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Sujet : GIRONDINS DE BORDEAUX
-nicolas-
Niveau 10
26 octobre 2003 à 13:48:36

Qui me paaaarle ? ^^

Ampy
Niveau 10
26 octobre 2003 à 13:56:37

T´entends des voix mtnt ? ^^

-nicolas-
Niveau 10
26 octobre 2003 à 13:57:15

Haaa Jeanne d´Arc est en moi ! ^^

Tommy-Angelo-10
Niveau 10
26 octobre 2003 à 14:25:37

Un parisien qui fais le 1000 posts sur le topic de Bordeaux on aura vraiment tt vu ^^

Ampy
Niveau 10
26 octobre 2003 à 18:18:34

Tiens, sont pas passés à l´heure d´hiver jvc ^^ ( aucun rapport mais bon^^)

Ampy
Niveau 10
27 octobre 2003 à 12:19:28

Jean-Louis Triaud s´explique

26/10/2003 .

Le Président du FC Girondins de Bordeaux, Jean-Louis Triaud, s’explique sur les raisons qui l’ont poussé à remplacer Elie Baup par Michel Pavon à la tête de l’équipe professionnelle.

girondins.com : Pourquoi avoir choisi Michel Pavon pour diriger ce groupe ?
Jean Louis Triaud : Nous avons choisi Michel pour prendre en charge l’équipe professionnelle parce qu’il nous semble être l’homme de la situation. Il a été capitaine de l’équipe pendant plusieurs saisons. Il était capitaine notamment l’année du titre. C’est un garçon qui a du caractère, qui est un leader naturel et qui est très charismatique. Il adore ce club. Il a choisi de consacrer la suite de carrière professionnelle à l’entraînement puisqu’il a entamé une formation qui lui permettra d’obtenir le diplôme d’entraîneur national. Dans ce contexte, ce choix nous a paru naturel.

girondins.com : En début de semaine, vous déclariez qu’Elie Baup n’était pas menacé. Et vendredi, vous annoncez son départ. Qu’est-ce qui justifie ce changement de position ?
Jean Louis Triaud : C’est vrai qu’en début de semaine, il n’était pas question d’envisager le remplacement d’Elie. Par la suite, vu la situation du club, on a mené une plus longue réflexion pour l’avenir du club. Nous nous sommes aperçus que nous étions dans l’obligation de réagir. C’est la raison pour laquelle cette décision a été prise dans le courant de la semaine. M6 a bien entendu participé à cette discussion, mais ne nous a pas influencés. M6 a toujours dit et confirmé dans les faits que la direction sportive appartenait aux dirigeants bordelais. Il y a donc eu échange et communication, mais en aucun cas M6 n’a été l’initiateur de cette décision.

girondins.com : Vous avez donc pris contact directement avec Michel Pavon en milieu de semaine ?
Jean Louis Triaud : Tout à fait. Je sais facilement où le trouver puisqu’il consacre un peu de temps au golf. Cela n’a pas été difficile de le dénicher.

girondins.com : D’autres noms ont-ils été évoqués ?
Jean Louis Triaud : Je ne suis pas là pour faire un panorama complet des entraîneurs qui ont été évoqués. Je dis simplement que notre choix s’est simplement et naturellement porté sur Michel Pavon.

girondins.com : Que pense Elie Baup dans tout cela ?
Jean Louis Triaud : Cela a été un moment difficile pour tout le monde. On ne met pas un terme à sept ans de complicité comme cela. C’est certainement une grande déception pour Elie. Maintenant, l’offre que nous lui proposons de rester au sein du club prouve bien notre attachement à sa personne et à ses compétences. Elie m’a dit qu’il y avait peu de chances qu’il accepte cette proposition, mais je pense qu’il va réfléchir. C’était une première décision à chaud et il peut changer d’avis. En tout cas, j’espère qu’il prendra le temps de la réflexion.

girondins.com : Michel Pavon est-il un entraîneur de transition ?
Jean Louis Triaud : Michel Pavon est encore jeune, on mise donc sur lui pour l’avenir. Ils est néanmoins évident que l’on tirera des conclusions à la fin de la saison. Pour l’instant, il est là jusqu’à la fin de la saison et il n’a posé aucune condition.

girondins.com : Il n’y a pas eu de matches depuis Toulouse, qu’est-ce qui vous a fait changer d’avis ?
Jean Louis Triaud : On a pris un peu plus de temps pour réfléchir. Toulouse, c’est la goûte d’eau qui a fait déborder le vase. Il y a un moment où il faut savoir prendre des décisions. Ce n’est jamais le bon moment. C’est peut-être trop tôt ou trop tard. En tout cas, ce qui compte c’est de se décider et de ne pas rester sans rien faire.

girondins.com : Croyez-vous au choc psychologique ?
Jean Louis Triaud : Je ne sais pas si on peut appeler cela comme ça. Ce que je peux dire, c’est que la situation ou plutôt le classement de l’équipe était inacceptable. Aujourd’hui, je ne sais pas si cela va créer un choc. Ce qui compte, c’est que la situation soit meilleure. On ne pouvait pas rester comme cela, c’est tout.

girondins.com : Comment allez vous financer ce départ d’Elie s’il n’accepte pas votre offre?
Jean Louis Triaud : Nous n’en sommes pas encore là. Pour nous, Elie n’est pas viré. Je n’ai jamais prononcé ce terme là. Il a une proposition. Nous pensons qu’il a une vraie carte à jouer avec nous et un vrai rôle à tenir dans ce club. Elie a un contrat qui court.

Langue de bois, langue de boiiiiiis

Ampy
Niveau 10
27 octobre 2003 à 12:20:17

LE PROGRAMME DE LA SEMAINE

27/10/2003 .

La première semaine de Michel Pavon dans le rôle d’entraîneur de l’équipe professionnelle sera active avec deux matches cruciaux face à Strasbourg en Coupe de la Ligue et à Marseille pour le compte de la 12ème journée de Ligue. A vos agendas !

LES ENTRAINEMENTS
Le premier entraînement de la semaine sera à huis-clos. Les joueurs sont convoqués à 17h00 pour se préparer en perspective des seizièmes de finale de la Coupe de la Ligue face à Strasbourg au Stade de la Meinau. Lundi sera donc discret et matinal alors que mercredi, les joueurs de Michel Pavon se décrasserons en public dès 10 heures du matin. Jeudi matin, les joueurs se retrouveront à 10h00 pour ce qui sera la dernière séance ouverte au public avant la réception du co-leader de Ligue à savoir Marseille. Vendredi, le huis clos est instauré dès 10 heures. La semaine s’achèvera par un ultime décrassage dimanche prochain dans la matinée.

LES MATCHES
Deux matches sont cochés sur l’agenda de tous les supporters bordelais. Le premier est fixé à mardi. Le coup d’envoi de la Coupe de la Ligue sera donné à 20h00 au Stade de la Meinau pour des marines et blancs opposés aux Strasbourgeois. Cette entrée en matière promet d’être chaude. Les coéquipiers de Mauricio Pochettino seront en opération commando en Alsace pour tenter d’arracher une qualification pour les huitièmes de finale. En fin de semaine les Girondins ont rendez-vous avec le choc de la saison. L’Olympique de Marseille, actuel co-leader de la L1 avec Monaco sera en Gironde. Attention, l’ambiance au Stade promet d’être bouillante.

LE PROGRAMME DE LA SEMAINE
Lundi 27 octobre 2003
17h00
Entraînement à huis clos au Haillan

Mardi 28 octobre 2003
20h00
Match Strasbourg – Bordeaux au Stade de la Meinau

Mercredi 29 octobre 2003
10h00
Décrassage au Haillan

Jeudi 30 octobre 2003
10h00
Entraînement au Haillan

Vendredi 31 octobre 2003
16h30
Entraînement à huis clos au Haillan

Samedi 1er novembre 2003
20h00
Match Bordeaux – Marseille au Stade Chaban-Delmas

Dimanche 2 novembre 2003
10h00
Décrassage au Haillan.

Ampy
Niveau 10
27 octobre 2003 à 12:20:48

A noter qu´on aura un jour de plus pour se reposer que l´OM, qui joue en Coupe dela Ligue mercredi

Ampy
Niveau 10
27 octobre 2003 à 12:21:49

Retrouvailles Pavon / Laslandes 25/10/2003

Michel Pavon a retrouvé son complice de la saison du titre en la personne de Lilian Laslandes. Avec Pascal Feindouno et Ulrich Ramé, ils étaient les seuls champions 1999 sur la pelouse.

Et Alicarte mmmmh ?

PSG_77
Niveau 10
27 octobre 2003 à 12:28:01

y a des nouvelles des bordelais qui sont parti a l´osto ?

Ampy
Niveau 10
27 octobre 2003 à 12:29:38

Pas sur le site, mais apparement leur état inspirait pas d´inquiétude

lmarco12
Niveau 10
27 octobre 2003 à 12:30:48

C´est quoi ce flood ? ^^

PSG_77
Niveau 10
27 octobre 2003 à 12:31:41

okay :)

Ampy
Niveau 10
27 octobre 2003 à 12:33:37

Marco, j´t´ai pas demandé de commentaire ^^

Ampy
Niveau 10
27 octobre 2003 à 14:01:34

Vos pronos pour Strabourg-Bordeaux ?

Moi 2-1 pour Strasbourg, Ljuboja et Martins contre Darcheville

Ampy
Niveau 10
28 octobre 2003 à 09:25:37

CONFIRMER LA RELANCE

27/10/2003 .

Trois jours après une première sortie rassurante à Nice ( 0-0), Michel Pavon et ses troupes retrouvent les terrains dès demain à Strasbourg pour leur entrée en Coupe de la Ligue. Face à des Alsaciens qui soufflent le chaud – succès contre l’OM ( 4-1) – et le froid – défaite contre Metz ( 0-2) –, il faudra de nouveau faire bloc.

Au Stade du Ray, Michel Pavon voulait ramener un point. Il y est parvenu grâce à un système tactique en 4-3-2-1 faisant la part belle à la défense. Lors de son arrivée, le nouveau coach bordelais a annoncé que son objectif était de soigner le mental de ses hommes. Pour ce faire, ne pas encaisser de but était une priorité. Bien aidé en cela par des joueurs ayant fait preuve d’abnégation et de courage, l’ex-capitaine bordelais a signé une première copie très convenable. Qui aurait même pu mériter une mention pour peu que les attaquants girondins aient fait preuve d’un chouia de réalisme en plus. A Strasbourg demain soir, il va falloir confirmer cette bonne impression.

Strasbourg est une équipe imprévisible. Depuis le début de la saison, les Alsaciens pratiquent un football plaisant mais pas toujours efficace. Leur jeu fluide et rapide est capable de faire éclater les meilleures défense – comme celle de Marseille –, mais lorsque la réussite manque à l’appel, il est sujet à des ratés inquiétants. Metz a su en tirer profit le week-end dernier. Dominés durant quatre-vingt-dix minutes, les Lorrains ont profité de la maladresse de Ljuboja et de l’efficacité maximale de leurs attaquants pour signer le hold-up parfait. Un exemple à suivre pour Michel Pavon, qui sait pouvoir compter sur une défense performante.

Car demain ( lire : ce soir), il faudra trouver un vainqueur au duel que vont se livrer Bordelais et Strasbourgeois. Pour leur entrée en Coupe de la Ligue, les Girondins ont tiré un gros morceau. Pour ce match, Michel Pavon aura pu découvrir ses joueurs à l’entraînement. Son parachutage à la veille du déplacement à Nice ne lui avait pas laissé beaucoup de temps pour jauger les forces en présence dans son groupe. Apportera-t-il des modifications essentielles ou conservera-t-il l’ossature de son prédécesseur ? Le meneur d’homme qu’est Michel Pavon saura vite déterminer quels sont les joueurs qui en veulent le plus. Car le match de Strasbourg s’annonce chaud…

Avec trois matchs en une semaine, l’apprentissage du métier d’entraîneur se fait en accéléré pour le nouveau coach bordelais. Le premier déplacement a laissé beaucoup d’espoir. Avec une qualification à Strasbourg, Bordeaux se mettrait dans les meilleures dispositions avant d’accueillir Marseille ce week-end. Car le public bordelais sera très exigent après le triste spectacle produit face à Toulouse...

Ampy
Niveau 10
28 octobre 2003 à 09:26:26

Dropsy double face

27/10/2003 .

La veille du premier déplacement en Alsace des Girondins en quinze jours, l’ancien gardien international de Strasbourg et de Bordeaux, métamorphosé en entraîneur des gardiens professionnels des marines et blancs, revient sur le Racing d’hier qui l’a marqué et celui d’aujourd’hui qu’il observe.

girondins.com : Vous allez retrouver la Meinau, quel effet cela vous fait ?
Dominique Dropsy : La Meinau c’est onze ans de ma vie. J’y ai de très bons souvenirs comme le titre de champion de France. J’ai aussi connu mes premières sélections en Equipe de France alors que je portais le maillot ciel et blanc. En fait, je ne garde que de bons souvenirs de Strasbourg.

girondins.com : Vous avez porté plus de quatre cent fois le maillot de Strasbourg et remporté votre premier titre de Champion de France, quels souvenirs gardez-vous de cette aventure ?
Dominique Dropsy : J’ai le souvenir que nous avions une bonne petite équipe. Personne ne nous attendait car nous venions de monter de deuxième division deux ans avant. L’équipe était la même avec l’apport de Gilbert Gress comme entraîneur. Il a tiré le maximum de cette équipe et de chaque joueur. Nous avons vécu une année fantastique en prenant la tête dès le début du championnat, on ne l’a pas quitté.

girondins.com : Il y a-t-il un souvenir en particulier ?
Dominique Dropsy : Le souvenir extraordinaire que j’en ai c’est notre retour de Lyon après la dernière journée où nous avions été sacrés champions de France grâce à notre victoire 3-0. Depuis Mulhouse jusqu’à Strasbourg, notre retour a été extraordinaire. Le train était arrêté dans toutes les gares, c’était bondé de monde. A Strasbourg, c’était infernal !

girondins.com : Comment trouvez-vous Strasbourg aujourd’hui ?
Dominique Dropsy : Ecoutez, Strasbourg est un club dont je suis les résultats avec attention car j’ai passé onze années de ma vie là-bas. Le club bouge beaucoup depuis de nombreuses années. Il en a toujours été ainsi. J’ai connu cette instabilité aussi puisqu’en onze saisons j’ai connu treize entraîneurs ! Je ne sais pas à quoi cela tient. Cette saison, ils ont l’air de bien revenir. J’ai l’impression que le club est parti sur des bases sérieuses. C’est tout ce que je leur souhaite avec beaucoup de bons résultats.

girondins.com : Le début de saison de Strasbourg vous impressionne-t-il ?
Dominique Dropsy : Je trouve qu’il est bon. Il semblerait que le travail qui soit fait soit de bonne qualité. En ce moment, ils sont en pleine euphorie. J’espère que nous parviendrons à contrecarrer leur jeu en réalisant un bon résultat à la Meinau.

girondins.com : Bordeaux va rencontrer Strasbourg 2 fois en peu de temps, allez vous essayer de tirer profit de ce match de Coupe pour le championnat ?
Dominique Dropsy : Tous les matches sont bons à jouer que cela soit en Coupe de France, en Coupe de la Ligue, en Coupe d’Europe ou en championnat. Quand on est professionnel, on rentre sur le terrain pour gagner. Nous allons tout faire pour battre Strasbourg à la championnat et en Coupe de la Ligue.

girondins.com : A quelle place voyez-vous les deux clubs ?
Dominique Dropsy : Notre objectif est la Coupe d’Europe comme tous les ans. Notre objectif est le même depuis 1984. Tous les ans, j’ai joué l’Europe avec les Girondins.

girondins.com : Comment voyez-vous le match ?
Dominique Dropsy : Le match va être chaud car il faut un vainqueur à l’issue des 90 minutes et peut-être plus. Il va falloir un vainqueur dans un univers excitant car un match de coupe ne se joue que sur un seul match. Nous allons tout faire pour gagner ce soir à la Meinau.

Ampy
Niveau 10
28 octobre 2003 à 17:48:08

LA VICTOIRE COMME OBJECTIF

28/10/2003 .

En déplacement ce soir à Strasbourg, Bordeaux veut prouver que la bonne performance réalisée à Nice n’était pas un feu de paille. Avant de retourner en Alsace dans dix jours pour le compte du championnat – le neuf novembre –, Michel Pavon et ses troupes veulent prendre la mesure d’un adversaire imprévisible.

Sans le savoir, la onzième journée de championnat, disputée le week-end dernier, a peut-être donné le ton de ce que sera la sortie des Girondins, tout à l’heure face à Strasbourg. Au Stade de la Meinau, Strasbourg s’est incliné face à Metz ( 0-2) pour avoir fait preuve d’indigence dans la zone de vérité. Tout l’inverse de leurs hôtes, au réalisme maximal. Au même moment, à Nice, Bordeaux verrouillait son but et rentrait en Gironde avec le point du nul. Et avec les meilleures occasions ! Le parallèle entre les deux matchs est évident, mais la réalité d’un soir n’est pas forcément celle du suivant. Strasbourg qui pousse, Bordeaux qui défend et contre… Le scénario paraît tout de même hautement probable.

Car Michel Pavon a bien conscience que pour évoluer en confiance, son équipe a besoin de sérénité, donc de ne pas encaisser de but. Comme il l’a fait sur la côte d’Azur, le technicien bordelais devrait donc aligner une équipe composée de sept joueurs à vocation défensive. Le retour à une défense à quatre, avec trois milieux récupérateurs justes devant, a donné de nombreux motifs de satisfaction au Stade du Ray. Il a même offert les occasions les plus franches aux coéquipiers de Jean-Claude Darcheville. Cette formule, plutôt réservée aux déplacements, pourrait se révéler très intéressante à condition d’y ajouter le réalisme offensif. Car ce soir, il faudra marquer !

S’ils veulent éviter les prolongations et les tirs au but, c’est parce que dès samedi, les Girondins rechausseront les crampons pour le grand classique face à l’Olympique de Marseille. L’énergie qui sera perdue ce soir en Alsace risque de faire défaut face aux Phocéens. Et tous les joueurs bordelais sont bien conscients qu’il leur faudra se montrer convainquants samedi s’ils veulent regagner la confiance de leurs supporters. Pour autant, hors de question de lever le pied face aux hommes d’Antoine Kombouaré ! La Coupe de la Ligue est un objectif à part entière, que les Bordelais connaissent suffisamment bien pour la respecter à sa juste valeur.

Pour son deuxième match à la tête du groupe professionnel, Michel Pavon va disposer d’un groupe qu’il aura lui-même choisi. Quels que soient les hommes, cette fois-ci, c’est la victoire qu’il faudra aller chercher. C’est bien connu, la confiance vient grâce aux succès. Avant de recevoir l’OM, c’est exactement ce dont Bordeaux a besoin.

Ampy
Niveau 10
28 octobre 2003 à 17:48:40

Les impressions de Pavon

28/10/2003 .

Michel Pavon a livré ses premières impressions sur le groupe qui a pris en main en fin de semaine dernière, son premier match à côté du banc de touche du Stade du Ray. Il évoque sa vision de sa passion : le football.

girondins.com : Comment s’est passé ce premier entraînement ?
Michel Pavon : Ce n’est pas vraiment un entraînement puisque il s’agit juste d’une séance de récupération, mais j’ai tenu à être avec eux pour que l’on reste solidaire comme on l’a été hier soir.

girondins.com : Vous avez dit qu’il fallait guérir leur mental. Cela passe par quoi aujourd’hui pour un entraînement de ce type ?
Michel Pavon : Je leur parle comme si je jouais avec eux. Si on a bien regardé le petit jeu qu’il y a eu ce matin, on s’aperçoit qu’il y a eu un écart de six sept buts, chose qui ne devrait pas avoir lieu. Il faut donc s’attacher à ce que le mental ne lâche pas même à l’entraînement. Chacun doit poursuivre ses efforts même s’il y avait un gros écart lors de ce petit jeu. C’est comme cela que l’on va s’en sortir.

girondins.com : Vous voulez créer une ambiance de copains tout en gardant vos distances, n’est-ce pas ?
Michel Pavon : Humainement, je suis fait comme cela. Je ne vois pas pourquoi je changerais en devenant entraîneur. Je connais effectivement davantage certains joueurs, un en particulier avec qui je suis pratiquement ami. Je ne vois pas pourquoi cela changerait quelque chose à l’entraînement. Maintenant, il n’aura pas plus de traitements de faveur que les autres. Le football, c’est notre passion. On a un but à suivre, et on va tout faire pour l’atteindre. Je pense qu’il faut séparer le travail de la vie de tous les jours. On peut être dur dans le travail, mais copain en dehors…

girondins.com : Hervé Alicarte disait hier soir qu’il y allait avoir enfin de la concurrence dans le groupe. Qu’en pensez vous ?
Michel Pavon : On ne peut pas jouer toute une saison avec seulement onze joueurs. On ne peut pas donc mettre certains joueurs au placard au début de la saison et les rappeler quand on a finalement besoin d’eux. Je n’ai mis personne à l’écart. Tout le monde a sa chance dans cette équipe, à part s’il y a effectivement quelqu’un qui gène dans le groupe. Si tel est le cas, je ne me gênerais pas pour l’écarter. Pour l’instant, je ne vois pas pourquoi sur un match je n’irais pas chercher quelqu’un qui n’a presque pas joué depuis le début de la saison ou même un jeune de CFA. Apparemment, il y a du potentiel dans cette équipe puisqu’ils sont premiers en CFA. La porte est ouverte à tout le monde. Une équipe, ce n’est pas seulement onze joueurs. Il y a trop de matches difficiles qui s’enchaînent et on va forcément avoir des blessés et des suspendus. Il y a donc un groupe de joueurs et non pas un seul onze. Tout le monde doit gagner sa place.

girondins.com : Est-ce que le système mis en place contre Nice était le bon ?
Michel Pavon : Je ne sais pas. C’est peut être celui-là et ce n’est peut être pas celui-là puisque je n’ai pris qu’un point. Le bon système nous aurait permis de repartir avec trois points. Comme je vous l’ai déjà dit, le système ne sert à rien si les mecs ne se battent pas sur le terrain. Que vous jouiez en 4-4-3 ou en 4-4-2, si les joueurs ne font pas preuve d’envie et de courage, vous ne pouvez pas gager un match même avec les meilleurs joueurs du monde.

girondins.com : Vous retrouvez la Coupe de la Ligue, quel visage va avoir l’équipe ? Va-t-on assister à des changements pour faire tourner l’équipe ?
Michel Pavon : Avec le gros match de samedi contre Marseille, cela fait presque trois matches dans la semaine. Je vais donc être obligé de faire quelques changements. Je n’ai pas envie d’aller à Strasbourg pour rien. C’est un match de coupe, il faut donc marquer et se qualifier. Je n’ai pas envie de jouer 120 minutes parce que l’on a un match important samedi. On va donc tout faire pour marquer des buts. On passe tant mieux, on perd, on perd et on se préparera pour samedi. Il y a des joueurs que je veux laisser souffler pour les retrouver en pleine forme contre Marseille. Je vais donc faire tourner mon groupe.

girondins.com : Comment allez vous faire tourner ? Allez vous faire appel à des joueurs de CFA ?
Michel Pavon : Attendez, je ne vais pas mettre des jeunes tout de suite. J’ai simplement dit que la place était grande ouverte à tout le monde. La saison va être longue. Il y a des joueurs dans le groupe qui doivent avoir leur chance, mais si je dois faire appel à un jeune je le ferai sans hésitation. De toute façon, il faudra bien le faire un jour. Peut être pas contre Strasbourg car c’est encore un peu tôt et le contexte n’est pas favorable, mais après certainement. Si je dois lancer des jeunes, j’attendrai quelques matches pour qu’ils se trouvent dans de meilleures conditions….

girondins.com : Vous étiez entraîneur hier soir, au Haillan aujourd’hui. Comment vivez-vous cette situation puisque vous passez en fait de la théorie à la pratique ?
Michel Pavon : La sensation que j’ai pour l’instant, c’est que c’est plus facile d’être joueur qu’entraîneur. Quand on est joueur, on ne s’occupe que de soi. Là, on doit s’occuper du mental des autres. On doit veiller à ce que tout se passe bien, que le staff médical soit bien en place, que les joueurs soient bien…. C’est différent et plus stressant. Mais la passion est la même.

girondins.com : Vous vous êtes occupé de votre équipe. Mais avez-vous suivi les prestations de votre prochain adversaire ?
Michel Pavon : Je sais comment joue Strasbourg. Je les ai vus jouer, mais je ne sais pas comment va réagir Antoine. Ils viennent de perdre chez eux contre Metz. Peut être voudra t-il faire tourner ? Ou alors il s’attend à une réaction d’orgueil de son groupe ? On n’en sait rien. On part un peu dans l’inconnu. On verra bien le moment venu, mais à l’heure actuelle, je ne m’occupe pas trop des autres, j’ai assez à faire avec mon équipe.

girondins.com : Avez-vous trouvé votre homme relais sur le terrain ?
Michel Pavon : Je ne veux pas d’un homme relais. Je veux simplement des hommes qui se battent dans le bon sens du terme. Des hommes qui s’entraînent dur et qui prennent leur responsabilité sur le terrain. Je préfère que tous mes joueurs soient des hommes relais. Si j’ai un message à faire passer, je le ferai par le joueur qui se trouvera le plus près de moi et pas spécialement par une personne. Je vais essayer de ne pas faire ce que je n’aimais pas entendre ou voir quand j’étais moi-même joueur. Si j’ai envie de dire quelque chose à quelqu’un, je lui dirai en face. Je ne veux pas d’hypocrisie. Je préfère que les choses soient claires. Je sais que les joueurs aiment bien la franchise, j’essaierai de ne pas les décevoir. Je serai un entraîneur joueur sans jouer. J’ai envie d’avoir une équipe qui donne le maximum à chaque match et plus si possible. J’espère que chacun pourra amener un petit plus qui pourra faire la différence.

girondins.com : Avez-vous reçu des coups de fil de soutien depuis votre arrivée à la tête de l’équipe ?
Michel Pavon : Oui, il suffit de regarder mon oreille droite puisque j’ai du passer 28 heures sur 24 au téléphone avec des gens qui me sont chers bien sûr, mais aussi avec des personnes du milieu du foot, entraîneurs, anciens entraîneurs… Je vais essayer de ne pas les décevoir, mais encore une fois ce n’est pas moi qui vais jouer. La part de l’entraîneur est infime dans les résultats de l’équipe. Quoi que l’on dise, ce sont les joueurs qui jouent sur le terrain et l’entraîneur ne peut que regarder. On essaye néanmoins de mettre en place un schéma qui semble le plus adapté à l’équipe ou à l’adversaire, surtout en ce moment, mais après si les joueurs décident de faire autrement sur le terrain et qu’ils vous ramènent les trois points, votre part est minime. Je vais essayer de les faire réagir. Contre Nice, j’ai essayé de jouer bas, parce que je savais que les Niçois avaient du mal à faire le jeu. Ils ont du jouer loin et ont buté sur notre défense pendant une heure et demie sans se créer de véritables occasions. Les joueurs ont donc respecté le système. Je suis satisfait.

girondins.com : Avez-vous l’intention de modifier le groupe ou de prendre quelqu’un ?
Michel Pavon : Non, j’ai pris ce groupe en toute connaissance de cause. Je ne l’aurais pas pris si j’avais eu peur. Je crois en ce groupe et c’est pour cela que j’ai accepté ce challenge. Je sais de quoi sont capables mes joueurs, même s’il y a certains joueurs que je connais moins. C’est trop facile de dire après, ce n’est pas moi qui ai fait l’équipe. Je sais dans quoi je m’embarque. Si cela se passe bien, tant mieux, si cela se passe mal, je n’aurai pas d’excuse. Maintenant, on verra au fur et à mesure que s’enchaînent les matches. Si les résultats ne sont pas là, peut-être qu’il faudra alors effectuer quelque chose, mais on n’en est pas là. Je me concentre sur le match de Strasbourg.

PSG_77
Niveau 10
28 octobre 2003 à 17:53:37

courageux ceux qui lisent ca ^^

Sujet : GIRONDINS DE BORDEAUX
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