The Elder Scrolls V : Skyrim

Putain c'est glauque!!faudrait que black se fasse engager pour le prochain silent hill!

+1 jack

Oui je précise quand même que cette fic contient une intrigue assez glauque, donc les âmes sensibles/facilement dérangées...

Ou bien qu'il ouvre son propre studio!tremblez silent hill et compagnie

Chapitre 40: Réunion au sommet.

Nous débarquâmes bien vite à l'entrée de Solitude, après une petite heure de calèche supplémentaire seulement, même si pour être tout à fait honnête, je me serais bien passée des regards en coin que me lançaient désormais mes compagnons...

Personne n'osait me questionner, ni même me regarder franchement bien sur, mais leurs pensées étaient pourtant déjà bien claires: Ils me prenaient pour une folle...

Me craignaient-ils ? Appréhendaient-ils un nouveau coup de folie de ma part ?
Pourtant, j'avais bel et bien vécu ces évènements, j'en étais persuadée !

Je n'étais pas folle !

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-Bon et bien, allons-y. Lança enfin le capitaine chargé de notre encadrement, même si Salmo et Balsa n'avaient bien entendu pas attendu les directives de l'officier pour se mettre déjà en route.
-Vous croyez qu'on nous servira à manger ? Je meurs de faim ! Lança bêtement Eraldil alors que nous traversions les grandes portes de la ville, s'attirant par la même occasion le regard foudroyant de Davina.

A vrai dire, j'avais comme la vague impression que l'intervention de la Bosmer était plus destinée à détendre une atmosphère désormais bien lourde qu'à poser une vraie question, mon escapade dans les marais ayant visiblement considérablement ruiné l'ambiance du groupe...
-Général ! Les vigiles de Stendarr sont arrivés ! Lança un garde sur les remparts, quelque part au dessus de nos têtes alors que nous progressions le long de l'artère principale de Solitude, pratiquement déserte en ce temps de midi.

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-Bon ! Très bien ! Merci capitaine ! Nous apostropha aussitôt un officier Impérial une fois le bastion rejoint par notre groupe.

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-Je vais prendre le relais à partir d'ici !
-Euh...Oui...Très bien...Balbutia le jeune gradé, avant de s'écarter et de laisser faire son collègue, qui semblait jouir d'une assurance infiniment plus grande au passage...
-Alignez vous contre le mur ! Ordonna alors ce dernier.

Nous nous exécutâmes aussitôt, nous alignant tous à l'endroit désigné, ou presque tous du moins, Salmo ramassant deux coups de matraques au passage pour enfin suivre le mouvement de son plein gré.
-'Culé...Grogna l'Altmer en se massant la fesse gauche.
-Je ne comprends pas, ce n'était pas censé être une inspection générale de tous les effec...Commença Eraldil, probablement en référence au fait que nous étions les seuls détenus présents dans le bastion.
-Et on se tait ! Coupa l'officier.
-...Jamais tous les effectifs en même temps, Eraldil...Confia Martin du coin des lèvres. Tu penses bien, faudrait pas que les détenus profitent de la situation pour s'échanger des trucs entre eux...
-Vous avez quelque choses à dire Phillida ?! Siffla l'officier, probablement alerté par les lèvres mobiles mais néanmoins muettes de l'Impérial, du moins depuis sa position.

Martin grogna aussitôt, visiblement vexé de se faire ainsi rabrouer par un officier qui n'avait probablement pas la moitié de son ancienneté au sein de la légion impériale, qu'importe son assurance et son autorité.
-Bien ! Vous avez les rapports ? Questionna enfin le capitaine à Davina.

La Rougegarde tira alors un petit tas de fiches de son sac, et les tendit à l'officier dans la foulée.
-Bien...Voyons voir comment se déroulent vos travaux d'intérêt généraux...
-On est seulement revenus cette nuit ! Ça fait des semaines qu'on est enfermés à Fort Tul...Lança brusquement Eraldil, incapable de tenir sa langue devant l'incohérence d'une telle inspection.

• POC*

-Aouch !
-...Et ce sera comme ça chaque fois que l'un d'entre vous interviendra sans en avoir reçu l'autorisation. Commenta l'officier en réponse au coup de matraque que venait de recevoir la Bosmer sur sa tête, avant de reporter son attention sur les fiches et de commencer: Salmo !
-Ouai ? Questionna grossièrement l'Altmer.

• POC*

-Hmmm ! La vache ! Enchaina ce dernier en se massant douloureusement la tête.
-Hmmm...Hmmm...Je vois...Commenta l'officier tout en déchiffrant une fiche parmi le petit tas. Grossièretés, insubordination, rébellion...Refuse de participer aux tâches quotidienne du bastion...Bien bien...
-Ha ! S'esclaffa l'intéressé, visiblement satisfait de son mauvais comportement.

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-Un bien beau parcours parmi les vigiles jusqu'ici...Conclut alors l'officier après quelques secondes d'une lecture silencieuse. Au moins peut-on dire que mademoiselle Veloren sait vous remettre sur le droit chemin...

Eraldil éclata aussitôt de rire, se remémorant probablement fort bien le coup de genou reçu par l'Altmer lors de son altercation avec Balsa.

• POC*

-Aîe !
-Mademoiselle Veloren justement...Enchaina le capitaine en dégainant une autre fiche. Hmmm...Je vois...

Balsa resta parfaitement immobile et silencieuse, et je la soupçonnais d'ailleurs fortement de copier le comportement de Arvin, qui n'avait quand à lui pas bougé d'un millimètre depuis notre alignement contre le mur...

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-Violente, agressive...Se bat volontiers avec les autres détenus...Merveilleux...

L'officier piocha bien vite une autre fiche, non sans lever les yeux au ciel d'un air sardonique, avant de poursuivre sur le même ton:
-Arvin Hlaalu...Ne parle pas, ne bouge pas, n'exprime pas la moindre expression...Difficile à appréhender...Ne remplit pas ce que l'on attend de lui en terme d'ouverture d'esprit et de socialisation...Fait peur aux vigiles et soldats chargés de l'encadrer...

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-Des fois il parle...Fit remarquer Eraldil.

• POC*

-Eraldil tais-toi...Souffla furtivement Martin.
-...Vous en tout cas vous parlez trop. Enchaina l'officier. Et je n'ai même pas besoin de lire votre fiche pour vous cerner...

Et sur ces mots, l'Impérial sauta d'emblée le cas de la Bosmer, histoire de mieux se concentrer sur le suivant.
Ou du moins, était-ce ce qu'il aurait fait si il n'était pas justement tombé sur Martin.
A en voir sa réaction pincée, il n'y avait pas de doute...
-Bon...Suivant...Lança enfin l'officier après un long reniflement dédaigneux, arrachant au passage un sourcillement vexé à l'Impérial.

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Probablement ne supportait-il pas la simple idée de commenter la fiche de celui qu'il devait considérer comme un traitre, un incapable ou une tête brulée, au choix...
Quoi qu'en même temps, il ne devait pas y avoir grand chose à commenter sur Martin, vu qu'il s'agissait là de sa première journée en tant qu'assistant vigile...
-Nilvyn Serethi...

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-Bon, je ne passerai pas sur votre comportement terriblement immature et influençable en prison, en témoigne votre tatouage sur la main...

Je sentis aussitôt mes joues s’empourprer furieusement, vexée par les insinuations de l'officier à mon égard.
-...Pour le reste: fainéante, maladroite...Agresse les civils à coup de chope d'hydromel...

Naturellement...Nul doute possible quand à l'identité de celui, ou plutôt celle, qui avait rempli cette fiche, omettant méticuleusement mes bonnes actions pour ne retenir que les mauvaises.
Fallait-il vraiment que je tourne la tête en direction de Davina ?
Non bien sur, je sentais déjà son sourire déplaisant d'ici...
-Oh ! Comportement incohérent et délirant, sujette à des hallucinations auditives et visuelles ! S'exclama l'Impérial d'un air amusé.

Si seulement j'avais pu être invisible, là, tout de suite, maintenant...
-Et bien ! Conclut l'officier en rangeant enfin sa dernière fiche. Une belle bande de bras cassés !
-Parle pour toi, enfoiré de fils à papa ! Grogna Salmo.

• POC POC POC*

-Humpf !
-Bon très bien, vous pouvez retourner à votre bastion...Lança finalement le capitaine en rendant les fiches à Davina.
-Hein quoi ?! Questionna sauvagement Eraldil. C'est tout ?!
-Et bien oui. Répondit le gradé dans un rictus amusé.
-Tout ce chemin pour ça ?! Mais on a même pas vu le général Cartia ! C'était bien lui qui devait...?!
-Que voulez-vous...L'administration impériale...Par ailleurs, le général Cartia est actuellement indisponible, mais je suis sûr que mon rapport le satisfera au plus haut point...Conclut l'officier, jubilant visiblement à la simple idée de nous avoir imposé un tel déplacement dans le seul but de torturer notre patience et notre sang-froid. Bon ! Foutez le camp maintenant !

Nous fûmes aussitôt entrainés en dehors du bastion, jetés à la rue tels des malpropres.
-Tu savais que ça se passerait comme ça capitaine ?! Questionna furieusement Salmo alors que nous regagnions rapidement la porte d'entrée de Solitude.
-Évidemment...Répondit mollement Martin.
-Et pourquoi n'as-tu rien dit ?! Ordure va !
-Parce que tu allais encore t'emballer, faire des tas d'histoire, et que vu le contexte, on en a clairement pas besoin. Tu veux vraiment retourner à Fort Tullius à peine arrivé ici ?
-Tsss !

Nous traversâmes rapidement les portes de la ville, assaillis durant tout le trajet par les réflexions furieuses et déplacées de Salmo, même si je trouvais ce dernier un peu incohérent et contradictoire dans ses idées.

Concrètement, il avait tout d'abord refusé de partir de Fort Tullius lors de notre premier trajet, puis avait ensuite refusé d'y retourner, et semblait maintenant n'aspirer de nouveau qu'à ça, alors qu'il pestait sans cesse contre la vie là bas avant-hier encore...

Incompréhensible...
-Tout le monde dans la charrette ! Lança enfin le jeune capitaine chargé de notre encadrement, ayant entre temps reprit les reines de notre groupe, ou du moins en apparence.
Quoi qu'en fait non, même pas, car personne ne lui prêtait la moindre attention dans le groupe, même les soldats censés être sous ses ordres...

Nous reprîmes finalement le chemin retour, fatigué et dégouté de ce voyage invraisemblable et de cette propension qu'avait l'empire à traiter ses détenus comme des moins que rien, détenus qui agissaient pourtant dans son intérêt désormais...

Mais fallait-il vraiment s'en préoccuper ?
A quoi bon...
A partir de maintenant, il faudrait de toute façon reprendre notre vie de larbins, aidant et secondant des vigiles qui ne nous respectaient pas, dans un travail que nous n'avions jamais souhaité...

Au fond, Salmo avait un peu raison:
Fort Tullius, quand on y réfléchissait bien, ce n'était finalement pas si terrible que ça...

La cohérence de l'administration dans toute sa splendeur

Le jeune capitaine me fait délirer !

je préférais le garde alcolo

Toujours super.

C'est la qu'on voit que des petits romanciers anonymes on parfois plus de talent que les écrivains médiatisés plus que de raison...

Je préfere sa fic a Harry Potter. C'est dire!

je lis ça tout de suite !

Sweet.

Salut !
J'ai suivie ta fic avec Sedris et j'ai franchement était ému
C'était génial... Et je me met a celle ci !

Chapitre 41: Ça roule ma poule.

-Alors toi mon gars t'es un champion ! Tonna Salmo au conducteur du charriot.
-Salmo tais toi...Lança aussitôt Martin entre ses dents, soucieux d'éviter à tout le groupe de sérieux embarras à cause de la trop grande bouche de l'Altmer.
-...Non vraiment ! Insista lourdement ce dernier sans même prendre en compte la remarque de l'Impérial. Où t'as appris à conduire des charrettes tocard ?! MAIS DIS QUELQUE CHOSE ABRUTI !
-SALMO TAIS TOI ! S'écria dans la foulée Martin, abandonnant toute discrétion dans une ultime tentative de calmer son compagnon.
-Le vieux à raison ! Tais-toi ! Enchaina Eraldil.
-Salmo taisez vous ! Lança le jeune capitaine au milieu de la dispute, même si sur le coup, je croyais bien être la seule à l'avoir entendu alors que nous nous tenions désormais devant un charriot à moitié éventré, le conducteur ayant malencontreusement percuté de plein fouet un rocher après avoir dévié du chemin, préférant somnoler sur son siège plutôt que de regarder la route.
-Et comment on fait maintenant ?! Persista l'Altmer, entêté jusqu'au bout. On se tape le chemin à pieds ?!

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Et bien...

Apparemment...

-Bande d'enfoirés...Marmonna Salmo alors que nous marchions depuis déjà dix minutes. Pas un pour m'appuyer...
-Pfff, c'est vachement loin...Commenta Eraldil, essoufflée.
-On a bien mis une demi-journée pour faire l'aller en charriot, alors le retour à pieds...Conclut Martin, sa géniale perspicacité et son merveilleux esprit d’analyse achevant ainsi de miner une ambiance déjà bien lourde.

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Nous marchâmes durant prêt de deux heures, suivant inlassablement une route qui semblait traverser la nature sauvage de Bordeciel pendant au moins huit mille kilomètres...
L'occasion de remarquer qu'en dehors de ses villes, la province Nordique était tout sauf évoluée d'un point de vue infrastructures, étant visiblement la seule de tout Tamriel à pouvoir encore balader ses promeneurs pendant des heures et des heures de marche sans jamais croiser le moindre signe de civilisation...
-Bon, on continue ! Lança soudain Balsa, m'arrachant à mes pensées, et continuant ainsi un jeu qui durait depuis une bonne heure déjà, jeu auquel je n'avais été que très peu attentive jusqu'ici.
-Ok, laisse moi me préparer mentalement...Répondit Eraldil, la mine crispée.
-Donc, je te pose des questions, je te parle, et tu ne dois absolument pas répondre par "oui" ou par" non", c'est formellement interdit. Compris ?
-Compris !
-Prête ?
-Prête !
-Hé Eraldil ! Lança soudain Martin.
-Oui ?

L'impérial s'esclaffa aussitôt, riant jusqu'aux larmes.
-J'arrête de jouer avec toi t'es trop nulle ! Conclut alors une Balsa excédée en direction de la Bosmer.

Le silence retomba bien vite sur le groupe pendant une bonne dizaine de minutes au moins, quoi que fréquemment interrompu par les hoquets de Martin, les yeux encore rouges de son fou rire monumental.
-On va couper par les bois. Lança finalement Davina depuis la tête du peloton. Il commence à faire nuit, et cette région est particulièrement froide une fois le soleil couché. Il faut absolument rentrer au bastion dans les plus brefs délais.

Nous quittâmes alors la route pour mieux emprunter un petit chemin s'enfonçant dans les forêts escarpées du nord de Bordeciel. Ou du moins pendant quelques minutes seulement, car le sentier s’estompa rapidement au profit d'une nature refusant visiblement de laisser un chemin balisé la traverser.

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-On est perdu...Commenta finalement Salmo d'un air grognon après une bonne demi-heure de marche à travers la végétation.
-Absolument pas ! Rétorqua sèchement Davina.
-Capitaine caverne ne t'a pas lâché du regard depuis au moins un quart d'heure, alors j'en conclus qu'on est bel et bien perdus...Insista l'Altmer en réponse à la mine butée de Martin.

Probablement que ce dernier, encore trop discipliné par ses longues années de service à la Légion, n'avait pas souhaité outrepasser le lien de subordination qui le liait désormais à Davina pour mieux lui faire remarquer son erreur de trajectoire, même si cela devait lui en couter énormément vu son expression crispée...
-Euh...Conclut enfin la Rougegarde en regardant son plan d'un air embarrassé, probablement consciente que poursuivre ainsi dans son entêtement devenait clairement dangereux au fur et à mesure que la température déclinait.
-Bon donnez moi ça ! Lança alors un Martin tiraillé par son violent conflit intérieur, avant d'arracher le plan des mains de la vigile et de reprendre la marche, la dirigeant cette fois-ci lui même sous le regard ahuri quoi que résigné du jeune capitaine et surtout, de ses deux soldats.
-D'où tu t'y connais si bien en orientation ? Questionna bientôt Balsa alors que nous avancions désormais d'un pas beaucoup plus rapide à travers la forêt.
-Qu'est-ce que tu crois ma grande ?! Je connais cette région comme ma poche pour y avoir combattu pendant dix ans ! Même qu'on m'appelait le "lynx" de la Légion. Ha !

Nous marchâmes ainsi durant prêt d'une bonne demi-heure, de plus en plus tenaillés par un froid grandissant alors que l'Impérial, emballé par son propre discours, nous harcelait encore un peu plus sous son monologue fier et prétentieux.
-...Même servi d'éclaireur pendant deux ans...Effectuais des repérages pour l'infanterie...Déjà déjoué des tas de pièges et d’embuscades...

Si seulement sa bouche avait été aussi engourdie que la mienne...
-...Alors si il y a bien une personne avec laquelle vous pouvez être sûrs d'arriver à bon port, c'est bien m...!

Martin trébucha soudain, trop occupé à nous parler pour observer le chemin vers lequel il nous avait entrainé, à savoir, une pente rocailleuse absolument impraticable.

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-Merde...

C'était une évidence désormais: nous n'atteindrions jamais le bastion des vigiles avant que la froideur de la nuit ne nous ait terrassé les uns après les autres. Et même si la violente dispute qui opposait maintenant Salmo à Martin était on ne peut plus légitime, l'intervention aussi surprenante qu'improbable de Arvin était on ne peut plus sensée: il fallait nous trouver un abri pour la nuit avant que la température n'atteigne un niveau mortel...

Nous entreprîmes donc bien vite de traverser d'un pas rapide la forêt en direction d'une vieille ruine Dwemer, aperçue au loin durant nos dernières minutes de marche.
-Oh regardez ! Lança Eraldil entre deux claquements de dents. C'est magnifique !

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A vrai dire, peut-être aurais-je moi aussi apprécié ce fascinant spectacle si mes articulations n'avaient pas menacé de geler d'un instant à l'autre...

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-On y est ! Lança enfin Balsa après dix minutes d'une marche infernale.

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Nous nous précipitâmes aussitôt vers la seule grille ouverte, nous engouffrant au pas de course dans un long couloir de pierre avant de déboucher sur une petite cour extérieure.
Martin stoppa alors brusquement le mouvement, arrachant des protestations courroucées en queue de peloton.
-Qu'est-ce qu'il y a encore bordel ?! Pesta Salmo en sautillant furieusement sur place.

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-Oh...
-Merde ! Couina le jeune capitaine en tentant de dégainer son épée, en vain cela dit, cette dernière ayant d'ors et déjà gelé dans son fourreau.
-On aurait jamais dû venir ici...Lança Arvin d'un air insondable.
-Trop tard ! Contra Martin en s'avançant d'un pas décidé à travers la cour, bientôt suivi du reste du groupe, à contrecoeur pour certains cela dit...
-Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ici ? Questionna Eraldil, visiblement angoissée par le carnage.

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-Arvin à raison ! On aurait pas du venir ici ! Qui sait ce qui a bien pu...!
-On y passera de toute façon si l'on entre pas là dedans ! Coupa brusquement Martin. Tu sais quelle température il fera bientôt ? Tu veux vraiment rester une heure de plus dehors pour le savoir ?

La Bosmer ne répondit rien, observant d'un regard hésitant l'entrée des ruines situées en contrebat de notre plateau.

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-Je sais à quoi vous pensez ! Enchaina bientôt Martin, abandonnant tact et délicatesse pour mieux endosser une bonne fois pour toutes les responsabilités dont il se sentait investi en tant qu'ancien officier Impérial rompu à la dure vie en Bordeciel. Mais il n'y a plus de choix possible ! A partir de maintenant, c'est survivre là dedans, ou mourir ici ! Voilà nos seules possibilités !

Personne ne répondit quoi que ce soit, pas même les soldats, ni même Davina...

Martin nous jeta alors un ultime regard, cherchant visiblement à nous convaincre une dernière fois, avant de conclure:
-De toute façon, si il y a un quelconque danger ici, il nous sera bien plus facile d'y faire face une fois entre ces murs.

youpie ! la suite est sortie !

Rien à dire ou redire. J'aime !

Ça pue ces ruines..

"par ici" + pleurs et rire spotted

Excellente fic, j'ai tout lu hier soir.
Les persos sont géniaux, ils ont une vraie personnalité, on s'y attache ( pour vous dire, j'étais triste de la mort des deux khaajit, alors qu'on les a vu 3sec) , surtout Salmo ("OUVRE TON PUTAIN DE SUCOIR A BITE !" j'a implosay !) et Arvin.
J'ai hate de voir la suite !

J'aime.