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Présentation du Groupe :
Ce groupe est relativement relevé. Il comporte quatre sélection sur de belles dynamiques dont deux européens solides, ambitieux et favoris du groupe, une équipe asiatique de vétérans habituée des Coupe du monde et une équipe africaine en belle progression depuis 2010. Trois d'entre elles ont déjà atteint le dernier carré de la Coupe du monde. Les équipes qui sortiront de ce groupe seront confrontées aux survivants du Groupe H, groupe de l'Allemagne, du Portugal, du Ghana et des États-Unis.
À noter que ce groupe a de grandes ressemblances avec le Groupe H de la Coupe du monde 2002 dans lequel se trouvaient la Belgique et la Russie, mais aussi le Japon et la Tunisie (remplacés par des voisins géographiques, la Corée du Sud et l'Algérie).
Remarque : Trois des quatre équipes du groupe ont été entraînées récemment par l'entraîneur néérlandais Dick Advocaat.
Présentation des équipes
Belgique
C'est la tête de série du groupe. La sélection a gagné une puissance phénoménale après n'avoir plus participé à aucune compétition depuis 2002. Les Diables rouges d'Europe (par opposition aux Diables rouges d'Asie de Corée du Sud dans le même groupe) ont pris un nouvel élan sous la direction de Marc Wilmot en sortant avec facilité d'un groupe de qualification peu évident qui comprenait deux poids lourds, la Croatie et la Serbie, ainsi que les toujours très difficile à manœuvrer Écosse et Pays de Galles. La Belgique a obtenu sa qualification à l'issue d'un presque sans faute (deux nuls) avec à la clé, l'exploit d'une victoire écrasante 3-0 en Serbie que rares sont parvenus à réaliser. Comptant sur une génération dorée de titulaires dans de grands clubs européens, la Belgique sera l'équipe à battre de ce groupe H, se présente en outsider de la compétition (elle en est l'une des équipes les plus attendues) et pourrait bien aller beaucoup plus loin que la phase de groupe (tout comme elle pourrait se planter dès le premier tour, mais ça peu de gens l'imagine). On notera tout de même qu'à cause d'un mauvais enchaînement de résultats en amicaux sans l'équipe-type, la Belgique n'a plus goûté à la victoire depuis son match d'octobre en Croatie. Néanmoins, la Belgique qui était sortie du groupe ancêtre lors de la Coupe du monde 2002 est la principale favorite de ce Groupe H. L'équipe sera toutefois privée de Benteke.
Algérie
Malgré des qualifications compliquées contre le Burkina Faso, l'Algérie revient dans la Coupe du monde après une édition 2010 offensivement ratée (0 but inscrit malgré un très bon nul 0-0 contre l'Angleterre). Et si vous vous imaginez que la qualité de jeu sera aussi faible en attaque qu'en 2010, vous vous trompez. Les Fennecs ont complètement changé de visage d'une Coupe du monde à l'autre. Ayant connue une belle reconstruction, l'équipe actuelle s'est tournée vers l'offensif à l'inverse de celle de 2010 qui était défensive. Portant l'espoir d'un continent en plein progrès, la sélection a désormais tous les atouts pour malmener les filets adverses et faire oublier, tout comme la Belgique, les pauvres performances récentes. La Coupe d'Afrique 2013 avait vu l'Algérie s'écrouler dès le premier tour dans un groupe à sa portée bien que les Fennecs se soient montrés au rendez-vous sur la qualité de jeu. La sélection de Vahid Halilhodžić peut s'appuyer sur un banc de talents de grands clubs européens pour passer la phase de groupe et confirmer tous les espoirs placés après de belles démonstrations sur le terrain à la Coupe d'Afrique 2013 et le récent match amical contre le Slovénie. Cependant, malgré ces qualités certaines, l'Algérie n'est pas considérée favorite du groupe et devra bouleverser les pronostics sur le terrain.
Russie
Demi-finaliste de l'Euro 2008, la Russie arrive au Brésil avec de grandes ambitions pour préparer la prochaine Coupe du monde qu'elle organisera. Elle a toujours déçu en Coupe du monde et reste sur deux cuisants échecs au Mondial 2010 (éliminée en barrages dans des conditions douteuses par la Slovénie avec de nombreuses erreurs d'arbitrage, deux exclusions injustes russes et des couteaux jetés depuis les tribunes sur le gardien russe) et à l'Euro 2012 (après une démonstration offensive 3-0 contre l'Italie et 4-1 contre la Tchéquie, la Russie s'écroule sur la fin contre la Pologne et la Grèce), mais dispose de grands atouts à commencer par le fin tacticien Fabio Capello. Aujourd'hui, l'équipe est constituée d'une part, d'anciens de l'Euro 2008 voire plus (Aleksandr Kerjakov avait disputé le Mondial 2002 !), d'autre part, de nouveaux sélectionnés (comme Aleksandr Kokorin ou Viktor Fayzulin) ce qui attribue à l'équipe un mélange très intéressant avec Jeunes-Vieux-Nouveaux-Anciens. On notera cependant que si l'offensif et le collectif sont des points forts et son au rendez-vous, la défense présente des fragilités et le mental s'avère défaillant. Les buts encaissés en fin de match contre le Brésil, les États-Unis, mais aussi Israël, l'Azerbaïdjan et le Luxembourg en témoignent. De plus, après l'échec de 2010, l'équipe n'avait pas su en tenir les leçons pour l'Euro 2012. Un signe de troisième désillusion consécutive ? Toutefois, après avoir battu le Portugal dans son groupe en éliminatoires dont elle n'était pas favorite pour la première place, la Sbornaya s'affiche comme l'autre favorite du groupe et part outsider numéro 1 pour la première place derrière la Belgique.
Corée du Sud
La Corée du Sud arrive à la Coupe du monde en tant que grande habituée pour sa huitième qualification consécutive (ce que seuls le Brésil, l'Allemagne, l'Argentine et l'Espagne ont réussi) et meilleure ou co-meilleure sélection asiatique à chaque édition (à la clé, demi-finale à la Coupe du monde 2002 avec Guus Hiddink). Les Diables Rouges d'Asie restent sur un huitième de finale en 2010 perdu contre l'Uruguay sur le court score de 2-1 ce qui avait été un bon parcours (en triomphant de la Grèce et du Nigeria). La Corée du Sud est donc l'une des équipes les plus expérimentées de la planète football et plusieurs joueurs de la sélection ont disputé le Mondial 2010. Dans le continent, la sélection coréenne reste sur deux 3ème place ce qui est honorable. Les Guerriers Taeguk pratiquent un jeu très technique comme le Japon, mais affichent actuellement une inconstance qui a été dévastatrice au classement FIFA (la Corée ayant basculée très bas dans le classement au delà de la 50ème place à cette heure) qui fait de la Corée l'une des équipes les plus malclassées et imprévisibles de ce Mondial. Les Coréens restent cependant sur un très notable succès 2-0 contre la Grèce à Athènes dont la défaite remontait à l'année avant ça. Ils ont également l'avantage d'avoir quelques joueurs évoluant dans de grands clubs européens. La Corée du Sud est sans doute l'une des deux sélections asiatiques avec le Japon dont on attend le plus. On notera que l'équipe olympique a fini 3ème aux JO de Londres sous les commandes de Hong Myung-Bo, actuel sélectionneur. Elle ne part cependant pas favorite devant la Belgique et la Russie, mais s'affiche comme le premier outsider derrière ces deux poids lourds.