Foot - Bleus : Domenech au secours de Barthez
Le sélectionneur de l´équipe de France, Raymond Domenech, a qualifié de scandaleux et injurieux les sifflets adressés à Fabien Barthez mercredi au Stade de France, ajoutant : placez tous les qualificatifs que vous voulez, je les signe. «J´ai très mal pris les sifflets, d´entrée, a-t-il déclaré au lendemain de France - Slovaquie (1-2). Je le dis clairement : les gens qui viennent voir un match de l´équipe de France et qui sifflent un de ses joueurs, eh bien qu´ils restent chez eux, nous n´en avons pas besoin. Fabien Barthez a trouvé son professionnalisme à de multiples reprises, je trouve ça scandaleux.»
Interrogé sur un manque éventuel de culture sportive dans le pays, suggéré récemment par Bernard Laporte, Domenech a précisé : «L´erreur de Bernard a été d´inclure tout le monde dans son propos. Dans mon cas, il est facile de "massacrer" la partie du public concernée, qui se reconnaîtra.»
Fabien Barthez avait déclaré mercredi :«C´est un peu comme ça tous les week-ends. Il faut faire avec. Vous savez comment c´est... Le plus important, c´est la qualité de jeu de l´équipe de France. Le match s´est joué à peu de chose, il y a eu de belles séquences de jeu. On connaît la date du match le plus important. Les buts sont allés très vite, il faut que je les revois, c´est allé très vite.»
Les supporters sont vraiment des minables pour siffler un joueur de l´équipe de France!!! (Barthez!!) et c´est des vrai crokeurs (excusez moi pour l´orthographe!!) en attaque on l´a payés cache!!
DEUX ÉCHECS EN UN
La défaite de l´équipe de France devant la Slovaquie (1-2) a sanctionné l´inefficacité des attaquants français et une certaine fragilité défensive. Le premier défaut est récurrent, le deuxième est plus inhabituel. Domenech explique.
Toujours en rodage
Il y a la thèse de l´accident, facilement défendable au vu de la beauté des deux buts slovaques et de la maîtrise technique française pendant une heure de jeu. Il y a la thèse de la bouteille à moitié pleine, défendue par Raymond Domenech au soir de sa première défaite. «Au-delà du résultat sec, il y a ce qui s´est passé en trois jours et qui me confirme le potentiel de cette équipe. J´ai toujours souligné les bons côtés pour avancer. Et je vois dans ce match le signe avant-coureur de quelque chose de fort». Il y a enfin la thèse de l´équipe en rodage, loin des promesses qu´elle fait naître par son casting et sa propre ambition. Une fois de plus. La défaite de la France contre la Slovaquie (1-2) fut le résultat d´un double échec, l´un récurrent, l´autre plus inhabituel. Le premier est un manque terrible de réalisme devant le but, qui avait rarement été aussi accablant. Le second, une certaine perméabilité défensive qui n´est pas de saison (cinq copies propres en sept matches cette saison avant mercredi). Avec France - Costa Rica (3-2), l´équipe de France vient d´encaisser deux buts pour la deuxième fois en trois matches. «On a ouvert un peu les vannes» concède le sélectionneur sans alarmisme.
L´équipe de France a-t-elle perdu de n´avoir pas converti au moins une de sa douzaine d´occasions ? Ou de ne pas avoir défendu assez bien face à une équipe globalement privée de ballons ? «Ce n´est pas la première fois qu´on manque de réalisme, c´est ça notre souci, répond Domenech. On ne peut pas dire que ce soit faute d´attaquants. Il faut moins de maladresse et plus de réussite. Quand on a ce volume de jeu, cette animation offensive, il faut la pousser au fond, faire le bon geste, et on ne l´a pas réussi. Mais on sait très bien qu´avec des attaquants de haut niveau, ça ne peut pas être une situation qui dure». La thèse serait facile à défendre si le même constat n´avait pas été dressé tant de fois la saison dernière (0-0 contre Israël, l´Irlande, la Pologne, la Suisse entre autres), et même pendant le premier tour de la Coupe du monde 2002. Alors que toutes les associations ont été tentées, y compris un prometteur duo Anelka - Trezeguet mercredi, cette certitude que «ça va finir par tourner» est un pari. Il n´est pas perdu d´avance, mais cette constance ne ressemble plus à un hasard.
« Et ça, c´est inadmissible »
Et puis il y a cette fébrilité défensive inhabituelle. Elle remet au goût du jour l´idée, défendue par beaucoup de vainqueurs de 1998, que les victoires se fondent sur les blocs les plus solides. «Il faut les deux, objecte Domenech l´ancien défenseur, mais on ne construit pas une équipe en se disant : "on sera solide derrière et le reste on s´en fiche". Peut-être aussi qu´en 1998, il n´y avait pas le talent offensif qu´on a maintenant.» La recherche de la meilleure solution offensive avance encore (Zidane derrière combien d´attaquants ? Lesquels ? Avec quel soutien sur les côtés ?) , et celle d´une ligne défensive-type retrouve une actualité. Dans une équipe de France où six ou sept joueurs seraient chargés de défendre ou de presser, Sagnol, Thuram, Vieira et Makelele (qui n´a pas joué mercredi) partent avec la quasi certitude de la titularisation, en plus de Gallas (absent aussi), dont il faut aussi déterminer le poste. Boumsong «n´a pas fait le meilleur match de sa carrière internationale», convient Domenech. Le joueur de Newcastle n´a pas confirmé, lors de ses dernières sorties, les quelques promesses faites au cour de l´année 2005. Une place à gauche est à prendre (Abidal ?) , peut-être une dans l´axe (Gallas ? Mexès ?) et un rôle de troisième milieu pour lequel aucun poids lourd ne se détache (Diarra ? Dhorasoo ?) . «Il y a eu des imperfections et des erreurs défensives et je ne dis pas que ça n´a pas d´importance, signale Domenech avec diplomatie. Je vais souligner ces fautes, qu´on a payées.»
Disant cela, le sélectionneur vise surtout l´action qui a conduit au deuxième but slovaque à la 82e minute, symbole d´un échec collectif. «Est-il normal de prendre un but après un corner pour nous ? Dans le dernier quart d´heure, nous avons oublié l´équilibre dans notre positionnement. Il devait y avoir du monde à la retombée et il n´y avait personne. Le Slovaque a fait quarante ou cinquante mètres balle au pied, et ça c´est inadmissible. C´est un problème d´organisation» expose Domenech pour refuser de sectoriser les problèmes de son équipe. «Quand on a la chance d´égaliser, ce n´est pas en partant à l´abordage sans lucidité qu´on termine bien le match, observe-t-il aussi. Cela dit, je préfère ça à une gestion tranquille d´un score de parité. Ce match, je l´avais placé sous le signe de l´enthousiasme et la détermination et les joueurs ont répondu. Le problème, c´est que chacun a cru y arriver en poussant de son côté et en laissant des espaces. C´est un bon sentiment que je ne condamne pas, mais qu´il faut réguler.» Raymond Domenech plaide la défaite utile et redonne au match sa valeur. «Ce qui compte, c´est le 9 juillet (date de la finale de la Coupe du monde). Bien sûr qu´il faudra marquer des buts pour aller jusque là. Cela dit, certaines équipes ont fait un bon parcours sans gagner un match, récemment certaines se sont même qualifiées comme ça.» La sienne, mais elle n´avait pris que deux buts en dix matches.
A RETENIR
UNE MAUVAISE HABITUDE
Le manque de réalisme de l´équipe de France, mercredi face à Slovaquie, a connu quelques précédents inquiétants pour un groupe qui possède dans ses rangs des joueurs comme Henry, Trezeguet, Anelka, Wiltord ou Zidane. Rappels :
FRANCE - HONGRIE : 2-1
« Reste que quelque chose doit encore changer dans le comportement de cette équipe. Elle manque encore de précision technique dans les trente derniers mètres et n´est pas encore capable de s´offrir la marge de sécurité qu´elle doit avoir contre un adversaire de ce (petit) calibre. (...) Avec plus de réalisme, les 45 minutes auraient pu, auraient dû virer à la correction.»
FRANCE - SUISSE : 0-0
« Les Français ne peuvent s´en prendre qu´à eux-mêmes après ce résultat désolant. Au vu de quelques-uns de leurs ratés, sur leur grosse douzaine d´occasions, ils ont eu peur de gagner ce match. Trezeguet, l´homme qui peut tout faire basculer avec un demi-ballon, a mangé la feuille de match à deux reprises, et il ne fut pas le seul à mériter le compliment.»
FRANCE - SUEDE : 1-1
« Sur le plan du jeu et de l´engagement, il manque encore à cette équipe une constance dans l´effort qui lui est étrangère et un ratio satisfaisant occasions/but.»
FRANCE - POLOGNE : 0-0
«Raymond Domenech a cru à un possible déclic au cours d´une première période loin d´être parfaite mais marquée par une série de situations favorables qui semblaient annoncer un autre résultat. (...) Mais victimes de leurs limites actuelles - des repères collectifs qui restent à créer, des leaders très intermittents, une peur de mal faire persistante dans le dernier geste - ils n´ont pas su faire pencher la balance. (...). Il aurait fallu trois fois moins d´occasions à une grande équipe pour plier l´affaire en une mi-temps. En 45 minutes, les premières, les Bleus ont enchaîné pas moins de treize actions de but, débouchant parfois sur des doubles tentatives.»
FRANCE - DANEMARK : 0-2
« L´équipe de France est retombée dans ses travers : un déchet technique inhabituel, un manque de vitesse et d´imagination dans le camp adverse, une fébrilité défensive de moins en moins inédite et un impact physique rongé. (...) Que la France ait réussi à se procurer beaucoup d´occasions dans ces conditions n´enlève rien à la frustration. Elle l´accentue. (...) Le processus était enclenché depuis deux mois et un France-Russie (0-0) où l´équipe s´était montrée moins saignante, moins sûre, moins réaliste. »
http://www.lequipe.fr/Football/EDF_Barometre_Bleus_2006.html
Bon ben bonne nuit je vais moi
@+ et bonne soirée à tout le monde
03/03/2006
Foot - Bleus : Domenech : « Une liste en tête »
Le sélectionneur de l´équipe de France a admis, jeudi au lendemain de France - Slovaquie (1-2), qu´il avait une idée assez précise des joueurs avec lesquels il comptait s´envoler pour l´Allemagne en juin. Il assure que les lignes peuvent encore bouger sous l´impact de la forme du moment, de possibles révélations, mais aussi des blessures et indisponibilités de dernière minute.
« Raymond Domenech, avez-vous déjà en tête votre liste des 23 pour la Coupe du monde ?
J´ai une idée de base, une liste en tête, mais qui ne sera pas forcément celle du 15 mai (date imposée par la FIFA) ou du 1er juin (réclamée par les sélectionneurs). Mais je me suis toujours interdit de la mettre sur le papier. J´ai des noms et je ne suis pas figé. Il va encore se passer des choses.
Quelle place accorderez-vous à la forme du moment ?
Elle est importante, pas décisive mais importante.
Mercredi contre la Slovaquie (1-2), Philippe Mexès est venu, a vu et... a dû repartir un peu déçu de ne pas entrer ?
Les Romains, c´est ça... (sourire). J´avais prévu de le faire entrer mais il avait un petit point en haut de la cuisse. J´ai voulu être honnête avec lui et ne pas le mettre en situation où il pouvait être gêné. S´il avait été blessé trois semaines, il aurait été pénalisé dans la perspective de la liste. Je n´ai pas pris de risque non plus avec Louis Saha, ni avec Claude Makelele qui étaient un peu touchés. Il n´y a pas que ce match qui compte pour faire la liste. Il y a les deux mois qui arrivent.
Est-il possible que votre liste contienne des joueurs qui n´aient reçu aucun temps de jeu en sélection cette saison ?
Cela reste une possibilité. Si Maradona se révèle, je le retiens.
Le match de mercredi était le dernier avant la liste, était-il plus important que les autres ?
J´ai eu quelques éclaircissements, c´est vrai, ça m´a fait évoluer. Mais, ce n´était pas coefficient 6. Tout ne se joue pas sur une mi-temps ou un match. Tous les joueurs qui ont joué hier, je les connais depuis longtemps.
Quelles ont été les épreuves à coefficient 6 depuis votre nomination ? En Irlande (1-0) ?
Non, en Irlande, il y a eu une médaille à la fin, mais pas plus. Ceux qui ont montré une solidité à ce moment-là, c´était peut-être un petit plus, mais dilué dans les autres matches, leur parcours en club. Ce n´est pas 45 minutes ou un match qui décide d´une participation ou non à une Coupe du monde. C´est un ensemble d´éléments qu´on additionne.
Coefficient 6, c´est ce qui se passe autour du terrain ?
Mais je n´ai pas dit qu´il y avait déjà eu des épreuves à coefficient 6.
Sur le dossier des gardiens, pourquoi avoir choisi Fabien Barthez mercredi ?
On a fait une alternance. On a pensé qu´il valait mieux que ce soit comme ça. Mais on est toujours dans la même situation : le choix pour la Coupe du monde n´est pas fait. Le travail de Bruno Martini, maintenant, c´est uniquement de les suivre : ils vont être épiés, disséqués. J´ai une idée de base mais qui n´est pas figée.
L´alternance voudrait que Grégory Coupet soit titulaire contre le Mexique le 27 mai...
Je ne sais pas encre qui jouera ce match-là, qui est un peu particulier. D´ici là, deux mois importants se seront écoulés. Une chose est sûre, je donnerai mon choix avant le 13 juin (date de France - Suisse).
Croyez-vous toujours à la possibilité d´obtenir de la FIFA un report de la date de remise des listes ?
Ça me paraît franchement impossible de conserver le 15 mai. Aucun sélectionneur n´est d´accord. J´ai parlé avec Van Basten sur ce sujet : je n´ose pas l´imaginer. La finale de la Ligue des champions est programmée le 17 mai, celle de la Coupe de France le 20 mai. Ça peut faire dix joueurs concernés. A part dire à certains : "on vous offre des vacances à Clairefontaine, vous aurez peut-être la chance que quelqu´un se blesse quelque part", je ne vois pas comment faire. Je ne sais pas si la FIFA bougera. Le 1er juin, on ne l´aura peut-être pas, mais pourquoi pas un retour à la date initiale du 27 mai ? On avait déjà protesté car on trouvait que c´était trop tôt. Ça a tellement bien marché qu´ils sont passé au 15 mai ! Si la FIFA maintient cette date, c´est pour bloquer les matches amicaux entre le 14 et le 21, en raison des vacances que doivent recevoir les joueurs.
Plutôt qu´un groupe élargi, pouvez-vous miser sur le groupe de l´Euro espoirs (23 mai - 4 juin) comme une soupape de sécurité ?
C´est une possibilité mais c´est risqué. Et je préfère les laisser jouer leur chance jusqu´au bout. En 1998, avant le stage de préparation à 28 joueurs, Aimé Jacquet n´avait pas de certitude totale sur les 22 qui partaient. C´est dans la vie de tous les jours qu´il a pu ressentir une évolution.
Prendre un groupe élargi, cela voudrait dire combien de joueurs supplémentaires ?
Un gardien, déjà. Et au moins un ou deux par ligne.
Allez-vous partir à la rencontre de vos joueurs durant ces dix semaines pour reparler des Bleus, et notamment de la défaite contre la Slovaquie ?
C´est l´essentiel de mon travail en deux mois : on ne peut pas les rassembler, alors je vais aller à droite à gauche, prendre mon bâton de pèlerin et discuter. J´ai fait un débriefing individuel assez rapide après le match, c´est intéressant.»
Coupet : «Ce n´est pas rassurant»
Après s´être entretenu avec des journalistes écossais, venus à Lyon lui parler de Paul Le Guen, - « Pourquoi pas finir ma carrière en Ecosse ? »,
leur glisse-t-il -, Grégory Coupet est revenu sur la défaite des Bleus contre la Slovaquie (1-2) et la nécessaire remise en cause qu´elle lui inspire.
«Grégory Coupet, cette défaite contre la Slovaquie est-elle inquiétante ?
Disons que ce n´est pas rassurant. Dans le jeu, on s´est créé beaucoup d´occasions, mais nous avons manqué de réussite. C´était le dernier match officiel en attendant la liste des vingt-trois. La France se devait de gagner contre la Slovaquie et cela n´a pas été le cas. Il y a une remise en cause à faire. Il faut corriger le tir au plus vite.
Comment avez-vous vécu ce match ?
Sur le banc... (rires). Ce n´est pas forcément agréable. Mais j´essaie de relativiser, de positiver au maximum. C´est sûr que ce n´est pas l´idéal comme situation. J´aurais préféré qu´il (Raymond Domenech) rende sa décision plus vite. Qu´elle soit positive ou négative pour moi, il y a aura une sorte de bilan psychologique à effectuer. Mais bon... On va devoir s´adapter.
Fabien Barthez a encaissé deux buts. Avez-vous l´impression, sans jouer, d´avoir marqué des points ?
J´ai surtout l´impression de ne pas avoir joué. C´est frustrant. Mais sur les buts encaissés, Fabien ne pouvait rien faire. Il a pris deux cacahuètes. Vous savez, je ne suis pas heureux quand il fait des erreurs.
Les sifflets contre Fabien Barthez vous ont-ils choqué ?
J´ai été gêné. Et nous avons tous été touchés. Au-delà de la polémique qu´il existe entre nous deux, c´est un gardien français. Ces supporters doivent comprendre que ce comportement n´est pas la meilleure manière d´aider le groupe. Ils doivent faire abstraction des oppositions qui ont lieu tous les week-ends en L1 (NDLR : Coupet fait référence au Paris-SG-Marseille de dimanche). Nous avons besoin de soutien. Nous ne sommes pas trop en réussite sur le terrain pour qu´en plus les supporters se lient contre nous.
Ils veulent une liste le 1er juin et en cas d´échec l´excuse sera "pas assez de temps pour se préparer"
Ils crieront qu´ils n´ont qu´une dizaine de jours avec leurs 23 joueurs pour se préparer....
Domenech a raison le 15 mai c´est invraisemblable
En quoi c´est invraisemblable? les sélectionneurs ont tous une idée des joueurs qu´ils vont prendre, mis à part 3-4 joueurs qui sont remplaçants et qui ne joueront quasi pas....
ya encore des matchs après et on peut se blesser ou quelque chose d´autre en plus c´est presque 1 mois avant la coupe du monde Les séléctionneurs se sont aliés pour repousser cette date
http://www.lequipe.fr/Football/EDF_Calendrier.html
ÉQUIPE DE FRANCE / MIKAËL SILVESTRE :
« J’avais fait une croix sur le Mondial »
Plus appelé chez les Bleus depuis octobre 2004, Mikaël Silvestre a bénéficié des forfaits en défense pour faire son retour contre la Slovaquie. Le défenseur de Manchester n’y croyait plus, mais cela ne l’a pas empêché de répondre présent.
D´un de nos envoyés spéciaux au Stade de France
Mikaël Silvestre, pensez-vous avoir marqué des points contre la Slovaquie ?
Les points c’est le sélectionneur qui va les compter, il y a plusieurs joueurs à pouvoir évoluer à ce poste. C’est vrai que j’ai eu l’opportunité de jouer ce soir (mercredi soir), je pense avoir fait le maximum, en tout cas je n’aurai pas de regret.
Quelle était l’ambiance dans les vestiaires ?
Malgré la défaite il y avait une ambiance assez sereine, on sait qu’on ne s’est pas fait bouger par les Slovaques, le score ne reflète pas vraiment la physionomie du match, il faut savoir l’accepter. On s’est créé des occasions, malgré un bloc Slovaque très replié, ils ont eu beaucoup de chance et un très bon gardien.
Sans lui, le score aurait pu être plus large…
Oui c’est vrai, dans les matchs internationaux l’équipe qui ouvre le score prend vraiment une option importante pour la victoire. On a eu le mérite de revenir mais aujourd’hui (mercredi) cela ne nous a pas souri, espérons que l’on garde cela en réserve pour la suite.
« Le travail finit toujours par payer »
En première période, était-ce vraiment très dur de passer ?
Oui malgré un bloc replié on s’est créé quelques occasions, il y a eu de bons enchaînements et beaucoup de choses positives à retirer de cette première mi-temps.
Les choses négatives, ce sont les deux buts encaissés ainsi qu’une erreur défensive…
Je ne pense pas que l’on se soit relâché mais c’est vrai qu’à ce niveau la on prend deux buts alors qu’on ne s’y attend pas vraiment, on avait le match en main on va dire.
Pour en revenir à vous, pensiez-vous que tout était fini pour la Coupe du monde ?
Oui pour être honnête j’avais fait une croix sur le Mondial, vu que je n’étais pas dans la liste de départ. J’ai continué à travailler et le travail finit toujours par payer.
« On devrait tous soutenir Fabien »
Est-ce que les choses ont changé au niveau de l’ambiance dans l’équipe depuis votre dernière sélection en Bleu ?
Je sens qu’il y a beaucoup de sérénité dans ce groupe, autour de Lilian (Thuram), de Zizou, de Claude (Makelele), il n’y a pas à tortiller cela fait une grosse différence. Ce sont des joueurs qui apportent beaucoup, surtout qu’il y a beaucoup de jeunes qui sont venus dans le groupe. A leurs côtés, on sait où on va. C’est juste une force supplémentaire.
Que pensez vous des sifflets à l’encontre de Fabien Barthez ?
Je trouve cela vraiment déplorable, et stupide. Fabien fait le maximum, on devrait tous le soutenir, que cela soit Grégory ou Fabien l’important c’est qu’on ne prenne pas de but. Je trouve cela un peu bête, les gens devraient manifester leur joie et leur encouragement pour cette équipe de France.
Qu’est ce que vous allez faire jusqu’à l’annonce de la liste à présent ?
Je vais essayer de garder ma place à Manchester, car je suis aussi en concurrence dans mon club. Mais cela me pousse à travailler dur et à produire de bonnes performances.
C´est vrai que Sylvestre a fait une bonne impression dans cette équipe de France en position de latéral gauche. On pensait qu´il ne pouvait y avoir qu´Abidal qui pouvait occuper ce poste, finalement, Domenech devrait plutôt compter sur Sylvestre.
Je trouve que dans ce match, Anelka a montré que dans une solution tactique à deux attaquants, c´était le meilleur complément derrière un buteur.
Le vrai malheur de l´EDF en fait, c´est Henry et Trézéguet je pense, ça fait deux ans qu´il rate des buts tout faits (plus pour Trézéguet d´ailleurs). Je suis sûr que Cissé en aurait marqué un ou deux sur les occasions qu´ont eu Henry et Trézéguet, il a montré qu´il était réaliste en EDF depuis deux ans. Il faudrait qu´il retrouve une place de titulaire à Liverpool.
Henry des grands jour avec les gunners, il a fait un doublé, ça va il s´est entrainé tranquille mercredi sans forcer son talent...
Ouais Henry et Trézéguet ont encore marqué plein de buts après leur prestation pitoyable en équipe de France comme à leur habitude...
Fallait pas croire que leur performance médiocre en EdF aurait cassé leur rythme en club^^
Pourquoi pas Moreira en EdF lol il jouerait à fond sa chance
On peut mettre Anelka, Saha ou Cissé devant, je pense qu´ils manqueraient moins d´occasions que ces deux zigotos^^