Salut tous le monde ! je vous propose une troisième fic, contrairement au précédente ce n'est pas une suite elle est appart celle-ci. J'espère que sa vous plaira, bonne lecture
Chapitre 1
Jared était allongé au milieu de la rue, le visage en sang. Les hommes d’Anderson n’avaient pas été doux avec lui. Tout le monde autour le regardait, mais bien sur aucun n’intervenait. C’était comme ça dans Freeside, chacun pour sa pomme. Personne ne voulait plus d’ennuis qu’ils n’en avaient. Le quotidien des habitants de Freeside se résumait à la violence, l’escroquerie, la drogue et l’alcool, et la prostitution.
Jared cracha un mollard de sang sur le sol puis tenta un regard vers ses agresseurs. Anderson était là, les bras croisés, au milieu de ses trois molosses. L’un d’eux s’était occupé de lui en lui infligea plusieurs coups de poing. Un mec de cent vingt kilos fracassant un autre soixante-dix à tout casser, quoi de plus loyal ? Anderson était le genre de mec qui aimer se faire comprendre. Ce n’est pas que Jared adorait se prendre des coups à longueur de journée mais il était incapable de lui rembourser les capsules qu’il lui devait, un paquet de capsules. A force de perdre aux jeux de hasard voila ce qui arrivait. L’un des molosses d’Anderson souleva le pauvre Jared par le col puis le rapprocha de ce dernier.
« Quand est-ce que tu vas comprendre, Jared ? » Lui demanda-t-il avec lassitude.
Il fouilla dans ses poches et lança un sourire lorsqu’il découvrit quelques capsules y trainant par hasard. Jared lui jeta un regard mauvais et plein de haine.
« Je te prends ça, lui dit Anderson en montrant les capsules, je les enlèverais de ta dette ».
Il tourna ensuite les talons et demanda à son garde du corps de le laisser. Il obéit en le jetant à terre.
Jared resta là un petit moment, à se remettre de se qu’il venait de se produire. Autour de lui les gens le regardaient comme de la vermine. A aucun moment il avait vu de la pitié dans leurs yeux, comme quoi l’humanité n’était plus ce quelle était. Il frotta ses vêtements recouverts de poussière puis songea à se lever. Si Anderson repassait par là il se ferait un plaisir de lui remettre quelques coups, juste pour le plaisir. Il y avait de nombreuses taches de sang à l’endroit où était allongé Jared, il n’osa pas imaginer l’état de son visage. Sa femme Lucie serait encore affolé et triste de le voir comme ça. Anderson lui avait volé le peux de capsules qu’il avait réussit à dénicher, il était en route pour acheter une conserve de porc aux haricots mais il devait désormais rebrousser chemin. La faim lui tordait les boyaux, et pourtant il n’aurait toujours rien à manger ce soir. Mais il était le dernier dont il se souciait, ce qui importait le plus était son fils Clark, il n’avait que six ans et était déjà à la rue avec ses parents, une chose intolérable.
Jared retourna dans les taudis de Freeside, sa famille l’attendait dans une petite impasse à l’abri des regards. La nuit venait de tombé, au loin on apercevait les lumières du Strip, lieu de rêve et de tranquillité. Il avait toujours vécu ici et pourtant il n’avait jamais mit les pieds la bas, peut-être qu’un jour…Non, inutile d’y penser, il n’était même pas capable de nourrir sa famille alors pourquoi une telle pensée ? S’il avait été un peu plus intelligent, il serait resté auprès de sa femme tous les soirs, au lieu de ça il était allé perdre son argent dans des jeux. Des jeux où il était terriblement mauvais, et pourtant il continuait à perdre encore, et encore. A force d’accumuler des dettes, cela provoqua la colère de nombreux types comme Anderson. Celui là n’était pas le seul, il devait de l’argent à bien d’autres personnes, celui là était simplement plus insistant que les autres.
Le pauvre Jared parcourait les rue de Freeside, la faim devenant insupportable. Il donnerait n’importe quoi pour avaler quelque chose. Ce soir il devrait chasser une fois de plus un rataupe et se nourrir de cette chair infecte et malsaine. Une chance pour lui ils étaient abondants dans Freeside. Il se rendit dans le quartier au nord-ouest, là bas il avait toutes chances d’en chasser un. Il ramassa un petit morceau de bois suffisamment solide pour taper avec puis fouilla le moindre tas débris, la moindre poubelle. Hélas il n’en trouva aucun, comme quoi la poisse était quelque chose que l’on gardait avec soit. Dans un coin proche des murs qui entouraient la ville, un groupe d’hommes étaient réunis autour d’un bidon dans lequel crépitait un feu. Il préféra ne pas rester davantage dans le coin, les hommes là-bas étaient plutôt tordus et dangereux.
Il marcha le long des murailles du fort Mormon, il rentrait bredouille une fois encore. Ce n’était pas digne d’un mari et encore moins d’un père. Pourtant il se donnait du mal pour survivre avec sa famille, mais le passé resurgissait toujours à la surface. Il était entrain de payer ses mauvais choix personnels et impliquait sa famille avec lui. Alors qu’il était perdu dans ses pensées et ses lamentations, un petit garçon surgit du bout de la rue en courant. Il était aux trousses d’un rataupes. Jared tenta sa chance et prit en main le bâton qu’il avait trouvé. Le rataupe n’était plus qu’à quelques mètres, il leva son arme de fortune au dessus de sa tête puis l’abattit sur la créature. Le coup lui brisa le crane, la créature poussa un léger couinement avant de mourir.
Le garçon s’arrêta de courir et se rapprocha de Jared.
« Merci de m’avoir aidé, monsieur, le remercia-t-il.
- Désolé, mon brave, celui là je l’emmène avec moi ».
Jared saisit son futur repas par la queue puis reprit son chemin vers sa famille. Le gamin lui hurla toutes sortes d’insultes. Il préféra marchait plus vite, au cas où quelqu’un voudrait aider le gosse à récupérer sa proie.
Du sang dégoulinait du crane du rataupe, laissant une trainée sur le bord du chemin. Jared était content de lui, il avait réussit à attraper de quoi manger, même si en réalité il ne lui revenait pas de droit. Il s’engouffra dans l’une des nombreuses ruelles de Freeside puis se dirigea vers l’impasse où l’attendaient Clark et Lucie. Il croisa de nombreux camés affalés sur le sol, l’un d’eux avait une position plutôt raide et excentrique. Sans doute était-il mort, chose fréquente dans ces rues.
Jared arriva dans la bonne rue, plus que quelques pas et il verrait sa famille. Mais quelque chose l’inquiéta. Normalement il était censé voir les reflets du feu que Lucie entretenait, or là il n’y en avait pas. De plus il n’entendait rien. Il se mit à courir jusqu’à l’impasse. Elle était déserte, Clark et Lucie n’y étaient plus.
La peur commença à envahir Jared. Où pouvaient-ils bien être ? A sa recherche ? Non, Lucie avait l’habitude qu’il soit en retard. Clark semblait malade ce matin, ils étaient surement partit chercher un médicament chez Mick et Ralph. Mais avec quel argent ? Il ne savait définitivement pas où était sa famille. Il cacha son repas dans l’une des poubelles puis retourna dans la rue principale, il n’y avait que peux de monde, les retrouver serait facile. Pourtant il ne les vit pas, c’était comme s’ils s’étaient volatilisés.
« Bon sang, où sont-il ! » Hurla-t-il alors que le désespoir fit son entrée en scène.
Un homme aux allures de clochards, le voyant s’affoler, se rapprocha de lui.
« Que ce passe-t-il ?
- Ma famille à disparue, une femme brune et un petit garçon, vous les avez vus ?
- Hum…Je crois bien oui, lui avoua l’homme.
- Où sont-ils ? Vous le savez ? »
Jared avait pris un ton aigu qui trahissait sa peur. Il n’avait que sa famille dans se monde. S’il lui arrivait le moindre malheur il ne saurait comment réagir.
« Allons calmez-vous, je suis sur qu’ils vont bien, le rassura-t-il en lui posant une main sur l’épaule, je pense les avoir vu accompagnés d’un homme.
- Comment était-il ? S’empressa-t-il de demander.
- C’était un homme noir, un bandana rouge sur la tête il me semble ».
Le cœur de Jared fit un bond dans sa poitrine, la description que venait de donner cet homme était celle de Wayne, un type à qui il devait deux milles capsules tout rond. Il sentit les larmes monter ne lui, pourquoi s’en était-il prit à sa famille ?
Sans même remercier l’homme, il couru jusque chez Wayne, non loin du fort Mormon. Il vit de la lumière a travers la fenêtre, il était donc chez lui. Jared gravit les escaliers quatre par quatre puis s’apprêta à enfoncer la porte. Alors qu’il prit son élan, il reçut un choc violent sur la tête qui le fit perdre l’équilibre. Sa vue était devenue trouble et son crane lui faisait horriblement mal. Un homme l’aida à se relever mais posa quelque chose de froid et de métallique sur sa joue, le canon d’un pistolet 9mm.
Sa vue était toujours aussi trouble, il avait du mal à mettre un pas devant l’autre. L’homme ouvrit la porte de chez Wayne puis le bouscula à terre. Jared avait du mal à reprendre ses esprits, il se tenait la tête encore douloureuse. Wayne s’approcha de lui.
« Jared ! Je n’espérais plus te revoir, je pensais que tu étais parti.
- Non…Je suis toujours là, fit-il constater, où est ma famille ?
- Droit au but, hein ? Ta famille est dans un lieu sur, mais parlons de toi ».
Jared avait du mal à parler tant il était sonné par le coup qu’il avait reçu. En demandant où était sa famille il pensait avoir crié mais non, les paroles raisonnaient simplement dans sa tête.
« As-tu mes deux milles capsules ? Poursuivit Wayne, je te conseils de me dire oui Jared parce ma patience à des limites.
- Je n’ai pas tes capsules, Wayne, Tu n’es pas le seul salopard à qui je dois de l’argent.
- Ca ce n’est pas mon problème, en revanche toi tu en as un gros.
Jared recommença à avoir une vue normale, il parvenait à présent à fixer Wayne dans les yeux.
- Comme tu le sais, ta famille est avec moi, si tu veux la revoir tu me rapporte mes deux mille capsules.
- Espèce d’enfoiré ! Rugit Jared en se levant, tu n’as pas le droit de faire ça !
L’homme qui avait frappé Jared pointa son arme dans sa direction pour le calmer. Cela fonctionna malheureusement.
- Si tu veux la revoir trouves mes putains de capsules, sinon je te jure que je leur ferais du mal. Ta femme donnera son cul dans tout Freeside, et ton fils je le vendrais aux poudriers, tu m’as bien compris ? »
Jared se résigna à rester calme, même s’il avait envie de l’égorger sur place. Deux mille capsules étaient beaucoup trop, il ne pourrait les trouver rapidement. Il n’avait pas d’autre choix pour le moment que d’accepter.
« Et ne t’avises pas d’essayer de les retrouver, je te préviens Jared !
- Et toi ne t’avises pas de leur faire du mal… »
L’homme de Wayne le prit par l’épaule et le jeta dehors. Il devait trouver cet argent pour revoir sa famille, mais il ne savait par où commencer à chercher.