Salut à tous Après avoir longuement réfléchi, moi et trois autres forumeurs avons décidé d'écrire une fiction à quatre sur Red Dead Redemption Je vous explique le principe, je post le chapitre, avec le point de vue de mon personnage, un autre poste la suite de l'histoire avec le point de vue du sien etc...
Après tout, dans les bandes, ils étaient bien quatre (voire plus )
Laissez moi vous présenter notre bande, nous venons tous du forum Monster Hunter 3:
-Tropeco, moi même, auteur du personnage Andrew Mac-Millan, voici le lien de ma fic: https://www.jeuxvideo.com/forums/1-11810-189332-1-0-1-0-fic-les-monstres-rois.htm
-Jejewii, auteur du personnage Samuel Walter, a écrit ici: https://www.jeuxvideo.com/forums/1-11810-308968-1-0-1-0-fic-la-retombee-d-une-legende.htm
-HikariOni22, auteur de Lawliet S. O'Sullivan, a écrit plusieurs fictions: https://www.jeuxvideo.com/forums/1-11810-137596-1-0-1-0-fic-obsession-cronique-des-iii-dragons.htm , https://www.jeuxvideo.com/forums/1-11810-538313-1-0-1-0-fic-le-patriote.htm , https://www.jeuxvideo.com/forums/1-11810-571431-1-0-1-0-semi-hs-fiction-quarts.htm .
-Godzilla98, auteur de Shaun Welt. Il n'a écrit aucune fiction, mais il a subi un test et nous pouvons témoigner de sa capacité à alligner deux mots
Il n'y a que nous quatre dans cette fiction, et c'est déjà bien assez
Nous essayerons de vous convaincre au mieux, soyez indulgents au début, oopas
Voici, sans plus attendre, le prologue :
Prologue : Adjudant Mac Millan.
Dans la caserne militaire de la grande ville d’Armadillo, située dans la région de Cholla Springs, l’adjudant Andrew Mac Millan nettoyait son fusil de précision, la culasse était brillante et le canon pouvait servir de miroir. Ce canon reflétait son visage : ses yeux étaient verts, ses cheveux étaient marrons et courts, comme le demande le règlement en vigueur dans l’armée Américaine. Il était légèrement bronzé car il opérait dans une région ensoleillée, située à quelques kilomètres de la frontière Nord du Mexique. Il avait un faciès relativement fin, il avait cependant une cicatrice qui courait de sa tempe gauche jusqu’à son menton, résultat d’une bagarre de saloon ayant eu lieu lorsqu’il était étudiant à l’école des élèves gradés.
Un coup fut frappé à sa porte. Il se leva, il était de taille moyenne et mieux bâtit que la moyenne, sans être une armoire à glace. Pensant recevoir la visite d’un haut gradé qui lui proposait un contrat, Andrew réajusta son uniforme vert foncé. Le tireur d’élite n’aimait pas cette couleur, il aurait volontiers enfilé un uniforme de marin, mais cette branche de l’armée ne permettait que rarement l’utilisation d’un fusil de précision. Il prit une inspiration et ouvrit la porte, il fut soulagé de voir le sergent Jefferson. C’était un homme de grande taille habitué aux combats de mêlée, il portait un fusil Springfield sur son dos et se mit en position de garde-à-vous en appuyant sa main sur ses cheveux jaunes. L’adjudant lui adressa un salut poli et sobre avant de lui demander de s’exprimer :
« _ Repos, Jefferson. Lança le sous officier de sa voix grave. Qu’as-tu à me dire ?
_ Mon adjudant, le colonel Drax veut vous voir dans son bureau.
_ Tiens ? Je ne l’avais plus vu depuis longtemps, le vieux.
_ Sans doute veut-il vous opposer un contrat ?
_ C’est possible, gardes donc ma chambre, Jefferson !
_ A vos ordres. »
Sur ces mots, le soldat se dirigea d’un pas assuré vers le second bâtiment de la caserne, le quartier des officiers. Il sortit du couloir et emprunta la porte située à l’autre bout de ce dernier. Le soleil tapait fort, et le port du képi était de rigueur. Quelques soldats jouaient aux dés en attendant leur patrouille. D’autres tiraient sur des bouteilles vides et des tonneaux inutiles car trop usés, d’autres, encore, s’entraînaient au maniement du sabre de cavalerie. Le sniper les regardait avec un œil bienveillant, il n’était qu’adjudant mais le peu d’hommes sous son commandement était aussi important que lui, à ses yeux. Il salua quelques uns d’entres eux et continua son chemin. Après trois minutes de marche, il pénétra dans le quartier des officiers. La première fois que Mac Millan y entra, il fut ébloui par ces chambres incroyablement propres et bien rangées. Depuis, il avait l’habitude : il savait qu’il entrerait définitivement avec ses affaires dans l’une de ces chambres d’ici quelques mois. Par ailleurs, si il était bien convoqué pour terminer la vie de quelqu’un, il serait certainement promu adjudant-chef, ou si il faisait preuve de bravoure, il deviendrait peut-être major.
Quoi qu’il en soit, il poussa la porte du bureau du colonel. La pièce était baignée de soleil grâce aux baies vitrées. Les murs blancs faisaient mal aux yeux, le tireur plissa ces derniers. Il s’annonça :
« _ Colonel, vous m’attendiez ?
_ Vous voilà, Mac Millan. »
L’officier était un homme dans la force de l’âge : son teint était terne et ses cheveux bouclés étaient blancs comme les murs. Il avait cependant une certaine fierté dans son regard, son visage reflétait une certaine rondeur. C’était le genre d’homme qui rosissait lorsqu’il riait. Ce qui n’arrivait pas si rarement. Il retira ses lunettes pour les essuyer sur un chiffon qu’il sortit du tiroir supérieur de son bureau.
« _ Venons-en au fait : vous connaissez Mac Lauderdale ?
_ Oui, c’est un « bon Américain » d’après les autorités de l’hôtel de ville.
_ Hélas, le gouvernement local devrait mieux s’intéresser à ses administrés, Lauderdale est un truand, je le soupçonne de soudoyer l’adjoint Johnson pour blanchir ses activités.
_ En effet, Mark Johnson est un type plutôt louche, voulez-vous que j’envoie des hommes chez Lauderdale ?
Le militaire vétuste passa sa main dans ses cheveux et répondit :
_ Vous allez vous rendre sur la colline surplombant la résidence secondaire de Johnson, de là, vous observerez les fais et gestes d’un de nos hommes infiltré. Il a pour ordre de recharger son arme s’il est témoin d’un complot. S’il effectue ce signal, et seulement s’il effectue ce signal, vous descendrez les deux hommes et couvrirez notre soldat. Il ne doit pas être découvert ! Après deux mois de filature, je refuse catégoriquement le moindre échec. Si vous réussissez, vous serez sans doute promu major. Vous êtes avec nous ?
_ Comptez sur moi.
_ Rompez !
Après ce briefing, le sniper saisit son paquetage dans sa chambre et remercia Jefferson, puis il partit à cheval vers le Nord de la ville. A cette heure, les rues étaient quasiment vides : les habitants, pour la plupart ouvriers et fils d’ouvriers travaillaient sur la construction du nouveau chemin de fer. La résidence d’été du suspect était à un kilomètre derrière la dernière maison à l’extrême Nord de la cité. Le tireur attacha son cheval à cents mètres de sa position de tir, il grimpa sur la colline située au milieu de la plaine désertique. Il enfila son cache poussière et se couche sur le sol, les jumelles collées aux yeux, le fusil à longue portée au côté.
La résidence était une large maison en bois peint en blanc, les tuiles étaient oranges et visiblement refaites récemment. Elle semblait n’avoir qu’un seul étage et elle s’étendait longuement sur la terre sèche. Trois hommes discutaient dans l’enclos des chevaux. Andrew rechargea son Springfield et plaça la lunette télescopique sur le corps de l’arme. Il avait le centre du viseur sur la tête de Johnson. La proximité de la cible permettait un tir assurément réussi. Il resta ainsi quelques secondes, puis le plus grand des trois hommes rechargea une carabine Winchester, ceci correspondait au code, instantanément, une détonation retentit.
Mac Millan venait de tirer en direction de Johnson, il fit feu une seconde fois vers Lauderdale, les deux hommes s’affaissaient quasiment en même temps. Faisant feinte d’être paniqué, l’infiltré fit feu dans des directions aléatoires, pour me permettre de partir discrètement. Il s’installa sur un Mustang et partit rapidement de l’enclos. La mission était visiblement une réussite.
De retour à la base, le major Andrew Mac Millan fut accueilli par le colonel, qui le félicita de son acte, il fut promu major. Cependant, il avait une nouvelle mission. Il devait démanteler un réseau de dangereux criminels mexicains, ils faisaient parti d’un groupe para révolutionnaire. C’était une mission secrète, il n’aurait qu’un appuie limité du gouvernement Américain, de plus, il devait se trouver ses propres compagnons de voyage.
Il partit donc le lendemain à l’aube, sa route était toute tracée, il savait qu’il pouvait compter sur un groupe d’hommes déterminés.
Fin du prologue D’Andrew Mac Millan.
A suivre...
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Tropeco.