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Football

Sujet : @ équipe de france @
billjackhammer
Niveau 27
09 juillet 2006 à 22:19:03

rouge pour zidane

[Foot_13]
Niveau 9
09 juillet 2006 à 22:41:54

je suis dégouté :´(

[Foot_13]
Niveau 9
09 juillet 2006 à 22:42:26

:-(((

antho91
Niveau 10
09 juillet 2006 à 22:42:43

dégouT

[Foot_13]
Niveau 9
09 juillet 2006 à 22:43:32

:snif2:

billjackhammer
Niveau 27
09 juillet 2006 à 22:55:23

trezeguet qui cadre pas :snif2:
zidane qui pete un cable :snif2:

degouté :snif2:

Warriorsoul
Niveau 9
09 juillet 2006 à 23:15:14

:fete:

On a perdu !

:fete:

On l´a dans l´cul !

:fete:

:rire: Allez c´est pas la fin du monde non plus !

En tout cas, belle leçon : le recours à la violence ne sert à rien.

Oui, l´expulsion de Zidane a sapé le moral à tous... Si il avait gardé son sang-froid, les choses auraient été différentes !

A méditer...

Arkanteas
Niveau 10
09 juillet 2006 à 23:24:44

Alors là je suis dégouté, déçu, meurtri comme je l´ai jamais été dans ma vie :snif: c´est vraiment très triste :( que s´est il passé avec zidane à mon avis il s´est fait insulté :snif2:

kinggoombas
Niveau 10
09 juillet 2006 à 23:40:06

:snif2: :snif2: :snif2: :snif2: :snif2: :snif2: :snif2: :snif2: :snif2: :snif2:

Arkanteas
Niveau 10
09 juillet 2006 à 23:49:29

:d) ON REFAIT LE MATCH :g)

LE RÊVE AVAIT UNE FIN :snif2:

L´équipe de France a perdu la finale de la Coupe du monde aux tirs au but contre l´Italie (1-1, 3-5), pour un petit rien : le tir de Trezeguet a été repoussé sur la ligne de but par la barre. Zidane a marqué, mais fut expulsé en prolongation.

Une finale exceptionnelle par sa dramatique

Ce ne fut pas le fantasme de football, auquel ressemblait pourtant l´idée de la fin de carrière de Zidane en finale de Coupe du monde. Mais ce fut une finale exceptionnelle par sa dramatique que l´équipe de France a perdu contre l´Italie dans la nuit berlinoise. Exceptionnelle car elle s´est terminée aux tirs au but. C´est seulement la deuxième fois de l´histoire. En 1994, la Nazionale n´avait pas réussi, contre le Brésil, à donner une succession à son titre mondial de 1982. Elle l´a réussi cette fois-ci contre son pire ennemi, la France, qu´elle n´a pas vraiment battu : 1-1 à l´issue du temps réglementaire. L´Italie a raflé aux nerfs le morceau d´or, d´un souffle. Il a suffi que le tir au but de Trezeguet heurte la barre, retombe pile sur la ligne, et que personne ne rate rien ensuite. Jusqu´à dimanche, l´Italie n´avait jamais remporté une séance de tirs au but. Exceptionnelle aussi car Zidane fut bien le héros de la finale, le héros précoce (un but sur penalty à la 7e minute) et le héros tardif, et définitif, quand il reçut le quatorzième carton rouge de sa carrière, à la 109e. Son crime : un coup de tête sur le torse de Materazzi. Il devait l´avoir insulté et la fierté est parfois un vilain défaut. C´est une facette du personnage que le monde avait oubliée, celle qui lui avait coûté le Ballon d´Or en 2000. C´était pourtant la fin du film, «Zidane, un portrait du XXIe siècle», sorti il y a deux mois sur les écrans.

Vu le scénario des tirs au but, ce n´était pas le tournant du match. Ce coup de théâtre a seulement consolidé l´envie latente des deux équipes d´attendre la loterie, dans une bronca hallucinante. Sa Coupe du monde, la France l´avait manquée quelques minutes plus tôt, quand Zidane avait placé sa tête là où il fallait, sur le ballon, obligeant Buffon à réaliser l´arrêt du match, le seul, les deux équipes confondues (104e). Ribéry, aussi, avait bien combiné avec Malouda avant de frapper de peu à côté (99e). Sur 110 minutes de vrai jeu effectif, l´Italie en a dominé quarante-cinq, la France autant : la première moitié de la deuxième mi-temps, et les deux tiers de la prolongation. Un équilibre parfait aux points, au physique, au mental, dans la sensation d´une destinée proche. Le match avait été fidèle à ce qu´il fallait anticiper du choc entre les deux équipes les plus denses de la compétition et les plus intransigeantes sur le plan défensif. Les circonstances de jeu ont offert deux buts aux spectateurs dans les vingt premières minutes, sur deux coups de pied arrêtés, naturellement. Zidane commença par inscrire son troisième but de la compétition sur un penalty en forme de barre transversale rentrante (6e).

Les Bleus au bout de leur idée

Pour l´Italie, ce fut alors comme si rien en s´était passé. Plus mobile, plus tonique, elle prit le contrôle du ballon et du rythme. «Il n´est pas sûr qu´on ait à les bouculer», avait prévenu Domenech samedi, aussi était-il difficile de dire si l´équipe de France jouait avec le feu ou simplement avec ses moyens. La sanction n´a pas tardé avec l´égalisation du même Materrazzi de la tête sur corner (19e), un exercice sur lequel Luca Toni devait trouver la barre (35e). La France avait eu chaud, mais elle rétablit spectaculairement l´équilibre en seconde période. Vive, avec des individualités retrouvées - dribble, vitesse, culot - elle mis la défense italienne dans une très mauvaise passe pendant une grosse vingtaine de minutes. Il a manqué de la précision, de l´entente en somme. Ces séquences ont souligné que si la France s´était trouvé une vraie équipe en quinze jours, celle-ci n´était pas abouti. Il lui manquait des automatismes devant, des joueurs capables de se trouver les yeux fermés une fois. Elle est allée au bout de son idée, et c´était presque au bout du monde. Mais à la fin, les Italiens caressaient la coupe à n´en plus finir. Thuram pleurait. Zidane peut-être aussi. Il n´est pas venu chercher sa médaille d´argent.

A RETENIR :d) LES REACTIONS

Raymond Domenech (au micro de Canal+) : «Je suis profondément déçu. On ne peut être que déçu, par le parcours, par le match, par le final. Sur la qualité du jeu, on le méritait. Seule la victoire est belle et il nous a manqué un petit quelque chose. L´objectif, c´était d´aller au bout. On peut dire que c´est pas mal, mais ce sont les Italiens qui sont champions du monde. Ils ont mis un acharnement pour arriver aux tirs au but. Pour eux, c´était la seule issue possible. Dans le jeu, je n´ai pas grand chose à dire : il aurait fallu que la tête de Zizou ne soit pas sortie pas Buffon. Materrazzi, c´est l´homme du match, ce n´est pas Pirlo. Le faire finir de cette manière, c´est triste. Il a fait une grande carrière, une grande Coupe du monde. Quand on +prend+ (sic) comme lui pendant 1h20 et que l´arbitre laisse gentiment faire, on comprend. On n´excuse pas mais on comprend. Pour demain, si c´est moi qui décide, on ne fait pas de défilé. Il y a 30 ans on a défilé pour une défaite, alors je ne préfère pas.»

Fabio Cannavaro : «C´est une émotion fantastique, surtout de gagner comme cela aux tirs au but. Je suis tellement content car nous tenions tous à bien faire dans cette Coupe du monde.»

Foot - CM - ITA : Les réactions :(

Gianluigi Buffon (gardien de but de l´Italie) «Nous avons eu un brin de réussite c´est sûr, pour moi c´est un rêve d´enfant qui se réalise. C´est la force du groupe, uni et soudé, qui a gagné, plus que le talent de quelques individualités.»

Paolo Rossi (Champion du monde lors du Mondial-1982 sur SKY Italia) : «C´était un match très tendu, mais nous méritons notre victoire. Félicitation toutefois à la France qui a joué un très grand match, même en se retrouvant à dix.»

Gennaro Gattuso (milieu de terrain de l´Italie): «C´est la victoire d´une équipe peut-être pas belle à voir jouer mais avec un coeur gros comme ça. Le succès d´un groupe authentique, mais je ne réalise pas encore».

Marcello Lippi (sélectionneur de l´équipe d´Italie): «Je dédie ma victoire à ma famille et à tous ces joueurs fantastiques qui ont fait preuve d´un grand coeur et d´une grande détermination. J´ai déjà gagné des titres nationaux et européens, mais je n´avais encore jamais connu une joie pareille. C´est la plus grande satisfaction pour un entraîneur.»

Foot - CM - FRA : Les réactions :snif:

Alou Diarra (milieu de terrain français, au micro de la radio RMC): «On n´a rien à se reprocher. Il nous a manqué peut-être un petit peu de rigueur après le premier but. C´est dur de ne pas gagner. Mais je pense que dans ce Mondial un groupe est né. C´est dommage de ne pas rapporter le trophée au pays.»

Emmanuel Petit (Champion du monde 1998 au micro de RTL): «La frustration, elle est énorme. On arrive aux tirs au but après avoir fait un parcours aussi splendide. Les Italiens le méritent également au vu de leur parcours dans la Coupe du monde. (Zidane) il gâche sa sortie, mais faut pas retenir cela de Zizou, on sait ce qu´il a fait durant toute sa carrière, il a réussi en partie son Mondial. Même à 10 contre 11 on n´a jamais senti la domination des Italiens. Moi je tire un chapeau à tous les joueurs de l´équipe de France. Les Italiens ont bien tiré leurs penaltys. Buffon n´a pas arrêté un seul tir. C´est un coup de malchance le tir sur la barre de David Trezeguet). Ca nous avait réussi en 1998, mais cela ne nous a pas réussi ce soir.»

Aimé Jacquet (sélectionneur de l´équipe de France, championne du monde en 1998): «Une séance de tirs au but c´est toujours aléatoire. Les joueurs sont fatigués, manquent de sérénité, de lucidité... Et je dois dire que ma déception est double. Parce que je pense que la France a fait un match plein. Je pensais tout au long de cette deuxième mi-temps et les prolongations que nous allions marquer parce que la France était beaucoup plus présente physiquement, techniquement. Je m´attendais à tout moment à un but. Malheureusement, comme savent le faire ces Italiens, ils ont su reculer, temportiser, casser le jeu et puis l´éviction de Zizou a été terrible ! (comment expliquer ce coup de sang) Très simplement. Il y a eu une provocation et peut-être des mots qui ont été jetés comme cela. Et Zizou est très réactionnel et malheureusement il n´a pas su se contrôler. C´est terrible de le voir partir comme cela car je pensais très sincèrement qu´il allait soulever cette Coupe du monde.

Roland Courbis (entraîneur, au micro de RMC): «On ne le saura jamais, mais par curiosité, j´aimerais savoir quelle genre de parole Materazzi a dite à Zidane pour qu´il pète un boulon comme ça».

Didier Deschamps (champion du monde 1998 au micro de Canal+): Tristesse au vu du match, mis à part la première mi-temps où on a été dominé, mais toute la deuxième mi-temps et dans les prolongations, l´équipe de France a cherché à créer alors que l´Italie s´est contentée de défendre. Certainement qu´elle ne pouvait pas faire autre chose. En regardant le match on sentait qu´ils voulaient arriver à cette séance de tirs au but où forcément ils devaient se sentir forts. Et malheureusement, nous on avait perdu nos tireurs, durant le match. Que ce soit Zizou, Titi (Henry) ou Ribery. Forcément avec Buffon dans les buts ils (Italiens) se sentaient forts. Malheureusement on aurait pu être récompensé car on a fait un meilleur match qu´eux.

Gérard Houllier (ancien sélectionneur de l´équipe de France au micro de RTL): «L´équipe de France méritait largement de l´emporter ce soir. Dans le jeu, dans l´initiative et surtout sur le plan athlétique, elle a montré qu´elle avait beaucoup plus de fraîcheur que son adversaire. Pour moi la perte de Patrick Vieira était le tournant du match, puis celle de Zinédine Zidane. On ne donne pas un coup de tête comme cela. Il y a dû avoir une provocation. Je ne veux pas l´excuser, et en même temps je veux comprendre ce qui s´est passé, et surtout je veux lui dire merci, car on vient de disputer avec lui trois Coupes du monde, et on a un titre de champion du monde, un titre de vice-champion du monde et un titre de champion d´Europe en 2000. C´est beaucoup pour la génération Zidane, et pour Zidane en particulier. C´est toujours la réaction et pas la provocation qui est sanctionnée. Le haut niveau, c´est aussi la maîtrise de ses nerfs. C´est simplement un coup du sort parce que David Trezeguet réussit d´habitude ce genre d´exercice. Mais avant le match, le parcours en Coupe du monde nous permettait de dire que nous avions gagné cette Coupe du monde. En tant qu´entraîneur, on préfère perdre par 3-0, il n´y a pas de regrets à avoir. Ce soir, il n´y a pas de remords à avoir, il y a beaucoup de tristesse et de regrets.»

Koolman
Niveau 15
09 juillet 2006 à 23:52:20

Les arbitres ont encore prouvé qu´il pouvait mettre fin aux espoirs d´une equipe... a quand la vidéo pour les arbitres?

sEnGeL_9999
Niveau 10
10 juillet 2006 à 00:06:33

S´il y avait eu arbitrage par vidéo on n´aurait même pas eu notre penalty hein...

crosoft
Niveau 6
10 juillet 2006 à 03:50:36

Sengel je t´aplaudis!!
Un supporter français lucide et objectif...
Miracle!
aleluia!!

Arkanteas
Niveau 10
10 juillet 2006 à 09:40:49

10/07/2006
Foot - CM - FRA : Domenech : « Ça a pesé lourd » :(

Le sélectionneur de l´équipe de France a été moins prudent que ses joueurs dans l´appréciation du geste qui a valu à Zidane son expulsion en fin de prolongation, dimanche. Raymond Domenech voit dans ce geste «triste» et «inutile» l´un des deux tournants de la finale de la Coupe du monde remportée par l´Italie à Berlin (1-1, 3-5 t.a.b.). Il a aussi officialisé la naissance de l´arbitrage vidéo, puisque aucun membre du trio arbitral n´avait constaté l´agression de Zidane sur Materazzi, selon la version majoritaire entendue dans les travées du Stade olympique. Le quatrième arbitre, doté d´un écran, aurait seul permis la sanction. Domenech laisse enfin son avenir entre les mains du président Escalettes et du conseil fédéral, qui se réunit mardi. Autant dire qu´il peut partir en vacances tranquille. Déçu, mais avec un avenir.

« Raymond Domenech, quel sentiment prédomine après cette finale perdue ?
On ne peut pas être heureux d´être finaliste. C´est une grosse déception, il n´y a pas d´autres mots. D´autant qu´il y avait de la place pour gagner.

Comment expliquez-vous ce résultat ?
L´expulsion de Zidane a été le tournant du match. L´Italie n´attendait que d´arriver aux tirs au but. C´était leur seul espoir.

Zidane a joué son dernier match. Va-t-il manquer à l´équipe de France ?
Il nous a manqué lors des vingt dernières minutes ! (NDLR, Zidane a été expulsé à la 109e minute). Ça a pesé lourd dans la balance. Mais, oui, il va nous manquer. C´est triste de finir sa carrière comme ça, alors qu´il a fait une grande Coupe du monde. J´aurais préféré le sortir à cinq minutes de la fin pour qu´il ait une ovation du public. Je ne m´attendais pas ça. Nous sommes tous tristes et lui le premier.

Savez-vous pourquoi il a réagi de la sorte ?
Non, je ne sais pas. Materazzi ne doit pas y être pour rien. Il a dû se passer quelque chose, c´est évident. Il a fait beaucoup de cinéma, un coup de vent le faisait tomber. L´homme du match, ce n´est pas Pirlo, c´est Materazzi ! Je n´imagine pas que Zidane ait eu ce geste juste pour sortir. Il ne s´est pas dit :"Tiens je suis fatigué, il ne veut pas me sortir, je me sors tout seul." Ce geste était inutile. Je le regrette et lui aussi.

La sortie de Zidane a-t-elle était décisive ?
Il y a eu deux faits marquants. La blessure de Vieira (sorti à la 57e minute) a d´abord été un élément important du match. Quand Zidane est sorti, on s´est retrouvé à dix. Donc, ça a eu une influence avant la séance des tirs au but. C´était le moment où on avait le match vraiment bien en main. C´est vraiment dommage.

Son expulsion a-t-elle modifié votre plan pour la séance des tirs au but ?
Normalement, Zidane tire le premier mais ça ne change pas grand chose. Ce sont ceux qui se sentent bien qui se proposent pour les tirer. Ce sont les joueurs qui ont décidé qui allait tirer et dans quel ordre. Il n´y avait pas de plan.

Que retiendrez-vous de l´arbitrage du match ?
Que l´on vient d´instaurer l´arbitrage vidéo ! Sur la faute de Zidane, l´arbitre et son assistant n´avaient rien vu et c´est le quatrième arbitre qui s´est manifesté. C´est une nouvelle règle qui s´est mise en place. Vive la vidéo dans le football...

Avez-vous des reproches à faire à votre équipe ?
Aucun. Je suis sûr qu´ils ont fait tout ce qu´ils pouvaient, sinon ils auraient fait mieux. On a pris un but sur un coup de pied arrêté, et on savait que les Italiens étaient dangereux sur ce point. On n´a également pas réussi à marquer ce deuxième but malgré quelques occasions. Donc, on peut toujours faire mieux.

Quel analyse faites-vous de votre Coupe du monde ?
On l´avait préparée pour être au top. Lors de cette finale, on a été au-dessus de l´adversaire. C´est une équipe qui est montée en puissance. C´était prévu. Le groupe a été composé pour ça. Au-delà de la déception, il faut retenir l´esprit. Une relation de groupe s´est nouée.

Ressentez-vous de la fierté d´avoir amené cette équipe aussi loin ?
Je n´y pense pas. Cela viendra peut-être plus tard, dans deux ou trois jours quand j´aurai le temps de me poser. Les autres sentiments viendront avec le temps.

La France perd cette Coupe du monde sans être battue. Etes-vous frustrés ?
Les Suisses sont partis sans perdre et sans encaisser un but (en huitième de finale). Je préfère être en finale comme ça. Ce que je retiens c´est la déception, une immense déception.

Connaissez-vous votre avenir ?
J´ai décidé de partir en vacances d´abord. Le conseil fédéral se réuni mardi et le président (de la FFF, Jean-Pierre Escalettes) me dira ce qui a été décidé. Pour l´instant, c´est le dernier de mes soucis. Je suis très déçu et mon avenir n´a aucune importance. »

10/07/2006
Foot - CM - FRA : Gallas : « On a été meilleurs » :)

A nouveau impassable dimanche face à l´Italie, William Gallas estime que l´équipe de France a été meilleure que son adversaire à Berlin. Elle doit la défaite à la roublardise italienne, à laquelle il faut attribuer l´expulsion de Zidane. Brillant dans l´axe gauche de la défense aux côtés de Lilian Thuram, Gallas a pris, pendant cette Coupe du monde, l´envergure d´un futur patron. Un rôle qu´il se sent prêt à assumer dans une équipe de France retrouvée et portée par une ambiance prometteuse.

« William Gallas, que ressentez-vous après cette finale de Coupe du monde perdue ?
Malheureusement, le dénouement que tout le monde imaginait n´est pas arrivé, c´est dommage. Ça s´est joué à peu de choses. A rien. Les tirs au but, c´est pile ou face. Mais nous n´avons rien à nous reprocher. On a tout donné. Que dire d´autre ?

Vous avez vu la victoire de près...
On était plus costauds, ils le savent bien. On a vraiment été meilleurs qu´eux, tout le monde le sait. Ils ont baissé de pied en deuxième période, on s´est créé des occasions, on était très solides derrière et au milieu. Le ballon n´a pas voulu rentrer au fond. Le sort en a décidé autrement. Mais on ne peut pas revenir en arrière. On a répondu à pas mal de critiques, comme il le fallait, sur le terrain.

L´expulsion de Zidane vous a-t-elle affaiblis ?
Affaibli ? Pourquoi ? Oui, dans le sens où en était à dix. Mais au contraire, on en voulait encore plus, et les Italiens ne se sont pas procuré une occasion.

Est-ce le tournant du match ?
Je ne sais pas. Il restait combien de temps ?

Dix minutes environ.
En dix minutes, tout peut se passer. Peut-être, oui, que s´il avait été là, on se serait créé d´autres occasions. Je ne sais pas si c´est le tournant du match mais c´est dommage pour sa dernière Coupe du monde.

Comprenez-vous son geste ?
Je ne sais pas ce qui s´est passé. Je n´ai rien vu. Materazzi a dû dire quelque chose à Zizou. Lui, il a dû mal régir. Je dis bien "il a dû", car je n´ai pas vu exactement ce qui s´est passé.

Comment était-il dans le vestiaire ?
Il était là, aussi déçu que nous, voire plus.

Vous lui en voulez ?
Pas du tout. Nous sommes allés jusqu´aux tirs au but. Et là, c´est pile ou face. C´est malheureux à dire, mais il y a toujours un moment où les Italiens se mettent à réagir comme ça quand ils voient qu´ils sont impuissants.

Avez-vous été provoqués, vous par les Italiens ?
Non (sourire). Les Italiens, on sait comment ils sont. Ils en sont arrivés à un moment où ils ne contrôlaient plus le match. Ce n´est pas la première fois que je perds comme ça contre les Italiens. Ce n´était pas notre jour.

Que retiendrez-vous du parcours de la France en Coupe du monde ?
C´était une bande de copains. On s´est éclatés, même et surtout en dehors du terrain. On a fait des trucs inoubliables ensemble, notamment quand ça n´allait pas très bien, entre la Corée (1-1) et le Togo (2-0), des choses qui resteront gravées dans nos têtes.

Peut-elle durer, cette ambiance, alors que des cadres vont arrêter ?
J´espère. Les départs, c´est le foot qui veut ça.

La saison prochaine arrive à grands pas...
Ça va venir vite. Que je prenne déjà mes trois semaines de vacances. Elles vont passer rapidement. Je vais essayer de gratter un mois. Ça va être dur avec Mourinho.

William, vous n´avez pas l´air si abattus que ça, vous qu´on a vu en compétiteur tout ce mois...
Je râle beaucoup, c´est vrai, mais nous sommes allés au bout de nous-mêmes. C´est le football. Il faut le prendre comme ça et vite oublier. On a terminé deuxième, c´est pas mal. C´est même très très bien. J´espère qu´on sera présents à la prochaine Coupe du monde. On n´a pas fait d´erreur, donc je ne suis pas vraiment déçu. Evidemment, j´aurais aimé toucher cette coupe, mais c´est le football, il faut le prendre comme ça.

Serez-vous l´un des piliers de la nouvelle équipe de France ?
Peut-être par rapport à l´âge (28 ans) et au nombre de sélections (49). Quelque chose s´est créé pendant cette Coupe du monde. Les jeunes se sont bien intégrés, les anciens nous ont beaucoup aidés. Je ne m´inquiète pas du tout pour la suite. L´équipe va être encore plus forte. De nouveaux joueurs vont arriver. Ils s´intègreront de la même façon. On aura du temps pour travailler. Des matches arrivent, notamment contre les Italiens (en qualifications pour l´Euro 2008). Nous prendrons peut-être notre revanche.

Sur le plan personnel, avez-vous eu l´impression de franchir un cap ? Vous êtes apparu assez solide...
Assez ?

Très solide !
Très ! Merci beaucoup. Si je parle de ma prestation, je suis content. J´ai démontré ce que je valais, dans l´axe ou sur les côtés j´ai toujours été présent. Je suis content de moi, mais je voulais avant tout gagner cette Coupe du monde

Lilian Thuram, votre partenaire, semblait très ému.
C´est normal, c´était sa dernière Coupe du monde. Contre les Italiens, il avait à coeur de gagner. J´ai eu la chance de jouer avec un grand bonhomme. Dans ma carrière, j´ai joué avec Blanc (à Marseille), Desailly (Chelsea et équipe de France) et Thuram. Ces joueurs-là sont des modèles, on apprend d´eux. Je me suis régalé à jouer avec Lilian. »

09/07/2006
Foot - CM : Zidane, parti avant les autres :snif2:

Ce sont toujours les meilleurs qui s´en vont les premiers. Zinédine Zidane a une nouvelle fois confirmé l´adage en laissant ses équipiers orphelins après avoir été expulsé lors de la prolongation de la finale, dimanche à Berlin. Les Bleus se sont inclinés aux tirs au but (1-1, 5 t.a.b. à 3), mais la rencontre avait déjà un goût amer après que Zinédine Zidane a reçu le quatorzième carton rouge de sa carrière, clubs et équipes nationales confondus. Un drôle de coup d´arrêt pour une carrière d´une richesse infinie, alors même que le Marseillais jouait son ultime partition.

Les images montrent que Marco Materazzi, le défenseur de l´Inter Milan, l´homme qui avait provoqué le penalty transformé par Zidane, discutait avec le capitaine des Bleus. «Discuter» est un euphémisme puisque Zidane se retourne d´un seul coup alors que les deux hommes se séparent. Il fait deux pas et assène un violent coup de tête sur le torse de l´Italien. L´arbitre hésite. Les joueurs italiens protestent. Le quatrième arbitre, l´Argentin Dario Garcia, donne une indication à son compatriote Horacio Elizondo. Celui s´en retourne sur la pelouse d´un pas ferme. Il sort un carton rouge et repousse tout palabre. La carrière de Zidane est terminée. «On vient d´instaurer l´arbitrage vidéo parce que c´est le quatrième arbitre qui est venu le dire. L´arbitre de touche n´a rien vu. C´est une nouvelle règle qui est mise en place, vive la vidéo dans le football !» , a ironisé Raymond Domenech après le match.

Le quatrième expulsé en finale
Après la rencontre, Jean-Pierre Escalettes a vu «un homme malheureux» dans le vestiaire. «Je n´ai pas d´explication à lui demander, a expliqué le président de la FFF. Le geste de Zidane n´a pas eu d´influence sur le résultat final. Je ne veux ni le juger ni le blâmer, c´est un homme triste et malheureux, il ne faut pas tirer sur l´artiste». Selon raymond Domenech, sur TF1 : «Il nous a manqué déjà les vingt dernières minutes. Ça a pesé lourd dans la balance. C´est dommage». Auparavant, au micro de Canal+, le sélectionneur s´était montré plus réservé. «Le faire finir de cette manière, c´est triste. Il a fait une grande carrière, une grande coupe du monde. Quand on prend (des coups) comme lui pendant 1h20 et que l´arbitre laisse gentiment faire, on comprend. On n´excuse pas mais on comprend.»

En 1998 déjà, Zinédine Zidane, au toucher aussi imprévisible que ses réactions, avait été expulsé lors du Mondial. C´était contre l´Arabie Saoudite en phase de poules pour avoir piétiné un adversaire. Il était ensuite revenu lors des matches à élimination directe et avait touché le graal avec son doublé de la tête en finale face au Brésil (3-0). Sa tournée d´adieux a connu le scénario inverse avec un match sublime en quarts face au brésil (1-0), puis l´expulsion ce dimanche. Zidane ne sera pas suspendu au prochain match. Il avait décidé à l´avance de suspendre son vol.

Zinédine Zidane est le quatrième joueur de l´histoire à se faire exclure en finale de Coupe du monde. Avant lui, les Argentins Pedro Monzon et Gustavo Dezotti avaient été exclus en finale du Mondial en 1990. L´Allemagne s´était imposée 1-0. Marcel Desailly avait également reçu un carton rouge lors de la finale en 1998 en France. Sans conséquence. Cette année, ce carton rouge prend une tournure vraiment exceptionnelle parce qu´elle est la touche finale d´un joueur en lice pour rester l´un des plus grands acteurs du jeu. Il reste à fêter le beau parcours des Bleus. Mais l´ancien Ballon d´Or donnera-t-il une explication ? Rien n´est moins sûr.

Arkanteas
Niveau 10
10 juillet 2006 à 09:41:22

:d) LES JOUEURS :g)

10/07/2006
Foot - CM - FRA : Thuram - Gallas, quel souvenir ! :-)))

L´événement était sur la feuille de match au départ de la finale France - Italie. Pour la première fois de son histoire, l´équipe de France s´est présentée en Coupe du monde avec le même onze de départ quatre rencontres de suite. Le 4-4-1-1 inventé par Raymond Domenech contre l´Espagne (3-1) a offert, à Berlin, un concentré de ce qui a fait sa pérennité : une capacité quasi permanente à protéger Barthez, avec un milieu dense, regroupé, et un axe Thuram - Gallas que rien ne fissure ; puis un jeu offensif qui sait être varié quand toutes les individualités jouent en même temps à leur meilleur niveau. Après une première période timide, où le match de trop a été craint sur le plan physique, la France a libéré ses énergies pour prendre le dessus. Mais l´Italie n´avait rien à lui envier sur sa faculté à résister sans paniquer et a conservé l´équilibre des forces. Il a manqué quelques centimètres pour faire la décision avant 120 minutes, un peu plus de complémentarité, et beaucoup de lucidité dans le geste qui a valu à Zidane une expulsion logique, inexpliquée. Elle le poursuivra à vie. Le héros malheureux est Trezeguet, dont le tir au but a été repoussé par la barre.

BARTHEZ : Un match frustrant, où il se sera peu mis en valeur. Hésitant sur son placement sur le but égalisateur de Materazzi (19e), il a ensuite eu très chaud sur une tête de Toni et fut sauvé quelques secondes plus tard par sa transversale sur une nouvelle tête de ce même Toni (35e). Lors de la séance des tirs au but, il s´est incliné sur tous les tirs.

SAGNOL : Averti d´entrée pour une faute sur Grosso (12e), le latéral droit du Bayern a fait régner la loi sur son côté. Perrotta a eu un mal fou à exister et, avec toujours la même sérénité, il n´a pas permis à Iaquinta puis Del Piero de semer le danger. Une belle maîtrise, un centre parfait sur la tête de Zidane (104e), un tir au but réussi.

THURAM : Il a perdu un duel, tout de suite rattrapé par Gallas. Pour le reste, c´était encore un grand Thuram, impeccable sur le placement et dans l´impact. Avec Luca Toni collé à lui, il avait une sacrée opposition. Deux gros sauvetages à son actif en première période. Il a d´abord évité le deuxième but italien en stoppant une tête de Materazzi (28e) puis il a eu le bon timing pour contrer une frappe de Toni (35e). Sur cette lancée, il n´a jamais été pris en défaut et souvent fait parler sa grande expérience pour écarter le danger (52e).

GALLAS : Une mauvaise relance pour son premier ballon (5e) mais beaucoup plus d´assurance par la suite. Il a contré une tête de Cananavaro (49e), un tir de Toni (64e) et a été très rassurant et très présent dans les airs. Iaquinta peut en témoigner. Le futur patron, ce doit être lui.

ABIDAL : Présent dès le début, il devait se méfier du virevoltant Camoranesi et des montées de Zambrotta. Il s´est plutôt bien acquitté de sa tâche et s´est permis un tir, toutefois sans trop de conviction (71e). Une très bonne fin de match et un tir au but transformé.

MAKELELE : Une très bonne entame, ponctuée par un grand nombre de ballons touchés dont il s´est efforcé à couper la trajectoire. Moins présent après vingt minutes, il a perdu quelques ballons, heureusement sans conséquence. Après la sortie de Vieira (57e), son rôle a été prépondérant. Très présent en fin de partie. Il a bien tenté un tir, mais largement au-dessus (87e).

VIEIRA : Son sens de la récupération fut rarement pris en défaut, mais sa conservation du ballon n´a d´abord pas été à la hauteur. Il est ensuite monté en puissance en même temps que l´équipe mais a été remplacé à la 57e minute pour une blessure apparemment musculaire, par DIARRA, « le clone » de Vieira selon Domenech, un surnom que réfute d´ailleurs l´intéressé. Diarra mit vingt bonnes minutes à trouver son placement avant d´abattre un travail très propre.

MALOUDA : Comme souvent lors de cette Coupe du monde, tout le monde aura apprécié son sens du sacrifice tout en cherchant, en première période, le vrai Malouda de Lyon, celui qui crée les brèches et use les défenses adverses à force de revenir à la charge. C´est sur lui que Materazzi commet la faute amenant le penalty. Il a fait un vrai bon en avant après le repos, mais il a toujours manqué quelques centimètres.

RIBERY : En première mi-temps, il avait perdu les jambes qui avaient fini par le rendre indispensable à l´issue de la préparation. Comme Malouda et Henry, tout a changé après le repos : une meilleure conservation, des duels gagnés, quelques percées. Sorti à la 99e minute après un relais avec Malouda et une frappe juste à côté qui aurait pu transormer sa sixième titularisation et dixième sélection en conte de fées. Il fut remplacé par TREZEGUET (99e), qui était chaud bouillant, même à dix contre onze, mais qui a eu le malheur de rater son tir au but en heurtant la barre. Son deuxième échec de ce type après la finale de la Ligue des champions 2003. La Coupe du monde aura été synonyme de souffrance pour le Turinois.

ZIDANE : Un but pour commencer, sur penalty, et une part de légende se dessinait (trois buts en deux finales de Coupe du monde). Mais les défenseurs italiens n´ont pas fait de lui un cas à part et ont mis tout leurs corps en jeu pour arrêter le capitaine Malgré un passage à vide en deuxième période, qui l´a vu lâcher le ballon sur plusieurs duels, il a encore éclairé beaucoup de situations grâce à une technique unique. Une belle tête repoussée par Buffon (104e), puis une autre sur Materazzi, et l´expulsion logique (109e). Insoupçonnable et insupportable de la part d´un joueur si expérimenté, même si l´Italien semble l´avoir insulté. Après trois jaunes dans la compétition, et le rouge reçu en 1998 contre l´Arabie Saoudite, c´est une sale manie. Ça fait aussi partie de son personnage. Il ne sera plus possible de l´oublier.

HENRY : Dès la 20e seconde, un choc effrayant avec Cannavaro a failli tout gâcher. KO quelques très longues secondes, le Gunner a prouvé dès le ballon suivant qu´il avait l´énergie pour poursuivre en gagnant deux duels aériens, le premier menant Malouda vers le penalty. Souvent excentré ou décroché, ses dribbles furent les rares gestes capables de semer la pagaille avant le repos, obligeant les défenseurs italiens à sortir le meilleur de leurs gestes défensifs. Encore plus en jambes en deuxième période, il lui a manqué de bien comprendre le jeu de ses partenaires (et vice-versa). Remplacé par WILTORD (107e), sans avoir reçu la récompense qu´il méritait. Le Lyonnais aurait pu mieux redresser un centre que convoitait Trezeguet (120e).

ASNL_54_enforce
Niveau 10
10 juillet 2006 à 12:16:33

Il était pas mal le "plans anti-Zidane" des italiens:le faire craquer psycologiquement en l´insultant :honte:

:d) Pour se remetre de cette élimination, samedi il y a un superbe match d´intertoto sur M6: om/nitra ou dnipropetrovsk :dehors:

Ban_Sensei
Niveau 10
10 juillet 2006 à 13:39:18

Stop les gros pavets Arkan , met juste le lien parce que là on y comprend plus rien !

Arkanteas
Niveau 10
10 juillet 2006 à 14:39:59

ZIDANE : QUE S´EST-IL PASSÉ?

:d)
http://www.lequipe.fr/Foootball/CM2006_FRA_ZZ_TETE.html

Arkanteas
Niveau 10
10 juillet 2006 à 18:18:09

10/07/2006
Foot-CM : Zidane s´expliquera dans quelques jours

Exclu en seconde période de la prolongation pour avoir donné un coup de tête en pleine poitrine à l´Italien Marco Materazzi, Zinédine Zidane expliquera «dans quelques jours» les raisons de son coup de sang. Son agent, Alain Migliaccio, l´a annoncé lundi à la BBC.

«Zinedine ne voulait pas parler (de son geste) mais il en parlera dans quelques jours», a assuré M. Migliaccio. Zidane lui a confié que «Materazzi avait dit quelque chose de très grave mais il n´a pas dit quoi». «C´est un homme qui normalement laisse passer au-dessus de lui ces choses mais, dimanche soir, quelque chose a explosé en lui», a poursuivi l´agent de Zidane. Il était très déçu et triste. Il ne voulait pas que ça se termine comme ça».

kinggoombas
Niveau 10
10 juillet 2006 à 18:19:58

http://img80.imageshack.u.us/img80/3843/headshot0kg.gif

Mouarf! :hap:

Sujet : @ équipe de france @
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