Bon, à ceux qui me suivaient lors de ma première fic, d'abord désolé de l'avoir supprimée, mais j'allais dans le mauvais sens, si j'puis dire. Donc voilà une toute autre fic qui sera, j'espère, beaucoup mieux
Chapitre 1 : La Prise de la Cité Impériale.
Le 30 Ondepluie 4 E 175. Cela faisait cinq jours que tout avait commencé. Trempé dans le sang, le souffle court, bras et jambes engourdis. Et pourtant tant à faire encore. Devant lui les remparts de la Cité Impériale et au loin, la Tour d'Or Blanc, tenant fièrement malgré l'assaut. Sous ses pieds, le sang de centaines de soldat s'écoulant lentement dans le cour d'eau qui entourait la majestueuse capitale de Cyrodiil. Le Lac Rumare était devenu rouge, à cause de l'hémoglobine qui s'y était déversée. Rien ne représentait mieux l'Empire à ce moment : son cœur saignait terriblement fort, pressé par la poigne de l'impitoyable Domaine Aldmeri, à tel point que le territoire même qu'il dominait souffrait lui aussi. Au dessus de lui le ciel, nuageux et noirci par la fumée. Et derrière lui, des centaines de légionnaires, avançant implacablement sur le pont qui faisait la jonction entre la terre et l'île de la Cité Impériale.
Les dizaines d'archers Altmers postés au plus haut des remparts avaient fait beaucoup de mal aux soldats impériaux, lançant toujours plus de flèches enflammées. La charge était définitivement lancée sur la capitale, souillée par les Hauts-Elfes et il était en première ligne, destiné à ouvrir une brèche même si il fallait qu'il en meure. Les perfides mers avaient piégé toute la zone, déversant sur lui et ses hommes de l'huile chaude, faisant tomber des pierres et tout ce qui leur tombait sous la main. Beaucoup d'hommes périrent sous la fourberie elfique, mais mille autres viendraient bien vite les remplacer, déterminés à restaurer la gloire de leur Empire. Rien ne l'empêcherait de forcer les portes de la capitale et de déloger l'ennemi. Il était le Légat Marius Antiocus, que beaucoup surnommaient Invictus. Ses subordonnés avaient réussi à passer sous le porche, déversant toute leur haine sur la Grande Porte qui céda bien vite. Tout un régiment Altmer les attendait à l'entrée du Quartier de la Place de Talos, .
Mais les Hauts-Elfes ne chargèrent pas, préférant lancer des sorts de destruction sur leurs adversaires. La chose, bien que mortelle, était magnifique à voir : des dizaines de couleurs passaient sur les côtés du Légat, des gerbes oranges et aussi chaudes que les plaines d'Oblivion, des traits blancs, qui faisaient le même effet qu'une froide nuit en Bordeciel et des arcs électriques lancés en symbiose, comme le plus violent des orages, dans un brouhaha tonitruant. La scène était chaotique et plusieurs soldats impériaux finissaient désintégrés ou congelés par les Altmers. Ce n'était pourtant qu'une bien piètre résistance, car ils furent bien vite submergés par le grand nombre de légionnaires présent. Beaucoup de mers furent transpercés par les lames, aplatis par les marteaux de guerre et éviscérés par les haches d'arme. Une véritable effusion de sang elfique gagnait la Place, dans une bataille que personne n'oublierait de si tôt. Quelques hommes prirent la direction des tours de garde, pour atteindre les remparts et éliminer le support des archers Altmers.
Alors qu'une dernière poche de résistance était éliminée au centre du quartier, un homme à cheval entra dans la Cité. Il était vêtu d'une armure faite d'or et d'ébonite, comportant diverses marques et ramifications en cercle, incrustées ça et là de rubis. Nul doute possible, c'était bel et bien Titus Mede II, brandissant une épée qui semblait elle aussi faite d'or, illuminant la zone de sa beauté légendaire. C'était en vérité Orglaive, la lame de Boéthia, mais peu de monde connaissait sa réelle provenance. L'Empereur dégageait une réelle puissance malgré le fait que sa terre lui ait été reprise en grande partie. Il ne s'était, au final, par relâché et désormais la Grande Guerre le verrait en grande partie victorieux. Du moins c'était ce que croyait le Légat Antiocus.
« Bien, mes chers légionnaires. Nous entrons dans la dernière phase notre victoire en Cyrodiil aujourd'hui. Je mènerai moi même l'assaut sur la Tour d'Or Blanc. Les premières et deuxièmes légions m'accompagnent. La quatorzième légion ira reprendre le contrôle du quartier des Jardins Elfiques et la troisième, l'arboretum. Elles se rejoindront au quartier de l'arène et viendront nous soutenir si la résistance est plus élevée qu'attendu. Vous vous battez pour la gloire de l'Empire, ne l'oubliez pas, légionnaires. Tout Tamriel dépend de vous en cet instant. » dit Titus Mede.
Il descendit de son cheval et sortit son bouclier impérial.
« A l'assaut ! » hurla-t-il.
Et sur ces mots, un flot interminable de soldats s'engouffra aux quatre coins de la Cité Impériale.