Fallout New Vegas

6h00

Un coup sur son bras attira l'attention de Gabriel.

Il tourna la tête pour observer celui qui était responsable de ce geste: le sergent Eric de l'escouade de Commando Marines lui fit signe de se préparer pour l'assaut qui n'allait pas tarder.

Gabriel étudia l'intérieur du transport blindé: ils étaient 7 hommes, 7 Commando Marines, les meilleurs soldats que cette Terre ait portée.

Il put voir dans la lueur rougeoyante de l'habitacle ses camarades mettre les finitions à leur équipement, des armures assistées de la meilleure facture.

Il observa l'escouade du sergent Éric se préparer au combat.
Il n'en faisait pas partie, lui était là pour les motiver, pour les pousser au combat et les faire triompher des pires ennemis.

Pierre était là, à soupeser le M61 qui lui servait d'arme. Jean, de son côté insérait une cellule dans son fusil laser. Thomas préparait ses grenades et les insérait dans son lance grenades. Paul remontait une dernière fois son fusil de précision à lunette. Guillaume préparait son fusil laser lui aussi. Son regard s'arrêta sur Jacques qui maniait le lance-flamme de l'équipe. Et il fini par observer Éric, Avec son fusil à plasma.

L'escouade était fin prête.

Son regard glissa alors sur les plaques d'acier polies qui formaient l'intérieur de l'habitacle, et il vit une forme humaine, en armure elle aussi, mais déformée par la plaque gondolée. Il pouvait cependant observer l'immense éventreur qui lui servait d'arme, ainsi que le pistolet plasma qui lui pendait à la ceinture. Il releva la tête et croisa son regard: celui d'un prédateur, sans pitié, sans remord, sans peur. Il était le Commissaire Gabriel, chargé de mener l'escouade de vétérans du sergent Éric à la victoire.

Il consulta son radar de poignet, ils étaient à 1 km de leur cible, un campement de supers mutants retranché dans le centre de Tours.

Lui et ses hommes devaient le purger, le nettoyer de toute présence impie.

Pour l'humanité.

Putain j'aimerais pas nager en amrure assistée

Continue ça me fait marrer.

Gabriel tourna la tête vers l'escouade.

Il était fier de ces hommes. Il pouvait même dire ses hommes, depuis tellement longtemps qu'ils se battaient ensembles. Ils se considéraient comme des frères.

Il prit alors la parole:
_Mes frères, aujourd'hui nous allons porter la mort à la racaille super mutante qui souille le centre de notre chère ville!
Tous le regardaient, dans l'expectative du discours enflammé qu'il servait à chaque fois, et qui motivait même les plus lâches.

Il reprit:
_N'ayez aucune pitié! Que la mort soit votre dû! Que la terreur vous précède! Vous êtes les Commando Marines! Personne ne peut nous résister! Nous sommes de véritables anges de la mort, choisis pour apporter la destruction aux ennemis de l'Humanité!

Il fit une pause, tous étaient suspendu à ses lèvres.
_Mes frères, aujourd'hui, le sang impie coulera à flot! le Général pose son regard sur vous et approuve vos gestes! Nous sommes son bras vengeur! Nous sommes sa lame acérée! Nous sommes l'incarnation de sa colère!!

Il entonna alors un passage d'un de ses psaumes favoris:
_Joie pour le juste de voir la vengeance, il lavera ses pieds dans le sang de l'impie!! NOUS SOMMES LA JUSTICE!!! NOUS SOMMES L'INCARNATION DE SA COLÈRE!!! NOUS SOMMES LES ANGES DE LA MORT!!! ET NOUS NE CONNAISSONS PAS LA PEUR!!!!

Tous rugirent leur cri de guerre:
_POUR L'HUMANITÉ!!! POUR LE GÉNÉRAL!! HONNEUR ET COURAGE!!!

Gabriel approuva de la tête.

Ils étaient prêts à se battre. Comme tout bon soldat du Général.

Gabriel repensa à cet homme qu'il avait rencontré une fois, celui qui avait unifié la France, ou ce qu'il en restait.
Celui qui les mènerait à la victoire finale.
C'était un ancien haut gradé de l'armée, qui avait été cryogénisé au tout début de la Grande Guerre pour préserver son génie militaire alors que les bombes pleuvaient et que toute victoire était impossible. Il était sorti d'hibernation après les combats, et avait repris en main ce qui restait de la civilisation qui survivait à Paris.
Maintenant, c'était la France qu'il fallait reconquérir.

Tous ici étaient originaires de Tours, et tous ressentaient la même colère envers le blasphème que les mutants faisaient en souillant leur terre de naissance.

• 200 mètres* annonça une voix métallique depuis le haut-parleur.

Gabriel activa le micro de son casque:
_Bien, déposez nous là, pas la peine de les alerter.

Le transport s'immobilisa dans un soubresaut et la rampe arrière s'ouvrit.
Quelques secondes plus tard, 7 silhouettes blindées sortaient dans l'air froid de ce matin de printemps.

C'était le bon moment pour attaquer, les mutants ne se doutaient de rien, leur camp était encore endormi.
Ils payeraient leur erreur très cher, se dit Gabriel.

Bald, les commandos marines n'agissent pas seulement sur l'eau.

Gabriel consulta sa montre: 6h10.

Parfait, dans la demi obscurité qui nimbait la ville, leurs ennemis ne les verraient pas arriver.

Mais eux, avec leurs casques équipés de vison nocturne y voyaient comme en plein jour... Même s'ils voyaient tout en vert se dit-il en souriant.

_Au pas de course mes frère, mais silence total!

Il sortit son éventreur d'un bon mètre de long et son pistolet à plasma tout en courant.

Les sept silhouettes en armure se déplaçaient avec l'agilité de chats, et avec la même discrétion, grâce à leur entrainement.

Paul, partit en éclaireur lâcha dans le communicateur:
_Ennemis repérés, ils ne se doutent de rien.

_Parfait, dit Gabriel en le rejoignant près d'un bloc de roche effondré à 50 mètres de la porte.

L'escouade les rejoignit discrètement.
Gabriel examina l'endroit. A 50 mètres la porte du camp était fermée, il leur faudrait donc l'ouvrir avec des explosifs, et foncer dès que l'ouverture serait pratiquée.

Il se tourna vers Thomas:
_Détruit moi ça!
_Avec plaisir Commissaire, répondit le soldat en souriant sous son casque.

Il épaula son arme et tira une fois. L'instant d'après la porte explosait, envoyant des morceaux de métal partout, et éventrant même un mutant qui se trouvait derrière.

L'heure n'était plus à la discrétion.

_CHAAAARGEEEEEEEZ!!! hurla Gabriel. POUR L'HUMANITÉ!!!
_POUR LA FRANCE!!! reprirent en cœur ses frère.

L'escouade menée par le Commissaire se rua vers les portes.
En 10 secondes ils étaient rentrés, canardant toute opposition ennemie dès qu'elle se présentait.

Cependant, les mutants se ressaisissaient, et la défense se fit plus féroce.

Gabriel sauta par dessus un rambarde et atterri sur le dos d'un mutant qui se mettait à couvert. Il le décapita d'un revers de son arme, et abattit un autre d'un tir de plasma.
Le Commissaire était un vrai géant, de plus de deux mètres, un colosse engoncé dans une armure qui amplifiait ses mouvements, ne le gênant nullement grâce à la technologie avec laquelle elle était construite.

Sur sa droite, le sergent Éric liquéfia deux autres super mutants d'un tir à la tête chacun.

En arrière, Pierre arrosait les positions ennemis de son arme lourde, criblant les corps de balles explosives, émiettant les couverts et répandant la mort, tout en les abreuvant de malédictions.

Paul enchaînait les tirs à la tête à un cadence effrénée.

Thomas détruisait les abris des mutants de son arme qui éructait ses projectiles mortels.

Jean et Guillaume travaillaient de concert, arrosant leurs ennemis de traits rouges et brûlants.

En finalement Jacques se gaussait des cris porcins criés par les mutants qu'il incinérait de son lance flamme.

Tous souriaient en accomplissant leur œuvre de mort, tels des demis-dieux venant châtier les ennemis de l'humanité.

Les mutants ripostaient comme ils le pouvaient, mais la piètre qualité de leur armement ajouté à leur incapacité à viser correctement les empêchaient de faire beaucoup de dommages au Marines, su ce n'est écailler la peinture de leurs armures.

Une quinzaine de super mutant jaillit soudainement d'une tente en flamme, et foncèrent sur Gabriel, espérant sans doute l'abattre grâce au poids du nombre.

Mais ce fut lui qui les surprit en sprintant vers eux, beuglant des insultes à l'encontre de leurs génitrices et de leurs mœurs sexuelles débridées.

Le Marine bondit en l'air, et atterri les pieds sur le crâne d'un mutant, lui brisant net la nuque.
_Pour le Général!!! hurla-t'il.

Il frappa de taille, tranchant un membre armé, son éventreur continuant son chemin pour s'arrêter dans la poitrine d'un autre. Son pistolet crachait sans discontinuer des salves brûlante, liquéfiant les super mutants. Il brisant un genoux de son pied, appréciant de le voir se plier dans le mauvais sens. Son coude enfonça les côtes d'un autre, lui détruisant le cœur. Le Marine était aussi grand que les mutants, et presque aussi large, mais cela était dû à un long entraînement et non pas à une horrible mutation.

Il se retrouvait en plein cœur de la mêlée, au beau milieu de ses ennemis jurés, et il riait. Il riait comme un gosse que son père chatouille. Il riait comme on rit à une bonne blague. Il riait car il faisait ce qu'il aimait: tuer les ennemis de l'humanité.

Soudain un hachoir lui arracha son pistolet des mains, et il se retrouva privé d'arme de tir. Il hurla un cri de guerre et enfonça sa main gantée de métal dans l'abdomen du responsable, remonta vers le cœur, et arracha l'organe vital du super mutant. Les yeux de son ennemi devinrent vitreux, et il s'écroula, mort.
Cela ne lui avait prit qu'une seconde, son organisme amélioré par les opérations chirurgicales lui permettant d'être bien plus rapide qu'un homme normal.

Un choc par derrière suivi d'un intense blessure à la hanche lui indiquèrent qu'une arme avait pénétré ses défenses. Il se força à oublier la douleur, son armure lui injectant des analgésiques, et son organisme surhumain commençant déjà à cicatriser la blessure.

Des 15 mutants qui l'avaient attaqués, seuls huit étaient encore vivants. Il comptait rapidement y remédier, pensa t'il avec un sourire féroce.

Un gourdin s'abattit sur lui, mais il l'esquiva, saisi la main de son agresseur et dévia le coup, écrasant une autre tête. Le super mutant regarda son armé, étonné et presque embêté d'avoir tué un de ses allié. Gabriel mit fin à ses remords d'un coup d'éventreur au sternum, détruisant ses côtes, et déchiquetant son cœur. Il envoya sa main vers les yeux d'un autre, prise caractéristique, les deux doigts en avant, lui crevant les organes visuels et enfonçant son cerveau.

Les cinq mutants encore vivants se pressaient autours de lui, mais un grand coup de son arme en éventra deux, répandant leurs entrailles sur le sol, et le retours de lame décapita un troisième.

Il acheva les deux derniers avec une facilité déconcertantes, brisant la nuque de l'un, et empalant l'autre jusqu'à la garde.

Il se débarrassa le corps de son arme vrombissante et regarda autours de lui. En une poignée de secondes il avait tué 15 super mutants, tous gisaient dans leur sang et leurs entrailles. Il en profita pour ramasser son pistolet.

Le Marine se tourna vers ses frères, tous en avaient fini avec ce camp. Plus de 60 mutants gisaient, morts, et lui seul avait reçu une blessure.

Jean, qui était aussi le médecin de l'équipe, s'avança vers lui pour le soigner en ôtant son casque. Gabriel l'arrêta d'un geste de la main:
_Ce n'est pas nécessaire, mon frère, ce n'est qu'une blessure mineure.
Jean le regarda et sorti:
_Mais c'est pas toi que je venait soigner, c'est ton armure, elle est percée! rétorqué le vétéran, un sourire malicieux sur les lèvres.

Gabriel secoua la tête en rigolant:
_T'es même pas capable de réparer un pneu qui fuit.
Le soldat fit mine de prendre un air boudeur:
_Moi au moins, je laisse pas les autres me prendre mon arme!

Le Commissaire rétorqua:
_Il faut leur donner un peu de chance, sinon ce n'est plus un combat, c'est une exécution!
Éric se manifesta alors:
_T'appelles ça un combat? Moi je considère que c'est une promenade sur les bords de Loire.

L'escouade se mit à rire, pour eux cela n'était que la routine.

_Bon, où en sommes-nous? demanda Gabriel, coupant court à l'hilarité générale.
Éric consulta son radar:
_Nous avons nettoyé le camp, mais il semblerait qu'il y ait encore des traces de présences ennemie dans le secteur.

Comme pour lui donner raison, un énorme super mutant, un maître sans doute, visible à sa carrure et à ses armes de meilleurs facture, surgit d'une cave jusque là masquée par des peaux tannées.

Comment dire... c'est pas mal, mais le coup du personnage principal ultra baraqué, génétiquement modifié, avec une force surhumaine et qui massacre une quinzaine de super mutants en une poignée de secondes, dont la moitié seulement avec ses mains, en encaissant juste une blessure (qui est, bien sûr, soignée par des "analgésiques" et qui cicatrise naturellement en trente secondes) c'est gonflant, parce que le coup "on raconte l'histoire de la meilleur escouade du monde, avec pour perso principal un mec ultra fort, gonflé aux stéroides et qui tue tout le monde" non merci, c'est du déjà vu puissance 1000

Parce que pour lire l'histoire d'un mec dopé et qui bat tout le monde, je prend mon journal et je lis le résmé du Tour de France

Bah je vois pas où est le problème. Il renomme son perso principale en Lance et le tour (de France ?) est joué.

Tu voulais dire le Tours de France, non?

On considère que c'est un pro, il a tout un entraînement hyper poussé derrière lui, il a une super armure, et des armes bien puissantes.

Qui a dit "space marine"?

Pis imagine un gars comme Swarznegger au top de sa forme, mets-le dans une armure assistée, donne lui une bonne arme et ça dépote.

Bon, je continue ma fic, mais sur un autre post.

Nan mais même c'est abusé
En clair le mec se retrouvé face à un millier de super mutants, soit il va se prendre une dizaine de coups, il va rien sentir, ou il va tous les tuer sans se faire toucher
Ou si tu préfères, ton mec se fait arracher le coeur et il va dire "Sale racl', je vais te péter la gu*ule!" -_-

Et sinon, tu me refais un autre topic en changeant le titre, tu m'a plagié mon pseudo

Moi en tout cas dans Fallout 3 je pouvais tuer 1000 super mutants sans me faire toucher.

Le monstre faisait bien une fois et demi la taille d'un homme, et avait à la main une hache d'un bon mètre cinquante.
Il rugit à l'adresse des Marines:
_Bande de bouffe sur pattes, vous zavez fais quoi à mes gars?!

Gabriel lui répondit d'un air moqueur:
_Hey les gars, regardez la chochotte qui se planque pendant que ses petites copines se font massacrer, et après elle vient se plaindre parce qu'elle a pas reçu sa fessée!

Les soldats ricanèrent, ce qui exacerba encore plus la fureur du monstre:
_J'VAIS TOUS VOUS CRASEEEER!!!
Et il leur fonça dessus.

L'escouade réagit immédiatement en l'arrosant de tirs, mais le mutant était rapide et il combla la distance en quelques secondes.
Éric, qui était juste devant, se prit l'assaut de plein fouet et vola à dix pas de là, son armure cabossée et déchirée par le coup de hache.

Gabriel jura et encaissa les attaques suivantes du monstre. Cela n'était pas sans peine, le mutant étant bien plus fort que ses congénères et bien plus rapide aussi. Il révisa son jugement, ce n'était pas un maître super mutant, mais un seigneur! Ledit mutant frappait à coups redoublés, chacune de ses attaques manquant de couper Gabriel en deux, et celui-ci n'avait la vie sauve que grâce à son entrainement et à sa meilleure discipline. Il esquivait les assauts du monstres, tourbillonnant comme un derviche, ripostant avant de rapidement revenir se protéger.

Mais son adversaire était si résistant que ses attaques n'avaient que peu d'effet sur lui. Il ne pourrait tenir longtemps à ce petit jeu-là. Il ne pouvait empoigner son pistolet suspendu à la ceinture, toute son attention mobilisée sur son ennemis, et il ses deux mains n'étaient pas de trop pour encaisser les chocs.

L'escouade ne pouvait intervenir, au risque de le blesser.

Soudain, un jet de flamme l'envahit ainsi que son adversaire, mais cependant elles n'étaient pas très chaudes.
Bien sûr! Des flammes ne pouvaient endommager son armure, mais elles avaient suffi à distraire l'attention du monstre quelques précieuses secondes.

Gabriel passa sous la garde du mutant plus surpris que véritablement brûlé, son épais cuir ne craignant que peu les flammèches que Jacques crachait sur lui à faible régime.
Son éventreur trouva un point faible sous le bras du monstre, entaillant sa peau et déchiquetant ses muscles.

Le seigneur recula, une fontaine de sang jaillissant de sous son bras. Gabriel en profita pour frapper de la main droite mais son arme fut déviée par la hache que son ennemis leva au tout dernier moment. Le monstre sourit de ses crocs jaunis, et s'apprêta à frapper le Marine de son poing resté libre, mais il se retrouva nez à nez avec le canon du pistolet plasma que Gabriel avait dégainé et tenait de la main gauche. Le Commissaire pressa la détente et le jet de matière brûlante jaillit de la gueule de son arme pour transpercer le crâne épais de la brute, liquéfiant son cerveau et le tuant sur le coup.

Gabriel rengaina son pistolet et repoussa le corps du monstre qui s'écrasa au sol.

_Pour le Général! lâcha-t'il en guise de salut final.

Gabriel se dirigea vers Éric, qui semblait bien mal en point, adossé à un mur.

_Ça va?
L'intéressé le va les yeux vers lui:
_Bien sur que ça va, je me suis fait à moitié éviscérer par un seigneur super mutant, mais je pète la forme!!!
_Ça va, je constate que tu n'as pas perdu tas répartie.

Guillaume s'avança alors:
_Dites, vous trouver pas que c'était un peu facile?
_Va dire ça à Éric et au Commissaire, lui rétorqua Jacques.
Gabriel prit la parole:
_Il n'a pas tort, mis à part les seigneur, tous ne semblaient pas très forts, j'en ai affronté quinze, et je n'ai récolté qu'un blessure mineure...

Jean, qui était penché sur le corps d'un super mutant et l'analysait avec son scanner leur lança alors:
_Frères, ce sont des jeunes, des adolescents, tout juste sortis des nichées!

Paul eut alors un hoquet de frayeur et s'empressa d'ajouter:
_Merde, ça veut dire que ce ne sont pas les bons que l'on a tués...
Et Guillaume continua:
_Mais pourtant les rapports des éclaireurs confirmaient la présence de mutants adultes ici!
Ce fut à Gabriel de finir:
_Cela veut dire que nous nous sommes trompés d'adversaires, les adultes sont partis à la chasse, et les jeunes qui venaient d'arriver au camp y sont restés sous la direction d'un seigneur pour les entraîner...

Comme pour lui donner raison, un beuglement provenant de la direction opposée d'où ils étaient arrivés lui indiqua que les adultes n'allaient pas tarder à arriver.

_Retraite, ordonna Gabriel, cela ne sert à rien de rester ici, nous sommes en sous effectifs et nous n'avons plus de munitions, il faut repartir!

Gabriel et Jean relevèrent Éric, qui s'appuya sur Guillaume, et tous repartir au petit trot vers le blindé qui les avait amené ici.

Tous débarquèrent dans le cœur de Tours, la place Jean Jaurès.
En face d'eux se trouvaient le palais de Justice et la Mairie.
L'endroit avait été réquisitionné par l'armée, même si personne ne leur avait contesté quoi que ce soit.
Tous les autres bâtiments autours avaient étés rasés sur 100 mètres à la ronde pour laisser un confortable champ de tir.

Au loin les tours de la Cathédrale étaient visibles, l'endroit avait été transformé en petite ville par les habitants survivants, car sa taille lui permettait d'accueillir plusieurs centaines de personnes, et peu de portes lui permettaient d'être défendue convenablement.

Quelques escouades y étaient rattachées pour protéger les civils. Le Général avait toujours eu pitié de la population, et Gabriel l'en remerciait intérieurement.

Tours n'étaient en grand partie qu'un gigantesque champ de ruine.
Seule la bibliothèque municipale et la basilique Saint Martin étaient à peu près intactes comme les précédentes structures.

Ce n'étaient pas des bombes nucléaires qui avaient frappées Tours, mais des ogives plus conventionnelles, car la faible partie de l'armée qui s'y tenait habituellement n'étais alors pas très dangereuse.

Actuellement, une partie de l'armée s'y tenait car la ville était un point de passage important.
De plus, mais peu de personnes savaient cela et le Commissaire en faisait partie, elle recelait en son sein un arme d'une puissance effroyable, mise au point avant la guerre, et cachée dans l'hôpital Bretonneau. Un virus y avait été découvert, et des expériences faites par des praticiens peu scrupuleux l'avaient renforcé.

Mais les bombes les avaient forcés à tout arrêter et à mettre le virus en hibernation.
Sa particularité, savait Gabriel, était de pouvoir être "guidé génétiquement" pour tuer tout ce qui ne portait pas tel ou tel code génétique.

Si les scientifiques de l'armée pouvaient mettre la main dessus, cela permettrai d'éradiquer la menace super mutante bien plus rapidement!

Mais l'hôpital Bretonneau était la source de l'infestation mutante de Tours, les monstres l'avaient envahi car son complexe était énorme.

L'escouade menée par Gabriel n'avait fait que s'approcher d'un avant-poste, afin de pouvoir aller examiner plus avant l'hôpital.
Mais à cause des évènements qui s'étaient produits, ils n'avaient pu continuer.

Gabriel frappa du poing rageusement le mur près de lui, enfonçant le plâtre pendant que des médecins emmenaient Éric pour s'occuper de lui.

Il allait devoir faire son rapport au Général.

Il inspira à fond et se dirigea vers le Palais de Justice, quartier général des forces armées à Tours.

C'est mieux

Continue

Sympa le mélange entre Warhammer 40k et Fallout

Gabriel s'avança entre les rangées de tentes, ignorant les regards qu'on lui portait.

Son escouade qui le suivait n'avait pas l'air trop abimée, juste quelques éraflure sur le métal, le feu que les jeunes mutants leur avaient opposé ayant été assez disparate et imprécis.

Mais lui par contre faisait presque peine à voir, son armure endommagée là où le coup chanceux l'avait perforée, noircie par le feu de Jacques et éraflée par les autres armes.
Tous allaient tête nue, témoignage de la sécurité du camp.
Des dizaines de postes avancés étaient disséminés dans un rayon de 500 mètre, afin de prévenir toute avancée ennemie.

Ce qui restait de la place Jaurès était entouré de murs de bétons hauts comme trois hommes, de gigantesques plaques empêchant toute attaque. Les seules entrées étaient les quatre portes donnant sur les boulevards Béranger et Heurteloup, sur la Rue Nationale et sur l'avenue Grammont.

Des nids de mitrailleuses et de lance-missiles étaient installés aux postes de passages, et des tours en acier avaient été érigées tous les 20 mètres le long du mur.

Une partie de tous cela avait été récupéré sur l'ancienne faculté des Tanneurs, les grands panneaux de bétons s'avérant très pratiques pour former d'excellent défenses.

Le métal avait été récupéré sur le Vinci, une gigantesque construction de verre et d'acier, dont le premier des deux matériaux avait été soufflé durant la chute des bombes.

Il s'avança vers les marches du Palais de Justice, et tous les garde s'éloignèrent, le reconnaissant immédiatement.
Gabriel était un Commissaire, cela signifiait qu'il était hors de la chaîne de commandement et n'en répondait qu'au Général lui-même.
Il avait rapidement été remarqué pour sa capacité à haranguer les hommes au plus fort des combats, et avait tout naturellement été redirigé vers le Commissariat.

Cet ordre regroupait ceux dont la volonté était la plus forte, afin qu'ils ne faiblissent jamais, même lorsque le combat était désespéré. Gabriel avait lu plusieurs rapports lui indiquant comment un Commissaire avait tenu l'Arche de Triomphe à Paris avec une poignée d'hommes contre des vagues de super mutants. Il avait souri en lisant son nom dans la liste des survivants, il avait en effet été promu après la victoire, cr il avait aidé le Commissaire à maintenir le moral des hommes.

Il était de plus un des meilleurs combattant de l'armée, comme tout membre du Commissariat, mais lui était encore plus doué, grâce au fait qu'il avait fait parti des rares soldats à recevoir le processus de "sur-humanisation". Le projet avait été rapidement abandonné, car il y avait trop de pertes, mais lui et les membres de son escouades avaient pu en profiter et étaient ainsi les meilleurs de l'armée.

Mais le si processus avait été abandonné, l'entrainement se faisait toujours, ce qui permettait d'avoir toujours d'excellent soldats qui en sortait, et permettait à ceux qui ne pouvait réussir les épreuves de rester en vie et de retourner au front.

Beaucoup les jalousaient, car ils avaient reçus des améliorations physiques, mais après tout, cela était juste, ils avaient été les meilleurs, ils avaient été les seuls à s'en sortir vivants en fait.
C'était grâce à cela que Éric était encore en vie, un homme normal aurait été brisé en deux par le coup du seigneur.

Les autres n'avaient pas supporté le changement, la douleur les avaient fait perdre le contrôle d'eux-même et il avait fallu les exécuter.
Gabriel frémit en repensant au pauvre Lucas, à qui il avait été obligé de briser la nuque car il était devenu incontrôlable à cause de la douleur.
Lui et son escouade avaient tissés des liens profonds, se soutenant mutuellement, s'encourageant les uns les autres à supporter la douleur.

Le Marine arriva à la salle de commandement du QG, et retrouva les têtes de ses camarades, certains lui adressaient un signe de tête, salut discret, reconnaissant sa valeur. D'autres l'ignoraient presque, se contentant de saluer un membre du Commissariat. D'autre enfin le méprisaient autant qu'ils le détestaient. Il était haï par certain tout simplement car il étaient un des meilleur soldat de l'armée, seulement surpassé par le Général, et son escouade était la meilleure.

Il aperçut alors Bruno, son ennemis juré dans l'armée, l'homme le détestait car Gabriel avait toujours été meilleur que lui. Le Commissaire l'avait pourtant toujours aidé, ne l'avait jamais méprisé, mais Bruno ne pouvait pas le supporter.

Et en ce moment lui non plus ne pouvait pas supporter ce petit colonel de merde, qui n'allait jamais au front et restait toujours assis dans son fauteuil tandis que les autres se faisaient tuer.

_Alors Gabriel, commença Lucas, on a échoué?
_Nous ne sommes pas tombés sur la vingtaine d'adultes et de brutes super mutants normalement présents, mais sur une soixantaine de jeunes...
_Vous vous êtes fais autant amochés par des gosses? coupa Bruno dont le ton moqueur ne devinait en rien ce qu'il pensait, et votre sergent s'est fait envoyer à l'hosto par un bébé c'est ça?

Il se mit à rire d'un air de mépris souverain, mais s'étrangla lorsque Gabriel le colla au mur en lui plaquant la main sur le cou.
_Un seigneur nous est tombé dessus, enflure! la poigne du Marine commençait à soulever Bruno au-dessus du sol, à tel point que ses pieds ne touchent plus le béton, il a à moitié éventré Éric et a faillit me vaincre!

Soudain toute la salle devint silencieuse et les yeux de Bruno s'écarquillèrent de terreur alors qu'une large main se posait sur l'épaule de Gabriel.

Juste comme ça Impé... C'est Commando de Marines

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