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Sujet : ® Paris Saint-Germain ©
Tell-The-Truth
Niveau 10
02 mars 2013 à 13:08:20

Non non, c'est très sérieux. :hap:

Ibra91
Niveau 10
02 mars 2013 à 13:16:55

http://www.youtube.com/watch?v=EHLfrflbvXs

Matuidi capitaine de l'équipe de france :coeur:

david_222
Niveau 10
02 mars 2013 à 13:18:53

Stylé

Electricfuneral
Niveau 10
02 mars 2013 à 13:22:55

prono:

Reims 0 2 PSG Ibra

Nasri au PSG... Le 1er joueur dans l'histoire du club, à se faire accueillir avec des cailloux? :hap:

NikeTn-3
Niveau 10
02 mars 2013 à 13:23:18

c'est qui le meilleur tireur de CF au real ?

dans fifa :hap:

david_222
Niveau 10
02 mars 2013 à 13:24:05

Beckham

ERA379
Niveau 10
02 mars 2013 à 13:27:40

+VDD c'est un délice de tirer avec lui

david_222
Niveau 10
02 mars 2013 à 13:28:43

Prolongation de Verratti off'

Verratti : " J'ai signé à Paris jusqu'en 2017, juqu'a cette date ne parlons pas de mon avenir car je me sens merveilleusement bien à Paris "

ParigiSG
Niveau 8
02 mars 2013 à 13:32:17

Marco :cute:

En 2015 il re signe pour 5 ans :oui:

Z6-PO
Niveau 10
02 mars 2013 à 13:34:55

Il va p'têt rester 10 ans... :noel:

Veckring
Niveau 10
02 mars 2013 à 13:37:23

Reims-PSG : 0-3 (Lavezzi)

NikeTn-3
Niveau 10
02 mars 2013 à 13:38:18

il va y avoir 3-0 :ok:

sur et certain

GarrusLeTurien
Niveau 16
02 mars 2013 à 13:39:39

Quel plaisir de voir Diego "Dieu" Lugano quand j'ouvre le topic PSG. :content:

En tout cas GG pour le split. :ok:

Prono :
Reims 0-3 PSG (Ibra)

ParigiSG
Niveau 8
02 mars 2013 à 13:40:14

On va galère contre Reims :ok:

sur et certain

ERA379
Niveau 10
02 mars 2013 à 13:43:22

verratti :coeur: :bave:

Hymen-o-bukkake
Niveau 10
02 mars 2013 à 13:44:47

van der wiel qui va pousser jallet sur le banc apres ce match :bave:

ERA379
Niveau 10
02 mars 2013 à 13:45:12

peut-être ausssi une prolongation de beckham

Tha-Neptunes
Niveau 10
02 mars 2013 à 13:55:03

Conscient d’avoir « une chance inouïe », le milieu international du PSG ne s’endort jamais avant 5 heures les soirs de match et prend un plaisir fou à « s’exténuer ».

Il s’est présenté vêtu d’un jogging rouge qu’il ne trouvait pas assez élégant pour la séance photo, l’autobiographie d’Ibrahimovic à la main. Blaise Matuidi aime la mode, la Playstation et un McDo de temps en temps.

C’est un footballeur de 25 ans tel qu’on les imagine. Il assume la vie et les goûts culturels d’une génération de professionnels souvent raillée. C’est aussi un joueur brillant, espoir du foot mondial, déjà titulaire au PSG et en équipe de France, qui a franchi les paliers – Troyes, Saint-Etienne, puis l’Europe avec Paris – à une vitesse épatante.

« Tu aimerais en avoir 25 comme lui »

Aucun mauvais geste, fait divers ou sortie nocturne n’ont entaché son excellente réputation. Jean-Marc Furlan, son coach à Troyes, dit de lui :

« Dans sa carrière, un entraîneur ne peut connaitre que trois ou quatre joueurs de la qualité d’un Blaise Matuidi [...] Quand tu as un joueur comme ça, tu aimerais en avoir vingt ou vingt-cinq. C’est un joueur totalement indépendant, autonome. Il se gère, que ce soit sa vie de sportif en dehors du terrain, mais également sur le terrain. C’est un très gros travailleur. »

Matuidi ne fait pas le même métier que Lionel Messi. Il est milieu défensif : son boulot consiste à récupérer le ballon pour vite le donner aux joueurs offensifs. Courir sans cesse, prendre des coups, en donner, s’épuiser pour l’équipe. Pour un petit corps fluet d’1,75 m, qui a déjà joué presque 40 matches depuis l’été, la tâche pourrait sembler insurmontable.

« Mon profil est de moins en moins atypique. A Barcelone, les milieux [Xavi et Iniesta, ndlr] sont des petits. Claude Makelele aussi, et pourtant il était l’un des meilleurs milieux défensifs du monde.

Le physique ne veut rien dire. Ce qui compte, c’est l’abattage sur le terrain. Moi, ma qualité, c’est le volume de jeu, ma capacité à récupérer le ballon et le relancer proprement. »

Après les matches, insomnie jusqu’à 5 h du matin

Matuidi dit qu’il prend un plaisir fou à épuiser son corps et abîmer ses pieds – « j’ai des traces et des cicatrices mais on s’habitue aux coups ». Un bon entraînement, c’est celui qui exténue et donne envie de faire la sieste. Répéter les efforts le rend plus fort :

« Plus j’enchaîne les matches, plus j’ai l’impression d’être bien. France-Espagne [1-1, il a été excellent, ndlr] c’était plus intense mais à la fin, je n’étais pas plus fatigué qu’après une rencontre de Ligue 1. »

Après un match, le Parisien ne trouve jamais le sommeil avant 5 heures du matin. Ça fait huit ans que ça dure, aucun préparateur mental n’a pu le changer. Il combat l’insomnie avec une manette de Playstation.

« C’est dû au stress accumulé avant et pendant le match, à l’adrénaline. Il faut du temps pour que tout ça redescende. »

Son corps est son instrument de travail et son angoisse, c’est de l’endommager. Matuidi n’a pas connu de longues blessures. Les petits traumatismes à la cuisse ou aux ischio-jambiers, qui l’ont empêché de faire son métier quelques semaines, sont les pires souvenirs de sa carrière.

« La frustration de ne pas jouer, regarder ses coéquipiers sans pouvoir les aider... Un footballeur veut jouer avant tout. J’aime tellement le foot que je ne pourrai jamais rester longtemps sur le banc à applaudir mes collègues, juste pour mon compte en banque.

Et quand on revient de blessure, avant le match, il y a la crainte que ça recommence. La blessure, ça fait peur, surtout qu’on dit souvent qu’elle vient au moment où on est le mieux. »

« J’ai dû quitter mes parents à 13 ans, faut le faire »

En près d’une heure d’interview, Matuidi a souvent répété sa conscience d’être un privilégié, la « chance inouïe » de très bien vivre de sa passion dans les plus beaux stades du monde.

Mais ce métier, exercé à ce niveau, entraîne une tension permanente : celle d’être ultra-médiatisé et jugé par tout le monde, de ne pouvoir « être le vrai Blaise » qu’avec une poignée de proches.

Questions/réponses

Quel est votre contrat de travail ?

Je suis arrivé en juillet 2011 et à la fin de la saison, il ne me restera plus qu’un an de contrat au PSG. J’y pense, c’est sûr, mais ce n’est que dans un coin de ma tête. C’est la vie d’un footballeur. Je suis bien ici, j’y ai grandi ; si je peux continuer, je serai heureux. Sinon, j’irai ailleurs et j’avancerai.

J’ai toujours respecté les clubs. Je n’ai jamais séché un entraînement ; pour partir, j’ai toujours dialogué avec mes dirigeants. Si je suis amené à quitter Paris, j’espère rester en bons termes avec le club. On ne sait jamais ; on peut revenir dans ses anciens clubs.

Quel est votre salaire brut ?

[Sourire gêné] Ça, c’est assez personnel [240 000 euros bruts par mois selon les estimations, ndlr]. Si j’estime qu’il est juste ? Dans quel sens ? Par rapport aux gens de la vie de tous les jours ou les autres footballeurs ?

J’ai bien conscience que les footballeurs sont des privilégiés mais c’est normal, c’est le fait d’être médiatisé. C’est comme les animateurs : demandez à Claire Chazal, elle est tous les jours sur TF1, elle est bien payée, elle est privilégiée.

Quels sont vos horaires ?

Je me lève vers 8h30-9h. Parfois avant, pour emmener mes enfants à l’école, quand ce n’est pas la nounou. En général, les séances d’entraînement débutent à 10 heures. Je ne prends pas mon petit déjeuner chez moi. Au club, il y a tout pour s’alimenter correctement. J’y déjeune aussi. Ici, tout est diététique. Alors qu’à la maison, ma femme met un peu plus de sauce [rires].

Une fois que j’ai fini mon petit déjeuner, je fais des soins ou de l’abdo-gainage pour m’échauffer. Ensuite, c’est l’entraînement. En général, ça dure entre une heure et demie et deux heures. Les entraînements tactiques sont plus longs.

Vers 13 heures, je rentre à la maison faire ma petite sieste de l’après-midi, une heure en général. La journée de travail n’est pas encore terminée parce que le repos, ça fait partie du travail.

Vers 15 heures donc, pour le foot, c’est terminé. Après, je m’occupe de mes filles et j’ai des petites choses à gérer en parallèle du football. Des sociétés... Ça fait déjà huit ans que je suis dans le monde professionnel et une carrière, c’est quinze ans en moyenne. Je suis à un âge où il faut que je commence à penser à l’après.

A quel moment vous déconnectez-vous du travail ?

Je suis un vrai passionné de foot depuis que je suis tout petit. Le week-end, je regarde trois ou quatre matches, souvent en me focalisant sur le travail des milieux défensifs. J’ai par exemple beaucoup observé le jeu de Ramires, de Chelsea, pour progresser. Peut-être que d’autres gens me regardent maintenant [rires].

Mes enfants sont les seules personnes qui me permettent de sortir du monde du foot. Sinon, j’ai toujours le ballon dans un coin de ma tête. Je pense au match passé, au match à venir…

Pour couper, je passe aussi du temps avec ma femme. On va au cinéma. Avec mes amis, j’aime bien aller au karting, jouer au bowling. Me retrouver avec eux me permet d’être moi-même. Dans le foot, on a une certaine image à respecter. Avec mes proches, je suis juste Blaise et c’est agréable. Je m’y retrouve mieux.

Quel rôle estimez-vous jouer dans l’entreprise ?

Je dis souvent que sur un terrain, je suis un ouvrier. C’est un très bon rôle : sans nous, il ne pourrait pas y avoir d’artistes. L’inverse aussi. A certains moments, avec de la chance, je me suis transformé en artiste mais c’est rare.

Votre travail vous demande-t-il un effort physique ?

Quand j’ai débuté en pro, il m’arrivait de finir les entraînements et les matches avec des crampes. Mon premier match pro, j’ai eu des crampes à la 60e ! Je n’avais pas fait de sieste, pas bien dormi, la boule au ventre, ça se joue au mental.

A l’époque, je ne faisais pas tout ce qu’il fallait. Je ne faisais pas assez attention à la récupération. Ici, il y a tout : après les entraînements, je peux rester une heure de plus à faire mes soins, bien m’étirer, faire du froid…

J’ai de la chance, le bon Dieu m’a donné un corps qui accepte tout, je ne grossis pas, ça m’arrive de manger gras. Quand je me sens privé, je mange des conneries ! Mais j’adore les pâtes, les féculents en général, le poisson, les fruits. Et le week-end, je ne bois pas d’alcool, juste pour les grandes occasions.

Après certains entraînements, il m’arrive d’être lessivé. Souffrir, ça montre que j’ai tout donné. On est payé pour ça et c’est ce qui nous permet d’être au top le week-end.

Votre travail vous demande-t-il un effort mental ?

Le stress, c’est la gestion des matches. Pour mes problèmes de sommeil, j’ai vu des préparateurs mentaux à Troyes et Saint-Etienne. Ici, je pense qu’on en n’a pas besoin. On a suffisamment de gens d’expérience.

D’ailleurs, avec l’expérience, je gère mieux le stress. Je n’ai plus forcément la boule au ventre comme pour ma première sélection en équipe de France. Avant, j’avais peur de mal faire. Aujourd’hui, c’est plutôt de l’excitation. Je suis un peu plus sûr de moi. Sans en faire trop non plus. Il faut être conscient de ce qu’on sait faire.

Après un match qui ne s’est pas très bien passé, ça peut être stressant d’aller parler aux journalistes, d’aller voir les fans mais ça fait partie du métier. Quand j’ai un peu moins envie, je me souviens à quel point ça me faisait plaisir qu’on me signe des autographes quand j’étais petit. Il faut assumer ce métier.

J’ai connu des moments compliqués quand même : une descente en Ligue 2, la perte du titre l’an dernier. L’été de la descente, j’ai ressassé ça pendant quinze jours. Et l’an dernier, voir les Montpelliérains soulever le trophée, ça m’a vraiment fait mal au ventre.

Avez-vous l’impression d’être jugé sans cesse ?

Ma note dans l’Equipe le lendemain du match ? Je n’y prête pas attention. Je n’ai pas besoin de ça pour savoir si j’ai bien bossé. Après un match, j’ai toujours mon grand-frère au téléphone, qui ne se prive pas pour me dire la vérité. J’ai deux ou trois amis proches qui jouaient avec moi au début, à Clairefontaine ou Troyes, qui m’aident aussi à m’évaluer.

Les critiques font partie du métier. Mais les gens ne se rendent pas toujours compte des sacrifices qu’on fait. Parfois, c’est bien de les rappeler [sourire]. J’ai dû quitter mes parents à 13 ans, faut le faire.

Lorsque ma fille est née, dès le lendemain, il fallait que je rejoigne l’équipe de France alors que ma femme était encore à l’hôpital. Aujourd’hui, comme je joue tous les trois jours entre les Coupes, la Ligue des champions et la sélection nationale, je vois très peu mes enfants.

Votre travail laisse-t-il des traces sur votre corps ou dans votre tête ?

Mes pieds sont dans un sale état. Mes doigts de pied... Le fait de recevoir des coups dans les chevilles, ça laisse aussi des traces, des cicatrices même. Mais ce n’est rien de grave, on s’habitue. Je n’ai aucune douleur permanente.

Quelles sont vos relations avec vos chefs ?

Je les vois très souvent. J’avais rarement vécu ça. Pourtant, je suis passé dans des clubs moins huppés où on dit souvent qu’il y a beaucoup plus de présence. Que c’est plus familial. Mais ici on a des dirigeants qui sont vraiment proches de nous !

Le président Nasser [al-Khelaïfi] est souvent aux entraînements. Leo[nardo], lui, tout le temps, pratiquement. Leo a été joueur, Ancelotti [entraîneur, ndlr] et Makelele [adjoint, ndlr] aussi. Tous deux ont joué au même poste que moi, ils me conseillent quand j’en ai besoin. Je suis super content de mes relations avec ma hiérarchie.

Avez-vous l’impression de bien faire votre travail ?

On peut toujours faire mieux. Je suis un éternel insatisfait. On peut toujours aller plus haut. Je ne peux donc pas dire que je fais bien mon travail. J’essaye simplement de faire le maximum.

En formation à Clairefontaine, je n’étais pas le plus talentueux. Loin de là. Et pourtant, je fais partie des deux sur 27 qui sont devenus pros. Il n’y a que le travail qui paie. Quand j’y suis retourné, mes anciens coaches m’ont dit qu’à l’époque, j’étais celui qui bossait le plus. Je suis sûr que Messi, malgré son talent, est un bosseur fou.

Si vous deviez mettre une note à votre bien-être au travail, dans cette entreprise, sur 20, quelle serait-elle ?

20 ! C’est magnifique, franchement ! C’est court, mais c’est beau. En plus, à Paris, j’ai la famille à côté, j’ai grandi ici. Je ne peux pas avoir mieux. J’ai une chance inouïe et je m’en rends bien compte.

Oscillator-Z
Niveau 10
02 mars 2013 à 13:59:26

https://www.youtube.com/watch?v=GBeoGFvwHEc

sangoku_5102
Niveau 10
02 mars 2013 à 14:00:42

WESH

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