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The Elder Scrolls V : Skyrim

Sujet : A l'auberge dubraillard dansant
Annihilus
Niveau 39
17 février 2011 à 01:26:44

T'es vache :( !

greenart
Niveau 20
17 février 2011 à 01:27:54

Elle est mignonne. :coeur:

Annihilus
Niveau 39
17 février 2011 à 01:32:50

Troll ? :noel:

greenart
Niveau 20
17 février 2011 à 01:37:20

Nocake. :noel:

Annihilus
Niveau 39
17 février 2011 à 01:40:28

Petit chérubin va :noel: !

Cusci
Niveau 10
17 février 2011 à 01:41:29

Toute cette histoire m'a donné une faim de loup. :-(

Annihilus
Niveau 39
17 février 2011 à 01:44:35

Concrètement, ça nous apporte quoi, nous ? :(

greenart
Niveau 20
17 février 2011 à 01:59:23

http://www.youtube.com/watch?v=TCBQJWCIuqE

Je l'avais pas vu celle là. Y a des baffes qui se perdent. :hap:

Kwelity
Niveau 10
17 février 2011 à 02:12:48

C'est vieux pourtant ...

    • relent de supériorité :fier: **
greenart
Niveau 20
17 février 2011 à 02:19:49

Accroche toi à ce relent. :hap:

Annihilus
Niveau 39
17 février 2011 à 02:21:44

Et vogue loin par là bas :hap: !

Annihilus
Niveau 39
17 février 2011 à 02:23:19

Tiens, déjà le 17.5k dans pas longtemps.. :(
Bon, faut dire, qu'aujourd'hui, j'ai un peu abusé en postant 200 messages :noel: !

Telvina
Niveau 10
17 février 2011 à 02:33:33

Mais ou est-ce que tu vas poster tout ces messages ? :question:

Annihilus
Niveau 39
17 février 2011 à 02:37:15

Dans ton curriculum :non: !

greenart
Niveau 20
17 février 2011 à 02:46:04

C'est ta vitae. :(

Kwelity
Niveau 10
17 février 2011 à 03:39:05

Bon et bien je vais me coucher.

Annihilus
Niveau 39
17 février 2011 à 03:44:12

Il y a des rêves que l’on voudrait ne jamais avoir fait. Il y a ceux dont on a honte, et puis, il y a ceux dont l’existence même nous ronge au plus profond nous. Ils nous poussent à bout, nous poursuivent en dehors de la nuit. Ils deviennent autre chose que des songes, ils se transforment en fantômes qui viennent hanter nos gestes voulus, ils se transforment en spectres damnés qui viennent perturber nos fantasmes. D’un simple souvenir enfoui ils muent en pensées qui ne nous lâchent plus. Comme eux, nous nous transformons peu à peu en rêve. Nous commençons à douter de la réalité. Les murs si parfaits des choses que l’on croit sûrs tremblent et semblent se déformer. Nous errons peu à peu dans une frontière molle aux contours incertains.

Les rêves, ces bizarreries, faites de souvenirs et de désirs que l’on cherche à assouvir.

La nuit était pleine, et rien ne permettait de distinguer les environs. Aucunes étoiles ne brillaient dans le ciel, et la pâleur de la pleine lune était occultée par des nuages qui coulaient dans le ciel. Un simple tampon blanc crémeux. Pourtant, je vois parfaitement devant moi. Pas avec mes yeux qui distinguent difficilement deux pas devant moi. Je connais cet endroit.

L’histoire remonte à plus de dix ans. On raconte qu’après la mort de mon père à la guerre contre les Infidèles, ma mère fut prise d’un violent spasme qui lui gela le corps comme si le diable en personne était venu pétrifier son âme. C’est aussi à ce moment qu’elle reçu la lourde tâche de gérer les biens familiaux, qui devraient me revenir quand je serai en âge de les recevoir. Mais je crois qu’au fond de moi, ni mère, ni père, n’accepteraient de me les confier. Paria.

Nous vécûmes avec un semblant de bonheur pendant environ trois ans. Même si notre duché était proche des frontières lointaines de l’Empire, nous étions sous l’influence du clergé qui ne manquait pas de venir nous prendre des biens. Mère m’a toujours dit de me méfier d’eux. J’aurais peut-être dû l’écouter. Petit à petit, elle commença à se montrer distante. Froide. Au début, je croyais que cela avec un quelconque rapport avec ma succession, approchant de mes dix-huit printemps, il était normal selon moi qu’un individu respectable soit réticent à donner un héritage qui égalait presque le tiers de la puissance de l’Empereur. Mais il n’en était rien.
En y réfléchissant bien, mère commença à se montrer distante au même moment que l’arrivé au château de cette guérisseuse. Pour moi, elle n’était rien de plus qu’un charlatan. C’est aussi à cette époque que de tristes évènements ce sont produits dans le domaine.

Au début, les prêtres invoquèrent le démon. Les loups auraient en effet, été à l’origine des disparitions de plusieurs familles de paysans. Au début, les vieillards et autre sénile. D’un air amusé, je me disais qu’ils avaient fini par mourir en labourant leurs pauvres champs pour me nourrir. Puis, ce fut au tour des enfants, et enfin, des femmes. Toujours dans ce même ordre, sans exception. Après la sixième famille disparue, le clergé se montra vindicatif et somma ma mère, la duchesse, de chercher les coupables.
A ce moment ci, tout lien avec ma mère avaient été rompu, et les seules fois où je pouvais apercevoir son visage maternel était pendant les repas dominicaux. Les traits tirés, le regard froid, sans vie et dénué de but, les rares fois où je me plongeais dans les « fenêtres de son âme », tout ce que je pouvais voir c’était un vide sans fond, entouré de noir. Sans même la regarder, je sentais parfois ses prunelles me transpercer la peau pour venir brûler mon Essence même. Comme si elle cherchait à aspirer ma force vitale. Qu’avais-je fais pour la dégoûter à ce point de son fils unique ? Et cette guérisseuse était toujours avec elle, à la suivre partout. Elle était devenue son ombre, son souffle et ses battements de cœurs. Elle ne parlait plus que par elle. Les seules fois où elle prenait la parole, c’était pour s’adresser aux prêtres qui venaient lui parler après la messe du dimanche.

Toujours plus de disparations. Et toujours cette mère qui devenait de plus en plus froide. Elle sentait la mort. Le cadavre. C’était une impression au début, presque réelle. Ses beaux vêtements ne parvenaient plus à couvrir l’odeur pestilentielle de son âme qui devait se décomposer. Sa peau devenait de plus en plus blanche, flirtant dangereusement avec la couleur des macchabés.

Et puis, il y a eu cette nuit. Ô pourquoi me suis-je réveiller. Pourquoi suis-je sorti de l’innocence certaine de mon rêve ? Tu étais là mère. Avec moi, dans mon lit. Toujours ce regard vide. Les traits du visage mortifié. Ton odeur atroce qui m’a pris au cœur à ma première inspiration. Et puis, tout de suite après, un second choc, encore plus brutal que le premier. Je ne saurai dire lequel des deux étaient le plus violent en fait.
Les draps plein de sang, mais un sang pas humain. Celui-ci était rouge, mais quelque chose se dégageait de lui, et qui ne le rendait pas humain, ou alors vieux, desséché. Ton abdomen, éventré, mais ton cœur battait toujours. Comment cela était-il possible ? J’étais sûr de rêver à ce moment là. Je tentais de me persuader que j’étais entrain de me perdre dans un cauchemar. Mais tel n’était pas le cas. J’étais là, sans le couloir.

Celui-ci s’allongea de manière infinie. Et sur les murs qui m’entouraient, des portraits ressemblants étrangement à des hommes. Des enfants. Et des femmes. Toujours dans cet ordre rigoureux. Les gorges ouvertes, les visages mutilés. Les corps battus à mort, couverts de bleus et d’hématomes qui tintaient la peau de couleurs violettes et marron. Ils étaient méconnaissables. Il se produit alors une chose qui me fit douter de ma santé mentale. Ces personnes sortirent des tableaux pour venir ramper sur le sol. Ils psalmodiaient mon nom de famille. Pas mon prénom. Mon nom. Entre les voix éraillés des battus à mort, et des borborygmes ineptes des égorgés, je ne parvenais pas à bouger. J’étais cloué à ce sol qui continuait de s’allonger.

Tout est devenu clair dans ma tête à cet instant. C’était moi. Le responsable des enlèvements. La guérisseuse était venue à ma demande. Ma mère avait été terrassée par le chagrin de la perte de mon père. Avec l’aide de cette sorcière, et de ses maléfices, j’avais tenu ma mère en vie. Mais pourquoi je ne m’en rappelai pas ? Parce que j’étais entrain de rêver. C’était la seule réponse qui me venait à l’esprit. J’étais entrain de créer du réel.

Je repensais à ma mère tout en voyant ces morceaux de chairs et de viandes s’avancer vers moi. Pourquoi vous aurais-je maintenant en vie ? Je vous aime tant. Comme il serait interdit d’aimer une mère pour un fils. Du sang coule de ma main, une sensation de chaleur froide envahit mes doigts, des cris étouffés remontent le long de mes oreilles. Mère.

Je suis persuadé qu’il s’agit d’un songe.
Les rêves, ces bizarreries, faites de souvenirs et de désirs que l’on cherche à assouvir.

J'avais envie d'écrire un truc glauque.. Ya certainement masse de fautes.. :(

AveTenebrae
Niveau 7
17 février 2011 à 05:06:04

'nuit

narcon
Niveau 10
17 février 2011 à 11:37:46

Bon, je vais me coucher.

Encore une intervention intéressante :content:

Sinon, merci d'avoir suppr mon up sur le SAV, tyran alakon :( !

greenart
Niveau 20
17 février 2011 à 13:21:17

Attention, tu vas devenir le sujet principal du texte si tu continues ! :sournois:

Sujet : A l'auberge dubraillard dansant
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