte. Jeelus-Tei grogna discrètement en se frottant le visage. Déjà qu'il n'avait même pas eu le courage d'entamer sa pomme à lui, il n'allait pas être en mesure de s'empiffrer avec les pommes à la provenance douteuse de ce bâteau. Etrange d'ailleurs, car en temps normal il aurait mangé toute sorte de pomme, ne serait-ce que pour élargir ses connaissances sur ce merveilleux fruit.
Décidément quelque chose clochait, en ce moment.
Il ouvrit lentement la porte en regardant l'homme aux pommes d'un air inexpressif.
Ce dernier grimaça, et donna trois pommes à l'Argonien. En les inspectant, il remarqua que leur provenance était probablement encore plus douteuse que tout ce qu'il avait pu imaginer.

Au même moment, un craquement étouffé se fit entendre. Les deux hommes se regardèrent plusieurs secondes durant, dans le silence le plus total. “ça venait du pont”, lâcha Jeelus sur un ton qui traduisait parfaitement sa méfiance. Le moussaillon fit rouler ses globes oculaires, puis ferma la porte rapidement. “ça n'est rien, ne vous inquiétez pas.”, souffla-t-il.
L'Argonien avait le visage à quelques centimètres de la porte, puis il appuya son crâne contre le bois usé de la structure.
Il écarquilla les yeux en lâchant un rire étouffé, puis commença lentement à caresser sa courte épée d'ébonite.
“Ce craquement n'était pas anodin. C'était un os.”, murmura-t-il. Puis, à cet instant précis, un bruit sourd retentit de l'autre côté de la porte, comme si quelqu'un venait de tomber lourdement dans les escaliers.

(stopper la musique)

Tel un éclair, Jeelus ouvrit la porte, et une pomme vint heurter son pied. Il balança son épée d'ébonite droit devant lui, et cette dernière vint se planter dans la trachée d'un individu tout de noir vêtu, qui s'écroula pitoyablement sur le cadavre de l'homme aux pommes.
Le reptile haussa les sourcils d'un air faussement étonné, et marcha lentement mais sûrement en direction des escaliers, enjambant les deux cadavres et prenant le soin de récupérer sa lame en l'arrachant de la gorge de son opposant. Alors que le silence régnait à nouveau, il monta les marches, et ouvrit la porte qui donnait sur le pont.
A première vue tout allait pour le mieux. Le bâteau était en mer, et Morrowind n'était plus en vue. Néanmoins, le brouillard y était très probablement pour quelque chose, car oui, un brouillard très épais avait prit place dans les environs. Il balaya la zone du regard, et vit trois ombres s'approcher de lui. L'une était d'ailleurs en avant, comme un leader ou un porte-parole. Jeelus-Tei s'approcha lentement d'eux, et lorsqu'il comprit qui ils étaient, il s'agenouilla et posa son épée courte à même le sol, à l'horizontale.
Le “porte-parole” afficha un sourire satisfait, et condescendant à souhait, avant de prendre la parole sur un ton qui se voulait inquisiteur.

- Tu sais pourquoi nous sommes là, n'est-ce pas ?
- Disons que j'ai ma petite idée …
- Fais-moi le plaisir de nous faire part de ton idée. Après tout, sait-on jamais, peut-être nous sommes-nous trompé de Jeelus-Tei ? Peut-être n'as-tu rien fait ?
- Vous ne vous êtes pas trompés de Jeelus-Tei. Néanmoins je continuerai de dire que je ne suis coupable de rien d'autre que d'avoir accomplit la mission qui m'était donnée.
- C'était une mission suicide, lézard. Tu n'étais pas sensé revenir en vie.

L'Argonien pouffa de rire sans quitter le sol des yeux, puis il se décida à relever la tête dans un mouvement lent. Il parvint enfin à distinguer les yeux de son interlocuteur, auquel il commença à maintenir le regard d'un air qui pouvait s'apparenter à de l'insolence.
Il ne se rappelait pas du visage de tout le monde, mais ce Dunmer là il le connaissait un peu.

- Sauf que je suis revenu, Dranas.
- Hmpf … Je vois ça. En un seul morceau en plus. Mais tu sais très bien que ça ne plait pas à tout le monde, et Garyn veut ta tête sur une pique. Bon, j'avoue ne pas me souvenir de sa date d'anniversaire mais au diable ce genre d'artifices, peu importe la date à laquelle on la lui offrira, je suis sûr qu'il sera heureux de pouvoir à nouveau te foudroyer du regard, lorsque tu seras mort.
- Alors c'est bien ça … Vous venez me tuer. J'allais partir loin, très loin d'ici, faire une croix sur vous, mais non. Vous vous ne pouvez pas vous empêcher de me traquer ?

FrancisLa-Laine
Niveau 10
25 juin 2013 à 17:44:12

(j'ai du découpé en deux, BG trop long, désolé. :noel: )

Dranas fit une moue faussement embarassée en haussant les épaules.
“Hmmm, eh bien … Non. Non, on ne peut pas s'en empêcher. Tu sais, le travail avant tout, et puis c'est pas moi qui commande. Néanmoins, tu peux être fier, car même dans la mort tu auras su garder tes habitudes d'esclave. Ne bouge pas Jeelus-Tei, à genoux tu es parfait pour la décapitation.”, répondit-il simplement en dégainant une épée.

( http://www.youtube.com/watch?v=8nLHka2bY6I )

L'Argonien ouvrit grand les yeux en fixant le Dunmer, puis il baissa le regard, sans bouger d'un pouce. Mourir, ici, sur le pont de ce bâteau qui tombe en ruine ? En pleine mer, à seulement quelques lieues de Bordeciel et d'une nouvelle vie ? Mourir de la main d'un de ses esclavagistes hautain, de la main d'un de ces Mers pédants ?
Mourir sans avoir vengé l'homme aux pommes ?

“Certes, je ne perds pas certaines habitudes. La fourberie comprise, pourriture de Dunmer.”

A ces mots, alors que Dranas brandissait sa lame en direction du ciel, Jeelus-Tei récupéra la sienne d'un geste vif et entailla profondément le mollet gauche de l'Elfe.
Il continua dans sa lancée et se releva rapidement, pivota sur la droite, et enfonça sa lame courte dans l'abdomen d'un des agents. Il souleva son épée et entendit des os craquer. A ce bruit, il fit semblant d'être écoeuré puis il retira son épée en assénant un coup de pied frontal à son opposant, qui eut pour effet de le faire tomber à terre un mètre plus loin, raide mort.
Dranas s'était déjà remit de sa blessure et tenta de donner un coup de pomeau à Jeelus au niveau du crâne, mais ce dernier esquiva le coup de justesse en se baissant.
Il attrapa le pied droit du porte-parole et le fit tomber au sol. Il sauta ensuite en l'air, pied en avant dans l'intention d'écraser la boîte crânienne de Dranas, mais le deuxième agent Dunmer sortit du brouillard et asséna un violent coup d'épaule à l'Argonien qui eut pour effet de le projeter à près de deux mètres de ses agresseurs. Il se releva presque aussitôt en pestant, puis il lécha lentement sa lame d'ébonite sans quitter ses adversaires des yeux.
Il se mit à courir dans leur direction et, alors que Dranas se relevait, Jeelus prit appui sur son épaule et bondit littéralement sur le deuxième agent, avant de lui enfoncer son épée dans le crâne et de l'emporter au sol avec lui. L'Argonien retira sèchement sa lame, laissant mourir le Dunmer dans un dernier gargouillis, puis il se retourna en direction de Dranas en le pointant avec son arme.

“Que dis-tu de ça, hum ? J'ai toujours su que je méritais plus que le rang d'esclave !” s'exclama le reptile sur un ton hargneux.
Le porte parole récupéra son épée qui était tombée au sol, puis il cracha par terre sans quitter Jeelus du regard. “Il fallait s'y attendre, venant de toi. On connait tes capacités désormais, ça n'est plus un secret pour personne … Tu comprends pourquoi tu dois mourir ?” murmura-t-il. Les deux adversaires fonçèrent l'un sur l'autre, et commençèrent à s'échanger des coups d'épées à une vitesse impressionnante. Parades, esquives, et encore parades, ils peinaient tous les deux à se toucher.
Au moindre faux mouvement, l'un des deux mourrait, et le premier à commettre une erreur fut Dranas.
A force d'épuisement, il para maladroitement un des coups du reptile, ce qui eut pour effet de lui faire perdre l'équilibre.
Jeelus profita de se moment de faiblesse pour le désarmer, l'attraper par la gorge, et le plaquer contre une rambarde du bâteau, dos à la mer.

- Cette fois c'est fini Dranas.
- J'aurais dû m'en douter, venant du “Lézard Gris”, hooo … ricana ce dernier.
- Il n'y a pas de quoi ricaner. Mais la façon dont tu accueilles la mort m'importe peu. Ne t'inquiètes pas, s'il continue à me courir après, Garyn te rejoindra bientôt.

A ces mots, il lâcha le Dunmer et lui sectionna littéralement le bras gauche avec sa lame d'ébonite. L'Elfe lâcha un hurlement des plus tiraillants en voyant son bras tomber au sol et en sentant la douleur le saisir dans tout son corps, et alors qu'il était à deux doigts de l'évanouissement, Jeelus lui asséna un coup de pied dévastateur qui eut pour effet de lui faire traverser la rambarde en bois et de le faire tomber à l'eau.

L'Argonien recula lentement, et s'adossa au mât en regardant droit devant lui.
Il commençait à pleuvoir … Décidément. Serait-ce le climat Nordique ?
Le massacre était terminé. Il n'y avait vraisemblablement plus aucun agent à bord, mais ça n'avait pas été sans peine. Bientôt, les cadavres allaient embaumer tout le navire avec leur odeur de putréfaction.
Le bâteau continuait d'avancer par on ne sait quel mystère, probablement que le capitaine était sauf et qu'il était resté enfermé dans sa cabine. Tant mieux.
Jeelus marcha jusqu'à l'avant du pont, et plongea son regard dans l'eau, au plus profond de l'océan, du moins le plus profond possible, et c'est à ce moment qu'il la vit.
Comme si ça n'était pas assez, voilà qu'il se retrouvait à nouveau confronté à cette abominable créature qui le suivait partout, à chaque fois qu'il plongeait son regard dans l'eau. Cette horreur qui le scrutait depuis les profondeurs abyssales, de ses yeux emplis de rage, de haine, et parfois même de folie. Cette silhouette obscure et cornue qui apparaissait dans les vagues, dans le moindre reflet … Qui lui inspirait et rappelait tant de choses, tant de souvenirs. Ce spectre auquel il s'identifiait parfois.
Cette silhouette qui semblait représenter son for intérieur.

Jeelus-Tei recula lentement la tête en souriant de toutes ses dents aiguisées, puis quitta progressivement l'océan des yeux. Il caressa sa lame courte, épousseta son armure en peau, et c'est là qu'il aperçut Bordeciel, cette contrée glaciale. Le port de Vendeaume n'était visiblement plus très loin, et le début de sa nouvelle vie était plus proche que jamais.

- Screen :d) http://www.hapshack.com/images/yzPUh.jpg

Gropoulou
Niveau 10
25 juin 2013 à 18:01:07

-Prénom et Nom :d) Thardrik Vidar.

-Ethnie :d) Impérial.

-Sexe :d) Masculin.

-Âge :d) 38 ans.

-Compétences principales :d) Éloquence, Une main, Vol à la tire, Armure légère, Alchimie.

-Histoire et Description :d)

-Attendez … je vous connais !

Thardrik Vidar détestait cette phrase d'absolument tout son être. Presque chaque fois qu'il l'entendait, il se passait quelque chose de fort peu plaisant pour sa personne : la probabilité pour que son interlocuteur dégaine son épée et lui annonce qu'il était en état d'arrestation devait environ atteindre les soixante-dix-pour-cent. Il y avait aussi vingt-cinq-pour-cent de chance que ce dernier ne lui adresse même plus la parole, et tente brusquement de lui planter une dague dans le bas-ventre pour une raison quelconque. Les cinq pourcentages restants étaient dédiés aux malentendus, aux curieux ou aux femmes pratiquant la plus ancienne des professions au monde, à la recherche d'un client facile. Ben voyons. Certes, son visage ressemblait à une vielle carcasse dégarnie piétinée par un troupeau d'Orques en colère, si bien qu'il n'avait que très peu de chances de charmer ces dames. Mais de là à débourser de l'argent, SON argent, pour une mise en scène d'amour, alors non, jamais. On dit que l'argent ne fait pas le bonheur, mais le bonheur, c'est pour les pauvres. Thardrik soupira bruyamment, puis se retourna sur son tabouret pour faire face à l'individu qui osait le déranger durant sa beuverie rituelle. Pour commencer, c'était une femme, et apparemment pas une catin. Que de progrès ! Il la toisa des pieds à la tête. Une petite Impériale, qui devait à peine avoir la vingtaine, aux cheveux courts et bruns, emmitouflée dans plusieurs couches de fourrure. Elle avait manifestement attrapée un rhume, si bien qu'elle tentait tant bien que mal de cacher ses narines humides derrières les peaux qui étaient censées la garder au chaud. Il n'en était rien, elle tremblait comme une feuille morte un jour d'ouragan. Car oui, en Bordeciel, il faisait froid. Ça, il fallait y penser avant de quitter Cyrodiil, avec son soleil de plomb et son climat propice aux ballades et pique-niques en plein air, ou autres foutaises du genre. L'homme fronça les sourcils et s'adossa à sa table crasseuse, où reposait encore une miche de pain rassis et une bière s'apparentant plus à de la boue qu'à une quelconque boisson. Cette gamine avait probablement fait une erreur en posant le pied dans cette foutue province, où l'on se changeait presque en glaçon en l'espace de quelques secondes.

-Vous … vous êtes un pirate, non ? Demanda-t-elle.

-Un corsaire ! Précisa-t-il en insistant sur le terme à employer.

Il cracha par terre, et dévisagea intensément la jeune femme lui faisant face, qui semblait désormais toute confuse. Encore une qui n'avait pas compris toute la subtilité des mots. Un pirate n'était qu'un vulgaire brigand, un vil malandrin, un escroc, un … Khajiit en gros, sans tout les poils et l'accent bizarre. Les pires étant les pirates Khajiits ! Il grogna à cette pensée, et dévissa sa flasque d'hydromel. Il était tout à fait ignoble, à vrai dire, Thardrik doutait même qu'il s'agissait d'hydromel à proprement parler. Il en prit une gorgée, et une fois ne fut pas coutume, il sourcilla au goût saugrenu de la boisson. Il avait l'impression d'avaler de la graisse de troll mélangée à de la bile, le tout saupoudré de fientes de ragnard. Mais ça réchauffait la gorge, il n'avait rien à redire là-dessus. Qui plus est, il avait fait une affaire : seulement deux septims la bouteille ! Bon, celui qui lui avait vendu était un Argonien en haillons arborant des yeux exorbités et injectés de sang, si bien qu'il devait être probablement défoncé au skooma, mais … il avait l'air d'être un chic type, au fond.

-Un … corsaire ? Quelle est la différence ? Reprit la jeune femme de plus belle.

Alors là … elle commençait déjà à sérieusement lui taper sur les nerfs.

-Un corsaire, vois-tu, lui expliqua lentement Thardrik, travaille pour un roi, et donc pour la couronne. En l’occurrence, dans mon cas, celle de Daggerfall. Donc ce que je fais est légal, et c'est pour une noble cause. Un pirate, lui, pille à tout va et ce sans la moindre autorisation du souverain local. Ce qui en fait donc un hors-la-loi.

-Mais les corsaires ne font-ils pas exactement la même chose que les pirates ? Osa-t-elle le questionner.

-Non ! S'exclama-t-il en laissant planer un silence dubitatif, avant de se reprendre. Enfin … si mais … pas vraiment. On pille, mais seulement les ennemis de la couronne. Pirates inclus. Ce qui fait de nous des représentants de la loi sur les mers, et elles en ont bien besoin. Voilà, contente ? Si maintenant tu veux bien me laisser …

Visiblement, elle ne semblait pas encline à accéder à sa requête. Sans ne serait-ce que lui demander sa permission, elle s'assit juste en face de Thardrik en s'accoudant à une table opposée, et inclina doucement la tête de côté d'un air interrogateur. Cette fille devait être soit totalement aveugle pour voir qu'il n'aimait pas être dérangé, ou alors elle était furieusement obstinée. Peut-être un peu des deux.

Gropoulou
Niveau 10
25 juin 2013 à 18:01:23

-J'ai déjà entendu parler de vous, dit-elle. Un … « corsaire » avec un chapeau fantasque à plumes. J'imagine qu'ils ne sont pas légion.

Quoi ? Qu'est ce qu'il avait son chapeau ? Un magnifique tricorne en cuir de sanglier, surmonté de deux grandes plumes de phénix flamboyantes ! Une rareté, introuvable en Tamriel ! Il avait dut le négocier à seulement cinq émeraudes rutilantes pour convaincre ce « marchand » Elfe de Pyandonée de lui céder, ce dernier ne considérant pas les septims comme monnaie d'échange valable. Il avait fait une affaire, surtout parce qu'il avait dérobé cette poignée de pierres précieuses dans un vieux temple abandonné par les autochtones à quelques lieues de là, il n'avait même pas eu à débourser une seule petite piécette pour s'en emparer. De sacrés phénomènes, ces Elfes Tropicaux, avec leur peau toute bizarre de caméléon. S'ils avaient appris quelle était la véritable valeur de l'argent, s'ils n'avaient ne serait-ce qu'une vague notion d'économie, alors ils auraient demandés les septims contre le couvre-chef. Pauvres types, qu'allaient-ils faire, au juste, avec des pierres précieuses ? Thardrik avait presque trouvé cela triste de les enfler à ce point, surtout pour un tricorne aussi somptueux. Presque.

-Il paraît que vous transportez beaucoup d'objets de valeur sur vous, continua l'Impériale d'un ton étrange. Un vrai trésor ambulant.

Et comment ! Rien que ses boutons de manchette valaient au moins une montagne d'or. Quatre pièces de monnaie ayléide, presque intactes, trouvées au fin fond de ruines abandonnées en pleine forêt cyrodiilienne, gardées par une véritable horde de morts-vivants et un nécromancien complètement taré ! Le corsaire avait perdu la grande majorité des hommes qui l'accompagnait ce jour là, mais en contrepartie, il avait amassé une fortune conséquente. Thardrik conservait encore quatre des vingt-et-une pièces que lui et son groupe avaient débusquées dans ce sinistre mausolée, au cas où il serait un jour véritablement dans le besoin. Ne sait-on jamais. Et puis, avoir des boutons de manchette en ancien or massif, ça en jetait, c'était incontestable. De plus, sa richesse ne se limitait pas à cela : cristaux rares dans la poche droite, pépites d'or dans la gauche, bourse bien garnie à la ceinture et bien d'autres, il ne manquait pas de ressources.

-Pourtant, vous ne m'avez pas l'air bien … fortuné, marmonna la jeune femme en hésitant sur la fin de sa phrase.

Probablement à cause de son accoutrement. Il était vrai que porter un vieux manteau de cuir mal tanné et recouvert de crasse vous donnait plus un air de vagabond qu'autre chose. Surtout s'il était troué par endroit. Sans parler de son pantalon, déchiré de partout depuis une éternité, et de ses bottes qui avaient toujours été sales, même dans ses plus lointains souvenirs. Seuls ses gants et son chapeau étaient impeccables, les premiers parce qu'ils assuraient sa survie contre toutes ces horribles choses meurtrières traînant absolument partout en ce bas-monde, le second parce qu'il y portait un amour candide. Tout comme à l'alcool, en fin de compte.

-On dit aussi que vous avez une peur enfantine des maladies, poursuivit-elle.

Comment ça, enfantine ? Les fléaux traînant en extérieur furent les bourreaux de civilisations entières ! Comme la peste, la rougeole, la grippe et le scorbut. Le scorbut … il plane sur les mers, à la recherche de proies vulnérables à dévorer, en quête de victimes à ronger jusqu'à la moelle pour n'en laisser que des carcasses vides, transmettant leur malédiction aux vivants. Combien trépassèrent à cause de cette infamie ? Ils furent bien trop nombreux, ces braves hommes à mourir en mer, terrassés par le mal, et on ne pouvait même pas leur faire les poches de peur de terminer comme eux, agonisant et gémissant dans un recoin sombre de la cale. Mais le corsaire avait trouvé l'arme imparable contre cet ennemi redoutable : les citrons. Deux par jour, à mordre à pleine dents, et l'on se portait magnifiquement bien. Les trouver était une toute autre affaire, surtout en Bordeciel, où l'on cherchait le moindre petit radis sous les pierres gelées.

-Mais il y a une chose que je sais à propos de vous, et que bien d'autres ignorent, chuchota-t-elle.

Tiens donc ?

-Vous n'êtes pas borgne, déclara la jeune femme en souriant.

Petite. Garce.

-Vous avez deux yeux, enchaîna cette espèce de catin. Il y a une pupille sous ce cache-oeil qui vous couvre la paupière gauche. Et vous allez me la montrer.

Elle ne devait sûrement pas s'attendre aux événements qui allaient suivre. Le corsaire se jeta littéralement sur l'Impériale en hurlant, l'étranglant de ses deux mains en la toisant avec rage de son unique globe oculaire. Lorsqu'elle se mit à suffoquer, Thardrik desserra l'emprise de sa poigne droite de la gorge de sa victime, et porta sa main dextre à son fourreau. Il était sur le point d'empaler la jeune femme sur sa lame lorsque trois hommes en armure de fer et d'acier surgirent de la porte d'entrée, glaives brandis droit dans sa direction. La Légion ! Il aurait dut s'en douter ! Il jeta brutalement la fille à terre, et se mit en garde.

-Je le savais ! Vous ne m'aurez jamais en vie ! JAMAIS ! Hurla-t-il.

Il analysa rapidement les lieux en tant que terrain de combat. Il était dans une auberge piteuse d'Haafingar, un bouge minable non loin de la côte où il avait espéré pouvoir se saouler en paix. Quatre tables, seize chaises, un propriétaire et deux poivrots, c'était tout ce qu'il y avait à proximité. Il jura, il n'avait pas eu le temps de trouver une échappatoire que les légionnaires passaient déjà à l'assaut. Le plus proche d'entre eux le frappa d'estoc, ce qui le fit reculer de plusieurs pieds et l'accula contre le mur. Thardrik pesta en silence, son simple sabre ne pouvait percer leurs lourdes cuirasses métalliques. Il allait devoir se débrouiller autrement, et vite. De sa main libre, il fouilla dans ses poches avec hâte, et s'empara une minuscule sacoche. Il n'eut pas même le temps de l'ouvrir que les Impériaux repassaient déjà à l'attaque. Deux lames le prenaient en taillade, tandis que le dernier glaive plongeait droit vers sa gorge. Il se jeta à terre avec la grâce d'un ours, s'étalant sur le dos comme un ivrogne trop plein d'alcool, évitant ainsi de peu les éclats d'acier si prompts à lui ôter la vie. Il déversa en vitesse le contenu du petit sac qu'il avait précédemment sorti dans sa paume, et le jeta droit vers les yeux de ses adversaires. Ses derniers détournèrent le regard et commencèrent à jurer violemment, tandis que le corsaire se glissait entre leurs jambes et détalait à toute vitesse. Du gros sel pour désinfecter les plaies, cela lui avait coûté une jambe, mais c'était peu cher payé pour lui avoir sauvé la mise. Il fonça vers la porte avec empressement, tandis que les légionnaires tentaient tant bien que mal de retenir leurs larmes. Alors qu'il s'enfuyait dans une pénombre des plus glaciale, la jeune Impériale se releva en grognant, et extirpa une dague étincelante d'entre ses chaudes fourrures.

-Rattrapez-le, je le veut vivant ! S'écria-t-elle.

FrancisLa-Laine
Niveau 10
25 juin 2013 à 18:05:12

Plus fort que moi, un triple-découpage ! :hap: C'est toujours un plaisir à lire. :oui:

Gropoulou
Niveau 10
25 juin 2013 à 18:08:57

Je hais la limite de lettres de JVC, c'est officiel. :noel:

HodorTheBrave
Niveau 8
25 juin 2013 à 19:03:20

Prénom : Eddard. Pas de nom, de toute manière, personne ne s'intéresse au nom de famille d'un homme de son acabit.

Ethnie : Bréton

Sexe : Masculin

Age : 37

Compétences principales : Eloquence, arme à une main, vol à la tire, crochetage, armure légère.

Apparence générale : Mesurant 1m75, Eddard à une corpulence tout à fait commune, n'ayant pas l'air d'être une force de la nature ni son contraire. Il possèdes des cheveux noirs coupés très courts, ainsi qu'une barbe de quelques jours, plus un bouc. Son visage est néanmoins fin et ses traits relativement gracieux bien que communs. Seuls ses yeux noirs perçants semblent être la partie de son visage qui le différencie du reste de la populace.

Background :

http://www.youtube.com/watch?v=DfzdEnQFyGc

Le sac de provision fit un bruit sourd en rencontrant la barque. Il y était presque, une fois en mer personne ne pourrait le retrouver. Jusqu'à ce qu'il soit en Bordeciel, du moins. Il faisait froid, peut être un peu trop pour la sombre tunique qu'il avait enfilée sur son armure de cuir, elle même enfilée sur sa cotte matelassée. Il aurait préféré plus, mais il détestait être ralentit par son équipement et, accessoirement, s'il tombait à l'eau, il valait mieux être assez léger pour nager. Mais tant pis, il n'avait pas songé à prendre beaucoup d'affaire pour débuter son voyage. Il regrettai maintenant de ne rien avoir amené de plus, il aurait bien plus froid quand il arriverai à Vendeaume. Au moins pourrait-il se payer une nuit dans une auberge quelconque avec la bourse remplie qu'il trimbalait. Et il vaudrait mieux que j'arrête de rêvasser et que je parte tout de suite si je veux profiter de cet or, se dit-il. Voler ne le dérangeait pas plus que ça, pas plus que le reste, chose bien normale après plusieurs années passées à faire de la contrebande pour le compte d'autrui.

Et le voici, au milieu de nulle part, repoussant une barque vers le large. Eddard ne se faisait pas beaucoup d'espoir, après une journée de retard, on se douterait qu'il s'était enfui avec la dague et on le traquerai. Il ouvrit sa gourde et but plusieurs gorgées d'hydromel.

"Tu m'en passe ?"

Une sueur froide lui parcourut l'échine. Il savait à qui appartenait cette voix rauque. Il se retourna, impassible, et rangea la gourde.

"Comment as-tu su, Golven ?"

Golven, son principal employeur, à lui et plusieurs autres. Il l'avait trouvé, paumé et à une époque ou il était autrement plus jeune, et c'était par son intermédiaire qu'il recevait ses "courses". Parfois, il ne s'agissait que de faire entrer du skooma ou quelques autres substances tout à fait respectables pour des Khajit dans certaines cités. Parfois, il s'agissait de vol, voire de meurtres si quelqu'un avait la lubie de s'enfuir avec le contenu d'une livraison ..

L'elfe noir le dépassait de deux tête, et maniait un estramaçon. Ce n'est pas avec ses deux dagues qu'il arriverai à le battre. Pas avec ça, non..
L'elfe reprit:

"Allons, Ned, NED. Tu me connais. Rend moi la dague et, en guise d'excuse, le contenu de la bourse que tu te trimbales. On te laissera réintégrer le groupe."

Il soupira.

"Bon, je suppose que je n'ai plus d'autres choix.."

Golven sourit, dévoilant ainsi les dents crochues que dissimulaient ses traits difformes. Ses yeux, sombres, le fixaient. Ned dégaina la dague dont il parlait. Une arme formidable, la poignée qui semblait d'or - peut être en était-elle faite - représentait les courbes d'une femme nue. Un ouvrage réellement formidable, tout comme la lame de Stalhrim. Une arme très rare, probablement unique. Une arme qu'il ne connaissait que trop ...

Il la lança à Golven, qui la rattrapa d'une main preste. Ce dernier reprit la parole, demandant cette fois-ci l'or. Eddard ne se faisait aucune illusion, Golven se jouait de lui et jouissait probablement déjà du sentiment qu'il ressentirai en enfonçant son estramaçon dans son crâne. Sauf si ..

Eddard haussa les épaules.

"Hey, dois-je vraiment te donner tout mon argent ? Personnellement, je pense que ma dette est payée, j'ai rendu ce que j'ai volé."

"Ooh, alors c'est comme ça que tu veux que cela se passe ?", Golven posait déjà une main sur son estramaçon quand Eddard fit virevolter une pièce dans sa direction. Il avait la main preste pour quelqu'un de sa taille, et la rattrapa tout comme il l'avait fait pour la dague. Il mordit dedans, comme pour s'assurer qu'elle n'était pas fausse, et tendit une paume ouverte vers Eddard.

"Le reste. Allez. C'est ça, ou la mort."

Eddard sourit d'un air moqueur, ses yeux fixant ceux de l'elfe. Ce qui n'eut pour effet que de déclencher la rage de Golven. Le colosse dégaina sa monstrueuse arme...
..avant que celle-ci ne s'écrase au sol, comme si son utilisateur n'arrivait plus a la manier. Golven tituba, et le sol vint à sa rencontre.

"J-je ne comprends pas .."
"Et tu ne le fera jamais."

Eddard ramassa sur le cadavre la dague qui avait fait l'objet de tant de méprises, et récupéra aussi l'unique pièce dont il avait fait don à Golven. Après tout, laisser traîner une pièce enduite de poison serait dangereux. Quant à la dague, il ne faisait que récupérer ce qui était à lui, il y a si longtemps. Eddard grimpa dans sa barque d'un air satisfait.

On retrouvera le cadavre de Golven le lendemain, mais aucune trace de son assassin.

FrancisLa-Laine
Niveau 10
25 juin 2013 à 19:13:03

Très sympa comme BG. :oui: Tu te seras bien fait désirer. :noel:

Gropoulou
Niveau 10
25 juin 2013 à 19:16:49

Ah, Jaq... euh, Eddard, te voilà ! :hap:

HodorTheBrave
Niveau 8
25 juin 2013 à 19:19:44

Pour plus de compréhension, je précise que mon BG se déroule en Haute-Roche !

Francis :d) J'ai pour une fois donné un aperçu du passé de mon personnage dans le background, ça m'a demandé pas mal d'efforts :noel:
En fait c'était le bide complet dans ma tête pour le background, et là d'un coup j'ai eu une espèce d'illumination et j'ai écrit tout ça d'un coup. J'ai un peu hésité à rajouter archerie, ou de la magie ou autre chose mais je me suis dit que là je vous faisais déjà attendre suffisamment longtemps et j'ai post :fou:
Je suis assez content de ce que j'ai réussi à faire en tout cas :o))

Gropoulou
Niveau 10
25 juin 2013 à 19:21:58

D'ailleurs si tu veux HTB, je te laisse la compétence Alchimie et on oublie, vu qu'elle me sera pas forcément très utile, alors que le poison te sera quand même plus utile qu'à moi. Par contre je veux bien le crochetage ! :noel:

HodorTheBrave
Niveau 8
25 juin 2013 à 19:41:32

Bah, j'y réfléchirai. Le crochetage c'est vachement cool, et ça correspond assez au principe de mon BG (un voleur incapable de crocheter, hum hum :noel: même si c'est toujours viable). Cela dit, l'alchimie ça peut donner des trucs absolument géniaux, mais comme je n'ai jamais fait d'alchimie dans Skyrim, je connais peu de combinaisons de plantes ou nourritures et je saurai pas vraiment l'exploiter donc bon .. :(

Et si tu veux la capacité crochetage vas y hein, je suis sur que nos persos seront pas communs dans tout les cas :oui:

Craft_Angel
Niveau 10
25 juin 2013 à 19:43:12

- Prénom/Nom : Adèle Kalderac

- Ethnie : Bréton

- Sexe : Féminin

- Âge : 26

- Compétences principales :

Adèle : Éloquence, Guérison, Illusion
Rodrik : Arme à une main, armure légère

- Description/Background :

http://www.youtube.com/watch?v=7FjXjEKpjCw

"Les banquets sont bruyants mais par les neufs divins qu'est ce que le bouffe est bonne !" s'exclama le ventripotent voisin de table d'Adèle, visiblement éméché, à l'arrivée du vingt-sixième plat : une assiette de cailles farcies au foie gras accompagnée d'une sauce à l'orange. Elle regarda son assiette avec dégoût. La caille était déjà une volaille grasse alors pourquoi y rajouter du foie gras ? Son père voulait il la tuer elle et tout ses invités en leur faisant faire un infarctus ? Heureusement qu'il y avait de l'orange avec. Adèle raffolait des oranges. Rien de meilleur que de sentir la pulpe sucrée d'une orange vous couler entre les dents et se répandre sur votre langue. Peut être que son amour de l'orange avait un quelconque rapport avec sa longue chevelure rousse héritée de son père. Elle n'en savait trop rien. C'était d'ailleurs le seul trait qu'elle avait hérité de son père, tout le reste lui venait de sa mère. De son nez fin, en passant par ses courbes plutôt gracieuse jusqu'à sa taille modeste. Même son don pour la magie de guérison lui venait de sa mère. Mais malgré tout cela, c'était de sa chevelure orangée comme son fruit favori dont elle était le plus fière.

Quoiqu'il en soit Adèle adorait les oranges et c'est justement pour cela qu'il y en a avait presque sur tout les plats. Son père organisait ce banquet et il savait que sa fille ne mangerait probablement rien à part les rares et précieux morceaux de fruits présents dans les différents plats. Et son père, adorant sa fille "unique" et héritière prenait la peine d'ajouter de l'orange à de nombreux lors de ses banquets plats.

Son père était Astav Kalderac, un noble Bréton qui possédait une parcelle de terre plutôt modeste sur lequel était bâti un manoir qui lui l'était un peu moins. Car oui, malgré la petite taille du domaine celui-ci était assez riche en minerai. Minerai lui même exploité par un village orque soumis par un de ses ancêtres. Et quoi de mieux qu'une mine exploité par une main d'œuvre non payé et constitué de la race la plus forte et endurante au monde ? Peut être une mine qui s'exploite toute seule mais cela était malheureusement impossible.

Et tout cet argent était régulièrement dilapidé par son père en banquets et autres festins futiles comme celui-ci, qui était donné en l'honneur de la visite d'un lointain cousin venu se faire remarquer au cas où la succession aurait besoin de lui. Ce n'était en aucun cas quelqu'un qui mérite pareil festin mais son père aimait les banquets. Et comme un banquet est toujours plus amusant en groupe, son père avait convié tout les nobles voisins au festin car "plus on est de fous plus y a de jouvencelles !" avait sorti une fois son concupiscent de père.

Car oui, si elle était l'unique fille légitime de Astav Kalderac elle n'en était pas la seule enfant, Elisa Kalderac sa sœur bâtarde officielle en était la preuve vivante (son père s'en était débarrassé en l'envoyant à l'académie des mages pour faire oublier cette preuve de sa luxure). Et celle-ci était la seule qu'il avait reconnue comme étant sa fille. Elle n'imaginait même pas le nombre d'autres bâtards que son père avait semé un peu partout.
Mais officiellement Astav n'avait que des filles et c'est justement pour ça que le cousin était ici, il voulait bien montré que sa branche existait en cas de succession impossible d'Adèle pour diverses raisons comme une infertilité ou un quelconque... accident.

- "Et bien ! Elle mange pas la petite dame ? Attends voir ! Je vais t'aider !" dit son noble et ventripotent voisin en posant sa main pleine de graisse sur une des cailles de l'assiette d'Adèle. Une main surgit d'entre eux deux et lui saisit le poignet à peine eut il attrapé la caille.

- "Monsieur. Je vous prie de ne pas toucher à la nourriture de dame Adèle. Si jamais elle n'en veut pas et souhaite s'en débarrasser en la donnant à quelqu'un d'autre elle vous le fera savoir."

- "Laisse donc Rodrik. Qu'il les prennent si ça lui chante de toute façon je ne compte pas rester plus longtemps." dit elle en poussant son assiettes vers son voisin tandis que Rodrik lui relâchait le poignet en endurant le regard noir de celui-ci.

- "Madame, votre père va trouver cela..."

- "Au diable mon père. Je lui ai déjà fait comprendre à plusieurs reprises ce que je pensais de ces petites fêtes. Il comprendra." Ou du moins il ne serait pas capable de lui reprocher. Son père devenant de plus en plus faible au fil des années il serait incapable de lui en vouloir.

Elle quitta la salle de banquet sans faire attention aux regards qu'on lui lançait, même si peu nombreux étant donné que la fête étant commencé depuis un petit moment déjà nombres de convives était affalés sur les tables à moitié ivres morts. Rodrik la suivait de près. Son père l'avait engagé comme garde du corps pour la protéger et pour éviter que justement un quelconque accident entrainant sa mort l'empêcherait d'hériter. Il était apparemment un "combattant aguerri" et "entrainé pour la protection d'autrui". Elle ne l'avait jamais vu se battre mais il avait tout de même l'air un peu menaçant avec sa haute taille et son armure de cuir, ses traits durs et son nez anguleux. Son arme elle l'était bien moins. Une longue épée, fine comme elle n'en avait jamais vu et bien moins menaçante que la grande flamberge familiale de son père. Mais bon, une épée reste une épée après tout, supposait-elle.

Malgré le fait qu'elle ne l'avait jamais vu se battre il accomplissait sa fonction à la perfection, à chaques fois que quelqu'un s'approchait trop près d'elle, il lui faisait immédiatement remarquer en le sommant de s'éloigner. Le moindre geste envers elle, comme l'emprunt d'une caille, était immédiatement interrompu par lui. Un excellent garde rapproché même si peut être un peu trop rapproché... car même si il était payé une somme conséquente pour sa fonction il semblait qu'il accomplissait sa tache de manière bien trop scrupuleuse et elle le soupçonnait d'être charnellement attiré par elle. Mais malheureusement pour lui cette attirance n'était pas réciproque étant donné qu'il n'était pas assez... féminin à son gout. Mais peu importait au final, il accomplissait son devoir et elle ne lui demandait rien de plus.

En se rendant à ses quartiers, elle passa devant le corps de garde ou les soldats de touts les nobles festoyaient eux aussi, mais étrangement une bonne parti n'était pas ivre morte et semblait même totalement sobre. Surement une directives des officiers pour ne pas avoir à organiser une troupes ayant la gueule de bois le lendemain...

Elle arriva finalement dans sa chambre et une grande fatigue s'abattit sur elle. Elle laissa Rodrik devant sa porte et s'écrasa dans son lit. Tant mieux si elle se couchait tôt, elle serait levé de bonne heure le lendemain et serait rapidement prête pour le départ du cousin envahissant. Elle fixa le plafond et sombra dans le sommeil.

[...]

Craft_Angel
Niveau 10
25 juin 2013 à 19:43:46

(/HRP/ Connerie de limite de message /HRP/)

http://www.youtube.com/watch?v=cl9eFN5vtSM

La porte s'ouvrit brusquement et Rodrik pénétra d'un pas vif dans la pièce.

- "Madame, réveillez vous. Nous devons partir. Sur le champs."

Elle ouvrit les yeux avec difficulté pour apercevoir Rodrik couvert de sang et la main sur la poignée de son épée. Deux gardes étaient morts sur le pas de sa porte et il lui fallut un petit moment pour comprendre qu'ils n'appartenait pas à la garde de son père.

- "Qu'est ce que..." dit elle en se levant tout en se rendant compte que des bruits de combats s'échappait du couloir et de la cour du manoir.

- "Madame, les hommes de votre cousin et des autres nobles sont entrain de se battre avec la garde de votre père. Nous devons retrouver votre père et quitter le manoir pour assurer votre sécurité."

Adèle hocha la tête anxieusement. A dire vrai elle craignait pour le vie de son père, celui-ci avait du être aux premières loges et sans grande aide lorsque tout cela avait commencé. Elle saisi un coffret posé sur un de ses meubles et y jeta tout les objets de valeurs et les septims qu'elle pouvait avant de refermer le coffre, de le coincer sous le bras et de suivre Rodrik à travers les couloirs.
Les couloirs étaient vide, les combats semblant se dérouler dans le poste de garde et ses alentours. A la moitié du trajet, Adèle s'arrêta devant un des nombreux corps qui étaient étendu par terre. Le cadavre était étendu face contre le sol dans une marre de sang, une flamberge à la main

- "Père... ?"

Elle retourna le corps et sa gorge se serra. Son père avait deux carreaux plantés dans le corps et une énorme entaille au niveau du coup du à un cou qui l'avait presque décapité. La position des corps autours laisser penser que les gardes avaient essayé de l'emmener en lieu sur mais qu'ils avaient était rattrapés et massacrés. Elle n'eut même pas le temps de réellement comprendre qu'elle tenait le corps sans vie de son père dans les mains que Rodrik la tira en arrière.

- "Madame, des ennemis se rapprochent. Nous devons faire vite." à peine eut il arrêté de parlé qu'il l'a saisit par le poignet avant de courir vers l'écurie.

La course lui paru courte. Elle était trop occupé à réfléchir à son père. Son père... mort ? Elle avait beau ne pas l'aimer beaucoup et s'énerver à chaques fois qu'elle savait qu'il déshonorait sa mère il était tout de même son père. Son père qui venait tout juste de se faire assassiner par ses propres hôtes. Elle fut ramené à la réalité par ses pieds, ceux-ci se décollant du sol. Rodrik venait de la placer sur un cheval et de monter juste devant elle. Il donna un coup de talon dans les flancs de la monture et celle-ci parti au galop, l'éloignant un peu plus à chaques pas de la maison de son enfance et de son héritage qui lui revenait de droit. Elle n'avait qu'une envie, sauter et retourner à l'intérieur pour tuer tout les traitres. Mais ce n'était pas possible. Elle était obligé de s'enfuir et de laisser son domaine aux mains de tout ces félons.

- "Nous devons quitter Haute-Roche Madame, il sera plus difficile de nous retrouver une fois au dehors. Bordeciel me semble être un bon choix au vu des troubles qu'il y a dans le pays et de la courte distance qui nous sépare de lui." lui indiqua Rodrik

- "Faites comme bon vous semble..." répondit faiblement Adèle qui sombrait déjà dans un demi-sommeil, sa nuit écourté et sa course l'avait épuisé et autant prendre tout le repos possible, peut-être en aurait elle besoin bientôt.

[...]

http://www.youtube.com/watch?v=12xe2osfq1w

De la chambre chaude de son manoir à Haute-roche aux plaines froides de Bordeciel... le contraste était... percutant. Adèle grelotait sur le cheval, Rodrik lui ne semblait pas plus gêné que ça. On lui avait souvent dit que Bordeciel était une contrée gelée mais à ce point... ? Et encore ils étaient dans le sud de Bordeciel, elle n'imaginait même pas ce que cela donnerait plus au nord.

Et elle allait devoir rester dans cette contrée pendant encore longtemps... peut-être même pour toujours si elle n'arrivait pas à trouver un moyen de récupérer son manoir mais ça... elle ne préférait pas y penser. Ceux qui l'avaient chassé de chez elle devaient payer et elle comptait bien à ce que cela arrive. Si elle baissait les bras maintenant s'en était fini d'elle. Leur destination était Blancherive, une fois là bas il vendraient les bijoux et se serviraient des septims pour payer des mercenaires et ils récupéreront ce qui lui revient de droit !... Avec même pas un dizaine de mercenaires probablement... Car elle doutait sérieusement du nombre de mercenaires qu'elle pourrait engager même en vendant tout ses bijoux au meilleur prix.

Ou alors... peut être devraient elle trouver un noble célibataire et l'épouser même si cela ne l'enchantait guère... Un noble riche ne rechignerait probablement pas à payer des soldats pour récupérer les terres de sa femme et ainsi augmenter ses propres terres. Mais épouser un nordique... ? Elle frissonnait rien que d'y penser. Elle ne devrait s'y plier qu'en dernier recours. Elle ne voulait pas finir sa vie avec un homme trapu, poilu et barbu.

Adèle soupira, la ville ne devait plus être loin et elle ne préférait pas vraiment penser à ce qu'elle devrait faire pour récupérer son foyer. Ils entreraient dans la ville, trouveraient une auberge et s'y installeront. Le reste... ils verraient plus tard.

- Aperçu du perso : https://image.noelshack.com/fichiers/2013/23/1370644425-red.png

Gropoulou
Niveau 10
25 juin 2013 à 19:44:16

De toutes façon je compte bien être le seul avec un chapeau, si j'en vois un avec un couvre-chef, je lui mets une baffe ! :noel:

+ Si y'a des gens qui prennent la peine de visiter le topic, viendez hein, on mords pas ! :noel:

FrancisLa-Laine
Niveau 10
25 juin 2013 à 19:52:24

Ok on est 4, super BG Craft. :oui: Doucement mais sûrement ... :noel:

Gropoulou
Niveau 10
25 juin 2013 à 19:53:28

Malgré le fait qu'Epic ait momentanément disparu. :noel:

FrancisLa-Laine
Niveau 10
25 juin 2013 à 19:54:33

Boh, il va réapparaitre, comme par magie, comme à son habitude ... :noel:

+ Et c'est un topic rouge ! C'est beau le rouge. :hap:

Sujet : [RP] Les Conjurés de l'Ombre
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