FK Krasnodar
Salut à tous ! Je ne sais pas si vous serez nombreux sur ce topic, mais je supporte le FK Krasnodar depuis... un mois ! Oui, oui, je ne plaisante pas, je supporte le FK Krasnodar depuis tout juste un mois !
Tout d'abord, je vais démentir quelque chose, je n'ai absolument rien contre le LOSC. Il serait stupide de penser que l'on ne va pas me prendre pour un anti-LOSC ou un anti-France. Alors non, ce n'est pas du tout ça. Je supporte la France en tant que Français et je supporte Lille pour le coefficient UEFA.
Mais voilà, je supporte le FK Krasnodar depuis ce début de saison. C'est tout simplement du au fait que je trouve la qualité de leur jeu extrêmement haute pour une équipe qui était totalement inconnue et qui paraissait faible à première vue. C'est un club que je trouve très équilibré, aussi bien capable d'évoluer en attaque qu'en défense, offrant la plupart du temps un beau spectacle. C'est un club sorti de nulle part, qui m'a séduit, que je me suis mis à adoré en très peu de temps, avec un beau mental et avec une superbe gestion que je vais présenter plus bas.
Donc je vais présenter ce club que j'affectionne depuis très très peu de temps en me servant notamment d'une news que j'ai lue sur le site footballsupps.com :
Introduction
Krasnodar, ville située au Sud-Ouest de la Russie, non loin de la Crimée, dans la région du Nord-Caucase, est la capitale administrative du kraï de Krasnodar. Du football de cette ville, on ne connaissait que le nom du FK Kuban, fondé en 1928. Depuis une semaine, les supporters du football français le savent, il existe un autre club que Lille va devoir affronter en Ligue Europa : le FK Krasnodar. Une chose est sûre, il est peu connu au point que L’Équipe le confonde avec le FK Kuban. D’où sort ce nom ? D’où vient-il ?
Le FK Krasnodar est un nouveau venu des compétitions européennes qui vient de décrocher sa première qualification jeudi en éliminant la Real Sociedad et qui vient d’être versé dans le groupe de Lille, de Wolfsburg et d’Everton en Ligue Europa. S’il peut paraître à première vue comme la victime expiatoire de ce groupe dit « Groupe de la mort », le nouveau club de Krasnodar nourrit en réalité de très grandes ambitions.
Histoire
2007-2008 : La fondation
Le FK Krasnodar est un club extrêmement récent. Il n’a vu le jour qu’en 2008 dans le contexte suivant. En 1928, le FK Kuban est fondé. Il est le club historique de la ville de Krasnodar. En 2007, le milliardaire russe Sergueï Galitsky veut faire l’acquisition du club. Alors qu’il est sur le point de le racheter, un problème au dernier moment entraîne l’annulation du processus. Galitsky prend alors une décision ambitieuse : il décide de fonder son propre club et de le mener à long terme vers les sommets du pays et vers les compétitions européennes. C’est ainsi que naît le FK Krasnodar.
2008-2011 : Le développement progressif
Un an après sa fondation, le nouveau club russe est promu en D2 en 2009. Après une bonne année 2010, le club du Nord-Caucase accède à la D1 russe en 2011. Après plusieurs résultats très encourageants, comme les victoires écrasantes contre l’Anji Makhatchkala et contre le Spartak Moscou (4-0) qui représentent le sommet, le nouveau club parvient à devancer ce même Spartak dans la saison 2013-2014 pour accéder aux compétitions européennes, une grande première dans l’histoire du club.
Sur le plan sportif, comme les résultats actuels en témoignent, le club de Krasnodar s’est développé sans cesse durant ces dernières années. Il en est de même sur le plan des infrastructures. Aujourd’hui, il a inversé la tendance et est devenu le club majeur de la ville de Krasnodar (au moins sur le plan sportif). La progression du club aurait pu être plus rapide avec la richesse de son propriétaire qui avait les moyens de mettre en place une stratégie sur le court terme par des investissements de masse dans le même style que plusieurs grandes puissances de Russie telles que le Zénit Saint-Pétersbourg, le Spartak Moscou ou encore l’Anji Makhatchkala. Cependant, Sergueï Galitsky a décidé d’une toute autre politique : il décide de s’orienter sur une stratégie de développement à long terme.
La première décision majeure depuis la fondation concerne le stade. Jusqu’en 2011, soit l’année de l’ascension du club en SOGAZ Premier-Liga, le FK Krasnodar partageait le stade du FK Kuban, mais après sa promotion, le club s’est positionné en faveur de la création d’un nouveau stade et de la fin du partage du terrain historique de la ville avec le FK Kuban.
La deuxième décision relève de la formation. Sergueï Galitsky a beaucoup investi pour un complexe sportif au goût du jour à proximité du stade et cela dans le but d’attirer la jeunesse de la région dans ce centre (et non dans celui du Kuban). Les supporters du club sont majoritairement du club voisin, soit déçus des performances du FK Kuban, soit curieux du projet de Galitsky. Les ultras du Kuban disent souvent du FK Krasnodar qu’il manque d’esprit, mais au fur et à mesure que le temps passe, le nouveau club attire de plus en plus de spectateurs et la rivalité sportive entre les deux voisins augmente. Dans la première saison de Premier-Liga qu’il dispute, le FK Krasnodar s’impose sur le FK Kuban dès le premier derby entre les deux clubs, franchissant un cap symbolique tel un renversement.
2011-2014 : L’accession aux compétitions européennes
Les résultats du club deviennent de plus en plus brillants. Dans la saison 2011-2012, le FK Krasnodar, outre la victoire symbolique sur le FK Kuban, parvient à tenir en échec de gros clubs de Russie tels que le Zénit Saint-Pétersbourg, le CSKA Moscou ou l’Anji Makhatchkala et battre le Rubin Kazan. Pour sa première saison de D1, Krasnodar finit neuvième sur 16 avec 38 points et assure le maintien mais ne parvient pas à accéder aux play-off, les ratant d’une seule place.
Pour la saison suivante en 2012-2013, le club frappe un coup fort en battant le Rubin Kazan (2-1), le Dinamo Moscou (2-0), le Lokomotiv Moscou (3-1), et surtout l’Anji Makhatchkala (4-0). Néanmoins il finit à la dixième place du championnat ce qui peut sembler être une régression, mais est en réalité une progression, puisque le FK Krasnodar totalise 42 points contre 38 pour la saison précédente. La saison 2013-2014 sera la bonne. Le FK Krasnodar réalise tout d’abord son meilleur parcours en Coupe de Russie. Qualifié jusqu’en finale en éliminant le CSKA Moscou, Krasnodar échoue à un cheveu de remporter le titre contre le FK Rostov, la faute à un arrêt du gardien international croate Stipe Pletikosa lors d’une palpitante séance de penalties. En conséquence, pour jouer l’Europe, Krasnodar doit se concentrer sur le championnat. Battant notamment l’Anji (1-0 ; 2-1), le Dinamo sur sa pelouse (2-1), le Rubin (1-0 ; 1-0), le Kuban (4-1) et par dessus tout le Spartak (4-0), le FK Krasnodar élimine ce dernier et finit à la cinquième place du classement final.
En six ans, le FK Krasnodar a gravi les marches pour se qualifier aux éliminatoires de la Ligue Europa. Qualifié pour le deuxième tour préliminaire, il élimine successivement les Estoniens du JK Sillamae Kalev (4-0 ; 5-0) et les Hongrois du Diosgyor (5-1 ; 3-0) avec facilité pour accéder aux barrages de la Ligue Europa où il n’est pas tête de série pour le tirage au sort. Il rencontre la Real Sociedad pour un premier réel défi de taille. Perdant le match aller sur une courte marge (1-0), Krasnodar réalise la sensation russe de la soirée au retour (3-0) et se qualifie officiellement pour la Ligue Europa qu’il découvrira pour la première fois.
Au tirage au sort, le FK Krasnodar tombe dans le groupe H, dit le « Groupe de la mort », avec Lille, Wolfsburg et Everton. Si cette appellation s’explique surtout par les trois autres adversaires, le FK Krasnodar n’y est pas non plus étranger. Deuxième meilleur classé du quatrième pot derrière le Dinamo Moscou, il était l’un des clubs à éviter de ce chapeau. La désignation d’un tel groupe soulève une question : Quelles sont les ressources du club sur le terrain ?