Le Gazélec Ajaccio est un club omnisports fondé en 1910.
Palmarès
16 saisons en D2
Champion de CFA : 2003, 2011
Champion de France Amateurs : 1963, 1965, 1966, 1968
Champion DH Corse : 1937, 1938, 1956, 1957, 1961, 1965, 1976, 2005
Vainqueur de la Coupe de Corse : 1933, 1935, 1937, 1938, 1939, 1941, 1942, 1947, 1948, 1953, 1963, 1967, 1969, 1974, 1989, 1993
Quart de finaliste de la Coupe de France : 1992
Demi-finaliste de la Coupe de France : 2012
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Historique
Les débuts du club[modifier]
Il voit le jour en 1960 et est le résultat de la fusion entre le FC Ajaccio, à bout de souffle (fondé en 1933, succédant à la Jeunesse Sportive Ajaccienne fondée en 1910 ; champion de Corse 1937, 1938, 1956 et 1957), et un club monté en 1956 par les agents E.D.F.-G.D.F., le Gazélec Football Club d'Ajaccio. Les couleurs rouge et bleu adoptées par le Gazélec sont celles du F.C.A. Le surnom du club est « le bistro », car son siège se trouve alors au fond d'un bar. Le Gazélec reprend à son compte le lourd héritage du F.C.A. rival éternel de l'AC Ajaccio.
Le premier stade du Gazélec se nomme Miniconi, du nom du président du F.C.A. Le club s'installe à Mezzavia en 1961. Le 16 juillet 1994, le club rend hommage au principal artisan de la création du Gazélec en 1960, Ange Casanova (décédé le 24 mars 1998), en donnant son nom au stade Mezzavia.
Sur les conseils d'Albert Batteux, Pierre Cahuzac devient l'entraîneur de l'équipe en juillet 1961. Le club remporte le championnat de Corse et se trouve promu en Championnat de France amateur. Pour sa première saison en CFA, le Gazélec se classe à la cinquième place du championnat. En Coupe de France, le Gazélec affronte l'AS Béziers en 32e de finale. C'est la première fois qu'un club corse atteint ce stade de l'épreuve. Après un résultat nul (2-2) à Bastia, les deux équipes se retrouvent à Nice. Les spectateurs azuréens découvrent à cette occasion le « Canon à Mercure », véritable pièce d'artillerie, mascotte du Gaz.
Meilleur club amateur
Le Gaz' est à son apogée à la fin des années 1960 quand il enlève quatre couronnes de Champion de France Amateurs. Les glorieux défilés qui marquent le retour du trophée des « purs » (les amateurs) à Ajaccio sont mémorables. Le GFCA refuse d'accéder au professionnalisme et laisse son ennemi l'AC Ajaccio représenter la ville en 1ère division, dans les années 60-70. Il navigue alors entre la 2e et la 3e division jusqu'au début des années 1990. Le club, alors en deuxième division, refait parler de lui avec plusieurs parcours en coupe de France qui le voient éliminer des clubs de l'élite (Toulon, Saint-Étienne...) et lui permet d'affronter le Grand Olympique de Marseille de Jean Pierre Papin (défaite 3-1 au stade Ange-Casanova). En 1992, le club atteint même les quarts de finales de la compétition où il s'incline à domicile face à Monaco, alors entraîné par Arsène Wenger, finaliste de la coupe des coupes européennes (défaite 2-0).
En 1996, le Gaz (National, D3) fusionne avec l'Olympique ajaccien, club fondé en 1928 et vainqueur de la Coupe de Corse en 1957, évoluant alors en National 3 (D5). Le club prend le nom de Gazélec Football-Club Olympique d'Ajaccio (GFCOA).
En 1997-1998, malgré la venue de Pascal Olmeta venu tout droit de l'Espanyol Barcelone, le club finit 5e, à 20 points du leader du championnat National, son grand rival l'AC Ajaccio. Cette saison marque un changement dans la hiérarchie du football ajaccien. Le Gazélec se retrouve derrière l'Athlétic après plus de 20 ans de règne sur la cité impériale.
L'accession en D2 refusée
En 1999, les dirigeants, dont le président Robert Feliciaggi, sont bien décidés à rattraper le grand rival. Le club réalise un recrutement ambitieux fait de joueurs confirmés qui s'ajoutent aux joueurs déjà présents au club : Patrick Van Kets (qui finira meilleur buteur du championnat), Mamadou Faye, Philippe Mazzuchetti, Cedric Pardeilhan, Pascal Olmeta, Christophe Destruhaut, Mickael D'Amore. Dédé Di Scala recrute également des inconnus qui seront les révélations de la saison : Mickaël Pagis, Sadio Sow, Yannick Zambernardi, Hervé Sekli. Cet effectif, sous la responsabilité de Jean-Michel Cavalli, effectue un parcours en dent de scie jusqu'au mois de mars où au terme d'une soirée où il est défait 2-0 à Valenciennes, le club compte 10 points de retard sur le 3e, Valenciennes. Les Ajacciens entament alors une remontée qui les voit se retrouver à la 3e place à la veille de la dernière journée, où il joue à Créteil, le 2e. Au terme d'un match à rebondissement, Le Gaz s'impose 2-1 au stade Dominique-Duvauchelle.
Cependant, la Ligue de football professionnel refusera la montée au club ajaccien, au motif qu'un article de son règlement interdit à une ville de moins de 100 000 habitants de compter 2 clubs professionnels dans la même division. Les dirigeants ajacciens luttent contre cette décision d'autant qu'à la ligue, les opposants sont nombreux, tel le Sporting Club de Bastia. Finalement, la ligue maintient sa décision. Un recours devant le conseil d'État est intenté mais sera rejeté. Le Gaz joue donc en National la saison suivante et n'aura pas le droit de monter (une décision de justice abrogera 6 mois plus tard cet article). Le club a dû redémarrer la saison en jouant ses 5 premiers matches à domicile sur le continent (à Istres et Vitrolles). Après 2 premiers mois très difficiles où il n'emporte aucun match, il reçoit et bat Martigues 2-1 à Mezzavia pour son retour dans son antre grâce à des buts de Turudija et Sadio Sow. Les jeunes ajacciens (encadré de quelques anciens comme D'amore, Bernaud, Turudija ou Leonetti) arracheront le maintien en fin de championnat, terminant à la 15e place.
La saison suivante, en 2000-2001, le club, toujours en difficulté financière, recrute malin. Franck Soler, Anthony Colinet, Jean Luc Gautier, Julien François, Guillaume Deschamps et un certain Christophe Meslin rejoignent une équipe à reconstruire. Le nouvel entraineur Hubert Velud choisit un schéma de jeu résolument offensif qui verra le club finir 3e attaque du championnat et Daniel Meslin remporter le titre de meilleur buteur du National avec 21 buts (en compagnie du Valenciennois Lachaab). L'équipe finira 8ème après un très bon début de championnat. Mais on retiendra surtout cette année-là la venue en 32e de finale de la coupe de France de l'AS Saint-Étienne, en plein affaire des faux passeports. Les Ajacciens, après avoir encaissé un but de Pédron, égalisent grâce à Gautier, puis prennent l'avantage par Meslin qui dribble Jérémie Janot avant de marquer dans le but vide. Mais à la 94e minute, alors que 3 minutes d'arrêts de jeu sont annoncés, Julien Sablé profite d'un cafouillage pour égaliser. Les verts s'imposent en prolongation grâce à Chaveriat, qui détourne involontairement une frappe de Pédron. En fin de saison, la DNCG rétrograde le club en DH et menace de le mettre en liquidation judiciaire. Le club et les supporters font tout pour empêcher cela. Une manifestation est organisée devant la préfecture de région. Nombreuses sont les personnes qui y participent. Ils réussiront à réduire la sanction en obtenant une rétrogradation en CFA.
Rétrogradation en CFA
Le club ne reste que 2 saisons en amateur et remonte avec de gros objectifs. Marc Libbra est ainsi recruté pour jouer la montée en L2. Après une très bonne première partie de saison (les gaziers sont deuxièmes à la trêve), les hommes de Jean Luc Luciani s'écroulent, ce qui lui coûtera sa place : il est remplacé par Baptiste Gentili. Après une saison de transition avec une équipe de jeunes, le club semble reparti pour jouer l'accession avec un recrutement qui paraît correct. Mais le GFCOA vit là un des pires saisons de son histoire, finissant dernier du championnat National, avec un changement d'entraineur dès octobre (Baptiste Gentili remplacé par Patrick Leonetti), ou un capitaine suspendu pour deux saisons pour un coup de tête.
L'équipe (en blanc) lors du match Paris FC - GFCOA du 17 décembre 2011 au Stade Charléty
Le GFCOA participe à ce CFA depuis la saison 2006-2007. S'il n'est pas en réussite en championnat où il ne termine jamais très loin de l'accession, son parcours en coupe de France est excellent. Un 32e de finale face à Strasbourg(1-2) en 2006-2007, un 16e de finale à Amiens(1-0) en 2007-2008 et pour la saison 2008-2009, les diables rouges ont réédité l'exploit pour un club amateur d'atteindre pour la deuxième fois consécutive les 16es de finale. Cette fois-ci, c'est le Paris Saint-Germain qui leur est proposé. De quoi redonner de sa superbe au stade de Mezzavia qui a subi quelques travaux pour pouvoir accueillir les supporters parisiens ! Ce match est disputé dans une excellente ambiance et aucun incident n'est à déplorer, preuve que le club a fait des efforts en matière de sécurité. Sur le terrain, les Ajacciens s'inclinent 3-0. Mais en championnat, le club patine toujours et n'accède pas une fois de plus au National.
Après une nouvelle bonne saison ponctuée cependant d'une deuxième place insuffisante pour accéder, le Gazélec remplace son entraineur emblématique Patrick Leonetti par l'entraineur du Pontet Dume Veilex. À la suite d'une saison 2010-2011 mouvementée et marquée par un terrible mois d'octobre (2 défaites à l'exterieur consécutives en encaissant 5 buts plus une élimination en coupe de France face à une équipe de DH (Propriano) évoluant à 10), le club décroche l'accession le 21 mai 2011, lors de l'avant dernière journée. Les Ajacciens l'emportent 2-1 face à l'US Albi, devant un stade de Mezzavia en fête.
Le Gazélec retrouvera donc le championnat National pour la saison 2011-2012. Son objectif sera de s'y maintenir et de pérenniser le club à ce niveau.
Bientôt une 17' saison en L2
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