Scherrer, Montpellier s'est imposé ce mercredi soir au Vélodrome face à l'OM (1-3). Les Héraultais font-ils désormais figure de favoris pour le titre ?
« Le résultat est là, ils ont gagné, et ont donc été les meilleurs face à Marseille. C’est vrai que du coup nous avons 3 points de retard, mais nous allons nous battre jusqu’au bout pour renverser la situation et courir derrière pour aller les chercher. Nous arrivons à un moment de la saison où chaque point sera capital. Nous devrons être concentrés, donner le maximum à chaque sortie en championnat pour tenter de faire la différence. Chaque faux-pas sera désormais interdit. »
Penses-tu que cette victoire dans le Classico le week-end dernier (2-1) puisse être synonyme de nouvelle dynamique pour le groupe ?
« Ce qui est sûr, c'est qu'il s'agissait d'un match clé, et nous avions besoin de nous rassurer. Le Classico génère un engouement formidable et nous avons donc savouré ce succès. Je pense effectivement que l'on est sur un bon élan, il faudra le confirmer et continuer comme cela jusqu’à la dernière journée. »
S'agirait-il pour toi d'un échec si le PSG n'était pas champion cette année ?
« Evidemment, car nous avons la responsabilité de gagner. Le club, les supporters, les joueurs ont besoin de cela et ce serait forcément une déception si on n’arrivait pas à relever le challenge, puisque nous sommes avant tout des compétiteurs. Le PSG est un club qui monte, qui cherche son identité de jeu, mais nous sommes sereins, nous travaillons énormément pour que cela aboutisse. »
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Dimanche prochain, vous serez opposés à Auxerre, connais-tu cette équipe ?
« Oui, car j’ai été éliminé par ce club en Champions League en 2003-2004, lorsque j'évoluais avec l’Ajax d'Amsterdam. Ça va être très difficile là-bas, ce sera un vrai combat. Pour nous comme pour eux, ce sera une rencontre décisive, on va tout donner pour revenir avec la victoire à Paris. »
D'autant que, à l'instar de Nancy où Paris avait été mis en difficulté, l'AJA joue actuellement sa survie en Ligue 1...
« C’est toujours délicat de jouer face à une équipe qui joue le maintien. Ce sera intense, mais chaque jour nous travaillons pour être à 100% de nos moyens et nous avons l'habitude d'être attendus lorsque l'on joue à l'extérieur cette saison. On n’a pas peur, on se déplace pour gagner 3 points précieux dans la course au titre. »
Tu es arrivé à Paris lors du mercato hivernal. Que penses-tu de ta nouvelle vie dans la capitale et du niveau du championnat ?
« Je suis très heureux ici, j’apprends petit à petit le Français et dès la saison prochaine j’espère parler couramment votre langue (sourire). Le PSG donne un nouveau souffle au football français, toutes les équipes sont motivées contre nous, c’est positif pour la Ligue 1. Concernant le jeu, je pense que le championnat espagnol est très exigeant techniquement. En France, il y a également beaucoup de très bons joueurs et le défi physique me paraît relevé à chaque match. La Ligue 1 est sans doute plus équilibrée, aucune rencontre n'est simple à négocier. »
Pour finir, un mot sur l'état de santé de Eric Abidal, que tu as côtoyé à Barcelone ?
« Avec Eric, nous sommes très proches. J’ai appelé récemment son médecin qui m’a donné des nouvelles rassurantes à son sujet. Je le soutiens et je compte d'ailleurs lui rendre visite à Barcelone dès que possible, car c’est un véritable ami .»
VG/EC
