Dans une interview à paraître dans L’Equipe Magazine demain dans vos kiosques, l’ex-nantais a décidé de faire feu de la langue de bois et ne devrait pas être le dernier de la longue série qui se dessine.
Évoquant tout d’abord son avenir au club, Claude Makélélé avoue implicitement avoir eu des doutes sur son futur au club et aurait donc obtenu les garanties nécessaires à la levée de sa seconde année de contrat en tant que joueur. «Je reste, annonce le capitaine parisien, car le président m'a assuré que le futur entraîneur désirait ma présence dans le club. C'était ma première condition. Je resterai sûrement une saison de plus sur le terrain, de façon un peu aménagée, car Sébastien Bazin veut que je joue jusqu'en 2010». De quoi rassurer quelque peu les supporters parisiens dans la quête de la stabilité au club.
« Je pense avoir dérangé Le Guen »
Au cours de cet entretien, l’ancien joueur de Chelsea corrobore les propos d’Alain Caysac, dévoilés dans son livre « Passion impossible », selon lesquels l’échec de son arrivée un an plus tôt était dû au seul Paul Le Guen, qui était loin d’afficher un grand sourire lors de la présentation à la presse de sa nouvelle recrue en juin dernier. «Oui, je pense avoir dérangé Paul Le Guen, explique Makélélé. C'est dommage, car dès mon arrivée, je lui avais dit: Ecoutez, je sais que vous ne vouliez pas ma venue au club. Mais je ne viens pas ici en vacances, ni en préretraite, vous le constaterez sur le terrain.
« Quand je suis arrivé, le président voulait que je sois à la fois joueur et son conseiller, mais je ne pouvais pas me le permettre car je suis d'abord joueur. Je l'ai dit à Le Guen, mais les circonstances (le départ de Villeneuve) ont fait que je me suis encore retrouvé le cul entre deux chaises car il n'y avait pas de vrai leader capable d'aller au-devant de la scène pour parler aux médias. C'est moi qui ai joué ce rôle».
« Il faut faire le ménage au club »
A une semaine du coup de sifflet final de la Ligue 1, Makélélé n’hésite pas à lancer un pavé dans la marre quant au remodèlement à venir au sein du club de la capitale. Selon lui, il est désormais temps de «nettoyer les saletés qui restent, que ce soit au niveau des joueurs, du staff technique et de la direction». En déclarant tout haut ce que tout le monde pense tout bas, l’ex-international ambitionne simplement de redonner à Paris le club qu’il mérite. «Personne n'est aveugle. Les grands clubs qui sont devenus très compétiteurs ont su faire le ménage. Et il faut faire ce ménage chez nous », a-t-il conclut.
Si on doutait de sa motivation à se lancer dans le deuxième volet de son aventure parisienne, Makélélé confirme toutefois qu'il ne parle que peu pour rien dire.
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Quand on voit tout ce qu'il a apporté ...
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