Bon jvous laisse les mecs
A demain
Anin arrive.
Salut ca va
Echouafni: tu veux que je leur demande ?
Excuse-moi Rivierez, pourquoi ta Mini est immatriculé 06 ?
Popsud
Tranquille et toi Misutile ?
C'est ta mère ?
C'est sa soeur.
Ultras Populaire Sud
Membre
Par défaut [PopulaireSud] NISSA-ajaccio
Pour ce premier match de la dernière saison au Ray, la Populaire Sud invite tous ses membres à se rendre en tribune dés 20h.
-Nous vous présenterons la nouvelle bâche qui ornera la Sud cette saison.
-La feuille d'infos "FICANAS" refait son apparition, vous la retrouverez aux abords et dans le stade, lisez et diffusez !
A demain!
Pas con, tu m'as donné envie d'y jouer.
H-25
Et la paillade c'est des PD lalalalalalalala
Putain quelle bonne soirée olympique.
Il m'a fait rêver Renaud quand il a passé 5.97
Dao répond à tous ses fans, bonne mentalité.
Echouafni
Posté le 10 août 2012 à 23:37:34
http://www.dailymotion.com/video/xsp0f8_des-incidents-entre-supporters-sedanais-et-forces-de-l-ordre_news
Regardez-moi ces fils de putes
Le mec qui veut récupérer le mec et il se fait matraquer.
C'était quand ça?
Petites photo souvenir de Bastia!
http://www.nicematin.com/nice/stade-du-ray-memoire-dun-condamne.959077.html
Pourquoi du Torino?
Le stade du Ray entame ce samedi soir sa dernière saison de Ligue 1. Notre journaliste s'est glissé dans la peau du "condamné", mémoire de Nice et de son club de foot.
Mes amis, je dois vous faire un aveu : ma dernière heure est proche. Snif... A 85 ans, me voilà condamné. A mort. Amer. Le 18 mai 2013, un dernier Nice-Lyon pour vibrer, et ce sera le coup de sifflet final. « Qui ne saute pas n'est pas Niçois ! », qu'ils s'époumonent à longueur de saison, mes supporters. Ah ça, pour sauter, je vais sauter.
Moi, le stade du Ray, me voilà voué à la destruction. Paf, boum, adieu le vieux ! Et merci pour tout. Pour les émotions, pour les souvenirs, pour la ferveur, et parfois même pour le spectacle.
Bien sûr, avant de me fréquenter, il faut aimer le foot. Aimer Nice, surtout. Vé ! J'en ai vu défiler des cohortes de fidèles, le samedi soir, chez moi à Nice-Nord. Bien plus que mes 1 437 amis sur Facebook. Z'avez pas vu en ville, ces jours-ci ? Pitchouns, seniors, ils battent la campagne d'abonnement sur l'air de : « Le Ray, c'est ma génération. » Quel hommage !
Où y'a du fumigène...
Allez, embarquez : c'est reparti pour un tour. Un dernier. Moi qui ai vécu au rythme des quatre saisons, j'en attaque une de Ligue 1 ce soir même. Avec onze Aiglons prêts à voler dans les plumes de mes hôtes corses. Et derrière eux, dans mes entrailles, tout un peuple rouge et noir. Ah ! Reprendre un bain de foule, sentir en moi la chaleur, la passion, les vivats, la fusion, rugir de plaisir ou de frustration, hurler sa joie et sa mauvaise foi, scander des « Issa Nissa ! » et claironner Nissa la bella comme un seul homme...
Nos élites prétendent que « là où y'a du fumigène, y'a pas d'plaisir »? Que stassi (1) ! C'est que j'en ai sniffé, des fumées. Et tous ces shoots d'adrénaline... Ces années 50 folles où le Gym planait sur le foot français. Ces seventies où il faisait trinquer les Verts de Platoche. Ce 3-2 prestigieux contre le Real de Puskas, ce 6-0 façon Djokovic infligé au Strasbourg de Djorkaeff. Ce record à 25 500 spectateurs venus se payer la tête des Turcs de Fenerbahçe. Et mes héros ! Les Nurenberg, Jouve, Huck, Adams, Katalinski, Cobos... Ou mon petit Aiglon Lloris, qui a pris son envol ici. Sans oublier Paul Capietto, « le berger » perché dans un arbre à mes côtés. Quelle vie de foot j'ai eu..
Insupportables
Oh bien sûr, tout n'a pas été aussi glorieux. J'en ai soupé aussi, des claques à domicile et des matchs insipides. J'en ai encore les oreilles qui sifflent, des « Arbitre, corps rompu », des « Parisiens, englués » ou des« Marseillais, va chiquer en mer ! » Les guéguerres entre supporters, j'ai jamais supporté.
De toute façon, tout ça, c'est fini. Je raccroche les crampons. On me dit has been. Vieillot. Inadapté. Croulant (oh, hé, y'a pas écrit « Gare du sud » ici !). Alors on veut me raser pour que Nice-Nord fasse peau neuve. Moi, mes 18 500 places et mes 7 hectares d'emprise, on parle de me remplacer par des commerces, des équipements publics, une salle omnisports... Stop, j'en peux PLU !
Et tout ça pour quoi ? Pour transplanter mon club de cœur à Saint-Isidore, dans un « grand stade ». Grand ? Gros, oui, avec sa bedaine de 35 à 45 000 places. Hé minot, gare à pas avoir les yeux plus gros que le ventre ! T'as beau te la jouer avec tes grands airs écolos, va falloir assurer pour faire le plein sur un Nice-Brest !
Léo, mais pas Messi
Quoi, jaloux moi ? Allons donc... Juste l'expérience qui parle. Tenez, on fait tout un foin de son nom : Allianz Riviera. Qui se souvient que mon vrai nom est Léo ? Non, pas Messi, Lagrange ! Ce pauvre sous-secrétaire d'État aux sports du Front Populaire, que le public a renvoyé au vestiaire pour me remettre sur le bon Ray.
Allez, sans rancune mon « grand ». Avant de te céder la place, je tache d'assurer ton avenir. Avec un Puel pour rejouer le coup de Lille aux trésors et inscrire Nice sur la carte de l'Europe. Bon vent, les Aiglons. Quant aux ingrats qui me renient déjà : M'en bati, sieu nissart ! (2)